euphorie. au-delà des esprits d'autrui, des tenues vestimentaires arborées et des festivités organisées. citrouilles surplombant les alentours, des mélodies assourdissantes et des cris stridents seront amenés à se faire entendre. aucun doute, la période de l'effroi était à son apogée. à son tour, il fut convié à rejoindre une organisation quelconque afin de succomber aux charmes de ces festivités. et ce, aux côtés d'une demoiselle qui (étrangement) raffolait de tels instants. c'est alors, avec mégarde qu'il fut amené à sélectionner son costume pour l'occasion. simpliste sur les bords, certes. un étudiant de cet univers connu de tous, harry potter. le seul, l'unique. il incarnait alors, le personnage principal avec une once d'hésitation.

“ je ne sais que dire hormis que, j'ai fais des efforts. „ d'un simple coup d'œil, c'était ainsi que les retrouvailles en de telles conditions débutaient. à l'aise, ridicule ; il se retrouvait partagé entre ces sentiments. pourtant, c'est une main tendue à son accompagnatrice qu'ils seront invités à pénétrer en ces lieux. manèges en folie, sucreries abondantes, costumes étranges et intriguant ; l'heure a sonné. “ si ce n'est pour tes jolis yeux, je ne serais jamais venu. „ le calme était favorisé, un semblant de solitude et de simplicité. chacun de ces faits sombraient à l'eau, loin de lui.

ootd. rian adorait halloween, mais était-ce surprenant quand on connaissait l'univers dans lequel elle avait décidé de se lancer corps et âme ? non, pas vraiment. la pâtisserie était décorée comme la grand salle, citrouilles, bougies et décorations de saison se mélangeaient à la perfection, mais aujourd'hui la belle était loin de son domaine. elle qui adorait les festivités de cette soirée de l'horreur et des bonbons, elle avait décidé de profiter pleinement de ce qui avait été organisé : une fête foraine de l'horreur. elle serait folle de ne pas en profiter, et la cerise sur le gâteau était d'avoir réussi à convaincre jeha de l'accompagner, laissant un sourire naître sur son visage quand elle pose ses yeux sombres sur lui. elle devait reconnaître être touchée qu'il ait décidé de se déguiser, ainsi elle ne serait pas la seule des deux, et tandis qu'elle avait opté pour une robe digne des sorcières sulfureuses et enivrantes, lui avait fait plus dans la sobriété en s'inspirant du fameux sorcier, héro de l'univers magique dont la demoiselle était fan.

“ tu es parfait, jeha, ça me donne tellement envie de t'emmener dans le côté obscur de la force. „ pas du tout une référence au même univers, mais l'idée était là. joignant sa main à celle de son compagnon, elle se laisse guider entre les différents stands et attractions installés, les yeux pétillants. “ je suis charmée, et ravie, tu peux pas savoir à quel point ça me fait plaisir. „ elle susurre de bonheur, venant déposer un baiser sur ses joues, laissant une légère trace de lipstick rouge derrière elle. “ oops, pardon. „ elle murmure en approchant ses doigts pour enlever les traces restantes, coeur palpitant d'émotions.

elle est jolie, rian. elle l'a toujours été. ces pensées s'aventurent à tourmenter son esprit, à chaque rencontre. de manière répétitive, il sera amené à se remémorer ces paroles. alors, c'est un sourire qui sera en mesure d'emporter son faciès. légèrement enjoué. un sorcier des temps modernes et une sorcière qui se souhaitait d'avantage tentatrice (dévastatrice). à son humble avis, c'est un bras disposé à l'encontre de la cambrure dorsale de la demoiselle qui sera en mesure de dissuader autrui de jeter d'avantage qu'un coup d'œil. elle est sienne. contre son grès, une once de jalousie nais.

“ je le suis déjà, depuis bien trop longtemps à présent. il est trop tard, n'est-ce pas ? „ à ces mots, un ricanement cristallin sera amené à se faire entendre. depuis son enfance, jusqu'à son adolescence filant auprès de l'instant présent. sombre. “ laissons, ça dissuadera la gent féminine de m'approcher. „ d'un geste souple, les doigts de la jeune femme seront ôtés. c'était l'occasion de démontrer leur appartenances respectives. “ je te suis, je ne sais pas où donner de la tête. tu sais que, je ne connais pas grand-chose à ces fêtes... „ d'une mine désabusée, sa chevelure brunâtre sera légèrement secouée ; frustré.

ootd. elle se sentait bien, rian, son coeur redécouvrant des émotions comme si elle était à nouveau une adolescente vivant ses premiers émois. c'était un peu le cas, cette nouvelle chance qu'elle avait jeha, un cadeau tombé du ciel. un miracle, même. de l'avoir retrouvé, pur hasard ou le destin, elle aimait penser que la seconde option était la bonne. sourire éclatant aux lèvres qui contrastait avec l'ambiance autour d'eux, et le thème qu'elle avait choisi pour célébrer cette fête particulière. au final, peut-être qu'elle aurait dû se transformer en princesse, parce qu'elle se sentait digne d'un conte de fées. il y avait peu d'espace entre le couple, comme s'ils ne supportaient pas être éloignés l'un de l'autre, pas après tout ce temps séparés, et comme s'ils cherchaient à faire passer un message. fuck off, he's mine.

un léger rire qui glisse entre ses lèvres, rian sentait ses joues s'enflammer sans chercher à cacher le bonheur que lui procurait les paroles du jeune homme. “ il n'est jamais trop tard, je vais être ton petit rayon de soleil. „ elle murmure avec affection, en total contraste avec ce qu'elle devait représenter. une sorcière du mal, fatale et dangereuse. “ de toute façon, si une ose s'approcher, je sors les griffes. „ rian n'était pas du genre jalouse, sauf pour lui. faisant mine de réfléchir, elle savait pourtant déjà là où elle voulait entraîner son homme. “ le train fantôme, ça te convient ? je suis curieuse de voir comment il est. „ était-il effrayant comme les affiches le promettaient ?

il n'est jamais trop tard ; ces paroles s'aventurent alors, à tourmenter son esprit. en ces mots, une vérité indissociable de la relation qu'ils entretiennent. d'antan, amant. en ce présent, ils se retrouvent. se redécouvrent. s'aiment, à nouveau. jamais, il n'a cessé de l'aimer. “ je vais finir par croire que tu as changé, un léger côté sauvage. „ en ces paroles réside une plaisanterie, soldée d'un énième coup d'œil à l'intention de la demoiselle. curiosité piquée à vif. il est naturel d'obtenir un sentiment de satisfaction lorsque sa compagne s'aventure à dévoiler une once de jalousie à son égard. alors, c'est un large sourire qui sera discerné en son faciès. ridicule, certes. mais, pleinement satisfait.

“ le train fantôme, hein. „ sourire aisément évincé lorsque son regard sera posé envers la bâtisse. imposante, très. des cris se feront entendre tandis que les décorations seront en mesure de lui faire froid dans le dos. hésitant, il acquiesce néanmoins. lui faire plaisir, se disait il. “ je crois que je n'ai pas vraiment le choix, que d'accepter. „ à ces mots, il se retrouvait installé au sein de l'un de ces fichus wagons, auprès de la jeune femme. sourcils froncés, d'innombrables questionnements voguaient en son esprit. “ je dois t'avouer une chose, je ne suis pas confiant. et je sens que je vais me ridiculiser. „

ootd. ils se redécouvraient, à leur rythme, sans pression ou obligations comme ils avaient pu ressentir par le passé. sans personne pour venir juger ce qu'ils vivaient, mettre leur nez dans ce qui ne les regardait pas. rian profitait de ses instants avec encore plus d'affection qu'avant, comme si elle ne voulait pas que cette bulle puisse se briser, sur un petit nuage d'avoir retrouvé l'être aimé. “ hm, ou alors je ne t'avais pas encore tout montré, j'étais jeune après tout. „ elle murmure en lui adressant un clin d'oeil complice. d'étudiante amoureuse, qui découvrait l'amour, elle était une jeune femme accomplie, qui était elle-même et s'acceptait telle qu'elle était. et elle ne plaisantait pas quand elle disait qu'elle pourrait montrer les crocs, telle une lionne défendant ce qu'elle considérait sien, si une demoiselle pensait qu'elle pouvait venir flirter avec son compagnon, elle sera clairement accueillie avec une rian à l'attitude d'une reine, féline et implacable.

souriant légèrement, elle resserre sa main sur la sienne, comme pour attirer son attention une fois de plus. “ ne me dis pas que tu as peur, jeha ? „ elle le taquine, yeux pétillants de malice, et pourtant si il lui disait non, elle se plierait, loin d'être une tortionnaire pour le forcer à faire quelque chose qu'il ne voulait pas. il accepte néanmoins, et l'espace de plusieurs secondes, rian le regarde, cherchant la moindre expression sur son visage. “ on sera ridicule à deux, alors, je ne pense pas mieux m'en sortir que toi. „ si ils devaient tomber, ils le feraient à deux.

installé, un semblant de courage s'aventure en son esprit. une idée farfelue, de jouer l'ignorant concernant les instants à venir. les potentiels détails, les décorations et le moindre cri qui sera amené à se faire entendre. stupeur et tremblements. se taire, un court instant et inspirer lourdement. se dire que, ce n'est qu'une passade qu'il se devait de traverser. une boutade. “ ça ira, je suis un grand garçon. je crois. „ à son humble avis, c'était le meilleur choix à faire. le train fantôme n'était que moindre aux côtés de la maison des horreurs. abominable. “ ridicules, à deux. cela me semble être un choix judicieux. „ à ces mots ; sa main, dans la sienne. se transmettre ce semblant de courage dont il faisait preuve.

le train débute, le chemin se trame d'ombre et de noirceur au fil des secondes. lumières tamisées, bruits assourdissants, légers flashs, la situation est étrange (tendue). il se crispe, s'attendant à découvrir une scène horrifiante, sanglante et autres détails puérils. “ toi, qui aimes tant ces fichues idées... à quoi dois-je m'attendre ? „ d'un sourcil arqué, une curiosité piquée à vif. lorsque soudain, le train s'arrête. les lumières coupées, les mélodies cessent et la tension est palpable. quel enfer.

ootd. rian n'arrive pas à effacer le sourire sur son visage, observant les expressions sur le visage de son compagnon. elle, s'amuser de son malheur ? pas du tout, non, il n'y avait qu'affection dans son regard, et bien cachée, une pointe de malice. “ même les grands ont peur parfois, chéri. c'est charmant chez un homme. „ elle chantonne, attendant avec impatience que leur tour démarre, si on le voyait de loin, on ne penserait pas que les rôles étaient "inversés", pas que c'était une mauvaise chose ou de quoi se moquer mais rian trouvait ça chou. sûrement parce que c'était jeha aussi. serrant la main du jeune homme dans la sienne, rian esquisse un nouveau sourire, approchant son visage du sien pour venir murmurer à son oreille. “ et puis si tu as besoin de distraction, je suis là. „

quand enfin ça commence, la jeune femme se sent comme une gamine le soir de noël, elle entend au loin malgré les bruits et la musique d'ambiance, les cris des wagons précédents le leur, elle ricane, consciente que bientôt cela sera peut-être eux qui finiront par rejoindre les hurlements de frayeur. “ tout et n'importe quoi, je me demande si ils ont mis des vrais acteurs ou juste de la mécanique. „ elle ne tardera pas à avoir sa réponse il semblerait quand ils s'arrêtent soudainement, plongés dans le noir et dans un silence pesant.

armé de sa fierté, silencieux. il observe les alentours, s'aventure à imaginer situations étranges, complexes et surprenantes. car, oui ; en de telles circonstances il s'offre le loisir de s'attendre à ce qu'il considère comme :  “ le pire „ alors, il inspire lourdement. réajustant bêtement les lunettes factices qui se retrouvaient plantées à l'encontre du bout de son nez. fûmée épaisse taquinant ses sens.  “ ça sent mauvais. „ de gestuelles hâtives, il s'agite afin de dissiper la couche brumeuse qui taquine leurs faciès (gestes désespérés et inutiles, très certainement). “ concernant les précédents cris, je doute que ce soit uniquement des robots. „ à ces mots, il inspire lourdement. situation complexe.

c'est un grognement rauque qui sera amené à se faire entendre lorsque sa cheville sera taquinée d'une manière guère agréable et tout à la fois, surprenante. à l'évidence, il sera amené et secouer vulgairement ses guibolles afin d'ôter l'espoir à quiconque oserait s'adonner à une seconde folie. “ la prochaine fois, je choisirais la première attraction. „ d'un air exténué, il observe sa compagne. qui, semble enjouée et curieuse d'en découvrir d'avantage. deux visages, deux sentiments différents. l'un, souhaitait prendre la poudre d'escampette tandis que l'autre espérait se frayer un chemin d'avantage lointain en ces méandres de l'horreur. “ promets-moi que si je ne décède pas avant la sortie de ce fichu train de l'horreur, je serais hautement récompensé. „