I feel like I'm drowning - Geonwoo
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I feel like I'm drowning - Geonwoo | Dim 12 Déc - 21:44 Citer EditerSupprimer
You keep dreaming and dark scheming. Yeah, you do. You're a poison.
I FEEL
LIKE I'MDROWNING
LIKE I'MDROWNING
Aucun souvenir, le néant, tu ne te rappelles de rien Hayoon. Si tu essayais de te souvenir, tu verrais beaucoup de flou, des passages manquant à ton esprit sur la soirée passée la veille. Concentre-toi Hayoon, il doit bien y avoir des indices. Pourtant hormis ton état de lendemain de cuite, il n’y a rien qui semble pouvoir te rafraichir la mémoire. Tu te revois seulement sombrer au bord de l’Han River, après un trop plein, mais un trop plein de quoi ? Un trop plein de tout, d’émotions du passé et du présent. Surtout un trop plein d’alcool, un véritable merdier, te promettant de ne pas boire à ce point une fois de plus. Soyons honnête, c’est le genre de promesse que l’on se fait à soi-même et que l’on ne respecte jamais. Parce que y a toujours une nouvelle raison. Tu n’as pas été assez forte hier soir, tu ne l’es toujours pas. Tu as simplement craqué, blessures à vifs parlant pour toi à l’odeur de tequila. Et ensuite, qu’est-ce qui a bien pu se passer ? C’est à ce moment que tes souvenirs s’emmêlent. Tes sanglots qui se sont accentués quand tu l’as vu, lui, te faisant face. Une fois de plus pour te sauver de tes bêtises, parce que t’es irresponsable. Tu te souviens de ce visage qui te fixait, de ce parfum qui t’a fait perdre la tête, de la chaleur de son corps. Mais quoi d’autre encore ? Était-ce uniquement un rêve ? Un cauchemar ? Est-ce simplement le fruit de ton imagination ?
You keep dreaming and dark scheming
Yeah, you do
You're a poison and I know that is the Truth
All my friends think you're vicious
And they say you're suspicious
You keep dreaming and dark scheming
Yeah, you do
Tu te passes une main sur le visage pour te réveiller, ce n’est pas le moment de dormir. Un rapide coup d’œil à la pendule. Encore une heure, une simple heure avant d’être libéré de ton travail. T’inspires, t’expires, parce que les battements de ton cœur sont encore prisonniers de ton rêve. Rappelle-toi Hayoon. Tu arrives encore à entendre sa voix, comme-ci il était encore à tes côtés. T'arrives à l’entendre prononcer ton prénom. Hayoon. Poitrine reprenant son solo de batterie, ça s'emballe une fois de plus sous ta peau. C’est toi qui l’as appelé, telle une bouée de sauvetage à laquelle tu t’es accrochée alors que tu te noyais une fois de plus, solution de facilité. Mais après ? Tu es incapable de te remémorer avec exactitude ce qu'il s'est passé. Tout est embrouillé dans ton esprit. Tu n’arrives vraiment pas à te souvenir. Tu n’es qu’une idiote.
I feel like I'm drowning
You're holding me down and
You're killing me slow
I feel like I'm drowning
Tu es encore épuisée, tu n’as presque pas dormi. Ressentant cette fatigue infinie ainsi que ce vide prenant possession de ton corps. Si tu te laissais aller, tu pourrais pleurer davantage, mais non, pas encore, pas une fois de plus. Qu’est-ce que ça t’apporterait ? Tu veux des réponses à tes questions, alors va les chercher. Ça parait si simple, mais tes jambes se figent lorsque tu retires ton tablier. Et si... Non, tu n’as pas pu faire ça Hayoon. Si ? Non ? Tu as envie d’hurler dans la boutique. Tu te rétractes, aller le voir ? Rentrer chez toi ? Te retrouvant à faire les cent pas derrière la vitrine. Tu ne peux pas revenir en arrière de toute manière. Puis bordel, tu as vingt-deux ans Hayoon. T’inspire une fois de plus, fortement, pour te donner de la consistance. Tu ne peux pas rester dans le flou, pourtant... Tu regardes l’écran de ton téléphone : aucun nouveau message. Est-ce qu’il t’en veut ? Peut-être. T’aimerais rester dans cette boutique, encore une heure de plus, le temps de faire le tri dans ton esprit, mais il te faut quitter ce cocon que tu te créés pour affronter la réalité, prête ou non. T’attrapes une boite en carton pour y fourrer six cupcakes. Six, pourquoi six ? Ton côté enfantin se saisit d’une douille pour y écrire p-a-r-d-o-n en toute lettre, une lettre pour un gâteau. Au moins, peut-être que ça le fera rire et ainsi fera se détendre l’atmosphère. Donc, six gâteau et... Deux cafés glacés, qui n’aime pas ça ? C’est ainsi que chargée comme un bœuf, tu t’apprêtes à quitter la boutique en direction du dortoir.
Les minutes sont longues, elles te paraissent être une éternité, mais tu y es enfin. Devant cette porte qui te semble immense. La main sur la poignée que tu abaisses sans ouvrir, seul le bruit de la poignée brise le silence. Ton esprit est au bord de l’implosion mais tu ne peux plus revenir en arrière maintenant que tu es là. T’espères même qu’il ne soit pas là, parce que tu n’oseras sans doute pas affronter son regard, pas tant que tes souvenirs te joueront des tours. Tu souffles un bon coup et pousse la porte, les yeux fermés tu t’avances dans l’immense pièce. Un. Deux. Trois. Bêtement tu ouvres un œil, à première vue il n’y a personne, pas même ses colocataires de chambre. Alors sans fermer la porte, tu t’enfonces dans la pièce pour y déposer tes cadeaux sur son bureau, attrapes un post-it, un crayon pour y noter son prénom. Il saura que cela vient de toi, maintenant il serait judicieux de rentrer mais... Tu ne bouges pas, tes doigts venant caresser une pile de document alors que tes yeux se perdent sur ses affaires, un sourire naissant sur les lèvres.
You keep dreaming and dark scheming
Yeah, you do
You're a poison and I know that is the Truth
All my friends think you're vicious
And they say you're suspicious
You keep dreaming and dark scheming
Yeah, you do
Tu te passes une main sur le visage pour te réveiller, ce n’est pas le moment de dormir. Un rapide coup d’œil à la pendule. Encore une heure, une simple heure avant d’être libéré de ton travail. T’inspires, t’expires, parce que les battements de ton cœur sont encore prisonniers de ton rêve. Rappelle-toi Hayoon. Tu arrives encore à entendre sa voix, comme-ci il était encore à tes côtés. T'arrives à l’entendre prononcer ton prénom. Hayoon. Poitrine reprenant son solo de batterie, ça s'emballe une fois de plus sous ta peau. C’est toi qui l’as appelé, telle une bouée de sauvetage à laquelle tu t’es accrochée alors que tu te noyais une fois de plus, solution de facilité. Mais après ? Tu es incapable de te remémorer avec exactitude ce qu'il s'est passé. Tout est embrouillé dans ton esprit. Tu n’arrives vraiment pas à te souvenir. Tu n’es qu’une idiote.
I feel like I'm drowning
You're holding me down and
You're killing me slow
I feel like I'm drowning
Tu es encore épuisée, tu n’as presque pas dormi. Ressentant cette fatigue infinie ainsi que ce vide prenant possession de ton corps. Si tu te laissais aller, tu pourrais pleurer davantage, mais non, pas encore, pas une fois de plus. Qu’est-ce que ça t’apporterait ? Tu veux des réponses à tes questions, alors va les chercher. Ça parait si simple, mais tes jambes se figent lorsque tu retires ton tablier. Et si... Non, tu n’as pas pu faire ça Hayoon. Si ? Non ? Tu as envie d’hurler dans la boutique. Tu te rétractes, aller le voir ? Rentrer chez toi ? Te retrouvant à faire les cent pas derrière la vitrine. Tu ne peux pas revenir en arrière de toute manière. Puis bordel, tu as vingt-deux ans Hayoon. T’inspire une fois de plus, fortement, pour te donner de la consistance. Tu ne peux pas rester dans le flou, pourtant... Tu regardes l’écran de ton téléphone : aucun nouveau message. Est-ce qu’il t’en veut ? Peut-être. T’aimerais rester dans cette boutique, encore une heure de plus, le temps de faire le tri dans ton esprit, mais il te faut quitter ce cocon que tu te créés pour affronter la réalité, prête ou non. T’attrapes une boite en carton pour y fourrer six cupcakes. Six, pourquoi six ? Ton côté enfantin se saisit d’une douille pour y écrire p-a-r-d-o-n en toute lettre, une lettre pour un gâteau. Au moins, peut-être que ça le fera rire et ainsi fera se détendre l’atmosphère. Donc, six gâteau et... Deux cafés glacés, qui n’aime pas ça ? C’est ainsi que chargée comme un bœuf, tu t’apprêtes à quitter la boutique en direction du dortoir.
Les minutes sont longues, elles te paraissent être une éternité, mais tu y es enfin. Devant cette porte qui te semble immense. La main sur la poignée que tu abaisses sans ouvrir, seul le bruit de la poignée brise le silence. Ton esprit est au bord de l’implosion mais tu ne peux plus revenir en arrière maintenant que tu es là. T’espères même qu’il ne soit pas là, parce que tu n’oseras sans doute pas affronter son regard, pas tant que tes souvenirs te joueront des tours. Tu souffles un bon coup et pousse la porte, les yeux fermés tu t’avances dans l’immense pièce. Un. Deux. Trois. Bêtement tu ouvres un œil, à première vue il n’y a personne, pas même ses colocataires de chambre. Alors sans fermer la porte, tu t’enfonces dans la pièce pour y déposer tes cadeaux sur son bureau, attrapes un post-it, un crayon pour y noter son prénom. Il saura que cela vient de toi, maintenant il serait judicieux de rentrer mais... Tu ne bouges pas, tes doigts venant caresser une pile de document alors que tes yeux se perdent sur ses affaires, un sourire naissant sur les lèvres.
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