c'est un rituel, une habitude. un rendez-vous. au-delà de cet accoutrement, ces sourires et ces échanges quelconques ; réside un désir de se sentir lui-même, authentique. et c'est auprès d'un faciès qu'il affectionne particulièrement qu'il parviendra à obtenir cela. son frère aîné, bibliothécaire au sein de l'université. ils partagent ces lieux avec une certaine rigueur. d'un geste habile, il rassemblera ses effets personnel aussitôt la mélodie se laissant entendre, les étudiants congédiés. d'un cliquetis hâtif, la porte de sa salle sera fermée à clés. chaussures heurtant le sol d'une manière féroce et répétitive, un empressement sera remarqué en le moindre de ses faits et gestes.

ce plateau intercepté, ces choix culinaires réalisés et son postérieur niché à l'encontre de ce fauteuil. sous le nez de son aîné, il souffle longuement. “ j'ai la dalle. „ à ces mots, sa cuillère sera plantée à l'encontre de ce met connu de tous : du riz, agrémenté de légumes épicés et de poisson ; un repas qui se souhaitait être “ diététique „ (jolie hypocrisie). “ j'le connais ce sourire, inutile de me faire la morale. j'me comporte correctement en classe, un vrai maître de conférence. „ de sa cravate ridiculement ajustée, c'est un sourire qui sera dévoilé. “ ta journée, m'sieur le bibliothécaire ? tu sais que, les étudiantes vont à la bibliothèque dans l'espoir d'admirer ton joli minois. „ c'est une plaisanterie qui se dévoile tandis qu'un ricanement grotesque sera amené à se faire entendre. c'était cliché, certes, mais véridique. l'idée de s'attirer les grâces d'un professeur, d'un personnel de l'établissement semblait être un fait qui voguait en les esprits de bien nombreux étudiants et étudiantes. contre son grès, à son tour, il faisait les frais de tels comportements. dans son casier parfois, étaient retrouvés des lettres, des présents ou autres futilités confectionnées. il se contentait de feindre l'ignorance au-delà d'une potentielle gêne et des regards indiscrets dirigés à son égard.

@Kwon Shi Woo
Si certains étaient embêtés à l’idée de travailler dans le même lieu qu’un autre membre de leur famille, ce n’était pas le cas de Shi Woo qui s’avérait, en réalité, bien heureux de pouvoir croiser son petit frère régulièrement. Tous étaient différents chez les Kwon, chacun avait sa propre personnalité cependant ils avaient toujours été très complices. Et les années qui s’étaient écoulées, les aléas de la vie également, plutôt que les éloigner n’avaient eu de cesse de les rapprocher. Le pourquoi, pas un seul instant, il n’avait rechigné à l’idée de travailler au même endroit que son cadet ; ainsi, ils pourraient passer plus de temps ensemble mais aussi rattraper tout ce temps qu’ils avaient perdu les années précédentes. Le hasard, ou plutôt la malchance, ne leur avait pas permis d’être entièrement présents dans les moments difficiles de l’autre, néanmoins à leur façon, ils s’étaient soutenus au mieux. Constamment. Et même si Shi Woo ne le montrait jamais réellement ouvertement, Sun Ho savait ce que ce dernier ressentait envers sa famille, envers lui, puis que s’il lui avait proposé cette place au sein de la bibliothèque, ce n’était pas pour rien non plus. C’était comme ça avec eux, que cela soit leurs parents, les frères ou la sœur, ils s’inquiétaient les uns pour les autres, ils s’encourageaient et appréciaient les moments qu’ils pouvaient partager tous ensemble. Comme aujourd’hui où les deux garçons avaient prévu de déjeuner à la cafétéria de la faculté, une habitude qu’ils avaient prise et qu’ils essayaient de suivre dés qu’ils en avaient l’occasion.

Plateau en mains, ses choix s’étaient dirigés sur quelque chose d’équilibré, un mélange d’un peu de tout, entre féculents, légumes et viandes, sans prendre trop de sucre ni trop de sel. Depuis son opération, Sun Ho s’était naturellement retrouvé obligé de faire attention à ce qu’il mangeait et même s’il n’avait pas de régime particulier à suivre, il ne pouvait plus se permettre de grignoter n’importe quoi. Un fin sourire, amusé, s’était dessiné sur ses lèvres devant l’attitude de son petit frère et son éclat s’était élargi un peu plus aux paroles de celui-ci. « Je n’ai rien dit. » Avait-il automatiquement déclaré, les mains en l’air en guise d’innocence, alors qu’un léger rire traversait sa bouche. « La cravate te va d’ailleurs à ravir. » Le charrier, Sun Ho ne pouvait faire autrement, c’était plus fort que lui. « Je le sais. J’ai un charme qui se veut irrésistible, que veux-tu ? » Sans hésiter, en complément à ses propos, il avait fait valser ses cheveux en arrière, dans un air fier et faussement arrogant. Si jamais on s’en inquiétait, ses chevilles allaient très bien, hors pour sa défense, son frère lui avait tendu la perche en premier. Sun Ho ne se considérait pas comme le plus bel homme de la Terre toutefois il se savait charmant malgré tout. Bien que, oui, ce charme perdait parfois en valeur quand on commençait à le connaître et qu’on découvrait quel genre d’imbécile il pouvait être. « Mais tu peux parler, Monsieur le professeur… » C’était quoi ce sourire espiègle qu’il arborait tout à coup et ce ton plein de curiosité ? « Apparemment, il se passerait un truc avec Yura ? Ce sont les bruits qui courent en ce moment. » Ah, les ragots. Les bons vieux ragots. Il n’avait pourtant jamais été trop friand de ces choses là hors à croire que quand ça concernait deux de ses connaissances, il devenait soudainement bien plus intéressé. Certes, c’était surtout parce que ça l’amusait de taquiner son cadet et qu’il était curieux de voir sa réaction hors il n’avait pas besoin de préciser ses intentions jusque là.

un charme, noté d'irrésistible. c'était un trait qui semblait convenir à chaque membre de la famille, de sa soeur aînée, jusqu'à son joli minois. ainsi, il se considérait. de tels dires et pensées semblaient être approuvées par la gent féminine qui, s'offrait le loisir de tourmenter son quotidien. contre son grès, parfois. “ conneries. „ à ces mots, une énième stupidité émanant de la gent féminine. des rumeurs, des bruits de couloir, une relation interceptée en un regard curieux et nouveau. quiconque ose ajouter des détails saugrenues, des invention ou autres détails quelconque. ainsi, une réputation se crééait. une nouvelle relation, naissait. un couple, qu'il devenait présentement. un rire d'avantage grave fut amené à se faire entendre tandis qu'il rouspétait en de multiples gestuelles.

“ t'oses croire à ces idioties ? je serais presque déçu. à moins que, tu ne te perdes trop dans fichus bouquins et que les romances soient ton genre du moment. „ ragots déplorables, à son humble avis. divertissants, pour d'autres. d'une énième bouchée de son plat principal, il s'enferme en un léger mutisme. l'asie et l'occident possèdent d'innombrables différences, l'une d'elles se retrouvaient pointée du doigt : les relations amicales engagées entre une demoiselle et un garçon. ce qui est observé en une certaine normalité sera alors, jugé d'en d'autres circonstances. “ et qu'est-ce qu'il se dit exactement, dans ces fichus “ bruits de couloirs „ ; tu viens de me rendre curieux, je t'écoute. „ bras croisés à l'instar de son buste, il est empli de curiosité concernant les folies des esprits d'autrui concernant une potentielle relation entre les deux protagonistes.

@Kwon Shi Woo
Non, Sun Ho n’était pas forcément des bruits qui couraient dans les couloirs, cependant parce que son frère était concerné, ce serait mentir de dire que cela ne l’amusait pas de le taquiner sur le sujet. Certes, cela l’aurait dérangé si les propos à son égard avaient été désobligeants, voire mauvais, cependant ils n’avaient rien de méchants, ils étaient même plutôt innocents. A cet âge, on avait tendance à avoir une imagination débordante et on aimait inventer des histoires pour pimenter son existence ; c’était probablement ce qui était arrivé entre Yura et son cadet, hors après avoir entendu tous ces ragots, il avait été le premier à essayer de les imaginer. Et il avait rigolé. Parce que le caractère de ces deux-là était particulier, à la fois similaire, à la fois terriblement opposé, et s’ils devaient former un couple à jour, ils seraient intenses. Evidemment, on ne savait jamais ce que l’avenir pouvait nous réserver et si un proverbe disait que ceux qui se ressemblaient s’assemblaient, un autre racontait que les opposés s’attiraient. Les rumeurs n’étaient peut-être que des « conneries » comme se plaisait à le certifier Shi Woo seulement au bout du compte, personne ne pouvait savoir ce qui arriverait à l’avenir, que cela soit dans l’action ou dans les sentiments. Lui n’avait jamais songé à l’époque que sa relation se terminerait de cette manière, il n’avait pas pensé non plus devoir tout abandonner pour se soigner, et il n’avait aucune idée de qui il tomberait amoureux plus tard. Il ne se prenait pas la tête, il ne se formalisait pas non plus et si des rumeurs finissaient par se créer le concernant, il les balayerait d’un revers de la main sans vraiment s’en soucier.

« Qui a dit que j’y croyais ? » Avait aussitôt rétorqué le bibliothécaire, amusé, avant d’enchérir sans même lui avoir laissé l’opportunité de répondre « Tu me connais assez pour savoir que j’aime bien t’embêter, frangin. » Sur ses dires, Sun Ho n’avait pas résisté à les accompagner d’un clin d’œil avant de prendre une bouchée de sa nourriture. « Je trouvais simplement ça drôle de vous imaginer tous les deux. Puis après tu sais, tu as le droit d’aimer qui tu veux de toute manière. » Un rire franc, taquin, avait traversé la barrière de ses lèvres alors que, oui, il persistait à le charrier. Parce que c’était plus amusant ainsi. « Je ne sais pas exactement, juste qu’on vous a vu plusieurs fois ensemble, et que ça avait l’air d’être passionnel entre vous. » Des bruits de couloirs qui se voulaient toujours exagérés à la réalité, Sun Ho le savait, mais encore une fois, c’était justement toute cette exagération qui lui donnait envie de taquiner son frère.

réalité cruelle ; l'imagination débordante d'autrui s'offrait le loisir de tourmenter les esprits, altruistes et malins succombaient à ce charme, ces futilités. ces bruits de couloirs, rumeurs et mensonges seront alors, racontés, mélangés et amplifiés. créant ainsi, discorde. en l'occurrence, les protagonistes de la rumeur dont ils s'aventuraient à faire allusion n'étaient que d'avantage amusés et guère embêtés (se jouant parfois, de tels mots). au grand désespoir de chacun, des élèves et de certains collègues qui osaient croire à de telles balivernes. “ c'est d'un ridicule, ces histoires. „ à ces mots, une gorgée d'eau et une énième bouchée de son plat principal. embêté, d'être mêlé à ces détails enfantins, il ne rêvait que de simplicité et de calme en son quotidien professionnel. “ je l'aime bien, comme un frère. tu vois le délire ? friend-zone, as we said. „ usant de ce jargon anglo-saxon à son avantage, il ricane d'avantage bêtement. fièrement (sûrement). “ dans tous les cas, pas l'temps pour une nana. je suis overbooké entre l'université et les entraînements. un seul problème à la fois. „ la gent féminine, à son humble avis, source de problème supplémentaire. il ne désirait aucunement obtenir de tels dégâts.

“ je vous arranges un truc, si ça t'intéresse. tu te sentira moins seul enfermé dans tes bouquins, qui sait. te sortir de ton train de vie habituel. elle est plutôt douée, pour surprendre. „ user de la situation à son avantage, détourner le sujet et le principal intéressé afin d'emporter son frère au-delà de cela. contre le grès de son aîné, certainement. “ ce sera passionnel, entre vous. „ d'un clin d'œil, le tour est joué et il semble fièrement disposé à “ l'aider „ ; si cela est “ nécessaire „ ; un frère cadet souhaitait offrir son aide, à son aîné.

@Kwon Shi Woo
Embêter son frère était une passion ; c’était façon de lui montrer son amour, dirait-il avec innocence et amusement. Hors, il s’agissait probablement de la vérité, c’était parce qu’il était autant complice avec son cadet que Sun Ho pouvait se permettre de faire de telles remarques. Imaginer Yura et Shi Woo était drôle cependant, non, il n’avait pas réellement cru aux dires des couloirs, il en avait juste été quelque peu curieux. Et la réaction de son frère ne cessait de l’amuser, ses traits se tirant dans un sourire tandis qu’il hochait la tête. « Ils disent tous ça. » La friend-zone et tout le reste. Après tout, nombreux étaient ceux à avoir été des amis, des frères et sœurs de cœur, avant de s’apercevoir que leurs sentiments étaient plus profonds que cela. On ne savait jamais ce que l’avenir nous réservait, c’était le pourquoi il était toujours primordial de rester sur ses gardes. Peut-être qu’ils n’étaient que des amis à présent, mais le seraient-ils encore dans le futur ? Certes, Sun Ho cherchait la petite bête et c’était juste sa manière de persister à taquiner son frangin, mais cette histoire le faisait tant rire. « Oh tu sais, l’amour il vient souvent quand on ne l’attend pas et ce n’est malheureusement pas le boulot ou les entraînements qui pourront empêcher ça. » Et il avait naturellement accompagné ses paroles d’un haussement de sourcils. « Que cela soit Yura ou quelqu’un d’autre d’ailleurs. » Le pire était probablement qu’il n’avait même pas tort dans ce qu’il répliquait.

« Je suis navré frérot, je n’ai pas vraiment besoin de toi pour nous arranger un truc. » Parce que lui aussi, il la connaissait très bien Yura et c’était justement le pourquoi la situation l’amusait autant. « C’est plus fou que passionnel entre nous à dire vrai. » Ils faisaient un bon duo de beaux idiots mais cela leur convenait parfaitement. Une réflexion sur laquelle n’avait pas hésité à prendre quelques bouchées de son plat, tandis que son visage mimait un air des plus innocents. « Sache que si un jour je finis en prison, ça sera probablement de sa faute. » Des paroles qui pouvaient faire peur dîtes comme ça puisque, non, Sun Ho n’avait pas eu bon de préciser que la dernière fois qu’il avait vu la jeune femme, ils s’étaient rendus à une soirée déguisée et elle avait été la policière qui l’avait arrêté. En soit, oui, dans un autre contexte, porter des uniformes pouvaient passionnels et c’était bien la raison pour laquelle il n’avait pas mentionné ce détail, la perche aurait été trop belle.

l'amour. un sujet fâcheux, étrange et évincé de son quotidien. il ne s'aventure aucunement auprès de la gent féminine dans l'objectif d'emporter ces muses à ses côtés. une nuit, une aventure hasardeuses, une perte de temps. en son esprit, il s'offre le loisir de jouer la carte du gentleman égoïste. faire miroiter monts et merveilles ; prendre la poudre d'escampette. ne rien, obtenir de ces échanges. “ tes bouquins te montent à la tête, délirant. „ ces ouvrages où, le romantisme à la française est aisément cité. ces ouvrages où, le protagoniste masculin est d'avantage charmeur qu'il ne semble l'être. ces ouvrages où, l'histoire n'est que folie et utopie. “ t'en fait pas pour moi, j'ai pas l'temps de l'attendre. „ à ces mots, son plat principal sera clôturé d'une bouchée (légèrement hâtive, gestuelle mécontente).

“ fou, passionnel, prison. original comme relation. „ d'un ricanement qui se souhaitait taquin, il se jette sur l'occasion. “ pas besoin d'aide, hein ? je t'écoute, c'est quoi son petit nom ? „ se dire qu'une potentielle demoiselle se dressait à l'instar de son frère aîné ; son cœur frustré s'était alors, épris d'une muse. qui est-elle ? à quoi, ressemble-t-elle ? des indices, des détails ; il était avide du moins détail. “ on s'cache rien entre frères, franchement. pas cool ça de jouer le cachotier avec moi. „ bras croisés à l'encontre de son buste, un geste enfantin. boudeur (acteur à deux francs six sous).

@Kwon Shi Woo
Un rire franc s’était échappé de sa bouche face aux paroles de son frère ; non, ses bouquins ne lui montaient pas à la tête, il ne s’agissait que d’une simple constatation hors cela ne servait probablement pas à grand-chose de relever. Shi Woo finirait bien par rencontrer sa chère et tendre et, pour sûr que non, il ne l’aurait pas vu venir comme l’avait déclaré l’aîné. L’amour, le vrai, on ne s’y attendait jamais et c’était justement parce qu’il l’avait déjà connu que Sun Ho pouvait se permettre ce genre de remarques. Certes, il n’avait pas eu beaucoup de relations dans son existence néanmoins le peu qu’il avait eues lui était suffisant ; il ne crachait pas sur une nouvelle histoire, il avait même envie de se poser et pouvoir fonder une famille. Qui ne désirerait pas ça à son âge ? Seulement, il avouait ne pas le rechercher non plus, cela viendrait quand ça devrait venir, lui ne souhaitait pas se précipiter là-dessus parce que, le souvent, ça n’apportait jamais rien de bon.

Son frère paraissait tout autant curieux que lui ne l’était quelques instants auparavant hors Shi Woo ne semblait pas avoir compris ce que le plus vieux sous-entendait. Entre deux bouchées de son plat, il n’avait pu que sourire de plus bel avant de hausser les épaules. « Je n’ai jamais dit que j’avais quelqu’un en vu et évidemment que je te le dirais si c’était le cas. » Il n’était pas aussi réticent sur le sujet que son vis-à-vis, la preuve étant qu’il ne se braquait même pas alors que la conversation le viser. « Je te parlais de Yura car je la connais aussi. Donc si je désirais avoir quoi que ce soit avec elle, je me serais débrouillé comme un grand. » Un clin d’œil en accompagnement à ses mots, il avait attrapé un énième morceau, non pas sans mimer un air innocent. « Je n’ai rien contre le fait de rencontrer quelqu’un mais écoute, ça viendra quand ça viendra. » Même si son état de santé l’inquiétait toujours pour ce genre de choses. Il s’en était sorti à merveille, il allait mieux à présent cependant il n’était à l’abri de rien et ne souhaitait imposer cela à personne. « Peut-être que d’ici là, tu seras marié avant moi. » Avait toutefois ajouté Sun Ho d’un ton taquin, incapable de résister de titiller son cadet, et c’était bien la raison pour laquelle il avait été incapable de retenir ce léger rire qui avait suivi ses propos.

situation amusante, divertissante. le cadet s'offre le loisir de tourmenter son aîné en d'innombrables sujets. les relations affectives, en l'instant présent. alors, avec mégarde il s'offre le loisir de tourmenter d'avantage son interlocuteur. agissements enfantins. “ t'es vraiment pas cool. „ des dictons, des idées farfelues, des phrasées dénichées en des bouquins quelconques ainsi ; est, son frère. rêveries, réalité. être, paraître. contre son grès, il sera amené à réfléchir à l'encontre de ces sujets soulignés. “ un jour, tu dénichera une nana. une, qui sera en mesure de t'accepter, te supporter. „ une énième plaisanterie soldée d'un ricanement cristallin. fanfaron des temps modernes, joli plaisantin.

“ café ? „ à ces mots, se redresser. se munir de son plateau afin de déposer ce matériel auprès des agents d'entretient. un semblant de convenance avant qu'il ne soit amené à reprendre place, confortablement installé sous le nez de son aîné. amusé. “ thé, chocolat chaud... j'crois qu'il y a des trucs pour les corps faibles. „ ainsi, les propositions sont réalisées. le concernant : un café noir, sans le moindre ajout, ni même une dose sucrée. c'est ainsi, qu'il tiens la route. “ en parlant de café, ça fait un bail qu'on a pas eu de nouvelles de la sister. what's going on ? „ un questionnement qui se souhaitait sincère. une habitude qui fut évincée la semaine précédente, il s'inquiétait.

@Kwon Shi Woo
Sun Ho pouvait comprendre que la situation était moins amusante pour son frangin, parce que lui était plus rationnel, moins sur l’offensive que ce dernier sur le sujet. Après tout, il n’avait fait qu’avouer la vérité, l’amour ne l’effrayait pas spécialement et même si, oui, cela l’inquiétait un peu, il ne rejetterait pas ses sentiments si ceux-ci finissaient par emparer son cœur. Dommage que non, il n’avait personne en vue actuellement, toutefois il n’y était pour rien si aucune femme ne l’avait charmé depuis… Peut-être était-ce lui qui était compliqué, peut-être était-ce parce que s’il vivait quelque chose avec quelqu’un, il souhaitait que cela soit pour la durée et non pas juste pour la nuit. Il était comme ça, Sun Ho. Lui ce qu’il voulait, c’était du sérieux, une personne avec qui il pourrait échanger et rire, une personne avec qui il se sentirait bien et avec qui il aurait envie de fonder une famille. Probablement était-ce un peu « vieillot » de songer de cette manière cependant il avait déjà plus de trente-trois ans, c’était normal de vouloir se poser. « Je suis un ange, je ne vois pas du tout ce que tu essaie de sous-entendre. » Avait-il répondu, le sourire aux lèvres, dans une expression faussement innocente. Evidemment qu’il était un homme bien et qu’il était sympathique hors c’était vrai que, malgré tout, il fallait le supporter ; il avait tellement de drôles idées parfois, et tant d’énergie à revendre.

Plateau en main, sans rechigner, Sun Ho avait suivi son cadet, hésitant quant à la boisson qu’il prendrait ; un café ne le tuerait pas néanmoins il savait aussi que, malheureusement, il ne pouvait pas trop en abusé. « Merci de ton inquiétude, et je vais me prendre un chocolat justement. » C’était plus raisonnable, sachant qu’il avait déjà bu un expresso au matin, puis il aimait le chocolat donc de cette façon, il faisait d’une pierre deux coups. « Je l’ai eue rapidement dans la semaine, elle est pas mal débordée avec le boulot. » Puis en tant que carriériste à temps plein, il ne fallait pas en attendre moins de la grande Seol Ah, toujours investie dans son travail et dans tout ce qui la passionnait. « On se fera un repas un de ces quatre, quand elle sera plus tranquille. » Parce que mine de rien, cela faisait un petit moment qu’ils n’avaient pas fait de soirée tous les trois, et ça lui manquait.