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leaving my love behind (yoona)
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leaving my love behind (yoona) | Dim 26 Sep - 20:58
Les adultes ont parfois tendance à minimiser les sentiments liés à un cœur brisé, surtout lors de l’adolescence. Ils répètent inlassablement que le temps guérit tous les maux et qu’il sera simple de trouver une autre chaussure à son pied. Des jours, des semaines, sont passés dans la triste vie de la bijoutière et sa conclusion est différente. Sa séparation est similaire à un coup de poignard et elle est vidée de son énergie. Elle avait tant espéré, tant imaginé que son couple sera en mesure de surmonter cette épreuve si ce n’est au pluriel. L’infidélité et les échecs consécutifs pour avoir un enfant avaient certainement eu raison de leur couple. Pour autant, rien n’aurait pu préparer la jeune femme à une telle vague d’émotions, à un tel désarroi. Bora, de ses trente ans, s’en veut de réagir ainsi. Si elle n’a pas acheté de pot de glace pour se réconforter jusqu’à présent, peut-être qu’elle aurait dû céder et mettre un terme à ce besoin de satisfaire les attentes de tout le monde. Qui se chargeait des siennes ? Personne. Absolument personne. Cette situation confirme finalement ses pensées. La jeune femme est une louve solitaire depuis bien trop longtemps.
Observant son bureau et ses croquis, une envie de tout déchirer l’envahit pendant plusieurs secondes avant de s’envoler aussitôt. Sa fatigue l’empêche de s’énerver et ce constat l’attriste encore une fois. Elle devrait prendre l’air, se trouver une meute qui la protégerait des coups durs ou devrait-elle apprendre à s’occuper d’elle ? Bora a passé trop de temps à courir après des gens qui ont fini par lui tourner le dos. La créatrice se rappelle alors une conversation avec une inconnue, il y a plusieurs jours de cela. Elle aussi, avait agi de la sorte mais si elle devait accepter toutes les propositions des professionnels, elle n’aurait clairement pu d’argent pour manger. La demoiselle glisse sa main dans sa franche et s’enfonce dans son siège avant de se résoudre à contacter ce numéro. “ Bonjour. Mademoiselle Yoo Na ? “ Diable, elle aurait pu l’appeler par son nom de famille. A croire qu’elle n’est pas en mesure de lire une carte professionnelle. Elle retient un soupir et enchaîne pour camoufler son erreur. “ C’est Bora. On s’est rencontré, il y a quelques jours.. Vous m’avez laissé votre numéro de téléphone. Est-ce qu’on peut discuter autour d’un café ? “ Définir les termes du contrat, le programme. Tout est nouveau pour elle et elle appréhende, ce qui pourrait enfin lui faire du bien. Finalement, les deux femmes se donnent rendez-vous une heure plus tard, laissant une Bora nerveuse devant l’entrée de l’établissement. Comme si c’était l’heure des examens.
leaving my love behind
yoona & bora
« And if the birds are just all the words flying along, singing a song, what would they do ? If they just knew what they could do. »
Les adultes ont parfois tendance à minimiser les sentiments liés à un cœur brisé, surtout lors de l’adolescence. Ils répètent inlassablement que le temps guérit tous les maux et qu’il sera simple de trouver une autre chaussure à son pied. Des jours, des semaines, sont passés dans la triste vie de la bijoutière et sa conclusion est différente. Sa séparation est similaire à un coup de poignard et elle est vidée de son énergie. Elle avait tant espéré, tant imaginé que son couple sera en mesure de surmonter cette épreuve si ce n’est au pluriel. L’infidélité et les échecs consécutifs pour avoir un enfant avaient certainement eu raison de leur couple. Pour autant, rien n’aurait pu préparer la jeune femme à une telle vague d’émotions, à un tel désarroi. Bora, de ses trente ans, s’en veut de réagir ainsi. Si elle n’a pas acheté de pot de glace pour se réconforter jusqu’à présent, peut-être qu’elle aurait dû céder et mettre un terme à ce besoin de satisfaire les attentes de tout le monde. Qui se chargeait des siennes ? Personne. Absolument personne. Cette situation confirme finalement ses pensées. La jeune femme est une louve solitaire depuis bien trop longtemps. Observant son bureau et ses croquis, une envie de tout déchirer l’envahit pendant plusieurs secondes avant de s’envoler aussitôt. Sa fatigue l’empêche de s’énerver et ce constat l’attriste encore une fois. Elle devrait prendre l’air, se trouver une meute qui la protégerait des coups durs ou devrait-elle apprendre à s’occuper d’elle ? Bora a passé trop de temps à courir après des gens qui ont fini par lui tourner le dos. La créatrice se rappelle alors une conversation avec une inconnue, il y a plusieurs jours de cela. Elle aussi, avait agi de la sorte mais si elle devait accepter toutes les propositions des professionnels, elle n’aurait clairement pu d’argent pour manger. La demoiselle glisse sa main dans sa franche et s’enfonce dans son siège avant de se résoudre à contacter ce numéro. “ Bonjour. Mademoiselle Yoo Na ? “ Diable, elle aurait pu l’appeler par son nom de famille. A croire qu’elle n’est pas en mesure de lire une carte professionnelle. Elle retient un soupir et enchaîne pour camoufler son erreur. “ C’est Bora. On s’est rencontré, il y a quelques jours.. Vous m’avez laissé votre numéro de téléphone. Est-ce qu’on peut discuter autour d’un café ? “ Définir les termes du contrat, le programme. Tout est nouveau pour elle et elle appréhende, ce qui pourrait enfin lui faire du bien. Finalement, les deux femmes se donnent rendez-vous une heure plus tard, laissant une Bora nerveuse devant l’entrée de l’établissement. Comme si c’était l’heure des examens.
(c) DΛNDELION
Seo Yoo Na
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Âge : 29
Re: leaving my love behind (yoona) | Dim 10 Oct - 18:59
Avoir conscience de la peine qu'on avait était déjà l'accepté. L'ignorer, la nier et la repousser ne faisait que repousser la guérison. Sûrement la raison pour laquelle tu n'arrivais pas à passer à autre chose, à grandir comme tout le monde faisait. La oraison pour laquelle tu ignorais même jusqu'à ta dépression pourtant si évidente, tu la repoussais, glissais des oeillères et continuais. La vie semblait plus facile quand on y voyait rien quand on décidait de ne pas regarder la vérité en face, du moins c'est ce que tu semblais penser. Malgré ton poste, ton job et tes valeurs de toujours aider, que personne ne se sente comme ton frère, n'aillent jusqu'où il a été. Mais malgré tout ça tu ne pouvais te pardonner, tu ne pouvais vivre cette vie dont tu parlais à tes clients, serrant leur mains dans un sourire qui se voulait rassurant, laissant ta carte comme si elle était cette lumière dans leur tunnel noir. Tu espérais être utile, tu étais sûre d'être utile.
Alors bon sang pourquoi tu finissais toujours par boire jusqu'à en perdre la tête le soir? Ta tête tambourine et en te levant personne n'est prêt à te faire à manger. Tu décides donc de prendre ta douche et de foncer à la pharmacie la plus proche pour cette petite boisson qu'on te voit bien trop acheter. Une fois rentrée tu prenais le temps de te rallonger en parcourant tes mails. Seul ton lit semblait confortable; pas même ta chaise de bureau qui était censé te permettre de "travailler". C'est en recevant ton téléphone sur le nez après l'avoir lâché sous la surprise d'un appel que tu te mis à jurer comme un vieux camionneur. "Allo ? " La voix et le numéro ne te disait rien mais rapidement, plus ou moins selon les cellules qui dégrisaient tu remettais son visage sur ce nom. " Ah oui. Ravie de vous avoir au téléphone. Bien sûr. " Dites ça à ton nez que tu massais doucement. Le rendez vous approchant tu finissais de te préparer avec cette boule au ventre, l'envie de rester cacher te prenant encore. Soupirant une dernière fois tu quittais ta tanière pour rejoindre la jeune femme au café. Une fois arrivée tu la saluas poliment un léger sourire aux lèvres. " Bonjour Bora, je peux vous tutoyer ? " Une question importante pour que tu te sentes plus à l'aise tout comme elle tandis que vous vous mettiez à l'écart sur une table plutôt calme. " Alors que veux tu boire ? " La carte dans les mains tu faisais ton choix renseignant le serveur dès qu'il fut près de vous, la laissant prendre la parole en première concernant cette appel de sa part.
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yoona & "kwak bora"
« And if the birds are just all the words flying along, singing a song, what would they do ? If they just knew what they could do. »
Avoir conscience de la peine qu'on avait était déjà l'accepté. L'ignorer, la nier et la repousser ne faisait que repousser la guérison. Sûrement la raison pour laquelle tu n'arrivais pas à passer à autre chose, à grandir comme tout le monde faisait. La oraison pour laquelle tu ignorais même jusqu'à ta dépression pourtant si évidente, tu la repoussais, glissais des oeillères et continuais. La vie semblait plus facile quand on y voyait rien quand on décidait de ne pas regarder la vérité en face, du moins c'est ce que tu semblais penser. Malgré ton poste, ton job et tes valeurs de toujours aider, que personne ne se sente comme ton frère, n'aillent jusqu'où il a été. Mais malgré tout ça tu ne pouvais te pardonner, tu ne pouvais vivre cette vie dont tu parlais à tes clients, serrant leur mains dans un sourire qui se voulait rassurant, laissant ta carte comme si elle était cette lumière dans leur tunnel noir. Tu espérais être utile, tu étais sûre d'être utile.
Alors bon sang pourquoi tu finissais toujours par boire jusqu'à en perdre la tête le soir? Ta tête tambourine et en te levant personne n'est prêt à te faire à manger. Tu décides donc de prendre ta douche et de foncer à la pharmacie la plus proche pour cette petite boisson qu'on te voit bien trop acheter. Une fois rentrée tu prenais le temps de te rallonger en parcourant tes mails. Seul ton lit semblait confortable; pas même ta chaise de bureau qui était censé te permettre de "travailler". C'est en recevant ton téléphone sur le nez après l'avoir lâché sous la surprise d'un appel que tu te mis à jurer comme un vieux camionneur. "Allo ? " La voix et le numéro ne te disait rien mais rapidement, plus ou moins selon les cellules qui dégrisaient tu remettais son visage sur ce nom. " Ah oui. Ravie de vous avoir au téléphone. Bien sûr. " Dites ça à ton nez que tu massais doucement. Le rendez vous approchant tu finissais de te préparer avec cette boule au ventre, l'envie de rester cacher te prenant encore. Soupirant une dernière fois tu quittais ta tanière pour rejoindre la jeune femme au café. Une fois arrivée tu la saluas poliment un léger sourire aux lèvres. " Bonjour Bora, je peux vous tutoyer ? " Une question importante pour que tu te sentes plus à l'aise tout comme elle tandis que vous vous mettiez à l'écart sur une table plutôt calme. " Alors que veux tu boire ? " La carte dans les mains tu faisais ton choix renseignant le serveur dès qu'il fut près de vous, la laissant prendre la parole en première concernant cette appel de sa part.
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Re: leaving my love behind (yoona) | Dim 7 Nov - 17:43
S’oublier au profit d'un autre est souvent précurseur d’une situation remplie d’amertume. Elle aurait voulu ouvrir les yeux avant, elle aurait aimé lui crier tous ses mots teintés de colère avant de trop souffrir. Malheureusement, l’amour ou plutôt la dévalorisation de sa personne a empêché Bora de réagir. Désormais, elle en paie les pots cassés. Elle va devoir apprendre à vivre de nouveau, de sa propre initiative. Elle ne peut plus dépendre ni de son mari, ni d’une autre personne. La dernière fois que la jeune femme avait été seule, cela remonte à son adolescence. La bijoutière ne connaît plus le mode d’emploi et c’est notamment ce qui la pousse à contacter cette professionnelle. Elle voudrait en savoir plus avant de se lancer dans une telle expérience. Rien ne pourrait s’empirer, non ? Bora devrait alors prendre ce risque même si se mettre un coup de pied aux fesses n’a rien de facile, y compris pour les personnes avec une souplesse incroyable. En attendant, elle prend soin de glisser son chéquier dans son sac à mains. Si seulement, les mots de ses rares amis auraient été suffisants, elle n’aurait pas besoin de débourser et de demander la participation de cette coach de vie.
Devant le lieu de l’exercice, elle s’attelle à garder la tête haute, à relativiser après ces jours sombres. Elle va devoir prendre sur elle pendant toute la séance. Parler de lui est encore si difficile. Elle se déteste de penser encore à cet homme, qui l’avait trahi, qui avait volé toute son identité. Si Bora n’apprécie guère la rancune, elle mentirait si elle ne souhaitait pas le pire pour lui. Oh bien sûr, dans une certaine limite. Peut-être qu’elle rigolerait simplement de le voir un cœur brisé. Reviendrait-il vers elle comme un chien errant ? Par chance, les regrets ne concernent pas sa séparation, ni la nécessité de s’éloigner de lui. Elle ravale sa salive quand ses yeux aperçoivent sa rencontre récente. “ Bonjour. Oui, on peut. “ Si elle ne doit pas confondre Yoo Na avec une psychologue, elle imagine qu’elle devra parler un minimum de sa vie. Dans ce cas, il sera plus simple de se nettoyer. “ Un thé matcha pour moi s’il vous plaît. “ Elle offre un léger sourire au serveur avant qu’il vaque à ses occupations. Face à Yoo Na, Bora continue de sourire malgré tout et finit par se lancer. “ J’espère que je ne vous prends pas de court avec cette demande un peu tardive. “ Elle se met doucement à rire, en réalisant qu’elle a des difficultés à la tutoyer. “ Je préférais parler de vive voix. J’étais curieuse sur ta façon de travailler... Je me dis que j’ai besoin d’aide pour reprendre ma vie en mains. C’est idiot, je ne sais pas par quoi commencer. “
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S’oublier au profit d'un autre est souvent précurseur d’une situation remplie d’amertume. Elle aurait voulu ouvrir les yeux avant, elle aurait aimé lui crier tous ses mots teintés de colère avant de trop souffrir. Malheureusement, l’amour ou plutôt la dévalorisation de sa personne a empêché Bora de réagir. Désormais, elle en paie les pots cassés. Elle va devoir apprendre à vivre de nouveau, de sa propre initiative. Elle ne peut plus dépendre ni de son mari, ni d’une autre personne. La dernière fois que la jeune femme avait été seule, cela remonte à son adolescence. La bijoutière ne connaît plus le mode d’emploi et c’est notamment ce qui la pousse à contacter cette professionnelle. Elle voudrait en savoir plus avant de se lancer dans une telle expérience. Rien ne pourrait s’empirer, non ? Bora devrait alors prendre ce risque même si se mettre un coup de pied aux fesses n’a rien de facile, y compris pour les personnes avec une souplesse incroyable. En attendant, elle prend soin de glisser son chéquier dans son sac à mains. Si seulement, les mots de ses rares amis auraient été suffisants, elle n’aurait pas besoin de débourser et de demander la participation de cette coach de vie. Devant le lieu de l’exercice, elle s’attelle à garder la tête haute, à relativiser après ces jours sombres. Elle va devoir prendre sur elle pendant toute la séance. Parler de lui est encore si difficile. Elle se déteste de penser encore à cet homme, qui l’avait trahi, qui avait volé toute son identité. Si Bora n’apprécie guère la rancune, elle mentirait si elle ne souhaitait pas le pire pour lui. Oh bien sûr, dans une certaine limite. Peut-être qu’elle rigolerait simplement de le voir un cœur brisé. Reviendrait-il vers elle comme un chien errant ? Par chance, les regrets ne concernent pas sa séparation, ni la nécessité de s’éloigner de lui. Elle ravale sa salive quand ses yeux aperçoivent sa rencontre récente. “ Bonjour. Oui, on peut. “ Si elle ne doit pas confondre Yoo Na avec une psychologue, elle imagine qu’elle devra parler un minimum de sa vie. Dans ce cas, il sera plus simple de se nettoyer. “ Un thé matcha pour moi s’il vous plaît. “ Elle offre un léger sourire au serveur avant qu’il vaque à ses occupations. Face à Yoo Na, Bora continue de sourire malgré tout et finit par se lancer. “ J’espère que je ne vous prends pas de court avec cette demande un peu tardive. “ Elle se met doucement à rire, en réalisant qu’elle a des difficultés à la tutoyer. “ Je préférais parler de vive voix. J’étais curieuse sur ta façon de travailler... Je me dis que j’ai besoin d’aide pour reprendre ma vie en mains. C’est idiot, je ne sais pas par quoi commencer. “
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Re: leaving my love behind (yoona) | Dim 28 Nov - 0:00
Manier les mots, savoir lesquels choisir, demander un effort en comprenant ce qu'il était possible. Analyser une personne, la comprendre, voilà réellement ton métier. Tu ne fabriquais aucune solution miracle. Chaque personne qui te tendait un billet était une solution à lui même. Malgré tout, le regard baissé, brouillé, tu venais les éclairer, tu venais tracer des chemins devant eux, pour que leurs pas puissent choisir. Ainsi tu voyais ton métier tandis que tu cherchais quel chemin tu devais prendre. Prendre les mauvaises décisions te ressemblant bien tu faisais l'autruche comme une idiote, blessant encore et encore la sœur meurtrie que tu étais. Mais tu cherchais le bonheur des autres, tu leur apportais des solutions, des voies, des mots. Il était peut être temps que tu prennes rendez vous avec toi même. Chercher le fond du problème, laisser partir ce frère que personne ne pourra remplacer, t'occuper de ta soeur, enfin donner de l'amour que tu as souvent retenu, pour te protéger de l'abandon des autres. Parce qu'ils finissaient par partir, sans un mot, une explication, simplement leur absence.
Mais tu aidais les autres. Parce que tout le monde méritait une bonne vie, celle qui donnait le sourire, donnait la peine de rentrer chaque soir, de se lever chaque matin. En croisant cette jeune femme tu avais senti, qu'il manquait un peu d'aide, un coup de pouce minime mais qui changerait tout, comme la plupart des gens ils n'étaient pas désespérés, mais personne ne leur disait. Tu étais là pour comprendre cette femme, la conseiller, l'écouter. La distance entre vous te déplaisant tu commençais toujours avec ce rapprochement rapide. " Parfait merci. " Briser la glace est important, la confiance venant rapidement ensuite. " Un Moka s'il vous plait. " Le serveur repartant tu la regardais simplement secouant doucement la tête et la main après une gorgée d'eau. " J'avoue que je n'attendais pas forcément ton appel mais ça me fait plaisir, ne t'en fais pas. "Les bras croisés tu hochais simplement la tête acquiesçant avec ses dires. Les intentions semblaient parfaitement correspondre à ton métier. " C'est très bien. Déjà tu me parles de reprendre ta vie en main mais .. est ce que je peux en savoir un peu plus. Pourquoi une coach de vie t'intéressait elle ? " Beaucoup te confondait avec un psychologue et bien que tout cela se ressemble tu ne pouvais pas écouter les gens pendant des heures s'ils n'étaient pas prêts à changer. " En tout cas c'est bien de faire le premier pars. " Pour changer, pour se relever. Devenir meilleur.
" "
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Manier les mots, savoir lesquels choisir, demander un effort en comprenant ce qu'il était possible. Analyser une personne, la comprendre, voilà réellement ton métier. Tu ne fabriquais aucune solution miracle. Chaque personne qui te tendait un billet était une solution à lui même. Malgré tout, le regard baissé, brouillé, tu venais les éclairer, tu venais tracer des chemins devant eux, pour que leurs pas puissent choisir. Ainsi tu voyais ton métier tandis que tu cherchais quel chemin tu devais prendre. Prendre les mauvaises décisions te ressemblant bien tu faisais l'autruche comme une idiote, blessant encore et encore la sœur meurtrie que tu étais. Mais tu cherchais le bonheur des autres, tu leur apportais des solutions, des voies, des mots. Il était peut être temps que tu prennes rendez vous avec toi même. Chercher le fond du problème, laisser partir ce frère que personne ne pourra remplacer, t'occuper de ta soeur, enfin donner de l'amour que tu as souvent retenu, pour te protéger de l'abandon des autres. Parce qu'ils finissaient par partir, sans un mot, une explication, simplement leur absence.
Mais tu aidais les autres. Parce que tout le monde méritait une bonne vie, celle qui donnait le sourire, donnait la peine de rentrer chaque soir, de se lever chaque matin. En croisant cette jeune femme tu avais senti, qu'il manquait un peu d'aide, un coup de pouce minime mais qui changerait tout, comme la plupart des gens ils n'étaient pas désespérés, mais personne ne leur disait. Tu étais là pour comprendre cette femme, la conseiller, l'écouter. La distance entre vous te déplaisant tu commençais toujours avec ce rapprochement rapide. " Parfait merci. " Briser la glace est important, la confiance venant rapidement ensuite. " Un Moka s'il vous plait. " Le serveur repartant tu la regardais simplement secouant doucement la tête et la main après une gorgée d'eau. " J'avoue que je n'attendais pas forcément ton appel mais ça me fait plaisir, ne t'en fais pas. "Les bras croisés tu hochais simplement la tête acquiesçant avec ses dires. Les intentions semblaient parfaitement correspondre à ton métier. " C'est très bien. Déjà tu me parles de reprendre ta vie en main mais .. est ce que je peux en savoir un peu plus. Pourquoi une coach de vie t'intéressait elle ? " Beaucoup te confondait avec un psychologue et bien que tout cela se ressemble tu ne pouvais pas écouter les gens pendant des heures s'ils n'étaient pas prêts à changer. " En tout cas c'est bien de faire le premier pars. " Pour changer, pour se relever. Devenir meilleur.
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Re: leaving my love behind (yoona) | Lun 13 Déc - 15:47
Chacune à son tour, elles commandent leurs boissons pour se réchauffer. Le froid a envahi les ruelles de la capitale et la jeune femme voit ses jambes trembloter sous la table à moins que le stress en soit le principal responsable. Elle ne sait pas vraiment pourquoi elle a demandé à rencontrer la professionnelle, ne connaissant pas vraiment les missions de son métier. Elle a beaucoup de missions à atteindre et la jeune femme ne se sent plus capable d’être seule, quitter à payer les services d’une personne même dans les temps qui courent. Elle ne veut plus remettre les choses au lendemain comme elle ne désire pas mettre sa santé en dernière plan. Est-ce qu’elle ne se trompe pas d’interlocuteur ? La créatrice de bijoux lui offre un sourire, impatiente de pouvoir déguster sa boisson. “ Ah ? “ Echappe-t-elle quand Yoo Na lui fait part de son étonnement. Est-ce qu’elle la considérait suffisamment forte pour s’en sortir seule ? Quelle était sa première impression la concernant ? Des questions bien centrées sur elle, une première depuis ces dernières années. C’est certainement un bon point. “ Hm, il y a eu beaucoup de choses qui ont changé dans ma vie ces derniers temps et j’aimerais réussir à définir ce que je veux garder et jeter pour avancer. Je sens que j’ai besoin de changé des choses dans ma vie... Mais cette fois-ci dans le bon sens du terme. “ Quelque chose de réfléchi, de plaisant pour elle. Bora ne sait pas par où commencer. “ Ma question est peut-être stupide. Mais comment tu travailles d’habitude ? Je me doute que chaque client est différent. De façon générale, comment ça … Fonctionne ? “ On pourrait presque penser que la demoiselle souhaite gagner un mode d’emploi. Si seulement c’était aussi simple.
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Chacune à son tour, elles commandent leurs boissons pour se réchauffer. Le froid a envahi les ruelles de la capitale et la jeune femme voit ses jambes trembloter sous la table à moins que le stress en soit le principal responsable. Elle ne sait pas vraiment pourquoi elle a demandé à rencontrer la professionnelle, ne connaissant pas vraiment les missions de son métier. Elle a beaucoup de missions à atteindre et la jeune femme ne se sent plus capable d’être seule, quitter à payer les services d’une personne même dans les temps qui courent. Elle ne veut plus remettre les choses au lendemain comme elle ne désire pas mettre sa santé en dernière plan. Est-ce qu’elle ne se trompe pas d’interlocuteur ? La créatrice de bijoux lui offre un sourire, impatiente de pouvoir déguster sa boisson. “ Ah ? “ Echappe-t-elle quand Yoo Na lui fait part de son étonnement. Est-ce qu’elle la considérait suffisamment forte pour s’en sortir seule ? Quelle était sa première impression la concernant ? Des questions bien centrées sur elle, une première depuis ces dernières années. C’est certainement un bon point. “ Hm, il y a eu beaucoup de choses qui ont changé dans ma vie ces derniers temps et j’aimerais réussir à définir ce que je veux garder et jeter pour avancer. Je sens que j’ai besoin de changé des choses dans ma vie... Mais cette fois-ci dans le bon sens du terme. “ Quelque chose de réfléchi, de plaisant pour elle. Bora ne sait pas par où commencer. “ Ma question est peut-être stupide. Mais comment tu travailles d’habitude ? Je me doute que chaque client est différent. De façon générale, comment ça … Fonctionne ? “ On pourrait presque penser que la demoiselle souhaite gagner un mode d’emploi. Si seulement c’était aussi simple. (c) DΛNDELION
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Re: leaving my love behind (yoona) | Mer 12 Jan - 22:08
Si les frissons avaient quitté ta vie depuis de nombreuses années, le froid arrivait toujours à te renouer avec ce sentiment désagréable, aussi différent soit il. Les températures baissaient et se réchauffer devenait une priorité, alors quand tu pouvais l'allier à ton métier c'était toujours un gros plus. Il était toujours plus étonnant de voir quelqu'un que tu avais interpelé dans la rue te rappeler. Certes cela marchait quelques fois mais bien souvent on trouvait ton nom avant que tu ne viennes leur parler. Ainsi tu lui avouais, simplement, ne voulant pas cacher ce que tu pensais librement. Et dans le même esprit tu l'invitais à partager plus sur elle. Car c'était elle qui demandait ton aide, et sans en connaître d'avantage impossible de l'aider plus. Et ses quelques mots te parlaient. Pour toi, cette femme était prête, elle montrait tous les signes d'une envie d'avancer, et rien ne saurait l'arrêter, si ce n'est de se sentir perdue. Combien de personnes les obligations piétinaient? Combien se sentaient perdus dans un océan d'informations ? "Je vois. Déjà quand les choses bougent autour c'est que le travail est déjà commencé, même quand c'est en "mal". " Tu tenais à le préciser, à la rassurer. Puis vint cette question qui te fit sourire bien que totalement justifiée. Accompagnée de vos boissons qui arrivaient et quelques remerciements au serveur et tu replongeais ton attention vers Bora. " C'est assez simple comme c'est compliqué. Tout dépend de la personne mais déjà on discute on fait connaisse, ensuite on va parler un peu plus de ta vie personnelle, de toi dans les détails. Comment tu te vois, ce que tu aimes, ce que tu veux etc. Ce qu'il faut retenir c'est que je suis là comme une amie. Une amie que tu appellerais pour savoir comment avancer. Quand tu as du mal à faire ce pas en avant. Je te donne des conseils. Libre à toi de les suivre ou pas. " Et là s'arrêtait ton métier. Ne pas forcer les autres. Tout ce que tu recommandais pouvait ne jamais se réaliser, et c'est exactement sur quoi tu te battais avec chaque client, en trouvant la manière la plus adaptée de le faire réaliser chaque étape." Je ne fais rien d'extrême comme crier dans la rue ou des choses comme ça. Mais je peux être amenée à te demander des exercices qui ne seront pas des plus agréables. Comme aller voir un collègue pour lui dire ce que tu penses de lui. Ou dire non. " Des cas des plus généraux qu'on retrouvait souvent avec le travail. Prenant une première gorgée tu regardais alors dehors l'espace d'un instant. " Chacun son rythme. " Tu n'avais pas encore commencé le tien, de chemin ou de rythme.
" "
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Si les frissons avaient quitté ta vie depuis de nombreuses années, le froid arrivait toujours à te renouer avec ce sentiment désagréable, aussi différent soit il. Les températures baissaient et se réchauffer devenait une priorité, alors quand tu pouvais l'allier à ton métier c'était toujours un gros plus. Il était toujours plus étonnant de voir quelqu'un que tu avais interpelé dans la rue te rappeler. Certes cela marchait quelques fois mais bien souvent on trouvait ton nom avant que tu ne viennes leur parler. Ainsi tu lui avouais, simplement, ne voulant pas cacher ce que tu pensais librement. Et dans le même esprit tu l'invitais à partager plus sur elle. Car c'était elle qui demandait ton aide, et sans en connaître d'avantage impossible de l'aider plus. Et ses quelques mots te parlaient. Pour toi, cette femme était prête, elle montrait tous les signes d'une envie d'avancer, et rien ne saurait l'arrêter, si ce n'est de se sentir perdue. Combien de personnes les obligations piétinaient? Combien se sentaient perdus dans un océan d'informations ? "Je vois. Déjà quand les choses bougent autour c'est que le travail est déjà commencé, même quand c'est en "mal". " Tu tenais à le préciser, à la rassurer. Puis vint cette question qui te fit sourire bien que totalement justifiée. Accompagnée de vos boissons qui arrivaient et quelques remerciements au serveur et tu replongeais ton attention vers Bora. " C'est assez simple comme c'est compliqué. Tout dépend de la personne mais déjà on discute on fait connaisse, ensuite on va parler un peu plus de ta vie personnelle, de toi dans les détails. Comment tu te vois, ce que tu aimes, ce que tu veux etc. Ce qu'il faut retenir c'est que je suis là comme une amie. Une amie que tu appellerais pour savoir comment avancer. Quand tu as du mal à faire ce pas en avant. Je te donne des conseils. Libre à toi de les suivre ou pas. " Et là s'arrêtait ton métier. Ne pas forcer les autres. Tout ce que tu recommandais pouvait ne jamais se réaliser, et c'est exactement sur quoi tu te battais avec chaque client, en trouvant la manière la plus adaptée de le faire réaliser chaque étape." Je ne fais rien d'extrême comme crier dans la rue ou des choses comme ça. Mais je peux être amenée à te demander des exercices qui ne seront pas des plus agréables. Comme aller voir un collègue pour lui dire ce que tu penses de lui. Ou dire non. " Des cas des plus généraux qu'on retrouvait souvent avec le travail. Prenant une première gorgée tu regardais alors dehors l'espace d'un instant. " Chacun son rythme. " Tu n'avais pas encore commencé le tien, de chemin ou de rythme.
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Re: leaving my love behind (yoona) | Dim 16 Jan - 18:02
Elle l’écoute présenter sa profession sans jugement, sans attendre une lumière. Perdue, la jeune femme a besoin d’éléments pour savoir dans quelle direction elle doit avancer, par quoi elle doit commencer. Ce n’est pas simple et personne ne pourra choisir à sa place. Toutefois, se confier après avoir gardé le silence toutes ces années n’est pas un exercice aisé. De plus, la bijoutière ne savait pas à qui en parler. Bien sûr, elle a des proches mais nombreux sont ceux qui connaissent son mari. Leurs avis seront biaisés ou elle finirait par attirer la pitié. Alors oui, quand elle entend Yoo Na parler, elle a l’impression qu’elle doit payer les services dans le but de créer une nouvelle amitié. C’est sûrement réducteur d’utiliser de tels mots face à la comparaison de l’experte. Bora se sent minable de le penser mais elle se dit qu’elle possède quelque chose qu’elle recherche plus que tout : une impartialité. Elle ne jugera pas son comportement mais fera en sorte qu’elle évolue dans le sens qu’elle souhaite. Ce n’est pas vraiment des conseils pour elle, plutôt des moyens d’atteindre un objectif. La bijoutière réfléchit pendant un instant, pesant ses mots avant de dire des âneries. Connaissant sa maladresse, elle finira par en échapper une involontairement mais pour le moment, elle doit recadrer ses pensées. “ Heureusement que je travaille seule dans ce cas. “ Elle lui offre un sourire un peu gêné, voulant faire dans l’humour alors qu’elle devrait peut-être commencer par se présenter. Yoo Na travaille aussi étonnant soit-il alors que toutes les deux peuvent siroter leur boisson en toute tranquillité. Elle racle sa gorge après avoir pourtant pu une gorgée de sa commande. “ Dans ce cas, une présentation s’impose. “ La jeune femme serait à deux doigts de se lever comme dans une salle de classe. La comparaison est ridicule mais elle ne sait pas pourquoi... Il y a un certain malaise chez elle. “ J’ai 33 ans. Je travaille à mon compte et je fabrique des bijoux depuis quelques années maintenant... Mon atelier se trouve chez nous. Enfin chez moi. En fait, on est en train de se séparer avec mon mari même si nous n’avons pas discuté depuis que nous nous sommes disputés sur ses ... hobby. “ Si elle avait hurlé à mort cette nuit-là, parler de ses infidélités est un peu humiliant. “ Je dois rentrer dans les détails ? “ C’est qu’elle n’est pas non plus une psychologue mais bon... Bora meurt d’envie de se faire toute petite, tellement ses échanges sont scolaires.
leaving my love behind
yoona & bora
« And if the birds are just all the words flying along, singing a song, what would they do ? If they just knew what they could do. »
Elle l’écoute présenter sa profession sans jugement, sans attendre une lumière. Perdue, la jeune femme a besoin d’éléments pour savoir dans quelle direction elle doit avancer, par quoi elle doit commencer. Ce n’est pas simple et personne ne pourra choisir à sa place. Toutefois, se confier après avoir gardé le silence toutes ces années n’est pas un exercice aisé. De plus, la bijoutière ne savait pas à qui en parler. Bien sûr, elle a des proches mais nombreux sont ceux qui connaissent son mari. Leurs avis seront biaisés ou elle finirait par attirer la pitié. Alors oui, quand elle entend Yoo Na parler, elle a l’impression qu’elle doit payer les services dans le but de créer une nouvelle amitié. C’est sûrement réducteur d’utiliser de tels mots face à la comparaison de l’experte. Bora se sent minable de le penser mais elle se dit qu’elle possède quelque chose qu’elle recherche plus que tout : une impartialité. Elle ne jugera pas son comportement mais fera en sorte qu’elle évolue dans le sens qu’elle souhaite. Ce n’est pas vraiment des conseils pour elle, plutôt des moyens d’atteindre un objectif. La bijoutière réfléchit pendant un instant, pesant ses mots avant de dire des âneries. Connaissant sa maladresse, elle finira par en échapper une involontairement mais pour le moment, elle doit recadrer ses pensées. “ Heureusement que je travaille seule dans ce cas. “ Elle lui offre un sourire un peu gêné, voulant faire dans l’humour alors qu’elle devrait peut-être commencer par se présenter. Yoo Na travaille aussi étonnant soit-il alors que toutes les deux peuvent siroter leur boisson en toute tranquillité. Elle racle sa gorge après avoir pourtant pu une gorgée de sa commande. “ Dans ce cas, une présentation s’impose. “ La jeune femme serait à deux doigts de se lever comme dans une salle de classe. La comparaison est ridicule mais elle ne sait pas pourquoi... Il y a un certain malaise chez elle. “ J’ai 33 ans. Je travaille à mon compte et je fabrique des bijoux depuis quelques années maintenant... Mon atelier se trouve chez nous. Enfin chez moi. En fait, on est en train de se séparer avec mon mari même si nous n’avons pas discuté depuis que nous nous sommes disputés sur ses ... hobby. “ Si elle avait hurlé à mort cette nuit-là, parler de ses infidélités est un peu humiliant. “ Je dois rentrer dans les détails ? “ C’est qu’elle n’est pas non plus une psychologue mais bon... Bora meurt d’envie de se faire toute petite, tellement ses échanges sont scolaires. (c) DΛNDELION
Seo Yoo Na
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Re: leaving my love behind (yoona) | Ven 11 Fév - 17:01
Savoir comment tu travaillais, qui étais tu, ce que c'était réellement ta position, voilà des informations précieuses que tu ne pouvais émettre lorsque tu parlais à tes clients, ou futurs clients. Ils devraient te faire confiance, tout comme devais croire en eux. Sans quoi tout cela ne rimait à rien. Pas de mensonges, de faux semblant, de paraître. Tout ce qu'ils avaient besoin tu l'incarnais, sans pour autant dire tes faiblesses. Une relation pas réellement égalitaire mais qui était exactement ce qu'ils avaient besoin. C'était tout ce que tu pouvais leur donner, t'abandonnant, un peu plus. Il fallait bien admettre que faire l'autruche marchait, un temps. Peut être pas si bien que ça mais cela suffisait. Juste pour que tu puisses respirer, vivre un peu, avant de te perdre de nouveau. Riant doucement tu la regardas alors. " Je trouverais autre chose alors. " L'humour, tu n'y arrivais plus, si ce n'était pour le travail, et chaque intervention, chaque rendez vous finissait de t'achever, ton énergie drainée pour des jours. Ta boisson dans une main tu venais prendre une gorgée, sentir chaque saveur, profiter de la chaleur et de ce goût unique en l'écoutant doucement un léger sourire sur le bord des lèvres. Tu écoutais donc cette adulte revenir à l'exercice simple de la présentation. Celui qui en disait long sur une personne, sur ce qu'elle était et ce qu'elle visait. Et cette présentation là en valait le détour. Le nous laisser ici, tu pouvais voir que son passé n'était pas encore derrière elle et la suite ne faisait que confirmer. Loin du jugement tu notais cependant des choses à travailler. " Ah non tu n'as pas si tu ne te sens pas de le faire. Plus tard c'est bon aussi. Il faut prendre le temps que tu veux. Mais is c'est une partie du problème il faudra le dévoiler un jour. Rien que pour toi. Si tu veux le garder secret c'est que tu ne l'acceptes pas et ça te blessera plus qu'autre chose. Mais pour le moment c'est parfait comme ça. Des bijoux? Je suis curieuse ! " S'intéresser à leur personne était le premier pas, et la curiosité était toujours là, découvrir une nouvelle personne. "Je me présente un peu mieux alors. Seo Yoo na j'ai 27 ans et je suis coach, obviously. J'adore faire du crochet, c'est une petite passion. " Il n'y avait pas grand chose à dire d'autre. " Alors .. je suppose que tu t'es posée beaucoup de questions à partir de ce moment de rupture avec ton mari c'est ça? " La raison pour laquelle elle se sentait perdue. La longueur de leur relation, l'intensité même. Tout était important. " Après tu peux me dire tout ce qui te passe par la tête et qui est important pour toi, aujourd'hui c'est une séance découverte. " Riant doucement tu buvais de nouveau de ta boisson.
" "
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yoona & "kwak bora"
« And if the birds are just all the words flying along, singing a song, what would they do ? If they just knew what they could do. »
Savoir comment tu travaillais, qui étais tu, ce que c'était réellement ta position, voilà des informations précieuses que tu ne pouvais émettre lorsque tu parlais à tes clients, ou futurs clients. Ils devraient te faire confiance, tout comme devais croire en eux. Sans quoi tout cela ne rimait à rien. Pas de mensonges, de faux semblant, de paraître. Tout ce qu'ils avaient besoin tu l'incarnais, sans pour autant dire tes faiblesses. Une relation pas réellement égalitaire mais qui était exactement ce qu'ils avaient besoin. C'était tout ce que tu pouvais leur donner, t'abandonnant, un peu plus. Il fallait bien admettre que faire l'autruche marchait, un temps. Peut être pas si bien que ça mais cela suffisait. Juste pour que tu puisses respirer, vivre un peu, avant de te perdre de nouveau. Riant doucement tu la regardas alors. " Je trouverais autre chose alors. " L'humour, tu n'y arrivais plus, si ce n'était pour le travail, et chaque intervention, chaque rendez vous finissait de t'achever, ton énergie drainée pour des jours. Ta boisson dans une main tu venais prendre une gorgée, sentir chaque saveur, profiter de la chaleur et de ce goût unique en l'écoutant doucement un léger sourire sur le bord des lèvres. Tu écoutais donc cette adulte revenir à l'exercice simple de la présentation. Celui qui en disait long sur une personne, sur ce qu'elle était et ce qu'elle visait. Et cette présentation là en valait le détour. Le nous laisser ici, tu pouvais voir que son passé n'était pas encore derrière elle et la suite ne faisait que confirmer. Loin du jugement tu notais cependant des choses à travailler. " Ah non tu n'as pas si tu ne te sens pas de le faire. Plus tard c'est bon aussi. Il faut prendre le temps que tu veux. Mais is c'est une partie du problème il faudra le dévoiler un jour. Rien que pour toi. Si tu veux le garder secret c'est que tu ne l'acceptes pas et ça te blessera plus qu'autre chose. Mais pour le moment c'est parfait comme ça. Des bijoux? Je suis curieuse ! " S'intéresser à leur personne était le premier pas, et la curiosité était toujours là, découvrir une nouvelle personne. "Je me présente un peu mieux alors. Seo Yoo na j'ai 27 ans et je suis coach, obviously. J'adore faire du crochet, c'est une petite passion. " Il n'y avait pas grand chose à dire d'autre. " Alors .. je suppose que tu t'es posée beaucoup de questions à partir de ce moment de rupture avec ton mari c'est ça? " La raison pour laquelle elle se sentait perdue. La longueur de leur relation, l'intensité même. Tout était important. " Après tu peux me dire tout ce qui te passe par la tête et qui est important pour toi, aujourd'hui c'est une séance découverte. " Riant doucement tu buvais de nouveau de ta boisson.
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Re: leaving my love behind (yoona) | Mar 8 Mar - 12:48
Personne ne pouvait le nier. La fin de son mariage a un impact sur la jeune femme. Si elle était soulagée d’avoir fait éclater la vérité, il y a désormais les conséquences à gérer. Avoir son lieu de travail dans le domicile dit conjugal est effectivement un problème et elle ne savait pas si elle serait capable de le conserver d’un point de vue légal mais également d’un point de vue sentimental. Bora a pris la peine de lister, au moins dans sa tête, toutes ces choses pour lesquelles une réflexion est nécessaire. Le travail promet d’être long et remplit d’incertitudes sachant que la procédure de divorce sera lente et douloureuse. Depuis son altercation, elle n’a pas pris la peine de le contacter, de ni le voir. Encore une chose à voir. C’est peut-être un signe du destin d’avoir croisé la route de sa cadette. “ Oui, j’ai même une ligne de vêtements. J’étais étudiante en gestion pour pouvoir gérer ma boîte correctement. Je fais ça depuis facilement une dizaine d’années. “ Elle en est fière. Cependant, elle n’est pas venue dans ce café pour faire la promotion de son activité professionnelle. Mais, si la demoiselle souhaite connaître l’adresse web, elle n’hésitera pas à lui donner, elle qui n’a pas le cœur à l’emploi. La créatrice ne parvient pas à se réfugier dans son travail, peut-être car elle avait eu cette mauvaise habitude depuis que son mariage battait de l’aile. “ Oh... Effectivement... Ça fait partie du problème et comme tu dis, j’en ai gardé le secret ces dernières années jusqu’à ce que j’explose. “ Elle ne sent pas capable de lui dire, enfin pas aussi vite. Bora comprend parfaitement son point de vue et apprécié sa présentation en retour. “ Oh du crochet ? Je n’ai jamais essayé. Ça a l’air d’être un jeu de patience ! “ Comme si la création de bijoux ne demandait aucune minutie. Enfin, il est temps de rentrer dans le vif du sujet. C’est peut-être une séance découverte mais il ne faut pas se dégonfler. “ Je me suis surtout posée de nouvelles questions... En fait, le cœur du problème, c’est que nous n’avons jamais réussi à avoir un enfant. “ Elle déglutit difficilement avant d’échapper un rire nerveux. “ Et c’est devenu une obsession. Je n’ai pas réussi à gérer cette pression et ça ne s’est pas arrangé quand sa sœur est tombée enceinte malgré elle. “ Le point de départ de toute une histoire. “ Si au début, on se soutenait... Il a fini par aller voir ailleurs et maintenant, il ne me reste plus grand-chose parce que l’avouer à mes proches, c’est comme avouer mon échec en tant que... femme. “
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yoona & bora
« And if the birds are just all the words flying along, singing a song, what would they do ? If they just knew what they could do. »
Personne ne pouvait le nier. La fin de son mariage a un impact sur la jeune femme. Si elle était soulagée d’avoir fait éclater la vérité, il y a désormais les conséquences à gérer. Avoir son lieu de travail dans le domicile dit conjugal est effectivement un problème et elle ne savait pas si elle serait capable de le conserver d’un point de vue légal mais également d’un point de vue sentimental. Bora a pris la peine de lister, au moins dans sa tête, toutes ces choses pour lesquelles une réflexion est nécessaire. Le travail promet d’être long et remplit d’incertitudes sachant que la procédure de divorce sera lente et douloureuse. Depuis son altercation, elle n’a pas pris la peine de le contacter, de ni le voir. Encore une chose à voir. C’est peut-être un signe du destin d’avoir croisé la route de sa cadette. “ Oui, j’ai même une ligne de vêtements. J’étais étudiante en gestion pour pouvoir gérer ma boîte correctement. Je fais ça depuis facilement une dizaine d’années. “ Elle en est fière. Cependant, elle n’est pas venue dans ce café pour faire la promotion de son activité professionnelle. Mais, si la demoiselle souhaite connaître l’adresse web, elle n’hésitera pas à lui donner, elle qui n’a pas le cœur à l’emploi. La créatrice ne parvient pas à se réfugier dans son travail, peut-être car elle avait eu cette mauvaise habitude depuis que son mariage battait de l’aile. “ Oh... Effectivement... Ça fait partie du problème et comme tu dis, j’en ai gardé le secret ces dernières années jusqu’à ce que j’explose. “ Elle ne sent pas capable de lui dire, enfin pas aussi vite. Bora comprend parfaitement son point de vue et apprécié sa présentation en retour. “ Oh du crochet ? Je n’ai jamais essayé. Ça a l’air d’être un jeu de patience ! “ Comme si la création de bijoux ne demandait aucune minutie. Enfin, il est temps de rentrer dans le vif du sujet. C’est peut-être une séance découverte mais il ne faut pas se dégonfler. “ Je me suis surtout posée de nouvelles questions... En fait, le cœur du problème, c’est que nous n’avons jamais réussi à avoir un enfant. “ Elle déglutit difficilement avant d’échapper un rire nerveux. “ Et c’est devenu une obsession. Je n’ai pas réussi à gérer cette pression et ça ne s’est pas arrangé quand sa sœur est tombée enceinte malgré elle. “ Le point de départ de toute une histoire. “ Si au début, on se soutenait... Il a fini par aller voir ailleurs et maintenant, il ne me reste plus grand-chose parce que l’avouer à mes proches, c’est comme avouer mon échec en tant que... femme. “ (c) DΛNDELION
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