we are made by history ((yûko))
Im Han Jae
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we are made by history ((yûko)) | Mar 14 Sep - 22:06 Citer EditerSupprimer
@Amane Yūko
L'Histoire. Celle avec un grand H. Celle qu'on enseignait, celle qu'on apprenait. Celle qu'on découvrait. Celle qu'on détestait, parfois. Celle qui nous inspirait, d'autres fois. Chaque décision était d'une importance capitale. Car elle avait eu le pouvoir de changer le déroulement des choses. Parfois plus tard. Beaucoup plus tard. Parfois trop tard. Ca t'intriguait. Tu voulais tout savoir, tout connaître. Chaque détail qui dessinait l'Histoire. Chaque décision qui la colorait. Tu voulais tout savoir, tout connaître. Tu voulais tenter de comprendre pourquoi les choses s'étaient déroulées ainsi. Comment s'étaient-elles déroulées ainsi. Et tu voulais tenter d'imaginer ce que le monde serait devenu si tout était autrement. Où seriez-vous ? Et où serais-tu, toi ? Peut-être pas là. Peut-être ailleurs. Le confort que vous aviez aujourd'hui ne serait peut-être pas là non plus. Tout cet accès à la connaissance, au savoir. Il ne serait peut-être pas là non plus. Tout dépendait d'une décision. Parfois minime. Parfois immense. D'une signature, d'une lettre, d'un échange. Tout partait de rien pour devenir un tout et tu trouvais ça tellement fascinant. L'Histoire avait toujours réussi à capter ton attention. Et tu aurais voulu aller au bout de la chose pour pouvoir l'enseigner. Pour partager ta passion, en espérant qu'elle puisse atteindre quelqu'un. Tu te plaisais dans le métier que tu avais cependant. Tu ne pouvais pas geindre et dire que tu étais totalement malheureux. T'étais épanoui dans un certain sens. Pas de la manière à laquelle tu avais souvent songé. Mais d'une autre façon. Tu appréciais ton boulot.
Et tu supposais que tu pourras vaquer à tes occupations une fois que Ae Ra ira mieux. En attendant, tu resterais avec elle jusqu'à ce qu'elle en décide autrement.
En attendant, tu vivais ton adoration pour l'histoire autrement. En lisant, découvrant, apprenant. Tu te renseignais encore sur de nombreuses choses, de nombreux incidents, de nombreux grands moments. L'Histoire de chaque peuple t'importait, t'intéressait. L'Histoire de chaque pays était la base de son évolution actuelle. La raison pour laquelle il avait grandi ainsi.
Aujourd'hui tu allais assister à une exposition sur l'Histoire médiévale de l'Europe. Ca te rendait curieux. Tu avais accepté l'invitation de Yûko. Tu n'aurais pas pu dire non, de toute façon.
Saluant discrètement Yûko, tu t'approchas de la jeune femme, une esquisse discrète sur la bouche. « Tu vas bien ? », demandas-tu en arrivant à sa hauteur, jetant un regard sur ta montre, soucieux d'être arrivé en retard. « Tu attends depuis longtemps ? », la questionnas-tu. « J'ai vraiment hâte », confias-tu dans un chuchotement après quelques secondes, le regard posé sur la bâtisse derrière vous. « J'espère que tu es prête à répondre à toutes mes questions », la taquinas-tu, le rictus finement malicieux. Tu allais lui faire passer un test ou quoi ? Tu l'invitas à entrer d'un geste de la main, la suivant tranquillement, les iris déjà perdues devant vous, à chercher le moindre détail pour s'y accrocher, comme un gamin trop pressé et trop curieux d'entrer dans son magasin préféré.
@Amane Yūko
L'Histoire. Celle avec un grand H. Celle qu'on enseignait, celle qu'on apprenait. Celle qu'on découvrait. Celle qu'on détestait, parfois. Celle qui nous inspirait, d'autres fois. Chaque décision était d'une importance capitale. Car elle avait eu le pouvoir de changer le déroulement des choses. Parfois plus tard. Beaucoup plus tard. Parfois trop tard. Ca t'intriguait. Tu voulais tout savoir, tout connaître. Chaque détail qui dessinait l'Histoire. Chaque décision qui la colorait. Tu voulais tout savoir, tout connaître. Tu voulais tenter de comprendre pourquoi les choses s'étaient déroulées ainsi. Comment s'étaient-elles déroulées ainsi. Et tu voulais tenter d'imaginer ce que le monde serait devenu si tout était autrement. Où seriez-vous ? Et où serais-tu, toi ? Peut-être pas là. Peut-être ailleurs. Le confort que vous aviez aujourd'hui ne serait peut-être pas là non plus. Tout cet accès à la connaissance, au savoir. Il ne serait peut-être pas là non plus. Tout dépendait d'une décision. Parfois minime. Parfois immense. D'une signature, d'une lettre, d'un échange. Tout partait de rien pour devenir un tout et tu trouvais ça tellement fascinant. L'Histoire avait toujours réussi à capter ton attention. Et tu aurais voulu aller au bout de la chose pour pouvoir l'enseigner. Pour partager ta passion, en espérant qu'elle puisse atteindre quelqu'un. Tu te plaisais dans le métier que tu avais cependant. Tu ne pouvais pas geindre et dire que tu étais totalement malheureux. T'étais épanoui dans un certain sens. Pas de la manière à laquelle tu avais souvent songé. Mais d'une autre façon. Tu appréciais ton boulot.
Et tu supposais que tu pourras vaquer à tes occupations une fois que Ae Ra ira mieux. En attendant, tu resterais avec elle jusqu'à ce qu'elle en décide autrement.
En attendant, tu vivais ton adoration pour l'histoire autrement. En lisant, découvrant, apprenant. Tu te renseignais encore sur de nombreuses choses, de nombreux incidents, de nombreux grands moments. L'Histoire de chaque peuple t'importait, t'intéressait. L'Histoire de chaque pays était la base de son évolution actuelle. La raison pour laquelle il avait grandi ainsi.
Aujourd'hui tu allais assister à une exposition sur l'Histoire médiévale de l'Europe. Ca te rendait curieux. Tu avais accepté l'invitation de Yûko. Tu n'aurais pas pu dire non, de toute façon.
Saluant discrètement Yûko, tu t'approchas de la jeune femme, une esquisse discrète sur la bouche. « Tu vas bien ? », demandas-tu en arrivant à sa hauteur, jetant un regard sur ta montre, soucieux d'être arrivé en retard. « Tu attends depuis longtemps ? », la questionnas-tu. « J'ai vraiment hâte », confias-tu dans un chuchotement après quelques secondes, le regard posé sur la bâtisse derrière vous. « J'espère que tu es prête à répondre à toutes mes questions », la taquinas-tu, le rictus finement malicieux. Tu allais lui faire passer un test ou quoi ? Tu l'invitas à entrer d'un geste de la main, la suivant tranquillement, les iris déjà perdues devant vous, à chercher le moindre détail pour s'y accrocher, comme un gamin trop pressé et trop curieux d'entrer dans son magasin préféré.
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Re: we are made by history ((yûko)) | Jeu 23 Sep - 12:06 Citer EditerSupprimer
@Im Han Jae
Si la folie qui s’agglutinait doucement devant l’entrée majestueuse de la grande bâtisse en pierre l’angoissait légèrement, la petite japonaise était dans de bonnes dispositions pour cette journée. S’aventurer dans le monde de l’Histoire avait quelque chose de rassurant, quelque chose qui l’aidait à écranter ses phobies sociales et tout lui paraissait surmontable. Tous ses proches auraient été certainement fiers de la voir aussi sereine en public. Et la présence de son ancien professeur – qu’elle pouvait appeler ami aujourd’hui – serait également une bonne chose pour sa paix intérieure. Le nez dans le programme, Yuko releva les yeux en sentant la présence de son ami à ses côtés avant de refermer le prospectus. Elle retourna ses salutations d’un petit geste de la main, avant de s’approcher à son tour. « Oui, et toi ? ». Hanjae était sans doute aussi impatient qu’elle a l’idée de commencer leur visite. « Je viens d’arriver, j’ai juste eu le temps de feuilleter le programme. » rassura-t-elle avant de tendre un des flyers papier à Hanjae pour qu’il puisse également profiter des premières explications concernant l’exposition du jour. L’Europe Médiévale, une des thématiques favorites de Yuko – probablement une de celles dans lesquelles elle s’épanouissait le plus lors de ses cours d’Histoire, probablement une des options sur lesquelles elle se pencherait quand il faudrait choisir le sujet de sa thèse de doctorat qui l’amènerait au bout de ses études d'anthropologie. Un sourcil se haussa à la question de Hanjae. « C’est une sortie détente ou bien scolaire ? Tu n’es plus mon professeur depuis quelque temps, je te rappelle. ». Un ton amusé dans sa voix fluette, elle n’était aucunement dérangée par le fait que Hanjae lui pose des questions ; au contraire, sa passion pour l’histoire était telle qu’apprentissage et révision devenaient naturellement agréables. Yuko se laissa guider vers l’entrée du monument imposant, commençant à glisser ses prunelles curieuses autour d’elle. Dans la petite file d’attente pour l’entrée, la jeune femme se retourna vers son ancien professeur. « Je suis contente que tu aies réussi à te libérer pour cette expo. Cela fait longtemps qu’on ne s’était pas vu et je me suis dit que ça allait te plaire ! » fit-elle, un petit sourire serein et détendu sur le visage. La japonaise n’avait pas le sourire facile, surtout ces dernières années où la joie n’était devenue qu’un sentiment fade, éphémère. Une confiance aveugle, un apaisement certain et ces moments de bonheur succincts naissaient remplissant son cœur d’une douce chaleur qu’elle oubliait parfois. Hanjae était une des seules personnes capables de provoquer ce calme nécessaire chez Yuko, si bien qu’elle osait même le taquiner de temps à autre. « Tu pourras me rafraîchir la mémoire sur ce que j’ai oublié… Ou peut-être que je pourrais te rafraîchir la mémoire sur ce que tu as oublié. » ajouta-t-elle se permettant de rire légèrement, rare fois où ce son s’échappait d’entre ses lèvres. Les pupilles cristallines ancrées sur l’architecture intérieure, l’étudiante détaillait déjà le moindre bout d’art. Distraite par l’excitation ainsi que par l’envie brûlante de découvrir la suite, elle en oublia presque de récupérer son ticket d’entrée auprès du billettiste avant de pénétrer dans la grande exposition du jour.
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@Im Han Jae
Si la folie qui s’agglutinait doucement devant l’entrée majestueuse de la grande bâtisse en pierre l’angoissait légèrement, la petite japonaise était dans de bonnes dispositions pour cette journée. S’aventurer dans le monde de l’Histoire avait quelque chose de rassurant, quelque chose qui l’aidait à écranter ses phobies sociales et tout lui paraissait surmontable. Tous ses proches auraient été certainement fiers de la voir aussi sereine en public. Et la présence de son ancien professeur – qu’elle pouvait appeler ami aujourd’hui – serait également une bonne chose pour sa paix intérieure. Le nez dans le programme, Yuko releva les yeux en sentant la présence de son ami à ses côtés avant de refermer le prospectus. Elle retourna ses salutations d’un petit geste de la main, avant de s’approcher à son tour. « Oui, et toi ? ». Hanjae était sans doute aussi impatient qu’elle a l’idée de commencer leur visite. « Je viens d’arriver, j’ai juste eu le temps de feuilleter le programme. » rassura-t-elle avant de tendre un des flyers papier à Hanjae pour qu’il puisse également profiter des premières explications concernant l’exposition du jour. L’Europe Médiévale, une des thématiques favorites de Yuko – probablement une de celles dans lesquelles elle s’épanouissait le plus lors de ses cours d’Histoire, probablement une des options sur lesquelles elle se pencherait quand il faudrait choisir le sujet de sa thèse de doctorat qui l’amènerait au bout de ses études d'anthropologie. Un sourcil se haussa à la question de Hanjae. « C’est une sortie détente ou bien scolaire ? Tu n’es plus mon professeur depuis quelque temps, je te rappelle. ». Un ton amusé dans sa voix fluette, elle n’était aucunement dérangée par le fait que Hanjae lui pose des questions ; au contraire, sa passion pour l’histoire était telle qu’apprentissage et révision devenaient naturellement agréables. Yuko se laissa guider vers l’entrée du monument imposant, commençant à glisser ses prunelles curieuses autour d’elle. Dans la petite file d’attente pour l’entrée, la jeune femme se retourna vers son ancien professeur. « Je suis contente que tu aies réussi à te libérer pour cette expo. Cela fait longtemps qu’on ne s’était pas vu et je me suis dit que ça allait te plaire ! » fit-elle, un petit sourire serein et détendu sur le visage. La japonaise n’avait pas le sourire facile, surtout ces dernières années où la joie n’était devenue qu’un sentiment fade, éphémère. Une confiance aveugle, un apaisement certain et ces moments de bonheur succincts naissaient remplissant son cœur d’une douce chaleur qu’elle oubliait parfois. Hanjae était une des seules personnes capables de provoquer ce calme nécessaire chez Yuko, si bien qu’elle osait même le taquiner de temps à autre. « Tu pourras me rafraîchir la mémoire sur ce que j’ai oublié… Ou peut-être que je pourrais te rafraîchir la mémoire sur ce que tu as oublié. » ajouta-t-elle se permettant de rire légèrement, rare fois où ce son s’échappait d’entre ses lèvres. Les pupilles cristallines ancrées sur l’architecture intérieure, l’étudiante détaillait déjà le moindre bout d’art. Distraite par l’excitation ainsi que par l’envie brûlante de découvrir la suite, elle en oublia presque de récupérer son ticket d’entrée auprès du billettiste avant de pénétrer dans la grande exposition du jour.
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Re: we are made by history ((yûko)) | Lun 4 Oct - 12:04 Citer EditerSupprimer
@Amane Yūko
Le visage faiblement penché, une esquisse discrète au coin des lèvres, tu hochas le visage, silencieux quelques secondes. « Je vais bien merci », répondis-tu lentement, les pupilles pétillant déjà d'excitation et de joie bien gardée. T'avais vraiment hâte de tout découvrir. Tout savoir presque, dans un absolu. Si tu pouvais, tu le prendrai. Tout le savoir. Pas forcément sur tout les sujets mais au moins ceux qui te tenaient à cœur. Sur l'Histoire, évidemment. Car c'était intéressant. Bien que tu gardais une pointe de crainte tout de même. Car cela pourrait être différent, sur certains points. Certains détails qui étaient cachés aujourd'hui. Les savoir casserait peut-être la magie du présent ? Cela pourrait le rendre plus sombre, jamais plus chaleureux. Tu connaissais l'Homme, son hypocrisie et sa méchanceté. Tu ne serais pas surpris de savoir certaines choses. Hors tu voudrais tout de même tout connaître. Avoir toutes les cartes en mains pour te faire une meilleure opinion. Un avis plus objectif, peut-être, que l'avis déjà tout fait qu'on t'avait servi et qu'on te servait sans doute encore. Tout savoir pour mieux comprendre. Mieux avancer. Mais surtout pour ne pas commettre les mêmes erreurs. Quittant tes pensées, tu levas un peu les sourcils, attrapant ce bout de papier qu'elle te tendait, la remerciant d'un sourire, gardant les mots muets. Tu le feuilletas à ton tour, les sourcils finement froncés mais le délaissa bien vite pour reporter ton attention sur Yûko. Une esquisse amusée vint se poser sur ta bouche. « Un peu des deux ? », lui confias-tu comme si tu partageais un secret. « J'avais presque oublié », fis-tu, faussement choqué, riant discrètement. « Tu vas devenir ma professeure alors », lanças-tu, le sourcil finement arqué, taquin. Ca ne te dérangeait pas si c'était elle qui allait t'apprendre des choses maintenant. « Je suis content aussi », avouas-tu dans un mouvement du visage, le sourire apaisé. « Tu me connais trop bien », tu gardas le sourire, le nez faiblement froncé, la frimousse détendue et satisfaite. « C'est vrai que ça faisait longtemps... », soufflas-tu, l'esquisse disparaissant. Le temps passait définitivement trop vite à ton goût. Tu levas le sourcil, lui lançant un regard, le sourire naissant à nouveau sur ta bouche. « Est-ce que tu insinues que je suis vieux et que j'ai la mémoire qui flanche ? », lui demandas-tu, te retenant de sourire trop largement pour montrer à quel point tu étais amusé et surtout apaisé de la voir ainsi, de l'entendre plaisanter avec toi. « On verra lequel de nous deux a oublié le plus de choses », fis-tu, l'index gigotant faiblement. Ca allait donc devenir un concours ?? Tu savais qu'elle allait gagner, si c'était le cas. « En vrai, il y a des détails que j'ai oubliés », confias-tu en prenant ton ticket, l'observant, une main au-dessus de son épaule pour la guider dans une pression presque aérienne. « On oublie vite les choses », tu laissais ton regard planer autour de vous. « Certains détails restent mais le reste... », tu haussas les épaules, expliquant par un simple mouvement que tout pouvait disparaître rapidement. « Je compte donc sur toi pour tout m'apprendre aujourd'hui », lâchas-tu, les pupilles vers elle, le sourire confiant mais surtout taquin, alors que tu lui faisais signe, avançant vers le début de l'exposition.
@Amane Yūko
Le visage faiblement penché, une esquisse discrète au coin des lèvres, tu hochas le visage, silencieux quelques secondes. « Je vais bien merci », répondis-tu lentement, les pupilles pétillant déjà d'excitation et de joie bien gardée. T'avais vraiment hâte de tout découvrir. Tout savoir presque, dans un absolu. Si tu pouvais, tu le prendrai. Tout le savoir. Pas forcément sur tout les sujets mais au moins ceux qui te tenaient à cœur. Sur l'Histoire, évidemment. Car c'était intéressant. Bien que tu gardais une pointe de crainte tout de même. Car cela pourrait être différent, sur certains points. Certains détails qui étaient cachés aujourd'hui. Les savoir casserait peut-être la magie du présent ? Cela pourrait le rendre plus sombre, jamais plus chaleureux. Tu connaissais l'Homme, son hypocrisie et sa méchanceté. Tu ne serais pas surpris de savoir certaines choses. Hors tu voudrais tout de même tout connaître. Avoir toutes les cartes en mains pour te faire une meilleure opinion. Un avis plus objectif, peut-être, que l'avis déjà tout fait qu'on t'avait servi et qu'on te servait sans doute encore. Tout savoir pour mieux comprendre. Mieux avancer. Mais surtout pour ne pas commettre les mêmes erreurs. Quittant tes pensées, tu levas un peu les sourcils, attrapant ce bout de papier qu'elle te tendait, la remerciant d'un sourire, gardant les mots muets. Tu le feuilletas à ton tour, les sourcils finement froncés mais le délaissa bien vite pour reporter ton attention sur Yûko. Une esquisse amusée vint se poser sur ta bouche. « Un peu des deux ? », lui confias-tu comme si tu partageais un secret. « J'avais presque oublié », fis-tu, faussement choqué, riant discrètement. « Tu vas devenir ma professeure alors », lanças-tu, le sourcil finement arqué, taquin. Ca ne te dérangeait pas si c'était elle qui allait t'apprendre des choses maintenant. « Je suis content aussi », avouas-tu dans un mouvement du visage, le sourire apaisé. « Tu me connais trop bien », tu gardas le sourire, le nez faiblement froncé, la frimousse détendue et satisfaite. « C'est vrai que ça faisait longtemps... », soufflas-tu, l'esquisse disparaissant. Le temps passait définitivement trop vite à ton goût. Tu levas le sourcil, lui lançant un regard, le sourire naissant à nouveau sur ta bouche. « Est-ce que tu insinues que je suis vieux et que j'ai la mémoire qui flanche ? », lui demandas-tu, te retenant de sourire trop largement pour montrer à quel point tu étais amusé et surtout apaisé de la voir ainsi, de l'entendre plaisanter avec toi. « On verra lequel de nous deux a oublié le plus de choses », fis-tu, l'index gigotant faiblement. Ca allait donc devenir un concours ?? Tu savais qu'elle allait gagner, si c'était le cas. « En vrai, il y a des détails que j'ai oubliés », confias-tu en prenant ton ticket, l'observant, une main au-dessus de son épaule pour la guider dans une pression presque aérienne. « On oublie vite les choses », tu laissais ton regard planer autour de vous. « Certains détails restent mais le reste... », tu haussas les épaules, expliquant par un simple mouvement que tout pouvait disparaître rapidement. « Je compte donc sur toi pour tout m'apprendre aujourd'hui », lâchas-tu, les pupilles vers elle, le sourire confiant mais surtout taquin, alors que tu lui faisais signe, avançant vers le début de l'exposition.
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Re: we are made by history ((yûko)) | Ven 22 Oct - 16:54 Citer EditerSupprimer
@Im Han Jae
L'histoire et la jeune japonaise, c'est tout un roman. Une arche pour sa barque perdue au milieu de l'océan et prise en pleine tempête. Lorsqu'elle n'était que simple étudiante en médecine il y a quelques années, Yuko n'aurait jamais imaginé que l'histoire avec un grand h puisse être un jour sa roue de secours ou mieux encore sa bouteille d'oxygène. Pas plus qu'elle n'aurait imaginé que son tuteur de l'époque puisse être aujourd'hui un de ses amis proches – elle qui avait pourtant le don de repousser les gens autour d'elle pour n'avoir qu'à faire face à la solitude éternelle. Il y avait quelque chose dans la légèreté de sa relation avec son aîné qu'elle appréciait particulièrement, une simplicité et une confiance dont elle ne se pensait souvent plus capable de ressentir. La taquinerie était facile, et Yuko se plaisait à y répondre avec aisance. « Peut-être un jour, qui sait ? ». Bien qu'elle n'était pas réellement sûre d'avoir envie d'être professeur un jour. La recherche bibliographique l'attirait tout comme l'expérience sur le terre, mais elle n'était pas convaincue à l'idée de donner des cours devant un amphi plein. La japonaise hocha la tête en souriant, bien qu'elle le connaissait bien, après tout ce temps, puis si cela touchait l'histoire alors elle était certaine de ne pas toucher à côté de sa cible en proposant une sortie à Hanjae. Yuko ne se garda pas de rire doucement, manquant presque de donner un coup d'épaule au plus vieux, en l'attendant s'offusquer face à sa question. « Ah mais je n'ai rien dit. Tu l'as dit tout seul ! » répondit-elle sur un ton amusé, contente de la réaction de son ancien professeur. La jeune japonais manqua presque de rouler les yeux devant la compétition proposée par son aîné ; de toute façon, elle était à peu près sûre de perdre à ce jeu-ci. Hanjae était une des personnes les plus cultivées en termes de connaissances historiques qu'elles connaissaient – parfois même plus que certains de ses enseignements de master. Mais Yuko se doutait que les choses finissaient par s'effacer de la mémoire quand on ne les utilisait pas. « T'es vraiment sûr que ce n'est pas la vieillesse, ça ? » fit-elle tout de même. Au fond, elle n'était pas vraiment mieux. Parmi tous les apprentissages qu'elle avait pu faire, elle n'avait finalement gardé que les points essentiels ou ce qui l'intéressait vraiment. « Je me moque mais je pense que je ne me souviens pas de la moitié des choses que tu m'as enseigné à l'époque. » avoua-t-elle en tripotant son ticket d'entrée entre ses doigts. Faut dire qu'il y avait un bon nombre de choses 'obligatoires' qu'elle avait dû rattraper par rapport à ses camarades coréens et qui n'avait aucun intérêt à ses yeux. « Notamment l'histoire de la Corée, elle est rentrée aussi vite qu'elle est ressortie. ». À part, l'historique des deux derniers siècles sur le sujet, elle n'avait que très peu d'intérêt pour son pays d'adoption. Puis comme le dit Hanjae ; tout ne peut pas rester imprimé dans leurs esprits, c'est impossible. Yuko suivit son aîné vers le début de l'exposition et ses pupilles se retrouvèrent rapidement happées par les archives de l'histoire de l'Europe. Cela réveillait ses envies de voyage, comme à chaque fois. « Tu t'y connais un peu sur l'histoire médiévale de l'Europe ? Je ne me souviens pas que tu n'ais enseigné grand chose dessus, à part quelques grandes lignes. Je suppose que ce n'est pas au programme des lycées coréens ? » demanda-t-elle en lâchant des yeux une toile de plusieurs mètres de long et de haut pour reporter son regard sur son ancien professeur. Hanjae lui avait enseigné bien des choses, mais d'aussi long que l'étudiante se souvenait, ses connaissances et son attrait pour l'Europe médiévale étaient nées de ses propres recherches.
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@Im Han Jae
L'histoire et la jeune japonaise, c'est tout un roman. Une arche pour sa barque perdue au milieu de l'océan et prise en pleine tempête. Lorsqu'elle n'était que simple étudiante en médecine il y a quelques années, Yuko n'aurait jamais imaginé que l'histoire avec un grand h puisse être un jour sa roue de secours ou mieux encore sa bouteille d'oxygène. Pas plus qu'elle n'aurait imaginé que son tuteur de l'époque puisse être aujourd'hui un de ses amis proches – elle qui avait pourtant le don de repousser les gens autour d'elle pour n'avoir qu'à faire face à la solitude éternelle. Il y avait quelque chose dans la légèreté de sa relation avec son aîné qu'elle appréciait particulièrement, une simplicité et une confiance dont elle ne se pensait souvent plus capable de ressentir. La taquinerie était facile, et Yuko se plaisait à y répondre avec aisance. « Peut-être un jour, qui sait ? ». Bien qu'elle n'était pas réellement sûre d'avoir envie d'être professeur un jour. La recherche bibliographique l'attirait tout comme l'expérience sur le terre, mais elle n'était pas convaincue à l'idée de donner des cours devant un amphi plein. La japonaise hocha la tête en souriant, bien qu'elle le connaissait bien, après tout ce temps, puis si cela touchait l'histoire alors elle était certaine de ne pas toucher à côté de sa cible en proposant une sortie à Hanjae. Yuko ne se garda pas de rire doucement, manquant presque de donner un coup d'épaule au plus vieux, en l'attendant s'offusquer face à sa question. « Ah mais je n'ai rien dit. Tu l'as dit tout seul ! » répondit-elle sur un ton amusé, contente de la réaction de son ancien professeur. La jeune japonais manqua presque de rouler les yeux devant la compétition proposée par son aîné ; de toute façon, elle était à peu près sûre de perdre à ce jeu-ci. Hanjae était une des personnes les plus cultivées en termes de connaissances historiques qu'elles connaissaient – parfois même plus que certains de ses enseignements de master. Mais Yuko se doutait que les choses finissaient par s'effacer de la mémoire quand on ne les utilisait pas. « T'es vraiment sûr que ce n'est pas la vieillesse, ça ? » fit-elle tout de même. Au fond, elle n'était pas vraiment mieux. Parmi tous les apprentissages qu'elle avait pu faire, elle n'avait finalement gardé que les points essentiels ou ce qui l'intéressait vraiment. « Je me moque mais je pense que je ne me souviens pas de la moitié des choses que tu m'as enseigné à l'époque. » avoua-t-elle en tripotant son ticket d'entrée entre ses doigts. Faut dire qu'il y avait un bon nombre de choses 'obligatoires' qu'elle avait dû rattraper par rapport à ses camarades coréens et qui n'avait aucun intérêt à ses yeux. « Notamment l'histoire de la Corée, elle est rentrée aussi vite qu'elle est ressortie. ». À part, l'historique des deux derniers siècles sur le sujet, elle n'avait que très peu d'intérêt pour son pays d'adoption. Puis comme le dit Hanjae ; tout ne peut pas rester imprimé dans leurs esprits, c'est impossible. Yuko suivit son aîné vers le début de l'exposition et ses pupilles se retrouvèrent rapidement happées par les archives de l'histoire de l'Europe. Cela réveillait ses envies de voyage, comme à chaque fois. « Tu t'y connais un peu sur l'histoire médiévale de l'Europe ? Je ne me souviens pas que tu n'ais enseigné grand chose dessus, à part quelques grandes lignes. Je suppose que ce n'est pas au programme des lycées coréens ? » demanda-t-elle en lâchant des yeux une toile de plusieurs mètres de long et de haut pour reporter son regard sur son ancien professeur. Hanjae lui avait enseigné bien des choses, mais d'aussi long que l'étudiante se souvenait, ses connaissances et son attrait pour l'Europe médiévale étaient nées de ses propres recherches.
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Re: we are made by history ((yûko)) | Dim 14 Nov - 22:43 Citer EditerSupprimer
@Amane Yūko
« Peut-être », admis-tu dans un chuchotement. Ce ne serait pas étonnant, quelque part, qu'elle puisse t'apprendre des choses. Elle le pouvait déjà. Elle t'apprenait des choses, te montrait d'autres intérêts, te faisait découvrir d'autres époques, d'autres pays, d'autres coutumes. Elle pouvait te montrer, te faire avancer à sa façon. Tu ne disais jamais non. Tu adorais ça. Comprendre, apprendre, connaître, retenir. Tu trouvais cela intéressant car cela pouvait aider à comprendre le monde d'aujourd'hui. Un rire léger dans la gorge, tu plissas le nez, l'observant un instant avant de lever les épaules. « Tu l'as pensé tellement fort... », soufflas-tu, les pupilles brillant d'amusement. Marquant un petit temps d'arrêt, tu levas les yeux vers le ciel, semblant réfléchir à la question. « Ca doit être la vieillesse », admis-tu finalement. « Mais surtout le fait de ne pas utiliser tout ça au quotidien, je suppose », ajoutas-tu, le sourire toujours présent. Tu n'en voulais pas à ton métier de ne pas pouvoir utiliser tout ce que tu savais. Tu utilisais bien d'autres compétences et ça t'allait aussi. Tu aimais ce que tu faisais, tu ne le disais peut-être pas assez, mais tu aimais ton métier. « Je ne me souviens probablement plus de l'autre moitié », fis-tu, un son amusé dans la gorge. C'était difficile de se souvenir. A l'époque t'étais plus jeune, la mémoire plus vive. T'étais pas spécialement vieux mais tu avais acquis d'autres connaissances entre temps, une autre expérience. Certaines informations s'étaient alors échappées sans que tu ne puisses les retenir. Tu secouas doucement le visage dans un rire, amusé par l’honnêteté et sa façon de dire les choses. « Pourquoi je ne suis pas étonné... », marmonnas-tu pour la taquiner, le sourire discret, avançant, découvrant. Pinçant les lèvres, tu fronças quelque peu les sourcils, bougeant le visage de gauche à droite alors que tes prunelles restaient fixées devant toi. « Je n'y connais pas grand chose effectivement », avouas-tu. « Simplement les grandes lignes parce que ce sont les seules qu'on nous apprend. Et encore. Souvent on ne nous apprend que celles qui sont utiles pour l'histoire du pays uniquement », et le reste ? Aux oubliettes. T'avais fait des recherches mais pas beaucoup, non plus. Juste ce qu'il fallait pour comprendre ces lignes-là... et encore. « Non ça ne l'est pas », confirmas-tu, délaissant le reste pour la regarder, une légère esquisse aux lèvres. « Du moins ça ne l'était pas à mon époque... mais je doute que ça ait changé de ce côté-là », tu n'en étais pas sûr cependant. Tu ne parierai pas là-dessus en tout cas. Tu t'approchas discrètement, inspectant les objets devant vous du regard, bougeant le visage, la curiosité et l'intérêt piqués au vif. « C'est vraiment dingue de se dire que ces objets ou ces tableaux sont encore là après tout ce temps », soufflas-tu doucement, subjugué. « Le temps n'a rien effacé, tout est encore là et tout peut encore être expliqué », plus ou moins. Tu supposais que chacun y allait de son interprétation de toute façon. « Tout était tellement différent là-bas », et en même temps l'était-ce réellement ? « Quand j'étais petit, je me disais que ce serait utile de pouvoir voyager dans le temps. Pour se rendre n'importe où, n'importe quand, et apprendre », tu haussas un peu les épaules, t'étais bête quand t'étais petit, oui. « C'est différent d'apprendre dans un livre et d'apprendre en pouvant le voir par soi-même. A l'école on nous enseigne la chose comme elle doit être perçue mais en la vivant, on peut la comprendre autrement » et sans doute mieux comprendre le reste de l'histoire, la suite, les détails. A l'école, le professeur donnait parfois sa vision des faits ou la vision qu'on lui demandait d'enseigner. On s'arrêtait aux grandes lignes sans pour autant aller dans les détails, selon le thème abordé. C'était dommage. « Tu sais s'il y aura d'autres expositions du genre dans les prochains temps ? » l'interrogeas-tu, jetant un regard vers elle, avant de le retourner devant toi, étudiant tout ce qu'il y avait là.
@Amane Yūko
« Peut-être », admis-tu dans un chuchotement. Ce ne serait pas étonnant, quelque part, qu'elle puisse t'apprendre des choses. Elle le pouvait déjà. Elle t'apprenait des choses, te montrait d'autres intérêts, te faisait découvrir d'autres époques, d'autres pays, d'autres coutumes. Elle pouvait te montrer, te faire avancer à sa façon. Tu ne disais jamais non. Tu adorais ça. Comprendre, apprendre, connaître, retenir. Tu trouvais cela intéressant car cela pouvait aider à comprendre le monde d'aujourd'hui. Un rire léger dans la gorge, tu plissas le nez, l'observant un instant avant de lever les épaules. « Tu l'as pensé tellement fort... », soufflas-tu, les pupilles brillant d'amusement. Marquant un petit temps d'arrêt, tu levas les yeux vers le ciel, semblant réfléchir à la question. « Ca doit être la vieillesse », admis-tu finalement. « Mais surtout le fait de ne pas utiliser tout ça au quotidien, je suppose », ajoutas-tu, le sourire toujours présent. Tu n'en voulais pas à ton métier de ne pas pouvoir utiliser tout ce que tu savais. Tu utilisais bien d'autres compétences et ça t'allait aussi. Tu aimais ce que tu faisais, tu ne le disais peut-être pas assez, mais tu aimais ton métier. « Je ne me souviens probablement plus de l'autre moitié », fis-tu, un son amusé dans la gorge. C'était difficile de se souvenir. A l'époque t'étais plus jeune, la mémoire plus vive. T'étais pas spécialement vieux mais tu avais acquis d'autres connaissances entre temps, une autre expérience. Certaines informations s'étaient alors échappées sans que tu ne puisses les retenir. Tu secouas doucement le visage dans un rire, amusé par l’honnêteté et sa façon de dire les choses. « Pourquoi je ne suis pas étonné... », marmonnas-tu pour la taquiner, le sourire discret, avançant, découvrant. Pinçant les lèvres, tu fronças quelque peu les sourcils, bougeant le visage de gauche à droite alors que tes prunelles restaient fixées devant toi. « Je n'y connais pas grand chose effectivement », avouas-tu. « Simplement les grandes lignes parce que ce sont les seules qu'on nous apprend. Et encore. Souvent on ne nous apprend que celles qui sont utiles pour l'histoire du pays uniquement », et le reste ? Aux oubliettes. T'avais fait des recherches mais pas beaucoup, non plus. Juste ce qu'il fallait pour comprendre ces lignes-là... et encore. « Non ça ne l'est pas », confirmas-tu, délaissant le reste pour la regarder, une légère esquisse aux lèvres. « Du moins ça ne l'était pas à mon époque... mais je doute que ça ait changé de ce côté-là », tu n'en étais pas sûr cependant. Tu ne parierai pas là-dessus en tout cas. Tu t'approchas discrètement, inspectant les objets devant vous du regard, bougeant le visage, la curiosité et l'intérêt piqués au vif. « C'est vraiment dingue de se dire que ces objets ou ces tableaux sont encore là après tout ce temps », soufflas-tu doucement, subjugué. « Le temps n'a rien effacé, tout est encore là et tout peut encore être expliqué », plus ou moins. Tu supposais que chacun y allait de son interprétation de toute façon. « Tout était tellement différent là-bas », et en même temps l'était-ce réellement ? « Quand j'étais petit, je me disais que ce serait utile de pouvoir voyager dans le temps. Pour se rendre n'importe où, n'importe quand, et apprendre », tu haussas un peu les épaules, t'étais bête quand t'étais petit, oui. « C'est différent d'apprendre dans un livre et d'apprendre en pouvant le voir par soi-même. A l'école on nous enseigne la chose comme elle doit être perçue mais en la vivant, on peut la comprendre autrement » et sans doute mieux comprendre le reste de l'histoire, la suite, les détails. A l'école, le professeur donnait parfois sa vision des faits ou la vision qu'on lui demandait d'enseigner. On s'arrêtait aux grandes lignes sans pour autant aller dans les détails, selon le thème abordé. C'était dommage. « Tu sais s'il y aura d'autres expositions du genre dans les prochains temps ? » l'interrogeas-tu, jetant un regard vers elle, avant de le retourner devant toi, étudiant tout ce qu'il y avait là.
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Re: we are made by history ((yûko)) | Dim 28 Nov - 10:51 Citer EditerSupprimer
@Im Han Jae
Ce n’était pas son truc pourtant, d’être taquine ainsi – l’effet Hanjae certainement. Yuko ne put s’empêcher de rire à son tour en entendant le souffle de son ami lui reprocher de penser trop fort. « Oops ? » pour autant, la japonaise ne regrettait pas un instant de la charrier ainsi. Surtout quand elle-même n’était pas mieux sur ce point-ci. Comme l’indique son ainé, non seulement c’étaient des choses qu’ils n’utilisaient absolument jamais mais en plus, leur propre intérêt fait également sa petite sélection. « J’ai la mémoire sélective que tu veux… » haussa-t-elle les épaules, un sourire amusé toujours imprimé sur ses lippes rosées. Si Yuko avait appris l’histoire de la Corée, c’est bien uniquement parce que c’était nécessaire pour elle. Et à vrai dire toutes ses autres connaissances, elle les devait à ses propres recherches et non à la richesse du programme des lycées coréens. Alors il était normal que Hanjae n’ait aucune réelle culture sur l’histoire européenne. « Hm. Je doute en effet que ça ait changé… » grimaça-t-elle en continuant de s’avancer dans le sens de la visite du jour, les œuvres ne se faisant que plus impressionnantes au fil de ses pas. « Tu aurais dit voir le visage de la plupart de mes professeurs quand je leur ai annoncé que je voulais me spécialiser sur l’anthropologie médicale des cultures celtiques lors de ma thèse. » ajouta-t-elle, se rappelant même les quelques âmes qui avaient essayé de la dissuader de se diriger dans cette direction. Cela faisait malheureusement – ou heureusement – bien longtemps que Yuko avait arrêté d’accepter qu’on lui dicte la route de son avenir. Légèrement perdue dans ses pensées, elle suit le flux se laissant adsorbée, glissant ses pupilles d’un tableau à l’autre. « On peut tout expliquer… Mais leur donne-t-on la même explication, la même vérité que celle que leurs souvenirs du temps avaient à l’époque ? » interrogea-t-elle sans vraiment attendre de réponse, certainement que personne n’était en mesure de lui en fournir une. C’était le problème même de l’interprétation, alors elle comprenait ce que Hanjae disait même s’il ne mettait pas forcément les mêmes mots dessus. « Parfois, souvent à vrai dire… Je me demande si on ne se trompe pas, si elle ne leur donne pas le sens qu’on veut leur donner et qu’on ne dénature pas leur vraie nature ainsi. Car tu le dis si bien, on interprète comme on nous a appris à interpréter. » . La seule réelle solution était la connaissance, pure et humble. Ce n’était pourtant pas si simple quand des siècles d’histoire de l’humanité les séparaient. « C’est bien dommage que cette magie soit impossible, dieu sait combien d’œuvres attendent qu’on intègre leur réalité en les replaçant dans leur contexte. » souffla-t-elle. Ce n’était pourtant pas faute de vouloir avoir une vision plus élargie des faits, mais qui était-elle pour vouloir avoir un impact sur une telle chose ? Il suffisait de constater combien les esprits étaient fermés pour voir que la quête était trop grande. « Hm… Pas grand-chose. Il y a une exposition d’une semaine sur l’histoire de la République Tchèque dans quelques mois et une sur la façon dont les européens ont imaginé la Corée mi-2022 d’après ce que je sais. » et c’était bien maigre aux vues du nombre de musées d’histoire – publiques et privés – existants dans la capitale et ses alentours. C’était tellement mieux de leur rabâcher l’histoire de Corée encore et encore, Yuko faisait le même reproche aux musées japonais. « Je pense que le mieux pour apprendre est de se rendre dans les musées sur place. ». De toute façon, en dehors de cette exposition des plus rares, le seul truc intéressant qu’elle avait vu passer était une exposition sur les mémoires de l’évolution de la ligne de train gyeongchun. « Oh, ça me fait penser que je repars pour deux semaines de train en Europe entre les examens et la rentrée. Je ferai du repérage pour les meilleurs musées pour te faire découvrir cela à l’occasion ! » fit-elle en souriant à Hanjae, la perspective de ce voyage biannuel était à peu près la seule chose qui l’excitait vraiment depuis son accident.
Pseudo : bambi ((elle))
Célébrité : do kyungsoo ∽ exo
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Âge : 31
@Im Han Jae
Ce n’était pas son truc pourtant, d’être taquine ainsi – l’effet Hanjae certainement. Yuko ne put s’empêcher de rire à son tour en entendant le souffle de son ami lui reprocher de penser trop fort. « Oops ? » pour autant, la japonaise ne regrettait pas un instant de la charrier ainsi. Surtout quand elle-même n’était pas mieux sur ce point-ci. Comme l’indique son ainé, non seulement c’étaient des choses qu’ils n’utilisaient absolument jamais mais en plus, leur propre intérêt fait également sa petite sélection. « J’ai la mémoire sélective que tu veux… » haussa-t-elle les épaules, un sourire amusé toujours imprimé sur ses lippes rosées. Si Yuko avait appris l’histoire de la Corée, c’est bien uniquement parce que c’était nécessaire pour elle. Et à vrai dire toutes ses autres connaissances, elle les devait à ses propres recherches et non à la richesse du programme des lycées coréens. Alors il était normal que Hanjae n’ait aucune réelle culture sur l’histoire européenne. « Hm. Je doute en effet que ça ait changé… » grimaça-t-elle en continuant de s’avancer dans le sens de la visite du jour, les œuvres ne se faisant que plus impressionnantes au fil de ses pas. « Tu aurais dit voir le visage de la plupart de mes professeurs quand je leur ai annoncé que je voulais me spécialiser sur l’anthropologie médicale des cultures celtiques lors de ma thèse. » ajouta-t-elle, se rappelant même les quelques âmes qui avaient essayé de la dissuader de se diriger dans cette direction. Cela faisait malheureusement – ou heureusement – bien longtemps que Yuko avait arrêté d’accepter qu’on lui dicte la route de son avenir. Légèrement perdue dans ses pensées, elle suit le flux se laissant adsorbée, glissant ses pupilles d’un tableau à l’autre. « On peut tout expliquer… Mais leur donne-t-on la même explication, la même vérité que celle que leurs souvenirs du temps avaient à l’époque ? » interrogea-t-elle sans vraiment attendre de réponse, certainement que personne n’était en mesure de lui en fournir une. C’était le problème même de l’interprétation, alors elle comprenait ce que Hanjae disait même s’il ne mettait pas forcément les mêmes mots dessus. « Parfois, souvent à vrai dire… Je me demande si on ne se trompe pas, si elle ne leur donne pas le sens qu’on veut leur donner et qu’on ne dénature pas leur vraie nature ainsi. Car tu le dis si bien, on interprète comme on nous a appris à interpréter. » . La seule réelle solution était la connaissance, pure et humble. Ce n’était pourtant pas si simple quand des siècles d’histoire de l’humanité les séparaient. « C’est bien dommage que cette magie soit impossible, dieu sait combien d’œuvres attendent qu’on intègre leur réalité en les replaçant dans leur contexte. » souffla-t-elle. Ce n’était pourtant pas faute de vouloir avoir une vision plus élargie des faits, mais qui était-elle pour vouloir avoir un impact sur une telle chose ? Il suffisait de constater combien les esprits étaient fermés pour voir que la quête était trop grande. « Hm… Pas grand-chose. Il y a une exposition d’une semaine sur l’histoire de la République Tchèque dans quelques mois et une sur la façon dont les européens ont imaginé la Corée mi-2022 d’après ce que je sais. » et c’était bien maigre aux vues du nombre de musées d’histoire – publiques et privés – existants dans la capitale et ses alentours. C’était tellement mieux de leur rabâcher l’histoire de Corée encore et encore, Yuko faisait le même reproche aux musées japonais. « Je pense que le mieux pour apprendre est de se rendre dans les musées sur place. ». De toute façon, en dehors de cette exposition des plus rares, le seul truc intéressant qu’elle avait vu passer était une exposition sur les mémoires de l’évolution de la ligne de train gyeongchun. « Oh, ça me fait penser que je repars pour deux semaines de train en Europe entre les examens et la rentrée. Je ferai du repérage pour les meilleurs musées pour te faire découvrir cela à l’occasion ! » fit-elle en souriant à Hanjae, la perspective de ce voyage biannuel était à peu près la seule chose qui l’excitait vraiment depuis son accident.
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Re: we are made by history ((yûko)) | Sam 15 Jan - 14:51 Citer EditerSupprimer
@Amane Yūko
« Oops qu'elle ose dire... », soufflas-tu dans un rire léger en secouant doucement le visage, le sourire fin et attendri, le regard doux. Tu lui pardonnais de l'avoir pensé cela dit car c'était vrai. Tu te faisais vieux. Tu le sentais, le poids de l'âge. Un peu trop parfois. Ou alors t'étais juste trop dramatique parce que le temps filait et t'avais pas le temps de le voir. D'en profiter. Les jours s'écoulaient si vite et tu n'observais pas assez, ne vivais pas assez. Un jour tu allais te lever et il ne resterait rien et tu regretterais de ne pas avoir pris le temps. « Je vois ça », articulas-tu doucement, amusé, le rire léger dans le fond de la gorge. C'était pas plus mal, parfois, d'avoir une mémoire sélective. Il y avait des choses qu'il était préférable d'oublier... pour pouvoir en retenir d'autres, plus importantes encore. Une petite grimace au visage, tu bougeas le visage dans approbation muette. Tu supposais aussi. Rien n'avait changé. Et c'était dommage de ne pas le faire. De ne pas ouvrir. De ne pas s'ouvrir au monde. De ne pas parler des autres cultures, des autres évolutions. C'était normal de parler de la terre sur laquelle on vivait mais il était aussi intéressant de comprendre ce qu'il se passait ailleurs. Car parfois cela définissait des changements ici, ou l'inverse. Tes prunelles détaillaient tout ce qui passait, contemplant, émerveillé. « J'aurais voulu voir ça », avouas-tu dans un son amusé. « Ca a dû surprendre. Et je peux comprendre. Mais je trouve que c'est tout à ton honneur de te diriger vers cette spécialité », lui confias-tu dans une esquisse, la fierté brillant dans tes iris. Elle irait loin, t'en étais persuadée. Elle en avait totalement les capacités, t'avais confiance en elle. Puis elle avait raison de suivre ce qu'elle avait envie plutôt que d'écouter ce qu'on lui disait de faire. C'était important de faire ce que l'on aimait. Tu penchas un peu le visage, tentant de trouver une réponse, les pupilles distraites, observant des objets curieusement. T'étais pas sûr qu'il y ait une réponse exacte à donner à cette question. Pourtant tu fronças un peu les sourcils, bougeant simplement le visage. On ne pourrait pas leur donner la même explication, tu supposais. « Malheureusement, oui », offris-tu dans une petite esquisse. « On nous dit que c'est comme ça, et pas autrement. Donc on l'interprète de cette façon. Mais peut-être que la vérité est toute autre, en opposition totale avec ce qu'on nous apprend et nous montre », et c'était un peu triste, quand t'y pensais. Donc tu voudrais pouvoir voir de tes propres yeux, et comprendre. Tu hochas vigoureusement le visage. « Beaucoup d’œuvres doivent être dénaturés, mal compris et surtout mal interprétés. Certaines parce que personne ne comprend, donc ils y vont de leur façon de voir. Autant ne rien dire, je pense, et laisser les autres se faire une idée », tu haussas un peu les épaules, pas vraiment sûr de toi. Mais c'était dommage d'affirmer que c'était ainsi que tel ou tel objet devait être vu alors que ce n'était pas le cas en réalité. « Ah oui ? », tu tournas ton attention vers elle, hautement intriguée. « Je ne connais pas grand chose sur la République Tchèque... je connais même rien, en fait », tu fronças un peu les sourcils. « Ca peut m'intéresser. C'est quand déjà ? Et où ? », ça titillait ta curiosité et ton envie d'apprendre. « Je pense aussi. C'est comme ça qu'on apprend », tu souris, l'observant un instant, avant de te replonger sur les objets devant vous. « Ca doit être... quelque chose », commentas-tu simplement. Tu serais capable de te perdre dans le train. « Et ça me va. Je pense que tu peux trouver des perles rares », tu souris, fasciné. « Je ne suis jamais parti en voyage », fis-tu ensuite, les sourcils froncés. « Peut-être que je devrais tenter l'Europe un de ces quatre... », même si partir aussi loin de ta campagne natale était effrayant. « Il doit y avoir plus de musées sur place, et surtout plus d'implication et d'explications », pensas-tu doucement, avant de plisser un peu le nez dans un air perturbé. « Ca me fait un peu peur de partir », lui avouas-tu, au cas où elle te poserait la question, tu prenais les devants. Et sinon.. tu te confiais simplement. « Je n'ai jamais pris l'avion. Je pense même être capable de me perdre dans l'aéroport. Le train c'est facile avec un wagon. Quand il y en a plusieurs je suis un peu perdu », t'étais perdu tout le temps, en fait. Sauf à la campagne. « Mais ça peut faire du bien de voir d'autres paysages. Tu prendras des photos, hm ? », lui demandas-tu dans un large sourire.
@Amane Yūko
« Oops qu'elle ose dire... », soufflas-tu dans un rire léger en secouant doucement le visage, le sourire fin et attendri, le regard doux. Tu lui pardonnais de l'avoir pensé cela dit car c'était vrai. Tu te faisais vieux. Tu le sentais, le poids de l'âge. Un peu trop parfois. Ou alors t'étais juste trop dramatique parce que le temps filait et t'avais pas le temps de le voir. D'en profiter. Les jours s'écoulaient si vite et tu n'observais pas assez, ne vivais pas assez. Un jour tu allais te lever et il ne resterait rien et tu regretterais de ne pas avoir pris le temps. « Je vois ça », articulas-tu doucement, amusé, le rire léger dans le fond de la gorge. C'était pas plus mal, parfois, d'avoir une mémoire sélective. Il y avait des choses qu'il était préférable d'oublier... pour pouvoir en retenir d'autres, plus importantes encore. Une petite grimace au visage, tu bougeas le visage dans approbation muette. Tu supposais aussi. Rien n'avait changé. Et c'était dommage de ne pas le faire. De ne pas ouvrir. De ne pas s'ouvrir au monde. De ne pas parler des autres cultures, des autres évolutions. C'était normal de parler de la terre sur laquelle on vivait mais il était aussi intéressant de comprendre ce qu'il se passait ailleurs. Car parfois cela définissait des changements ici, ou l'inverse. Tes prunelles détaillaient tout ce qui passait, contemplant, émerveillé. « J'aurais voulu voir ça », avouas-tu dans un son amusé. « Ca a dû surprendre. Et je peux comprendre. Mais je trouve que c'est tout à ton honneur de te diriger vers cette spécialité », lui confias-tu dans une esquisse, la fierté brillant dans tes iris. Elle irait loin, t'en étais persuadée. Elle en avait totalement les capacités, t'avais confiance en elle. Puis elle avait raison de suivre ce qu'elle avait envie plutôt que d'écouter ce qu'on lui disait de faire. C'était important de faire ce que l'on aimait. Tu penchas un peu le visage, tentant de trouver une réponse, les pupilles distraites, observant des objets curieusement. T'étais pas sûr qu'il y ait une réponse exacte à donner à cette question. Pourtant tu fronças un peu les sourcils, bougeant simplement le visage. On ne pourrait pas leur donner la même explication, tu supposais. « Malheureusement, oui », offris-tu dans une petite esquisse. « On nous dit que c'est comme ça, et pas autrement. Donc on l'interprète de cette façon. Mais peut-être que la vérité est toute autre, en opposition totale avec ce qu'on nous apprend et nous montre », et c'était un peu triste, quand t'y pensais. Donc tu voudrais pouvoir voir de tes propres yeux, et comprendre. Tu hochas vigoureusement le visage. « Beaucoup d’œuvres doivent être dénaturés, mal compris et surtout mal interprétés. Certaines parce que personne ne comprend, donc ils y vont de leur façon de voir. Autant ne rien dire, je pense, et laisser les autres se faire une idée », tu haussas un peu les épaules, pas vraiment sûr de toi. Mais c'était dommage d'affirmer que c'était ainsi que tel ou tel objet devait être vu alors que ce n'était pas le cas en réalité. « Ah oui ? », tu tournas ton attention vers elle, hautement intriguée. « Je ne connais pas grand chose sur la République Tchèque... je connais même rien, en fait », tu fronças un peu les sourcils. « Ca peut m'intéresser. C'est quand déjà ? Et où ? », ça titillait ta curiosité et ton envie d'apprendre. « Je pense aussi. C'est comme ça qu'on apprend », tu souris, l'observant un instant, avant de te replonger sur les objets devant vous. « Ca doit être... quelque chose », commentas-tu simplement. Tu serais capable de te perdre dans le train. « Et ça me va. Je pense que tu peux trouver des perles rares », tu souris, fasciné. « Je ne suis jamais parti en voyage », fis-tu ensuite, les sourcils froncés. « Peut-être que je devrais tenter l'Europe un de ces quatre... », même si partir aussi loin de ta campagne natale était effrayant. « Il doit y avoir plus de musées sur place, et surtout plus d'implication et d'explications », pensas-tu doucement, avant de plisser un peu le nez dans un air perturbé. « Ca me fait un peu peur de partir », lui avouas-tu, au cas où elle te poserait la question, tu prenais les devants. Et sinon.. tu te confiais simplement. « Je n'ai jamais pris l'avion. Je pense même être capable de me perdre dans l'aéroport. Le train c'est facile avec un wagon. Quand il y en a plusieurs je suis un peu perdu », t'étais perdu tout le temps, en fait. Sauf à la campagne. « Mais ça peut faire du bien de voir d'autres paysages. Tu prendras des photos, hm ? », lui demandas-tu dans un large sourire.
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Re: we are made by history ((yûko)) | Lun 14 Fév - 17:35 Citer EditerSupprimer
@Im Han Jae
C’était étrange comme sensation, car l’étudiante avait eu l’impression de décevoir tout le monde en choisissant de continuer ses études sur un tel sujet. Tout comme elle avait eu l’impression de décevoir tout le monde en choisissant l’anthropologie plutôt que la médecine. Pour autant, elle ne s’était jamais sentie aussi bien qu’après avoir pris ces décisions. « C’est la deuxième fois de ma vie que j’ai l’impression d’avoir fait un choix pour moi et non pour les autres. » et elle arrivait pas à regretter, peu importe les regards déplacés qu’on avait pu lui lancer. Et le flou qui s’annonçait devant elle. « Même si la perceptive d’avoir très peu d’encadrement me fait peur, au moins je sens que je pourrais m’épanouir. » c’était un peu le problème de yonsei, l’offre limité à l’histoire de l’asie. La japonaise avait réfléchi à la possibilité de changer d’université, mais c’était si compliqué et au final, les autres universités n’étaient guère mieux. Encore quelque chose sur lequel, Yuko aurait bien aimé avoir la main… Mais les choses ne marchaient pas ainsi. Il restait un manque, pourtant bien sûr, mais dans le domaine de l’histoire surtout. Parce que ce monde avait quelque chose de subjectif, dépend de l’appréciation de chacun, du regard de chacun. Et le regard n’était pas toujours dirigé au bon endroit ou avec la clairvoyance nécessaire. « Mais si on ne leur donnait pas une explication pré-mâchée, est-ce que beaucoup de gens donnerait de l’importance ou juste de l’attention à ces œuvres ? ». C’était très certainement une nouvelle question sans réponse, elle supposait comme beaucoup d’autres dans le domaine. Il y avait toujours un premier mur entre le public et l’histoire : les historiens, les conservateurs et autres. Et tout le monde n’aimait pas forcément sortir de sa zone de confort, elle comprenait même si ce n’était pas juste de sortir les œuvres de leur contexte ainsi. « Février de ce que je me souviens au musée national de coréen. » répondit-elle en fouillant dans sa mémoire la fameuse date de l’exposition. Yuko se rappelait avoir croiser l’infos dans ses mails, ses abonnements aux news des musées et galeries de la ville. Mais si son aîné connait peu la république tchèque, elle était convaincue qu’elle-même aurait beaucoup de choses à apprendre lors de cette expo. « Oh ? » elle fut surprise de découvrir que Hanjae était de ceux qui n’avait jamais voyagé, peut-être n’en avaient-ils jamais parlé tous les deux avant. Mais c’était étonnant pour un passionné d’histoire comme son ainé d’être resté toute sa vie au même endroit. Yuko se demandait s’il n’avait pas envie d’apprendre plus, de découvrir plus, comme elle. Et l’europe était un endroit avec un bagage historique si grand qu’il ne pouvait être que le lieu idéal pour Hanjae. Elle ne put que s’enthousiasmer en l’évoquant. « Vraiment, l’europe c’est vraiment magique mais aussi plein d’histoire et d’art ! Il y a énormément de choses à découvrir, et pas que dans les musées. Beaucoup de villes ont conservé leur histoire et les lieux culturels ont beaucoup à offrir. ». Mais elle écouta attentivement la réponse du jeune homme à la question qu’elle n’eut le temps de poser. La japonaise réfléchit un instant, ses yeux posés sur les toiles et les statues devant elle. Elle n’avait pas du tout le même ressenti concernant l’idée de voyager, mais c’était probablement normal vu qu’elle ne faisait que cela. « Je n’ai jamais vu les choses comme ça. Enfin, j’ai commencé à prendre l’avion toute petite. Et je traverse souvent le pays en train… J’ai dû finir par m’habituer. ». Habitude qu’elle avait depuis bien des années maintenant, entre la corée et le japon depuis les premières années de sa vie puis maintenant entre la corée et l’europe, monter dans un avion était un jeu d’enfant après deux ou trois essais. Parfois, Yuko se surprenait même à prendre un peu trop ses aises dans l’aéroport et à manquer de rater son décollage. « Tu devrais peut-être voyager accompagner ? Si tu as peur… Peut-être voyager avec des amis, qui ont un peu plus l’habitude que toi ? » proposa-t-elle. De son côté, elle préférait voyager celle – et ceux depuis un bon moment. Plusieurs fois par an, elle disparaissait dans un avion et revenait plusieurs semaines plus tard. Et rares étaient ceux qui avait des nouvelles, parfois elle nourrissait plus son instagram de photos que ses propres de messages. « Bien sûr, j’ai toujours mon appareil avec moi ! Enfin, partout où j’ai le droit en tout cas. » fit-elle en montrant le petit écriteau soulignant l’interdiction de prendre des photos dans cette partie de l’exposition. Yuko était habituée à faire attention ; interdiction de prendre des photos, interdiction d’utiliser le flash – elle checkait toujours à deux fois avant de sortir son numérique de son sac.
@Im Han Jae
C’était étrange comme sensation, car l’étudiante avait eu l’impression de décevoir tout le monde en choisissant de continuer ses études sur un tel sujet. Tout comme elle avait eu l’impression de décevoir tout le monde en choisissant l’anthropologie plutôt que la médecine. Pour autant, elle ne s’était jamais sentie aussi bien qu’après avoir pris ces décisions. « C’est la deuxième fois de ma vie que j’ai l’impression d’avoir fait un choix pour moi et non pour les autres. » et elle arrivait pas à regretter, peu importe les regards déplacés qu’on avait pu lui lancer. Et le flou qui s’annonçait devant elle. « Même si la perceptive d’avoir très peu d’encadrement me fait peur, au moins je sens que je pourrais m’épanouir. » c’était un peu le problème de yonsei, l’offre limité à l’histoire de l’asie. La japonaise avait réfléchi à la possibilité de changer d’université, mais c’était si compliqué et au final, les autres universités n’étaient guère mieux. Encore quelque chose sur lequel, Yuko aurait bien aimé avoir la main… Mais les choses ne marchaient pas ainsi. Il restait un manque, pourtant bien sûr, mais dans le domaine de l’histoire surtout. Parce que ce monde avait quelque chose de subjectif, dépend de l’appréciation de chacun, du regard de chacun. Et le regard n’était pas toujours dirigé au bon endroit ou avec la clairvoyance nécessaire. « Mais si on ne leur donnait pas une explication pré-mâchée, est-ce que beaucoup de gens donnerait de l’importance ou juste de l’attention à ces œuvres ? ». C’était très certainement une nouvelle question sans réponse, elle supposait comme beaucoup d’autres dans le domaine. Il y avait toujours un premier mur entre le public et l’histoire : les historiens, les conservateurs et autres. Et tout le monde n’aimait pas forcément sortir de sa zone de confort, elle comprenait même si ce n’était pas juste de sortir les œuvres de leur contexte ainsi. « Février de ce que je me souviens au musée national de coréen. » répondit-elle en fouillant dans sa mémoire la fameuse date de l’exposition. Yuko se rappelait avoir croiser l’infos dans ses mails, ses abonnements aux news des musées et galeries de la ville. Mais si son aîné connait peu la république tchèque, elle était convaincue qu’elle-même aurait beaucoup de choses à apprendre lors de cette expo. « Oh ? » elle fut surprise de découvrir que Hanjae était de ceux qui n’avait jamais voyagé, peut-être n’en avaient-ils jamais parlé tous les deux avant. Mais c’était étonnant pour un passionné d’histoire comme son ainé d’être resté toute sa vie au même endroit. Yuko se demandait s’il n’avait pas envie d’apprendre plus, de découvrir plus, comme elle. Et l’europe était un endroit avec un bagage historique si grand qu’il ne pouvait être que le lieu idéal pour Hanjae. Elle ne put que s’enthousiasmer en l’évoquant. « Vraiment, l’europe c’est vraiment magique mais aussi plein d’histoire et d’art ! Il y a énormément de choses à découvrir, et pas que dans les musées. Beaucoup de villes ont conservé leur histoire et les lieux culturels ont beaucoup à offrir. ». Mais elle écouta attentivement la réponse du jeune homme à la question qu’elle n’eut le temps de poser. La japonaise réfléchit un instant, ses yeux posés sur les toiles et les statues devant elle. Elle n’avait pas du tout le même ressenti concernant l’idée de voyager, mais c’était probablement normal vu qu’elle ne faisait que cela. « Je n’ai jamais vu les choses comme ça. Enfin, j’ai commencé à prendre l’avion toute petite. Et je traverse souvent le pays en train… J’ai dû finir par m’habituer. ». Habitude qu’elle avait depuis bien des années maintenant, entre la corée et le japon depuis les premières années de sa vie puis maintenant entre la corée et l’europe, monter dans un avion était un jeu d’enfant après deux ou trois essais. Parfois, Yuko se surprenait même à prendre un peu trop ses aises dans l’aéroport et à manquer de rater son décollage. « Tu devrais peut-être voyager accompagner ? Si tu as peur… Peut-être voyager avec des amis, qui ont un peu plus l’habitude que toi ? » proposa-t-elle. De son côté, elle préférait voyager celle – et ceux depuis un bon moment. Plusieurs fois par an, elle disparaissait dans un avion et revenait plusieurs semaines plus tard. Et rares étaient ceux qui avait des nouvelles, parfois elle nourrissait plus son instagram de photos que ses propres de messages. « Bien sûr, j’ai toujours mon appareil avec moi ! Enfin, partout où j’ai le droit en tout cas. » fit-elle en montrant le petit écriteau soulignant l’interdiction de prendre des photos dans cette partie de l’exposition. Yuko était habituée à faire attention ; interdiction de prendre des photos, interdiction d’utiliser le flash – elle checkait toujours à deux fois avant de sortir son numérique de son sac.
vmicorum.
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