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Need a psy Ft. Eun Ha
Jung Ae Ra
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Re: Need a psy Ft. Eun Ha | Ven 13 Mai 2022 - 16:03 Citer EditerSupprimer
@Seo Eun Ha
Personne en particulier n'était visé. Ou plutôt; tout le monde l'était avec leur pseudo thérapie. Si elle voulait réussir elle pouvait être meilleure que ces gens sans foi ni loi. Rien de compliqué, surtout avec cette gentillesse qui émanait d'elle. " Bonne idée. " Aller à la racine. Cependant tu ne savais pas comment tout cela marchait. Les enfants se retrouvant mal à cause des adultes, fallait il donc traiter les adultes en premier ? L'oeuf ou la poule cette histoire. " Ne profites donc pas que je ne puisses pas observer ta tenue. " A demi mot tu avouais, sans pourtant le dire clairement. Sûrement cette envie d'être comme les autres, ce refus de l'avouer, l'avouer à soi même. Sauf quelques traits qui ne te dérangeait aucunement. Comme reconnaître les autres. Bien sûr tu savais distinguer Han Jae parmi une foule de personne. Ceux qui t'étaient proches. Par leur parfum, comme Amara par exemple, leur voix ou leur façon de parler. Tant de petits détails qui ne pouvaient être appliqué au sein d'une agence ou d'une école. " Tout à fait. " Mais elle marquait un point, comprenant alors ton arme secrète. La parole en faisant partie. Cependant elle savait répliquer. Elle savait faire face. " Oh c'est bien la première fois que j'entends ça. D'une personne jeune en plus... hm. Je t'aime bien. " Aussi était il facile de te plaire ou te déplaire. Ainsi tu étirais tes lèvres dans une perception similaire. Chaque personne était maitre de son destin, ne pas le comprendre et s'enfermer dans des complaintes ne seraient que des excuses. EuN ha était intelligente, elle l'était peut être trop pour n'avoir rien vécu. Les mots résonnant, reflétant comme un miroir celle que tu avais été. " C'est ceux qui ont rencontré les mauvaises personnes qui disent ça. Mais elles ont raison. " la vie elle même ne décidait rien, même si tu aimais te plaindre d'un petit être maléfique. Aussi déprimant que cela soit, les êtres maléfiques étaient par milliers, ils ne s'arrêtaient jamais. " Pas de pression je suis toujours en retard. " Ou presque, ou alors tu t'en fichais tant que peu importait. En attendant tes pas n'étaient pas rapides, tes paroles semblant remplir un silence qui aurait pu vous accompagner. " Oui... Quoique mon père a été d'une grande aide. Lâche, fuyant, ignorant. Il aurait été différent et j'aurai pu être dépendante d'une figure masculine. Quelle horreur. " Malgré le sourire, aucun souvenir heureux ne traversait ton esprit encore traumatisé. L'enfant en toi était blessée, et n'avait reçu les soins. Aujourd'hui rien ne se voyait mais tout était là. Inchangé. Malgré la plus pure âme à tes côtés tu continuais de sentir ton coeur battre sans envie. " Parfait. " Les présentation maintenant faites tu n'avais plus à la surnommer élève de psychologie, qui aurait été un bien long titre. Eun Ha. Son nom resterait dans ta mémoire, comme celle qui t'a comprise, celle qui t'a aidé sans que cela ne te dérange, une gorgée d'eau avalé. " C'est vrai.. je suis capable de voir ce que personne ne peut voir. " Percevoir ce que tout le monde ignore. La peur était là, mais elle était toujours accompagnée de cette curiosité, l'adaptabilité qui semblait lui faire fermer son clapet. " Du patinage artistique. C'est beau de l'extérieur.. " Le bruit de la glace était capable de te déclencher une crise de panique, mais tu avouais, qu'il était beau à regarder, à imaginer. Jamais à vivre. Un peu comme une famille. Un concept parfait inventé surement pour tenir les gens à carreaux, de mèche avec l'amour. Tout était lié il parait. Son silence te laissa perplexe, le ton changeant. Si elle l'aimait tant, pourquoi sa voix était elle ainsi? "C'est faux. La famille. C'est faux. " Jamais tu n'avais autant réfléchis à ce mot, sentant alors un flot de questions t'envahir. Tu détestais quoi exactement ? Le mot? Le concept? La croyance? Sans même le savoir la séance avait commencé, la consultation était partie et plus elle te questionnait plus tu perdais l'essence même de ta haine. Plus le mot famille perdait son sens, la haine associer, plus ta tête semblait se retourner, tes yeux se perdant. " Je déteste la croyance que tout ira bien, que la famille est un foyer chaleureux. Je déteste ces mensonges qui nous font croire que tout ira bien avec des gens du même sang que nous. Je déteste ce lien qui nous lie à eux sans même le vouloir. Je déteste ma famille qui me l'a fait détester. La famille.. ce n'est que des gens qui partagent le même sang. Ils ne se battront pas pour nous. Ils sont humains. " Et chaque humain était égoïste. La famille n'y changeait rien. Plus proche d'Han Jae que de ta famille, tu aurais pu l'appeler ainsi, mais tu préférais le mot ami. Un mot qui te plaisait, prenant un sens au cours de ta vie. " Et toi? Pourquoi tu l'aimes tant ? Pourquoi tu ne sembles pourtant pas heureuse ? " Une famille, parfaite, rendait heureux non? Pourquoi sa voix ne se teintait pas d'excitation? Les yeux n'étaient pas les seuls à parler, à communiquer les émotions. " C'est un concept spécial la famille... "
" "
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@Seo Eun Ha
Personne en particulier n'était visé. Ou plutôt; tout le monde l'était avec leur pseudo thérapie. Si elle voulait réussir elle pouvait être meilleure que ces gens sans foi ni loi. Rien de compliqué, surtout avec cette gentillesse qui émanait d'elle. " Bonne idée. " Aller à la racine. Cependant tu ne savais pas comment tout cela marchait. Les enfants se retrouvant mal à cause des adultes, fallait il donc traiter les adultes en premier ? L'oeuf ou la poule cette histoire. " Ne profites donc pas que je ne puisses pas observer ta tenue. " A demi mot tu avouais, sans pourtant le dire clairement. Sûrement cette envie d'être comme les autres, ce refus de l'avouer, l'avouer à soi même. Sauf quelques traits qui ne te dérangeait aucunement. Comme reconnaître les autres. Bien sûr tu savais distinguer Han Jae parmi une foule de personne. Ceux qui t'étaient proches. Par leur parfum, comme Amara par exemple, leur voix ou leur façon de parler. Tant de petits détails qui ne pouvaient être appliqué au sein d'une agence ou d'une école. " Tout à fait. " Mais elle marquait un point, comprenant alors ton arme secrète. La parole en faisant partie. Cependant elle savait répliquer. Elle savait faire face. " Oh c'est bien la première fois que j'entends ça. D'une personne jeune en plus... hm. Je t'aime bien. " Aussi était il facile de te plaire ou te déplaire. Ainsi tu étirais tes lèvres dans une perception similaire. Chaque personne était maitre de son destin, ne pas le comprendre et s'enfermer dans des complaintes ne seraient que des excuses. EuN ha était intelligente, elle l'était peut être trop pour n'avoir rien vécu. Les mots résonnant, reflétant comme un miroir celle que tu avais été. " C'est ceux qui ont rencontré les mauvaises personnes qui disent ça. Mais elles ont raison. " la vie elle même ne décidait rien, même si tu aimais te plaindre d'un petit être maléfique. Aussi déprimant que cela soit, les êtres maléfiques étaient par milliers, ils ne s'arrêtaient jamais. " Pas de pression je suis toujours en retard. " Ou presque, ou alors tu t'en fichais tant que peu importait. En attendant tes pas n'étaient pas rapides, tes paroles semblant remplir un silence qui aurait pu vous accompagner. " Oui... Quoique mon père a été d'une grande aide. Lâche, fuyant, ignorant. Il aurait été différent et j'aurai pu être dépendante d'une figure masculine. Quelle horreur. " Malgré le sourire, aucun souvenir heureux ne traversait ton esprit encore traumatisé. L'enfant en toi était blessée, et n'avait reçu les soins. Aujourd'hui rien ne se voyait mais tout était là. Inchangé. Malgré la plus pure âme à tes côtés tu continuais de sentir ton coeur battre sans envie. " Parfait. " Les présentation maintenant faites tu n'avais plus à la surnommer élève de psychologie, qui aurait été un bien long titre. Eun Ha. Son nom resterait dans ta mémoire, comme celle qui t'a comprise, celle qui t'a aidé sans que cela ne te dérange, une gorgée d'eau avalé. " C'est vrai.. je suis capable de voir ce que personne ne peut voir. " Percevoir ce que tout le monde ignore. La peur était là, mais elle était toujours accompagnée de cette curiosité, l'adaptabilité qui semblait lui faire fermer son clapet. " Du patinage artistique. C'est beau de l'extérieur.. " Le bruit de la glace était capable de te déclencher une crise de panique, mais tu avouais, qu'il était beau à regarder, à imaginer. Jamais à vivre. Un peu comme une famille. Un concept parfait inventé surement pour tenir les gens à carreaux, de mèche avec l'amour. Tout était lié il parait. Son silence te laissa perplexe, le ton changeant. Si elle l'aimait tant, pourquoi sa voix était elle ainsi? "C'est faux. La famille. C'est faux. " Jamais tu n'avais autant réfléchis à ce mot, sentant alors un flot de questions t'envahir. Tu détestais quoi exactement ? Le mot? Le concept? La croyance? Sans même le savoir la séance avait commencé, la consultation était partie et plus elle te questionnait plus tu perdais l'essence même de ta haine. Plus le mot famille perdait son sens, la haine associer, plus ta tête semblait se retourner, tes yeux se perdant. " Je déteste la croyance que tout ira bien, que la famille est un foyer chaleureux. Je déteste ces mensonges qui nous font croire que tout ira bien avec des gens du même sang que nous. Je déteste ce lien qui nous lie à eux sans même le vouloir. Je déteste ma famille qui me l'a fait détester. La famille.. ce n'est que des gens qui partagent le même sang. Ils ne se battront pas pour nous. Ils sont humains. " Et chaque humain était égoïste. La famille n'y changeait rien. Plus proche d'Han Jae que de ta famille, tu aurais pu l'appeler ainsi, mais tu préférais le mot ami. Un mot qui te plaisait, prenant un sens au cours de ta vie. " Et toi? Pourquoi tu l'aimes tant ? Pourquoi tu ne sembles pourtant pas heureuse ? " Une famille, parfaite, rendait heureux non? Pourquoi sa voix ne se teintait pas d'excitation? Les yeux n'étaient pas les seuls à parler, à communiquer les émotions. " C'est un concept spécial la famille... "
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Seo Eun Ha
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Re: Need a psy Ft. Eun Ha | Jeu 28 Juil 2022 - 18:53 Citer EditerSupprimer
@Jung Ae Ra
« Ce n'est pas ça ? Ce n'est pas bien ? », demandas-tu, tout de même confuse d'avoir mal répondu, même s'il n'y avait pas de bonnes ou de mauvaises réponses dans ce cas précis. Tout dépendait des personnes, des croyances, de tout, de rien. Mais elle t'aimait bien, et cela laissait fleurir le sourire sur tes lèvres. « Peut-être », dis-tu simplement. Seules les personnes l'ayant vécues pouvaient le dire, ça paraissait logique quelque part. « Toujours ? », tu ris quelque peu, ne voulant tout de même pas qu'elle soit trop en retard à cause de toi. L'écoutant attentivement, tu penchas quelque peu le visage, les prunelles l'observant, détaillant son expression, ses mots mais aussi sa silhouette, sa forme, sa façon d'être, de se tenir, d'avancer. « Ce n'est pas évident, les parents », comme si c'était un concept plus ou moins abstrait. Comme si c'était quelque chose de fragile mais dur à la fois. C'était particulier, les parents, et ça devait être difficile d'en être. T'en venais à te demander si les tiens avaient été un exemple ou non. T'arrivais pas vraiment à savoir – tu voulais pas te placer sur la question, encore moins la réponse. « C'est un talent... non ! Un super pouvoir », rétorquas-tu dans un sourire, bougeant le visage pour approuver tes propres paroles. Il fallait voir le positif, et même si ça devait être dur de ne pas pouvoir voir comme tout le monde, elle avait des sens plus développés que les autres. « Ca ne l'est pas à l'intérieur ? », que tu la questionnas doucement, l'interrogation pouvait sonner naïve même si elle ne l'était pas. Tu te doutais bien qu'à l'intérieur, rien n'était beau. La conversation tourna plus sérieuse, s'arrêtant sur un sujet sensible. Et tu l'écoutais, les prunelles posées sur elle, toute ton attention tournée vers elle, tentant de ne pas te perdre toi-même dans tes réflexions, de ne pas penser, imaginer, rêver. « C'est souvent pour tenter de nous rassurer, quand on est enfant, de dire que tout ira bien avec la famille. De dire que même si tout s'écroule, la famille restera. Pour offrir une certaine stabilité », même si rien n'était stable. Même si tout était bancal. « Ce sont des images que la société veut vendre, aussi. La belle famille chaleureuse, le foyer merveilleux. Rien n'est faux mais rien n'est vrai non plus. Tout dépend », des gens, des croyances, du passé... tout pouvait changer d'un individu à l'autre. Cela ne voulait pas dire que l'un ou l'autre avait faux. « La famille reste un concept vaste, et les ami.e.s peuvent être la famille. Ce ne sont pas que des gens qui partagent le même sang, ce sont des gens que vous pouvez choisir, aujourd'hui », elle pouvait alors oublier les figures parentales et les remplacer par des sourires, des voix, des silhouettes qu'elle appréciait. « Ces personnes-là se battront pour vous », affirmas-tu doucement, souriant quelque peu avant de baisser le regard vers le sol, abattue. « J'aime ce qu'on a été. J'aime ces souvenirs, et cette chaleur. Ce lien qu'on avait. J'ai aimé ma famille et je l'aime toujours aujourd'hui. Le décor a simplement changé », tu redressas les prunelles vers elle, la vue finement brouillée. T'étais presque contente qu'elle ne pouvait voir les larmes qui ne coulaient pas dans tes yeux – mais pouvait-elle entendre ton sourire brisé ? Pouvait-elle entendre ton cœur meurtri ? « Assez spécial oui... Je me plais à dire qu'on en a plusieurs : nos parents, frères et sœur. Puis celle qu'on choisit. Ces personnes qui nous font évoluer, et grandir. C'est celle que vous choisissez qui est la plus importante. Et vous pouvez y mettre toutes les personnes que vous désirez. Entourez-vous des personnes qui vous aiment, que vous aimez, et qui vous aident à vous épanouir. C'est ça, votre famille », articulas-tu, bougeant quelque peu le visage, le sourire fin. Tu gardas le silence ensuite, comme perdue dans tes propres pensées, tes propres souvenirs. « Au final je ne sais pas si je suis la bonne personne pour parler de la famille et de ses multiples concepts sachant que ma famille... n'existe plus vraiment », confias-tu lentement, les pupilles sur le sol dans un sourire triste. Tu profitais qu'elle ne puisse pas te voir, Ae Ra, pour faire tomber le masque, laissant briller tes pupilles éteintes, laissant disparaître ton sourire. « Désolée, je me suis égarée », admis-tu dans un rire léger – mais éteint.
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@Jung Ae Ra
« Ce n'est pas ça ? Ce n'est pas bien ? », demandas-tu, tout de même confuse d'avoir mal répondu, même s'il n'y avait pas de bonnes ou de mauvaises réponses dans ce cas précis. Tout dépendait des personnes, des croyances, de tout, de rien. Mais elle t'aimait bien, et cela laissait fleurir le sourire sur tes lèvres. « Peut-être », dis-tu simplement. Seules les personnes l'ayant vécues pouvaient le dire, ça paraissait logique quelque part. « Toujours ? », tu ris quelque peu, ne voulant tout de même pas qu'elle soit trop en retard à cause de toi. L'écoutant attentivement, tu penchas quelque peu le visage, les prunelles l'observant, détaillant son expression, ses mots mais aussi sa silhouette, sa forme, sa façon d'être, de se tenir, d'avancer. « Ce n'est pas évident, les parents », comme si c'était un concept plus ou moins abstrait. Comme si c'était quelque chose de fragile mais dur à la fois. C'était particulier, les parents, et ça devait être difficile d'en être. T'en venais à te demander si les tiens avaient été un exemple ou non. T'arrivais pas vraiment à savoir – tu voulais pas te placer sur la question, encore moins la réponse. « C'est un talent... non ! Un super pouvoir », rétorquas-tu dans un sourire, bougeant le visage pour approuver tes propres paroles. Il fallait voir le positif, et même si ça devait être dur de ne pas pouvoir voir comme tout le monde, elle avait des sens plus développés que les autres. « Ca ne l'est pas à l'intérieur ? », que tu la questionnas doucement, l'interrogation pouvait sonner naïve même si elle ne l'était pas. Tu te doutais bien qu'à l'intérieur, rien n'était beau. La conversation tourna plus sérieuse, s'arrêtant sur un sujet sensible. Et tu l'écoutais, les prunelles posées sur elle, toute ton attention tournée vers elle, tentant de ne pas te perdre toi-même dans tes réflexions, de ne pas penser, imaginer, rêver. « C'est souvent pour tenter de nous rassurer, quand on est enfant, de dire que tout ira bien avec la famille. De dire que même si tout s'écroule, la famille restera. Pour offrir une certaine stabilité », même si rien n'était stable. Même si tout était bancal. « Ce sont des images que la société veut vendre, aussi. La belle famille chaleureuse, le foyer merveilleux. Rien n'est faux mais rien n'est vrai non plus. Tout dépend », des gens, des croyances, du passé... tout pouvait changer d'un individu à l'autre. Cela ne voulait pas dire que l'un ou l'autre avait faux. « La famille reste un concept vaste, et les ami.e.s peuvent être la famille. Ce ne sont pas que des gens qui partagent le même sang, ce sont des gens que vous pouvez choisir, aujourd'hui », elle pouvait alors oublier les figures parentales et les remplacer par des sourires, des voix, des silhouettes qu'elle appréciait. « Ces personnes-là se battront pour vous », affirmas-tu doucement, souriant quelque peu avant de baisser le regard vers le sol, abattue. « J'aime ce qu'on a été. J'aime ces souvenirs, et cette chaleur. Ce lien qu'on avait. J'ai aimé ma famille et je l'aime toujours aujourd'hui. Le décor a simplement changé », tu redressas les prunelles vers elle, la vue finement brouillée. T'étais presque contente qu'elle ne pouvait voir les larmes qui ne coulaient pas dans tes yeux – mais pouvait-elle entendre ton sourire brisé ? Pouvait-elle entendre ton cœur meurtri ? « Assez spécial oui... Je me plais à dire qu'on en a plusieurs : nos parents, frères et sœur. Puis celle qu'on choisit. Ces personnes qui nous font évoluer, et grandir. C'est celle que vous choisissez qui est la plus importante. Et vous pouvez y mettre toutes les personnes que vous désirez. Entourez-vous des personnes qui vous aiment, que vous aimez, et qui vous aident à vous épanouir. C'est ça, votre famille », articulas-tu, bougeant quelque peu le visage, le sourire fin. Tu gardas le silence ensuite, comme perdue dans tes propres pensées, tes propres souvenirs. « Au final je ne sais pas si je suis la bonne personne pour parler de la famille et de ses multiples concepts sachant que ma famille... n'existe plus vraiment », confias-tu lentement, les pupilles sur le sol dans un sourire triste. Tu profitais qu'elle ne puisse pas te voir, Ae Ra, pour faire tomber le masque, laissant briller tes pupilles éteintes, laissant disparaître ton sourire. « Désolée, je me suis égarée », admis-tu dans un rire léger – mais éteint.
vmicorum.
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Don't look away, look in my eyes Show me your heart, do not disguise You can run, but you cannot hide
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Re: Need a psy Ft. Eun Ha | Dim 28 Aoû 2022 - 18:06 Citer EditerSupprimer
@Seo Eun Ha
Rencontrer cette jeune femme au détour d'un couloir aura été la rencontre la plus intéressante de ces derniers mois. Les psychologues et leur façon étrange de vouloir rentrer dans ton esprit; très peu pour toi. Pourtant rien ne ressemblait à une séance lorsque tu lui parlais allant jusqu'à la taquinerie, presque comme des amies, un peu distantes mais toujours est il qu'elle avait des paroles et une manière d'être qui te plaisait. Le monde était étonnamment rempli de personne que tu voulais bien considérer intéressants en fait. Même lorsqu'elle semblait te faire gentiment une leçon sans rien dire. " Presque. Je suis prof je peux. " Quand tu assistais aux cours, il t'était impossible de manquer une minute, quand tu t'entraînais c'était être en avance qui comptait comme être à l'heure. Maintenant tu laissais ton temps plus libre. "J'offre l'opportunité aux petits retardataires de ne pas se faire prendre. " Une seconde de frayeur avant d'être soulagé de ne pas te voir, tu imaginais leur expression, sans même connaître leur visage. " La famille.. tout ce concept là est dur. Devoir être là, devoir aimer quelqu'un. N'est ce pas dur d'imposer ça? " Quand bien même tu avais voulu y croire, croire qu'il était obligé de t'aimer. Obligé de te protéger. Tu étais sa fille, alors pourquoi ne t'aimait il pas? Le poing serré tu te perdais dans de nouveaux mots plus doux, desserrant alors ta poigne. " C'est vrai. " Un super héros. Le sourire large tu imaginais un monde où tu ne serais plus la méchante, où les gens te comprendraient. " Régime, entraînement intensif, humiliation, peur de l'échec.. tu connais les ballerines? Chaque beau geste vient avec une douleur. " La répétition, les pieds saignants d'un acharnement, le coeur béant, fatigué. Une beauté qui s'enlevait. "Mais certains aiment. " Chacun savait sa passion, ses entraînements, tu n'avais fait que suivre des ordres, rendant chaque leçon indigeste. Comme le mot fatigue restait en travers de ta gorge. Une légère grimace mais tu comprenais. On voulait rassurer les autres, pendant que certains se raccrochait à ce mot pour tenter de survivre, tu avais tellement voulu les croire qu'aujourd'hui tu en riais. Le bonheur des uns faisait le malheur des autres, ça n'était jamais plus vrai qu'un enfant cherchant l'amour qu'il n'aura jamais. Cependant les derniers mots de Eun Ha te firent t'arrêter. Alors ça se faisait? Demander d'être de ta famille de la même manière que tu l'avais fait avec ce jeunot? Nonpeut être pas pareil. "Ca se fait vraiment? " Han Jae il sautait dans ton esprit comme un nom qui ne s'effacerait pas. Min Ji. Elle était là, elle ne bougeait pas. Est ce qu'ils étaient réellement ta famille? " Le décor? Que s'est il passé si tu l'aimais tant? " Qu'est ce qui avait fait changé les verbes au passé? Qu'est ce qui avait tant changé qu'il détruisait ce précieux souvenir? Qu'est ce qui faisait trembler sa voix ainsi, la tristesse mise à jour? " Ne sois pas triste... s'ils n'ont pas changé ça ira non? " Réconforter les gens ce n'était pas ton truc. Encore moins pour dire que la famille allait revenir. Mais tu tentais. "Oh il faut que j'appelle Han Jae. Ah non j'ai un cours à faire. Je lui dirai ce soir, ou plus tard. Oh j'ai une famille aussi.. enfin .. pas encore presque. "Ils devaient accepter non? C'était comme ça qu'on faisait non? Tel deux enfants vous vous confiez chacune votre tour, reconnaissant une peine qui vous regardait, que vous cachiez de peur ... peur de quoi Ae Ra ? Qu'on te blesse encore? "C'est pour ça que tu es la mieux placée pour m'en parler. " Quelqu'un qui 'n'aurait rien vécu pourrait il te comprendre? " Tu peux t'égarer plus souvent avec moi, je m'égarerai aussi.. Parfois ça fait du bien. " Comme ces mots qui t'avaient échappé malgré tout ce que tu avais traversé, ce sourire doux que tu lui offrais. Il allait être temps de vous séparer non? "Eun Ha.. ton numéro. " Lançais tu en donnant ton téléphone dans le plus grand des calmes. Heureusement que tu n'étais pas un homme... tu aurais été au poste des centaines de fois. "Surtout mets bien ton prénom sans surnom, et envoie moi des vocaux c'est préférable. " Même si tu possédais une application pour lire les documents ou autre, c'était toujours compliqué.
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@Seo Eun Ha
Rencontrer cette jeune femme au détour d'un couloir aura été la rencontre la plus intéressante de ces derniers mois. Les psychologues et leur façon étrange de vouloir rentrer dans ton esprit; très peu pour toi. Pourtant rien ne ressemblait à une séance lorsque tu lui parlais allant jusqu'à la taquinerie, presque comme des amies, un peu distantes mais toujours est il qu'elle avait des paroles et une manière d'être qui te plaisait. Le monde était étonnamment rempli de personne que tu voulais bien considérer intéressants en fait. Même lorsqu'elle semblait te faire gentiment une leçon sans rien dire. " Presque. Je suis prof je peux. " Quand tu assistais aux cours, il t'était impossible de manquer une minute, quand tu t'entraînais c'était être en avance qui comptait comme être à l'heure. Maintenant tu laissais ton temps plus libre. "J'offre l'opportunité aux petits retardataires de ne pas se faire prendre. " Une seconde de frayeur avant d'être soulagé de ne pas te voir, tu imaginais leur expression, sans même connaître leur visage. " La famille.. tout ce concept là est dur. Devoir être là, devoir aimer quelqu'un. N'est ce pas dur d'imposer ça? " Quand bien même tu avais voulu y croire, croire qu'il était obligé de t'aimer. Obligé de te protéger. Tu étais sa fille, alors pourquoi ne t'aimait il pas? Le poing serré tu te perdais dans de nouveaux mots plus doux, desserrant alors ta poigne. " C'est vrai. " Un super héros. Le sourire large tu imaginais un monde où tu ne serais plus la méchante, où les gens te comprendraient. " Régime, entraînement intensif, humiliation, peur de l'échec.. tu connais les ballerines? Chaque beau geste vient avec une douleur. " La répétition, les pieds saignants d'un acharnement, le coeur béant, fatigué. Une beauté qui s'enlevait. "Mais certains aiment. " Chacun savait sa passion, ses entraînements, tu n'avais fait que suivre des ordres, rendant chaque leçon indigeste. Comme le mot fatigue restait en travers de ta gorge. Une légère grimace mais tu comprenais. On voulait rassurer les autres, pendant que certains se raccrochait à ce mot pour tenter de survivre, tu avais tellement voulu les croire qu'aujourd'hui tu en riais. Le bonheur des uns faisait le malheur des autres, ça n'était jamais plus vrai qu'un enfant cherchant l'amour qu'il n'aura jamais. Cependant les derniers mots de Eun Ha te firent t'arrêter. Alors ça se faisait? Demander d'être de ta famille de la même manière que tu l'avais fait avec ce jeunot? Nonpeut être pas pareil. "Ca se fait vraiment? " Han Jae il sautait dans ton esprit comme un nom qui ne s'effacerait pas. Min Ji. Elle était là, elle ne bougeait pas. Est ce qu'ils étaient réellement ta famille? " Le décor? Que s'est il passé si tu l'aimais tant? " Qu'est ce qui avait fait changé les verbes au passé? Qu'est ce qui avait tant changé qu'il détruisait ce précieux souvenir? Qu'est ce qui faisait trembler sa voix ainsi, la tristesse mise à jour? " Ne sois pas triste... s'ils n'ont pas changé ça ira non? " Réconforter les gens ce n'était pas ton truc. Encore moins pour dire que la famille allait revenir. Mais tu tentais. "Oh il faut que j'appelle Han Jae. Ah non j'ai un cours à faire. Je lui dirai ce soir, ou plus tard. Oh j'ai une famille aussi.. enfin .. pas encore presque. "Ils devaient accepter non? C'était comme ça qu'on faisait non? Tel deux enfants vous vous confiez chacune votre tour, reconnaissant une peine qui vous regardait, que vous cachiez de peur ... peur de quoi Ae Ra ? Qu'on te blesse encore? "C'est pour ça que tu es la mieux placée pour m'en parler. " Quelqu'un qui 'n'aurait rien vécu pourrait il te comprendre? " Tu peux t'égarer plus souvent avec moi, je m'égarerai aussi.. Parfois ça fait du bien. " Comme ces mots qui t'avaient échappé malgré tout ce que tu avais traversé, ce sourire doux que tu lui offrais. Il allait être temps de vous séparer non? "Eun Ha.. ton numéro. " Lançais tu en donnant ton téléphone dans le plus grand des calmes. Heureusement que tu n'étais pas un homme... tu aurais été au poste des centaines de fois. "Surtout mets bien ton prénom sans surnom, et envoie moi des vocaux c'est préférable. " Même si tu possédais une application pour lire les documents ou autre, c'était toujours compliqué.
" "
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Re: Need a psy Ft. Eun Ha | Dim 13 Nov 2022 - 16:31 Citer EditerSupprimer
@Jung Ae Ra
« Oh je vois, le privilège du professeur », articulas-tu, amusée, le rire chantant doucement dans la voix alors que ton regard pétillait. « C'est une belle offre, et j'espère qu'ils en ont conscience », tu penchas un peu le visage, songeuse, supposant qu'ils devaient le savoir : t'espérais juste qu'ils n'en profitent pas trop non plus. Car ça ne se faisait pas de profiter d'une situation de la sorte. Tu secouas quelque peu le visage ensuite, le sourire s'effaçant progressivement. La famille. Concept divers et varié. Sa définition variait d'un foyer à l'autre, d'une personne à l'autre. Chaque individu y ajoutant son grain de sel ou enlevant sa petite pièce. La tableau était assez certain pour la plupart, pour les autres il restait flou, assombri et parfois bancal. Comme un cadre mal accroché. Et pour d'autres encore, la cadre était au sol, la vitre brisée. « C'est une obligation de la société. Mais libre à nous de vouloir s'y accrocher en grandissant », du moins c'était ton opinion. Enfant, l'on suivait simplement ce que l'on disait. Les paroles des parents étaient presque des prières tant on les buvait. Tant elles paraissaient être des mots divins. Comme si les parents n'annonçaient que des vérités auxquelles il fallait s'accrocher : c'était simplement là leur conception des choses, de la vie, des autres. En grandissant, on en prenant conscience et l'on décidait ensuite si l'on voulait suivre ou non. « Je connais, oui. C'est une manière un peu dure d'apprendre les choses », commentas-tu d'une petite voix. « Et ce n'est pas bien », tu n'approuvais pas ce genre de choses, bien évidemment. « Il en faut bien », tu haussas les épaules. Il fallait bien des gens pour aimer ce que les autres n'aimaient pas. Comme il en fallait pour détester ce que les uns appréciaient. Une sorte d'équilibre. Des esprits, de la société. Il fallait des « pour » et des « contre ». Il fallait du bien et du mal, malheureusement. Personne n'en voulait du mal partout. Mais il était bien là. « Ca se fait. Je peux demander à plusieurs personnes et chaque personne aura une liste différente », il y aura probablement les parents mais il y aura aussi les ami.e.s, ces personnes en qui ils avaient entièrement confiance. La famille, ça se choisissait, selon toi. « Notre nombre », expliquas-tu sans rien expliquer. Le décor n'était plus le même, avec une personne en moins. « Tout a changé », soufflas-tu, le sourire inexistant maintenant, le regard perdu dans le vide, la voix monotone. Comme si tu avais perdu toute ta légèreté et ta chaleur. Comme si tu n'étais plus, tout simplement. « Mais ça ira », te repris-tu bien vite, tentant de voir le positif, retrouvant le sourire, ce masque si faux qu'il te faisait mal. « Han Jae ? », tu clignas des paupières, perplexe. « Vous avez une famille aussi », lui assuras-tu, le ton calme. Tu souris tendrement, le regard humide mais la frimousse douce. « C'est pour ça que vous êtes la mieux placée pour m'écouter, aussi », tu la remerciais indirectement. « Ca fait du bien, oui », que tu confirmas d'un mouvement du visage. « C'est plus simple de parler avec vous », admis-tu. Ca te semblait plus facile. Peut-être parce qu'elle ne te connaissait pas ? Parce qu'elle ne voyait pas ton masque ? T'en savais rien. L'air totalement abruti tu la fixas sans bouger un moment avant de comprendre, prenant le téléphone dans un son amusé. Tu y entras ton numéro, lui rendant l'objet. « J'ai mis simplement Eun Ha, et mon numéro. Et j'y penserai pour les vocaux », tu bougeas un peu le visage. « Il faudra juste me préciser si je ne parle pas assez fort, je n'ai pas trop l'habitude », tu ris quelque peu, un brin gênée. « Mais j'y penserai, c'est promis. N'hésitez pas à m'appeler, aussi, si vous avez envie de discuter. Ce sera avec plaisir », si tu pouvais l'aider, la soulager, tu le ferai. Tu l'observas un instant en silence, le sourire diminuant pour grandir à nouveau. « Je crois que vous êtes l'une de mes meilleures rencontres de ces derniers temps », lui avouas-tu presque timidement. « Je vous accompagne à votre salle, et je vous laisse tranquille », dis-tu après de longues minutes de silence, profitant simplement de sa présence. « Et je viendrai assister à l'un de vos cours, c'est promis aussi ! » et tu ris une nouvelle fois, attrapant doucement sa main pour la guider vers toi, n'y mettant pas de force, juste une pression délicate.
Pseudo : Stitchy (( She ))
Célébrité : SeoYe Ji
Crédits : avatar : @Bambi / Signa : @Astra
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Âge : 32
@Jung Ae Ra
« Oh je vois, le privilège du professeur », articulas-tu, amusée, le rire chantant doucement dans la voix alors que ton regard pétillait. « C'est une belle offre, et j'espère qu'ils en ont conscience », tu penchas un peu le visage, songeuse, supposant qu'ils devaient le savoir : t'espérais juste qu'ils n'en profitent pas trop non plus. Car ça ne se faisait pas de profiter d'une situation de la sorte. Tu secouas quelque peu le visage ensuite, le sourire s'effaçant progressivement. La famille. Concept divers et varié. Sa définition variait d'un foyer à l'autre, d'une personne à l'autre. Chaque individu y ajoutant son grain de sel ou enlevant sa petite pièce. La tableau était assez certain pour la plupart, pour les autres il restait flou, assombri et parfois bancal. Comme un cadre mal accroché. Et pour d'autres encore, la cadre était au sol, la vitre brisée. « C'est une obligation de la société. Mais libre à nous de vouloir s'y accrocher en grandissant », du moins c'était ton opinion. Enfant, l'on suivait simplement ce que l'on disait. Les paroles des parents étaient presque des prières tant on les buvait. Tant elles paraissaient être des mots divins. Comme si les parents n'annonçaient que des vérités auxquelles il fallait s'accrocher : c'était simplement là leur conception des choses, de la vie, des autres. En grandissant, on en prenant conscience et l'on décidait ensuite si l'on voulait suivre ou non. « Je connais, oui. C'est une manière un peu dure d'apprendre les choses », commentas-tu d'une petite voix. « Et ce n'est pas bien », tu n'approuvais pas ce genre de choses, bien évidemment. « Il en faut bien », tu haussas les épaules. Il fallait bien des gens pour aimer ce que les autres n'aimaient pas. Comme il en fallait pour détester ce que les uns appréciaient. Une sorte d'équilibre. Des esprits, de la société. Il fallait des « pour » et des « contre ». Il fallait du bien et du mal, malheureusement. Personne n'en voulait du mal partout. Mais il était bien là. « Ca se fait. Je peux demander à plusieurs personnes et chaque personne aura une liste différente », il y aura probablement les parents mais il y aura aussi les ami.e.s, ces personnes en qui ils avaient entièrement confiance. La famille, ça se choisissait, selon toi. « Notre nombre », expliquas-tu sans rien expliquer. Le décor n'était plus le même, avec une personne en moins. « Tout a changé », soufflas-tu, le sourire inexistant maintenant, le regard perdu dans le vide, la voix monotone. Comme si tu avais perdu toute ta légèreté et ta chaleur. Comme si tu n'étais plus, tout simplement. « Mais ça ira », te repris-tu bien vite, tentant de voir le positif, retrouvant le sourire, ce masque si faux qu'il te faisait mal. « Han Jae ? », tu clignas des paupières, perplexe. « Vous avez une famille aussi », lui assuras-tu, le ton calme. Tu souris tendrement, le regard humide mais la frimousse douce. « C'est pour ça que vous êtes la mieux placée pour m'écouter, aussi », tu la remerciais indirectement. « Ca fait du bien, oui », que tu confirmas d'un mouvement du visage. « C'est plus simple de parler avec vous », admis-tu. Ca te semblait plus facile. Peut-être parce qu'elle ne te connaissait pas ? Parce qu'elle ne voyait pas ton masque ? T'en savais rien. L'air totalement abruti tu la fixas sans bouger un moment avant de comprendre, prenant le téléphone dans un son amusé. Tu y entras ton numéro, lui rendant l'objet. « J'ai mis simplement Eun Ha, et mon numéro. Et j'y penserai pour les vocaux », tu bougeas un peu le visage. « Il faudra juste me préciser si je ne parle pas assez fort, je n'ai pas trop l'habitude », tu ris quelque peu, un brin gênée. « Mais j'y penserai, c'est promis. N'hésitez pas à m'appeler, aussi, si vous avez envie de discuter. Ce sera avec plaisir », si tu pouvais l'aider, la soulager, tu le ferai. Tu l'observas un instant en silence, le sourire diminuant pour grandir à nouveau. « Je crois que vous êtes l'une de mes meilleures rencontres de ces derniers temps », lui avouas-tu presque timidement. « Je vous accompagne à votre salle, et je vous laisse tranquille », dis-tu après de longues minutes de silence, profitant simplement de sa présence. « Et je viendrai assister à l'un de vos cours, c'est promis aussi ! » et tu ris une nouvelle fois, attrapant doucement sa main pour la guider vers toi, n'y mettant pas de force, juste une pression délicate.
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Re: Need a psy Ft. Eun Ha | Dim 18 Déc 2022 - 15:12 Citer EditerSupprimer
@Seo Eun Ha
Le privilège ne valait pas l'implication, cependant tu aimais ce statut, qui venait étirer tes lèvres plus que de raison. Tu pensais également à Han Jae qui serait un très bon prof, bien que trop gentil. Il allait se faire manger tout cru par les élèves impromptus. Contrairement à toi, il leur donnerait une seconde chance, même si sous cet air sérieux, tu leur laissais l'occasion de ne pas se faire prendre. " Non .. mais le jour où ils ne l'auront plus ils repenseront à moi. " Un peu comme chaque chose. On passait à côté des choses qu'on avait avant de les perdre et de se rendre compte de tout ce que nous avions perdu. Une belle avancée qui ne faisait rien gagner. Et pourtant l'humain aimait tant s'accrocher à cela que tu étais sûre de marquer leur esprit à vie. Un peu comme la famille t'avait marqué. L'obligation qu'elle glissait sans même qu'on ne l'est dit clairement. " C'est assez tordu comme concept en sachant que la société est basé sur cette vie de famille.. " Et donc nourrissait des esprits de sorte d'attacher le concept à l'insécable. Pourtant Eun Ha avait raison, lâchant principe et famille, tu avais fini par développer ton sens à toi. Est ce que l'étudiante en psychologie avait fait de même? " Bien ou pas.. c'est ce qui semble marcher. " LEs gens se fichaient du bien et du mal, mais de ce qui fonctionnait. Du moins pour ceux que tu avais côtoyé. Cependant, plus les années passaient et plus tu découvrais de nouvelles personnes, à commencer avec Han Jae, changeant une conception que tu avais. Il arrivait à te faire sentir à l'aise. Tu supposais donc que tout était possible. Tout comme on pouvait perdre cette famille a qui on tenait tant. Eun Ha semblait être dans cette situation. Un nombre, quelqu'un était il parti? Ou bien quelqu'un était arrivé ? Le mystère était grand et l'ambiance t'empêchait d'aller plus loin. " Tu as le droit de dire que ça ne va pas. " Le son était légèrement différent, sa voix ayant baissé de quelques temps pour se voir plus rayonnant l'instant d'après. Elle n'avait pas à jouer, à tenter d'être forte. " Mon assistant et meilleur ami. " Celui qui te supportait, celui qui était toujours à tes côtés. Et finalement, il faisait parti de ta famille. Une famille que tu ne pouvais encore prononcé comme telle mais que tu savais au fond se rapprocher du modèle dont parlait tout le monde. Loin des chemins habituels, tu avais également Eun Ha, une personne qui te semblait de confiance pour parler de tout et de rien. " Ca me fait plaisir. C'est donc un deal ! " Un contrat sans closes, sans signatures, juste entre vous pour profiter d'une âme bienveillante et d'un moment de pause. Une sorte de douceur que tu retrouvais dans ses paroles. Chaleureuses, comme une caresse presque familiale. Elle avait cette capacité à te faire sourire, ta main serrant doucement la tienne pour la suivre dans un petit silence que tu ne trouvais pas mauvais au contraire. " J'apprécie..C 'est rare que je le sois. J'aime beaucoup aussi cette rencontre. "Elle changeait, si différente de celles que tu enchainais, finissant bien trop souvent par te faire détester. " J'espère, je saurai reconnaître ta présence alors n'y manque pas. " Un autre silence pour finir puis une accolade, légère, étonnante. Une accolade que tu entamais comme tu le faisais rarement, le sourire doux mais présent. "Bon courage Eun Ha. "Le regard perdu de quelques étudiants suffisait à faire comprendre la rareté de ton geste. Personne n'avait réussi à susciter cette douceur chez toi, mais elle dégageait quelque chose que tu souhaitais protéger. " Je t'appellerai. "
" "
@Seo Eun Ha
Le privilège ne valait pas l'implication, cependant tu aimais ce statut, qui venait étirer tes lèvres plus que de raison. Tu pensais également à Han Jae qui serait un très bon prof, bien que trop gentil. Il allait se faire manger tout cru par les élèves impromptus. Contrairement à toi, il leur donnerait une seconde chance, même si sous cet air sérieux, tu leur laissais l'occasion de ne pas se faire prendre. " Non .. mais le jour où ils ne l'auront plus ils repenseront à moi. " Un peu comme chaque chose. On passait à côté des choses qu'on avait avant de les perdre et de se rendre compte de tout ce que nous avions perdu. Une belle avancée qui ne faisait rien gagner. Et pourtant l'humain aimait tant s'accrocher à cela que tu étais sûre de marquer leur esprit à vie. Un peu comme la famille t'avait marqué. L'obligation qu'elle glissait sans même qu'on ne l'est dit clairement. " C'est assez tordu comme concept en sachant que la société est basé sur cette vie de famille.. " Et donc nourrissait des esprits de sorte d'attacher le concept à l'insécable. Pourtant Eun Ha avait raison, lâchant principe et famille, tu avais fini par développer ton sens à toi. Est ce que l'étudiante en psychologie avait fait de même? " Bien ou pas.. c'est ce qui semble marcher. " LEs gens se fichaient du bien et du mal, mais de ce qui fonctionnait. Du moins pour ceux que tu avais côtoyé. Cependant, plus les années passaient et plus tu découvrais de nouvelles personnes, à commencer avec Han Jae, changeant une conception que tu avais. Il arrivait à te faire sentir à l'aise. Tu supposais donc que tout était possible. Tout comme on pouvait perdre cette famille a qui on tenait tant. Eun Ha semblait être dans cette situation. Un nombre, quelqu'un était il parti? Ou bien quelqu'un était arrivé ? Le mystère était grand et l'ambiance t'empêchait d'aller plus loin. " Tu as le droit de dire que ça ne va pas. " Le son était légèrement différent, sa voix ayant baissé de quelques temps pour se voir plus rayonnant l'instant d'après. Elle n'avait pas à jouer, à tenter d'être forte. " Mon assistant et meilleur ami. " Celui qui te supportait, celui qui était toujours à tes côtés. Et finalement, il faisait parti de ta famille. Une famille que tu ne pouvais encore prononcé comme telle mais que tu savais au fond se rapprocher du modèle dont parlait tout le monde. Loin des chemins habituels, tu avais également Eun Ha, une personne qui te semblait de confiance pour parler de tout et de rien. " Ca me fait plaisir. C'est donc un deal ! " Un contrat sans closes, sans signatures, juste entre vous pour profiter d'une âme bienveillante et d'un moment de pause. Une sorte de douceur que tu retrouvais dans ses paroles. Chaleureuses, comme une caresse presque familiale. Elle avait cette capacité à te faire sourire, ta main serrant doucement la tienne pour la suivre dans un petit silence que tu ne trouvais pas mauvais au contraire. " J'apprécie..C 'est rare que je le sois. J'aime beaucoup aussi cette rencontre. "Elle changeait, si différente de celles que tu enchainais, finissant bien trop souvent par te faire détester. " J'espère, je saurai reconnaître ta présence alors n'y manque pas. " Un autre silence pour finir puis une accolade, légère, étonnante. Une accolade que tu entamais comme tu le faisais rarement, le sourire doux mais présent. "Bon courage Eun Ha. "Le regard perdu de quelques étudiants suffisait à faire comprendre la rareté de ton geste. Personne n'avait réussi à susciter cette douceur chez toi, mais elle dégageait quelque chose que tu souhaitais protéger. " Je t'appellerai. "
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