thank god for the interior swimming pool || Chuuya
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thank god for the interior swimming pool || Chuuya | Mar 4 Jan - 2:31 Citer EditerSupprimer
Thank God for the interior swimming pool
Watch your thoughts; they become words. Watch your words; they become actions. Watch your actions; they become habits. Watch your habits; they become character. Watch your character; it becomes your destiny.
ft. @Min Chuuya
ft. @Min Chuuya
La neige tombait mollement à l’extérieur, offrant un paysage calme et endormant, lorsqu’on regardait par la fenêtre. Alors que plusieurs de ses bandmates étaient partis profiter de la température hivernale, Ki Seop avait choisi de s’enfermer à l’intérieur. Mais pas n’importe où ! À la piscine intérieure privée de l’immeuble où il vivait. Le luxe, il voulait bien l’admettre. L’idole n’avait d’ailleurs pas raté de demander au manager si l’immeuble dans lequel ils allaient bientôt déménager offrait ce même plaisir. La réponse positive l’avait soulagé, puisqu’il n’arrivait pas à s’imaginer vivre sans avoir accès à l’eau. Non, une baignoire ne suffisait pas. Si on lui demandait, Ki Seop pensait avoir appris à nager avant d’avoir appris à marcher. Le jeune homme avait pratiquement grandi dans l’eau, admirant son père et les athlètes qu’il entraînait. Il était fasciné par l’agilité, l’élégance, mais aussi la vitesse que les nageurs offraient en spectacle. La passion les motivant, ils essayaient toujours de se dépasser. Aucun ne rechignaient devant les efforts à faire. Tous ne parlaient que du plaisir et de la liberté que l’eau offrait. Enfin, que l’eau de piscine offrait. En mer, c’était une toute autre histoire… Même les meilleurs nageurs pouvaient y rester… et ça, le rappeur l’a appris bien trop tôt. Raison pour laquelle même s’il est un excellent nageur, il n’aime pas trop s’aventurer loin des plages.
N’ayant que quelques heures devant lui, il n’avait guère pu se rendre loin, de toutes façons. Donc, la plage avait été troquée par un sol dur, la mer par une piscine calme. Le décor n’avait rien qui criait le pays où il avait grandi, pourtant, il lui paraissait tout autant familier. Ça avait quelque chose de reposant et de calmant pour le jeune homme qui avait grand besoin de cette petite pause afin de respirer. La compagnie était agréable, beaucoup plus calme que celle à laquelle il avait appris à s’habituer au dortoir. Après avoir fait quelques brasses, Ki Seop revint d’ailleurs auprès de son ami qui faisait la planche. Il posa ses mains à plat sur le bord de la piscine, souleva son corps et s’assit sur le rebord. Sa main attrapa la bouteille d’eau qu’il déboucha avant d’en boire afin d’éteindre le feu qui le dévorait à l’intérieur.
-« Tu tires une drôle de tête, aujourd’hui… » commenta-t-il calmement, s’inquiétant du bien-être de son ami.
Chuuya n’était pas du genre très expressif, alors il arrivait que Ki Seop ne se trompe. Il n’arrivait pas à lire en lui comme dans un livre ouvert. Cela dit, il se trompait tout de même rarement à son sujet. Entre incompris, ils se comprenaient étonnamment bien.
-« Il s’est passé quelque chose de particulier ? » demanda-t-il, essayant de trouver une quelconque réponse sur le visage fermé de la planche. « Tu parles… plus… d’habitude… » admit-il, trouvant louche le silence du blond.
Son ton était généralement monocorde, oui, mais les mots traversaient ses lèvres, au moins. Aujourd’hui, le nippo-coréen n’avait presque rien dit. En soi, Ki Seop appréciait le calme et ne s’en plaignait donc pas. Il ne pouvait toutefois pas s’empêcher de se sentir tracassé. Si Chuuya lui disait que tout allait bien, il allait le croire. Au fond, il n’avait besoin que d’être rassuré. Si son ami affirmait avoir des ennuis, il allait l’écouter et l’aider de son mieux, comme toujours.
N’ayant que quelques heures devant lui, il n’avait guère pu se rendre loin, de toutes façons. Donc, la plage avait été troquée par un sol dur, la mer par une piscine calme. Le décor n’avait rien qui criait le pays où il avait grandi, pourtant, il lui paraissait tout autant familier. Ça avait quelque chose de reposant et de calmant pour le jeune homme qui avait grand besoin de cette petite pause afin de respirer. La compagnie était agréable, beaucoup plus calme que celle à laquelle il avait appris à s’habituer au dortoir. Après avoir fait quelques brasses, Ki Seop revint d’ailleurs auprès de son ami qui faisait la planche. Il posa ses mains à plat sur le bord de la piscine, souleva son corps et s’assit sur le rebord. Sa main attrapa la bouteille d’eau qu’il déboucha avant d’en boire afin d’éteindre le feu qui le dévorait à l’intérieur.
-« Tu tires une drôle de tête, aujourd’hui… » commenta-t-il calmement, s’inquiétant du bien-être de son ami.
Chuuya n’était pas du genre très expressif, alors il arrivait que Ki Seop ne se trompe. Il n’arrivait pas à lire en lui comme dans un livre ouvert. Cela dit, il se trompait tout de même rarement à son sujet. Entre incompris, ils se comprenaient étonnamment bien.
-« Il s’est passé quelque chose de particulier ? » demanda-t-il, essayant de trouver une quelconque réponse sur le visage fermé de la planche. « Tu parles… plus… d’habitude… » admit-il, trouvant louche le silence du blond.
Son ton était généralement monocorde, oui, mais les mots traversaient ses lèvres, au moins. Aujourd’hui, le nippo-coréen n’avait presque rien dit. En soi, Ki Seop appréciait le calme et ne s’en plaignait donc pas. Il ne pouvait toutefois pas s’empêcher de se sentir tracassé. Si Chuuya lui disait que tout allait bien, il allait le croire. Au fond, il n’avait besoin que d’être rassuré. Si son ami affirmait avoir des ennuis, il allait l’écouter et l’aider de son mieux, comme toujours.
Pando
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Re: thank god for the interior swimming pool || Chuuya | Mer 12 Jan - 6:20 Citer EditerSupprimer
Flocons de neiges s’écrasant contre le bitume, formant une robe blanche au paysage qui s’élève devant le stoïque ; le froid ne l’embêtait pas, il l’appréciait. Le regard déposé sur le téléphone,, l’attente qu’un bus ne daigne s'arrêter pour l’emmener hors d’Itaewon. Les écouteurs vissés dans ses oreilles rouges,, embrassées par le froid prônant. Ces derniers temps sont mélancoliques, le cœur se balançant dans une tristesse qui le rend lourdement silencieux. Stoïcisme aidait à le cacher,, mais ne pouvait pas atténuer la douleur qui comprimait l’organe battant. Celui qui était l’élu, l’ignore ; comment est-ce que le blond peut se voiler la face et se dire que ce n’est qu’une phase ? Impossible,, ça l’était. Panique, remords et nombreuses questions se baladent dans son esprit qui tente de noyer ses démons. Et si c’était finalement la fin, le chevelu blond ne saurait remonter la pente ; s’avouer vaincu et se laisser abattre serait sûrement ce qu’il adviendra. Un bus s’arrête devant les nombreux futurs passagers,, dont le blond et le voilà qui monte les marches pour aller s’écraser contre un siège, préférablement contre la fenêtre glacée du véhicule. Soupir s’échappe de ses lèvres torturées par le stress, alors qu’il vient déposer son visage parsemé d’étoiles contre la paume de sa main. Le regard se pose de nouveau sur l’écran de son téléphone ; vérifiant l’heure, mais vérifiant également si un message de l’élu n’en viendrait à apparaître dans la barre de notifications. Inquiétudes,, rien de tout ça n'est normal. Le trajet se fait moyennement court,, il ne lui faut qu’une vingtaine de minutes avant d’atteindre son point de rendez-vous. Se levant et quittant le véhicule,, il relève ses yeux vers ce qui semble être le bâtiment où habite son très cher ami ; l’incompris numéro deux. Flocons de neiges se posant dans la chevelure blonde,, il s’avance et pousse la porte d’entrée. Énième soupir de la journée… Il ne lui vaut qu'une dizaine de minutes avant de retrouver son ami et d’aller tenter de noyer ses démons dans la piscine d’intérieur,, au contraire d’habitudes, le blond ne parle que rarement. Pourrait-il compter sur le bout des doigts le nombre de fois où sa voix grave a résonnée dans la salle.
Contrairement à Ki Seop, le blond ne trouve aucune force à faire des brasses ; il se retrouve à faire la planche et contempler le plafond. Ironique,, ses démons savent nager, il n’y a alors aucun moyen de les noyer. Il laisse son corps s’emporter selon l’envie de l’eau,, on pourrait le confondre à un cadavre. Les fissures de son cœur sont profondes,, mais sont-elles réellement justifiées s’il n’a pas eu le fin mot de l’histoire ? Tout est arrivé si subitement. N’a-t-il pas eu le courage d’en parler directement avec le premier concerné… Pensait-il que tout irait bien,, après que l’élu se soit brisé devant lui, d’une telle façon. Le stoïque ne comprend pas réellement. Comment peut-il comprendre, de toute façon. L’ignorance fait mal,, le mal fait naître le silence. Silence qui se fait entendre chez l’ami du blond. Planche silencieuse,, planche se laissant emporter par la vie,, planche stoïque qui ne semble même pas être sur terre. Minimes secondes passent avant qu’il ne ferme les yeux pour reprendre ses lourds esprits… Son regard se tourne enfin vers le second nageur,, le brun qui se met sur le rebord de la piscine… Contrairement à ce qu’on peut penser, le blond aurait aimé être plus bavard ; mais la lourdeur de ses sentiments est réellement d’une douleur insupportable. Aurait-il aimé être plus robuste ; aurait-il été plus facile de vivre une telle épreuve sentimentale.
-« Tu tires une drôle de tête, aujourd’hui… », est-ce vrai ? Le blond regarde le brun avant de retourner ce regard vers le plafond. Est-ce tant voyant, qu'il ne va pas bien ? Il faut dire, que ce n'est pas réellement une observation surprenante venant de cet homme qu'est Ki Seop. Le nippo-coréen s'est habitué à son don de deviner s'il va bien ou pas ; entre incompris, c'était plus facile de se comprendre... C'était comme s'ils se donnaient des signaux que les autres ne semblaient pas réussir à capter.
-« Il s’est passé quelque chose de particulier ? », et voilà que son cœur vient se poignarder,, ça fait mal et il aimerait que ça cesse. Le blond déteste cette douleur, il la ressent depuis tout petit. Ce sentiment douloureux de se faire arracher le cœur, le sentiment que c'est la fin. Chuuya aimerait pleurer,, mais pleurer en viendrait à inonder le bâtiment. « Tu parles… plus… d’habitude… »
-« Désolé... Ki Seop. », il dit premièrement, se sentant obligé de s'excuser auprès de ce dernier pour son manque de présence. « Ces derniers temps sont difficiles... entre moi et... Thiên... », sa gorge se noue en prononçant ce nom. Planche quitte son statut de planche et vient croiser ses bras contre le rebords de la piscine,, ses yeux ne quittent pas le sol d'une seconde, cherchant des mots justes. « J'aurais aimé être plus bavard et moins... silencieux. Mais, ça me trotte tellement dans la tête que je n'arrives pas à apprécier les choses que j'apprécie en temps normal. », énième soupir, râclage de gorge. « ...Désolé encore... Je ne voulais pas rendre du bon temps entre amis, si monotone... », s'excuse-t-il trop. Peut-être est-ce là, son plus fort défaut. « J'espère que ça va, toi, de ton côté...? », le blond espère que le brun vive de meilleurs jours que lui,, ne serait-ce trop demander ?
@Hwang Ki Seop
AVENGEDINCHAINS
Flocons de neiges s’écrasant contre le bitume, formant une robe blanche au paysage qui s’élève devant le stoïque ; le froid ne l’embêtait pas, il l’appréciait. Le regard déposé sur le téléphone,, l’attente qu’un bus ne daigne s'arrêter pour l’emmener hors d’Itaewon. Les écouteurs vissés dans ses oreilles rouges,, embrassées par le froid prônant. Ces derniers temps sont mélancoliques, le cœur se balançant dans une tristesse qui le rend lourdement silencieux. Stoïcisme aidait à le cacher,, mais ne pouvait pas atténuer la douleur qui comprimait l’organe battant. Celui qui était l’élu, l’ignore ; comment est-ce que le blond peut se voiler la face et se dire que ce n’est qu’une phase ? Impossible,, ça l’était. Panique, remords et nombreuses questions se baladent dans son esprit qui tente de noyer ses démons. Et si c’était finalement la fin, le chevelu blond ne saurait remonter la pente ; s’avouer vaincu et se laisser abattre serait sûrement ce qu’il adviendra. Un bus s’arrête devant les nombreux futurs passagers,, dont le blond et le voilà qui monte les marches pour aller s’écraser contre un siège, préférablement contre la fenêtre glacée du véhicule. Soupir s’échappe de ses lèvres torturées par le stress, alors qu’il vient déposer son visage parsemé d’étoiles contre la paume de sa main. Le regard se pose de nouveau sur l’écran de son téléphone ; vérifiant l’heure, mais vérifiant également si un message de l’élu n’en viendrait à apparaître dans la barre de notifications. Inquiétudes,, rien de tout ça n'est normal. Le trajet se fait moyennement court,, il ne lui faut qu’une vingtaine de minutes avant d’atteindre son point de rendez-vous. Se levant et quittant le véhicule,, il relève ses yeux vers ce qui semble être le bâtiment où habite son très cher ami ; l’incompris numéro deux. Flocons de neiges se posant dans la chevelure blonde,, il s’avance et pousse la porte d’entrée. Énième soupir de la journée… Il ne lui vaut qu'une dizaine de minutes avant de retrouver son ami et d’aller tenter de noyer ses démons dans la piscine d’intérieur,, au contraire d’habitudes, le blond ne parle que rarement. Pourrait-il compter sur le bout des doigts le nombre de fois où sa voix grave a résonnée dans la salle.
Contrairement à Ki Seop, le blond ne trouve aucune force à faire des brasses ; il se retrouve à faire la planche et contempler le plafond. Ironique,, ses démons savent nager, il n’y a alors aucun moyen de les noyer. Il laisse son corps s’emporter selon l’envie de l’eau,, on pourrait le confondre à un cadavre. Les fissures de son cœur sont profondes,, mais sont-elles réellement justifiées s’il n’a pas eu le fin mot de l’histoire ? Tout est arrivé si subitement. N’a-t-il pas eu le courage d’en parler directement avec le premier concerné… Pensait-il que tout irait bien,, après que l’élu se soit brisé devant lui, d’une telle façon. Le stoïque ne comprend pas réellement. Comment peut-il comprendre, de toute façon. L’ignorance fait mal,, le mal fait naître le silence. Silence qui se fait entendre chez l’ami du blond. Planche silencieuse,, planche se laissant emporter par la vie,, planche stoïque qui ne semble même pas être sur terre. Minimes secondes passent avant qu’il ne ferme les yeux pour reprendre ses lourds esprits… Son regard se tourne enfin vers le second nageur,, le brun qui se met sur le rebord de la piscine… Contrairement à ce qu’on peut penser, le blond aurait aimé être plus bavard ; mais la lourdeur de ses sentiments est réellement d’une douleur insupportable. Aurait-il aimé être plus robuste ; aurait-il été plus facile de vivre une telle épreuve sentimentale.
-« Tu tires une drôle de tête, aujourd’hui… », est-ce vrai ? Le blond regarde le brun avant de retourner ce regard vers le plafond. Est-ce tant voyant, qu'il ne va pas bien ? Il faut dire, que ce n'est pas réellement une observation surprenante venant de cet homme qu'est Ki Seop. Le nippo-coréen s'est habitué à son don de deviner s'il va bien ou pas ; entre incompris, c'était plus facile de se comprendre... C'était comme s'ils se donnaient des signaux que les autres ne semblaient pas réussir à capter.
-« Il s’est passé quelque chose de particulier ? », et voilà que son cœur vient se poignarder,, ça fait mal et il aimerait que ça cesse. Le blond déteste cette douleur, il la ressent depuis tout petit. Ce sentiment douloureux de se faire arracher le cœur, le sentiment que c'est la fin. Chuuya aimerait pleurer,, mais pleurer en viendrait à inonder le bâtiment. « Tu parles… plus… d’habitude… »
-« Désolé... Ki Seop. », il dit premièrement, se sentant obligé de s'excuser auprès de ce dernier pour son manque de présence. « Ces derniers temps sont difficiles... entre moi et... Thiên... », sa gorge se noue en prononçant ce nom. Planche quitte son statut de planche et vient croiser ses bras contre le rebords de la piscine,, ses yeux ne quittent pas le sol d'une seconde, cherchant des mots justes. « J'aurais aimé être plus bavard et moins... silencieux. Mais, ça me trotte tellement dans la tête que je n'arrives pas à apprécier les choses que j'apprécie en temps normal. », énième soupir, râclage de gorge. « ...Désolé encore... Je ne voulais pas rendre du bon temps entre amis, si monotone... », s'excuse-t-il trop. Peut-être est-ce là, son plus fort défaut. « J'espère que ça va, toi, de ton côté...? », le blond espère que le brun vive de meilleurs jours que lui,, ne serait-ce trop demander ?
AVENGEDINCHAINS
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Re: thank god for the interior swimming pool || Chuuya | Mer 19 Jan - 4:02 Citer EditerSupprimer
Hwang Ki Seop & @Min Chuuya
Hwang Ki Seop & @Min Chuuya
Thank god for the interior swimming pool
AVENGEDINCHAINS
Ki Seop n’arrivait pas à expliquer exactement pourquoi, mais il sentait qu’il y avait quelque chose qui clochait. Chuuya se montrait plus… expressif normalement. Pas spécialement dans ses traits faciaux, ni dans ses gestes, mais il parlait plus. Les deux incompris avaient réussi à tisser un lien qui en surprenait plus d’un. Les conversations s’écoulaient plutôt fluidement, en temps normal. Hors, aujourd’hui, le silence régnait dans la salle. Les éclats de rire ne se répercutaient pas contre les murs pour revenir vers eux. Les mots ne franchissaient aucunement les lèvres volubiles. Seul le son de l’eau qui se fend sous les mouvements puissants du nageur expérimenté brise le silence. La respiration parfaitement réglée afin de ne pas gêner sa course. Ki Seop est en parfait contrôle de sa personne et de ce qu’il fait. Il peut encore entendre les encouragements de son père et les conseils que ce dernier lui donnait. Il a conscience que sa technique n’est plus aussi bonne que ce qu’elle était. Il ne s’entraîne clairement plus assez souvent pour être un athlète professionnel. Bien que ce n’était pas son plan, pendant une période, il continuait tout de même de le faire. Puis, il avait arrêté afin de se concentrer sur son training d’idol. Ses débuts approchaient, il se sentait extatique. Il avait un sourire bien trop heureux aux lèvres lorsqu’il racontait ses journées, lors de ses appels téléphoniques quotidiens avec ses parents.
L’adolescent avait alors une bonne raison de négliger la natation. C’était un sacrifice difficile, mais c’était pour quelque chose de plus gros. Min Ah comprenait. Ses parents comprenaient. Tout le monde disait qu’il faisait le bon choix. Hélas, ce fameux jour où il apprit qu’il n’entendrait plus jamais leurs voix, que sa prochaine visite en Australie n’aurait rien de joyeux, le sacrifice qu’il avait fait lui paru incroyablement stupide. Ça n’aurait rien changé à leur destin, certes. Mais, son père ne serait pas mort en pensant que son fils avait cessé de pratiquer l’activité qui les avait tant rapprochés. En un sens, il avait l’impression d’avoir tourné le dos à son paternel, juste avant que ce dernier ne trépasse. C’était complètement faux et idiot. Ki Seop avait continué de lui parler quotidiennement, jusqu’à la fin. Aucune distance ne s’était créée entre eux. La culpabilité l’avait tout de même rongé, le détruisant petit à petit, lançant ses restes à la douleur indescriptible. Il n’avait pas été en mesure de débuter. Alors, pourquoi avoir fait tout ça ? Son premier réflexe avait été de se jeter dans la première piscine qu’il avait trouvé. Nager jusqu’à ce que son corps ne l’abandonne, nager jusqu’à ce que la piscine ne déborde à cause de toutes ses larmes. Les jours suivants, il avait répété l’expérience encore et encore. Young Jun avait tenté plusieurs fois de le raisonner, en vain. Au final, il avait fallu que Min Ah n’intervienne. Elle avait réussi à le raisonner, puisque mieux que quiconque, elle comprenait sa peine. Elle aussi venait de perdre ses parents… Ils ne restaient plus qu’eux pour prendre soin l’un de l’autre et pour que cela soit possible, dans ce pays qu’ils avaient choisi, elle allait devoir faire « certains efforts, mettre un projet personnel sur pause ». C’était ainsi qu’elle avait formulé le sacrifice très personnel qu’elle allait faire, afin qu’ils ne soient pas séparés.
Depuis, Ki Seop avait pris l’habitude d’incorporer l’entraînement de natation dans son quotidien. Il n’était pas rare qu’il invite Chuuya, appréciant passer du temps avec lui et discuter. Le silence de son ami l’avait toutefois laissé aller loin dans ses réflexions. Peut-être trop loin… C’est pourquoi il s’était rapproché et était sorti de l’eau, remplissant plutôt la salle du son de sa voix.
-« Désolé... Ki Seop. »
Il arqua un sourcil, ne comprenant pas pourquoi son ami s’excusait. Mais plutôt que de le couper, il préfère le laisser continuer et voir ensuite comment réagir.
-« Ces derniers temps sont difficiles... entre moi et... Thiên... »
L’idole n’en est pas surpris. Non pas qu’il pense que le vietnamien ne cause que des problèmes, mais il a bien compris l’importance que ce dernier semble avoir aux yeux de son ami. Déjà, Chuuya est différent en sa présence et lorsqu’il parle de lui, son regard n’est pas le même. De plus, le blond ne parle autant de personne d’autre, comme si son monde entier tournait autour de la drag queen.
- « J'aurais aimé être plus bavard et moins... silencieux. Mais, ça me trotte tellement dans la tête que je n'arrives pas à apprécier les choses que j'apprécie en temps normal. ...Désolé encore... Je ne voulais pas rendre du bon temps entre amis, si monotone... J'espère que ça va, toi, de ton côté...? »
Ki Seop inspire profondément, puis expire avec lenteur. Son regard calme et sérieux reste posé sur son ami, cherchant comment apaiser son coeur endolori.
-« Moi, mes bandmates me rendent fou comme toujours. Voilà… » admit-il en haussant les épaules, se débarrassant rapidement du sujet qui n’était pas important. « Tu sais que tu n’as pas à t’excuser parce que tu ressens quelque chose… n’est-ce pas ? C’est normal. Tu… aimes… Thiên Duyên… non ? Donc… il n’y a rien d’étonnant à ce que tu te sentes comme ça et je ne t’en voudrai jamais pour ça. » ajouta-t-il, parlant avec plus de délicatesse.
Il ne voulait pas lui mettre la pression et ne voulait pas non plus le mettre mal à l’aise. Peut-être même qu’il se trompait quant au genre d’amour que le blond nourrissait envers son ami d’enfance. Simplement, Ki Seop voulait lui faire comprendre qu’il ne le jugeait pas et qu’il pouvait lui en parler, s’il le souhaitait.
-« Tu sais… t’es pas mon ami que lorsque tu vas bien… T’es pas mon clown de service - puis, pardon, mais tu serais assez nul, admettons-le. » commença-t-il, esquissant un petit sourire pour montrer qu’il ne lui reprochait rien. « Alors, tu peux m’en parler… quand il y a quelque chose. On va continuer de se voir, même si tu es morose, si c’est ce dont tu as besoin à ce moment-là. Ça me fera toujours plaisir d’être là pour toi. » ajouta-t-il, parlant d’une voix calme et rassurante.
Son regard ne le lâchait pas, souhaitant s’assurer qu’il comprenne qu’il s’adressait bel et bien à lui, qu’il était sincère.
Ses rêves allaient se réaliser. Son dur travail allait payer.
Ses parents allaient avoir une vraie raison d’être fiers de lui
Ses parents allaient avoir une vraie raison d’être fiers de lui
L’adolescent avait alors une bonne raison de négliger la natation. C’était un sacrifice difficile, mais c’était pour quelque chose de plus gros. Min Ah comprenait. Ses parents comprenaient. Tout le monde disait qu’il faisait le bon choix. Hélas, ce fameux jour où il apprit qu’il n’entendrait plus jamais leurs voix, que sa prochaine visite en Australie n’aurait rien de joyeux, le sacrifice qu’il avait fait lui paru incroyablement stupide. Ça n’aurait rien changé à leur destin, certes. Mais, son père ne serait pas mort en pensant que son fils avait cessé de pratiquer l’activité qui les avait tant rapprochés. En un sens, il avait l’impression d’avoir tourné le dos à son paternel, juste avant que ce dernier ne trépasse. C’était complètement faux et idiot. Ki Seop avait continué de lui parler quotidiennement, jusqu’à la fin. Aucune distance ne s’était créée entre eux. La culpabilité l’avait tout de même rongé, le détruisant petit à petit, lançant ses restes à la douleur indescriptible. Il n’avait pas été en mesure de débuter. Alors, pourquoi avoir fait tout ça ? Son premier réflexe avait été de se jeter dans la première piscine qu’il avait trouvé. Nager jusqu’à ce que son corps ne l’abandonne, nager jusqu’à ce que la piscine ne déborde à cause de toutes ses larmes. Les jours suivants, il avait répété l’expérience encore et encore. Young Jun avait tenté plusieurs fois de le raisonner, en vain. Au final, il avait fallu que Min Ah n’intervienne. Elle avait réussi à le raisonner, puisque mieux que quiconque, elle comprenait sa peine. Elle aussi venait de perdre ses parents… Ils ne restaient plus qu’eux pour prendre soin l’un de l’autre et pour que cela soit possible, dans ce pays qu’ils avaient choisi, elle allait devoir faire « certains efforts, mettre un projet personnel sur pause ». C’était ainsi qu’elle avait formulé le sacrifice très personnel qu’elle allait faire, afin qu’ils ne soient pas séparés.
Depuis, Ki Seop avait pris l’habitude d’incorporer l’entraînement de natation dans son quotidien. Il n’était pas rare qu’il invite Chuuya, appréciant passer du temps avec lui et discuter. Le silence de son ami l’avait toutefois laissé aller loin dans ses réflexions. Peut-être trop loin… C’est pourquoi il s’était rapproché et était sorti de l’eau, remplissant plutôt la salle du son de sa voix.
-« Désolé... Ki Seop. »
Il arqua un sourcil, ne comprenant pas pourquoi son ami s’excusait. Mais plutôt que de le couper, il préfère le laisser continuer et voir ensuite comment réagir.
-« Ces derniers temps sont difficiles... entre moi et... Thiên... »
L’idole n’en est pas surpris. Non pas qu’il pense que le vietnamien ne cause que des problèmes, mais il a bien compris l’importance que ce dernier semble avoir aux yeux de son ami. Déjà, Chuuya est différent en sa présence et lorsqu’il parle de lui, son regard n’est pas le même. De plus, le blond ne parle autant de personne d’autre, comme si son monde entier tournait autour de la drag queen.
- « J'aurais aimé être plus bavard et moins... silencieux. Mais, ça me trotte tellement dans la tête que je n'arrives pas à apprécier les choses que j'apprécie en temps normal. ...Désolé encore... Je ne voulais pas rendre du bon temps entre amis, si monotone... J'espère que ça va, toi, de ton côté...? »
Ki Seop inspire profondément, puis expire avec lenteur. Son regard calme et sérieux reste posé sur son ami, cherchant comment apaiser son coeur endolori.
-« Moi, mes bandmates me rendent fou comme toujours. Voilà… » admit-il en haussant les épaules, se débarrassant rapidement du sujet qui n’était pas important. « Tu sais que tu n’as pas à t’excuser parce que tu ressens quelque chose… n’est-ce pas ? C’est normal. Tu… aimes… Thiên Duyên… non ? Donc… il n’y a rien d’étonnant à ce que tu te sentes comme ça et je ne t’en voudrai jamais pour ça. » ajouta-t-il, parlant avec plus de délicatesse.
Il ne voulait pas lui mettre la pression et ne voulait pas non plus le mettre mal à l’aise. Peut-être même qu’il se trompait quant au genre d’amour que le blond nourrissait envers son ami d’enfance. Simplement, Ki Seop voulait lui faire comprendre qu’il ne le jugeait pas et qu’il pouvait lui en parler, s’il le souhaitait.
-« Tu sais… t’es pas mon ami que lorsque tu vas bien… T’es pas mon clown de service - puis, pardon, mais tu serais assez nul, admettons-le. » commença-t-il, esquissant un petit sourire pour montrer qu’il ne lui reprochait rien. « Alors, tu peux m’en parler… quand il y a quelque chose. On va continuer de se voir, même si tu es morose, si c’est ce dont tu as besoin à ce moment-là. Ça me fera toujours plaisir d’être là pour toi. » ajouta-t-il, parlant d’une voix calme et rassurante.
Son regard ne le lâchait pas, souhaitant s’assurer qu’il comprenne qu’il s’adressait bel et bien à lui, qu’il était sincère.
AVENGEDINCHAINS
Invité
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Re: thank god for the interior swimming pool || Chuuya | Ven 11 Fév - 23:45 Citer EditerSupprimer
“THANK GOD FOR THE INTERIOR SWIMMING POOL”
my demons knows how to swim...
Chuuya n’arrive malheureusement pas à les ignorer, ces démons. Atroce douleur qui se propage dans la poitrine depuis tout petit, ne s’en est-il jamais réellement habitué. Ces fortes émotions lui torturant l’âme, l’empêchant de nettoyer correctement ses pensées ; sont-elles généralement brouillées par la crainte, cette phobie de l'abandon qui lui colle à la peau. Pourtant, on lui disait que s’il réussissait à faire le deuil de ses parents, ça l’aiderait en grande partie. Mais, n’y arrive-t-il absolument pas. Lorsque le nippo-coréen pense à ses parents, son âme brûle éperdument, brisant son cœur sans aucun répit, plus qu’il ne l’est déjà. N’arrive-t-il pas à accepter cette atroce vérité,, n’a-t-il pourtant aucuns souvenirs propres de ses parents. Les traumatismes se sont chargés d’effacer ces innocents souvenirs, souvenirs qui avaient une provenance généralement positive. Non. Ne se rappelle-t-il pas de son sixième anniversaire ; celui où ses parents lui ont offert sa peluche favorite, pour les deux années qui ont suivies l’anniversaire. Le blond ne se rappelle pas de la joie et de l’euphorie qu’il avait ressenti, en déballant son cadeau et de voir ce lapin en peluche ; celui qui lui faisait tant de l’oeil, à chaque fois qu’il passait devant la boutique… Il ne se rappelle guère de cette vie remplie d’innocences et de naïveté qu’il avait mené, dans sa ville natale qu’était Osaka. Nombreux sont les réveils en sueur, à la suite d’un cauchemar qui lui rappelle cette nuit tragique. Car, ce sont les seuls souvenirs détaillés qu’il lui reste de ses parents… Même si son passé lui détruit autant l’âme, il y avait pourtant cette petite lumière dans sa vie ; cette lumière, ce soleil, s’avérait-il de Thiên Duyên. Cette poupée de porcelaine qui lui avait envoûté l’âme dès la première rencontre, alors qu’ils étaient deux jeunes hommes. Depuis le début, c’est lui. Son cœur n’appelle que lui, ses yeux s’émerveillent toujours lorsqu’il le regarde ; mais seulement, le blond s’est déjà préparé à l’éventualité que Thiên ne soit pas amoureux de lui et qu’il lui présentera son âme-sœur. Même si cette pensée venait poignarder son cœur. Pourtant, il est absolument confus depuis la nuit dernière… Il ne sait pas quoi en penser… Se remet-il tant en question, se demande-t-il tant si ce qu’il a fait est la raison pour laquelle le vietnamien l’ignore.
En acceptant l’invitation de Ki Seop, le blond avait pensé qu’il aurait pu se changer les idées en sa compagnie ; c’était certainement rafraîchissant de parler avec quelqu’un qui réussissait à le comprendre, au travers des expressions du visage. C’était une habitude de se retrouver pour aller nager, accompagnant l’artiste dans sa passion tandis que lui, nageait pour se la couler douce… Mais ce n’était pas habituel pour Chuuya de ne pas parler, voire quasiment, d’être inexistant ; le stoïque avait pour habitude de converser beaucoup avec l’australien, d’échanger quelques rires alors qu’ils se laissaient emporter par l’eau. Sauf qu'aujourd’hui, le blond pourrait se laisser noyer… Ses démons le rattrapent rapidement, n’arrivant pas à laisser un mot dépasser la barrière que sont ses lèvres… C’est uniquement lorsque son ami l’incompris relève ce détail, que Chuuya prend la peine de s’excuser pour sa lamentable présence…
-« Moi, mes bandmates me rendent fou comme toujours. Voilà… », c'est vrai que le blond aurait dû s'en douter. Ki Seop le lui disait souvent ; en même temps, lorsque le japonais regardait les émissions du groupe de son ami, il remarquait souvent ceux qui pourraient faire clown en seconde carrière. « Tu sais que tu n’as pas à t’excuser parce que tu ressens quelque chose… n’est-ce pas ? C’est normal. Tu… aimes… Thiên Duyên… non ? Donc… il n’y a rien d’étonnant à ce que tu te sentes comme ça et je ne t’en voudrai jamais pour ça. », il fronce subtilement des sourcils à l'entente de ses paroles. Non, elles n'avaient aucune connotation négatives aux yeux de Chuuya ; mais n'avait-il pas pu s'empêcher de montrer une réaction face à "tu aimes Thiên Duyên". Et ça se répète, dans son esprit, alors qu'il en voudrait l'inverse.
-« Tu sais… t’es pas mon ami que lorsque tu vas bien… T’es pas mon clown de service - puis, pardon, mais tu serais assez nul, admettons-le. »
-« Un clown stoïque, ça ferait une grande première... Non ? », affirme-t-il en se trouvant drôle. Si blaguer revient à être un mécanisme pour ignorer ses sentiments, ce n'est pas réellement réussi. Parce qu'au fond, il regrette sa blague en repensant à ce que Ki Seop lui avait dit tantôt.
-« Alors, tu peux m’en parler… quand il y a quelque chose. On va continuer de se voir, même si tu es morose, si c’est ce dont tu as besoin à ce moment-là. Ça me fera toujours plaisir d’être là pour toi. »
Chuuya acquiesce avant de réfléchir longuement, son regard se perd sur l'eau ; sa jambe dansante, créée des légères vagues sur la surface. Il inspire et se lance, comme on se lancerait tête la première dans une piscine.
-« Il s'est passé un truc... Thiên m'a avoué des choses et j'ai tenté de le réconforter comme je le pouvais... Pourtant, j'ai l'impression d'avoir merdé. », un soupir s'échappe lorsqu'il termine sa phrase. « J'ai... essayé de mon mieux... de ne pas... l'embrasser... mais... », son regard tombe sur ses propres mains... Est-ce qu'il regrette de l'avoir embrassé ? Il n'en est pas sûr, mais s'il aurait su le résultat, il ne l'aurait sûrement pas fait. « Si je ne l'avais pas fais... peut-être qu'il... n'en serait pas venu à m'ignorer... »
Dans cette intonation qui résonnait dans la salle, on pouvait entendre cette blessure au cœur ; tout ce qu'il ne voulait pas, était en train de se dérouler.
-« M'enfin... Tu... Tu disais que tes bandmates te rendaient fous... Est-ce qu'il y a quelque chose en particulier qui te trotte dans l'esprit...? », ça aussi, c'est l'un de ses nombreux défauts. Retourner le sujet sur quelqu'un d'autre, pour éviter qu'on n'entende trop ses émotions.
@Hwang Ki Seop
AVENGEDINCHAINS
“THANK GOD FOR THE INTERIOR SWIMMING POOL”
my demons knows how to swim...
Chuuya n’arrive malheureusement pas à les ignorer, ces démons. Atroce douleur qui se propage dans la poitrine depuis tout petit, ne s’en est-il jamais réellement habitué. Ces fortes émotions lui torturant l’âme, l’empêchant de nettoyer correctement ses pensées ; sont-elles généralement brouillées par la crainte, cette phobie de l'abandon qui lui colle à la peau. Pourtant, on lui disait que s’il réussissait à faire le deuil de ses parents, ça l’aiderait en grande partie. Mais, n’y arrive-t-il absolument pas. Lorsque le nippo-coréen pense à ses parents, son âme brûle éperdument, brisant son cœur sans aucun répit, plus qu’il ne l’est déjà. N’arrive-t-il pas à accepter cette atroce vérité,, n’a-t-il pourtant aucuns souvenirs propres de ses parents. Les traumatismes se sont chargés d’effacer ces innocents souvenirs, souvenirs qui avaient une provenance généralement positive. Non. Ne se rappelle-t-il pas de son sixième anniversaire ; celui où ses parents lui ont offert sa peluche favorite, pour les deux années qui ont suivies l’anniversaire. Le blond ne se rappelle pas de la joie et de l’euphorie qu’il avait ressenti, en déballant son cadeau et de voir ce lapin en peluche ; celui qui lui faisait tant de l’oeil, à chaque fois qu’il passait devant la boutique… Il ne se rappelle guère de cette vie remplie d’innocences et de naïveté qu’il avait mené, dans sa ville natale qu’était Osaka. Nombreux sont les réveils en sueur, à la suite d’un cauchemar qui lui rappelle cette nuit tragique. Car, ce sont les seuls souvenirs détaillés qu’il lui reste de ses parents… Même si son passé lui détruit autant l’âme, il y avait pourtant cette petite lumière dans sa vie ; cette lumière, ce soleil, s’avérait-il de Thiên Duyên. Cette poupée de porcelaine qui lui avait envoûté l’âme dès la première rencontre, alors qu’ils étaient deux jeunes hommes. Depuis le début, c’est lui. Son cœur n’appelle que lui, ses yeux s’émerveillent toujours lorsqu’il le regarde ; mais seulement, le blond s’est déjà préparé à l’éventualité que Thiên ne soit pas amoureux de lui et qu’il lui présentera son âme-sœur. Même si cette pensée venait poignarder son cœur. Pourtant, il est absolument confus depuis la nuit dernière… Il ne sait pas quoi en penser… Se remet-il tant en question, se demande-t-il tant si ce qu’il a fait est la raison pour laquelle le vietnamien l’ignore.
En acceptant l’invitation de Ki Seop, le blond avait pensé qu’il aurait pu se changer les idées en sa compagnie ; c’était certainement rafraîchissant de parler avec quelqu’un qui réussissait à le comprendre, au travers des expressions du visage. C’était une habitude de se retrouver pour aller nager, accompagnant l’artiste dans sa passion tandis que lui, nageait pour se la couler douce… Mais ce n’était pas habituel pour Chuuya de ne pas parler, voire quasiment, d’être inexistant ; le stoïque avait pour habitude de converser beaucoup avec l’australien, d’échanger quelques rires alors qu’ils se laissaient emporter par l’eau. Sauf qu'aujourd’hui, le blond pourrait se laisser noyer… Ses démons le rattrapent rapidement, n’arrivant pas à laisser un mot dépasser la barrière que sont ses lèvres… C’est uniquement lorsque son ami l’incompris relève ce détail, que Chuuya prend la peine de s’excuser pour sa lamentable présence…
-« Moi, mes bandmates me rendent fou comme toujours. Voilà… », c'est vrai que le blond aurait dû s'en douter. Ki Seop le lui disait souvent ; en même temps, lorsque le japonais regardait les émissions du groupe de son ami, il remarquait souvent ceux qui pourraient faire clown en seconde carrière. « Tu sais que tu n’as pas à t’excuser parce que tu ressens quelque chose… n’est-ce pas ? C’est normal. Tu… aimes… Thiên Duyên… non ? Donc… il n’y a rien d’étonnant à ce que tu te sentes comme ça et je ne t’en voudrai jamais pour ça. », il fronce subtilement des sourcils à l'entente de ses paroles. Non, elles n'avaient aucune connotation négatives aux yeux de Chuuya ; mais n'avait-il pas pu s'empêcher de montrer une réaction face à "tu aimes Thiên Duyên". Et ça se répète, dans son esprit, alors qu'il en voudrait l'inverse.
-« Tu sais… t’es pas mon ami que lorsque tu vas bien… T’es pas mon clown de service - puis, pardon, mais tu serais assez nul, admettons-le. »
-« Un clown stoïque, ça ferait une grande première... Non ? », affirme-t-il en se trouvant drôle. Si blaguer revient à être un mécanisme pour ignorer ses sentiments, ce n'est pas réellement réussi. Parce qu'au fond, il regrette sa blague en repensant à ce que Ki Seop lui avait dit tantôt.
-« Alors, tu peux m’en parler… quand il y a quelque chose. On va continuer de se voir, même si tu es morose, si c’est ce dont tu as besoin à ce moment-là. Ça me fera toujours plaisir d’être là pour toi. »
Chuuya acquiesce avant de réfléchir longuement, son regard se perd sur l'eau ; sa jambe dansante, créée des légères vagues sur la surface. Il inspire et se lance, comme on se lancerait tête la première dans une piscine.
-« Il s'est passé un truc... Thiên m'a avoué des choses et j'ai tenté de le réconforter comme je le pouvais... Pourtant, j'ai l'impression d'avoir merdé. », un soupir s'échappe lorsqu'il termine sa phrase. « J'ai... essayé de mon mieux... de ne pas... l'embrasser... mais... », son regard tombe sur ses propres mains... Est-ce qu'il regrette de l'avoir embrassé ? Il n'en est pas sûr, mais s'il aurait su le résultat, il ne l'aurait sûrement pas fait. « Si je ne l'avais pas fais... peut-être qu'il... n'en serait pas venu à m'ignorer... »
Dans cette intonation qui résonnait dans la salle, on pouvait entendre cette blessure au cœur ; tout ce qu'il ne voulait pas, était en train de se dérouler.
-« M'enfin... Tu... Tu disais que tes bandmates te rendaient fous... Est-ce qu'il y a quelque chose en particulier qui te trotte dans l'esprit...? », ça aussi, c'est l'un de ses nombreux défauts. Retourner le sujet sur quelqu'un d'autre, pour éviter qu'on n'entende trop ses émotions.
AVENGEDINCHAINS
Invité
Invité
Re: thank god for the interior swimming pool || Chuuya | Sam 4 Juin - 5:18 Citer EditerSupprimer
Hwang Ki Seop & @Min Chuuya
Hwang Ki Seop & @Min Chuuya
Thank god for the interior swimming pool
AVENGEDINCHAINS
La piscine ne remplaçait pas les plages qui l’avaient vu grandir. Elle ne pouvait pas non plus prendre la place de celles qui l’avaient accueillies maintes fois, avec son paternel, alors qu’il s’entraînait dans une optique bien différente de celle d’aujourd’hui. Pourtant, elle pouvait lui offrir un réconfort malgré tout. Étranges sensations qui se mêlaient doucement en lui. Le silence s’installait. Seul les chants de l’eau se faisaient entendre, se mélangeant en une singulière harmonie avec ses respirations qu’il devait rythmer avec ses brasses. Ses réflexions allaient à leur guise. Les souvenirs lui revinrent, petit à petit. D’abord heureux, puis, graduellement… dangereux. Ne souhaitant pas se laisser enfoncer dans ces eaux troubles, il était naturellement revenu vers le bord de la piscine. Quelque chose clochait. C’était définitif. Chuuya ne se montrait pas si silencieux, normalement. Ki Seop eut rapidement confirmation à ses tristes doutes. Le nippon tenta de balayer ses soucis sous un tapis imaginaire, retournant la conversation vers le leader. Cependant, l’Australien n’était pas dupe. Il en faudrait bien plus que ça pour qu’il n’accepte de se glisser sous les projecteurs. Il préféra chercher à rassurer son ami, lui soulignant qu’il n’avait aucune raison de s’excuser. Il osa même sous-entendre qu’il devinait certaines choses qui n’avaient pourtant jamais été explicitées. Ce n’était qu’une hypothèse qu’il émettait, mais le comportement de Chuuya était réellement différent, lorsqu’il s’agissait du vietnamien. Ça crevait les yeux, tout simplement. D’ailleurs, Ki Seop remarqua bien la réaction que son commentaire arracha au blondinet. Il ne semblait pas le nier, mais était-il surpris ? Ne souhaitant pas se montrer trop lourd, l’idole avait enchaîné en tentant de lui faire comprendre que peu importe ses humeurs, ils restaient amis. Le nippo-coréen n’avait pas à se forcer à feindre un bonheur qu’il ne vivait pas, en sa compagnie. Le jeune homme ne partirait pas pour une raison aussi frivole.
-« Un clown stoïque, ça ferait une grande première... Non ? »
-« Bah… il y a les clowns tristes… mais… je n’ai jamais vraiment compris leur concept… » admit-il très naïvement, toujours confus quant à l’intérêt qu’ils pouvaient avoir. « Après… je n’ai jamais été vraiment fan des clowns, il faut dire… » ajouta-t-il, réalisant que sa confusion s’étendait à tous les genres.
Ils ne le faisaient pas vraiment rire, lui. Non, Ki Seop trouvait plutôt qu’ils avaient un petit quelque chose de malaisant et qui faisait peur. Détail qu’il n’allait toutefois pas partager. C’était inutile de le dire et ça lui donnerait l’air beaucoup trop idiot. Il préféra plutôt revenir sur le sujet principal : leur amitié et le fait que Chuuya pouvait s’ouvrir à lui, sans craintes, s’il le désirait. Un silence s’installe. Peut-être que l’idole a dépassé les limites… Il préfère tout de même attendre, laissant du temps à son ami pour mettre ses idées en place, s’il se décide à parler. Chose qu’il fait, heureusement.
-« Il s'est passé un truc... Thiên m'a avoué des choses et j'ai tenté de le réconforter comme je le pouvais... Pourtant, j'ai l'impression d'avoir merdé. »
Ki Seop hausse un sourcil, se demandant ce qui a bien pu se passer entre eux pour qu’ils se retrouvent dans cette situation. C’est bien la première fois qu’il entend une histoire comme celle-ci, entre eux.
-« J'ai... essayé de mon mieux... de ne pas... l'embrasser... mais... Si je ne l'avais pas fait... peut-être qu'il... n'en serait pas venu à m'ignorer... »
La définition de la confusion vient s’installer sur son faciès, alors que ses sourcils se froncent et sa lèvre supérieure se relève légèrement. A-t-il bien entendu ? Sûrement pas.
-« M'enfin... Tu... Tu disais que tes bandmates te rendaient fous... Est-ce qu'il y a quelque chose en particulier qui te trotte dans l'esprit...? »
-« Laisse mes bandmates à l’asile, ils y sont bien, ne t’inquiètes même pas ! » répliqua-t-il en les poussant doucement de petits gestes des mains balayant l’air chloré de la piscine. « T’as embrassé Thiên Duyên ? » répéta-t-il, essayant d’assembler les pièces du puzzle dans sa tête. « Et il t’ignore ?! » répéta-t-il, plus incrédule que jamais. « Mais j’ai toujours cru qu’il était amoureux de toi aussi ! » affirma-t-il très sincèrement.
Il se gratta la tête comme si ça allait remettre en place ses idées.
-« Lui aussi est différent quand tu es là… Je veux dire… quand tu n’es pas là, il me drague tout le temps. » expliqua-t-il, visiblement découragé.
Depuis le temps, c’était toutefois plus devenu une sorte de running gag entre eux, puisque Ki Seop ne ressentait ni désir, ni attirance pour personne.
-« Il drague tout le monde, tu me diras… » admit-il, après deux secondes de réflexion, en haussant les épaules. « Mais… au début, quand je ne vous connaissais pas bien encore… Je pensais que vous étiez un couple. Un couple ouvert, vu les tendances de Thiên Duyên… mais tout de même. Il est… beaucoup plus calme et tranquille quand tu es là… Il flirte radicalement moins… Il te regarde toujours ou te cherche toujours du regard… Il sourit plus quand tu es là et semble plus détendu… des choses comme ça… » expliqua-t-il, essayant de rendre son point le plus clair possible.
Suivant cette logique, la réaction de Thiên Duyên ne faisait donc aucun sens.
-« Mais… du coup… tu... regrettes... de l’avoir fait…? » demanda-t-il délicatement, s’inquiétant pour le coeur brisé de son ami.
-« Un clown stoïque, ça ferait une grande première... Non ? »
-« Bah… il y a les clowns tristes… mais… je n’ai jamais vraiment compris leur concept… » admit-il très naïvement, toujours confus quant à l’intérêt qu’ils pouvaient avoir. « Après… je n’ai jamais été vraiment fan des clowns, il faut dire… » ajouta-t-il, réalisant que sa confusion s’étendait à tous les genres.
Ils ne le faisaient pas vraiment rire, lui. Non, Ki Seop trouvait plutôt qu’ils avaient un petit quelque chose de malaisant et qui faisait peur. Détail qu’il n’allait toutefois pas partager. C’était inutile de le dire et ça lui donnerait l’air beaucoup trop idiot. Il préféra plutôt revenir sur le sujet principal : leur amitié et le fait que Chuuya pouvait s’ouvrir à lui, sans craintes, s’il le désirait. Un silence s’installe. Peut-être que l’idole a dépassé les limites… Il préfère tout de même attendre, laissant du temps à son ami pour mettre ses idées en place, s’il se décide à parler. Chose qu’il fait, heureusement.
-« Il s'est passé un truc... Thiên m'a avoué des choses et j'ai tenté de le réconforter comme je le pouvais... Pourtant, j'ai l'impression d'avoir merdé. »
Ki Seop hausse un sourcil, se demandant ce qui a bien pu se passer entre eux pour qu’ils se retrouvent dans cette situation. C’est bien la première fois qu’il entend une histoire comme celle-ci, entre eux.
-« J'ai... essayé de mon mieux... de ne pas... l'embrasser... mais... Si je ne l'avais pas fait... peut-être qu'il... n'en serait pas venu à m'ignorer... »
La définition de la confusion vient s’installer sur son faciès, alors que ses sourcils se froncent et sa lèvre supérieure se relève légèrement. A-t-il bien entendu ? Sûrement pas.
-« M'enfin... Tu... Tu disais que tes bandmates te rendaient fous... Est-ce qu'il y a quelque chose en particulier qui te trotte dans l'esprit...? »
-« Laisse mes bandmates à l’asile, ils y sont bien, ne t’inquiètes même pas ! » répliqua-t-il en les poussant doucement de petits gestes des mains balayant l’air chloré de la piscine. « T’as embrassé Thiên Duyên ? » répéta-t-il, essayant d’assembler les pièces du puzzle dans sa tête. « Et il t’ignore ?! » répéta-t-il, plus incrédule que jamais. « Mais j’ai toujours cru qu’il était amoureux de toi aussi ! » affirma-t-il très sincèrement.
Il se gratta la tête comme si ça allait remettre en place ses idées.
-« Lui aussi est différent quand tu es là… Je veux dire… quand tu n’es pas là, il me drague tout le temps. » expliqua-t-il, visiblement découragé.
Depuis le temps, c’était toutefois plus devenu une sorte de running gag entre eux, puisque Ki Seop ne ressentait ni désir, ni attirance pour personne.
-« Il drague tout le monde, tu me diras… » admit-il, après deux secondes de réflexion, en haussant les épaules. « Mais… au début, quand je ne vous connaissais pas bien encore… Je pensais que vous étiez un couple. Un couple ouvert, vu les tendances de Thiên Duyên… mais tout de même. Il est… beaucoup plus calme et tranquille quand tu es là… Il flirte radicalement moins… Il te regarde toujours ou te cherche toujours du regard… Il sourit plus quand tu es là et semble plus détendu… des choses comme ça… » expliqua-t-il, essayant de rendre son point le plus clair possible.
Suivant cette logique, la réaction de Thiên Duyên ne faisait donc aucun sens.
-« Mais… du coup… tu... regrettes... de l’avoir fait…? » demanda-t-il délicatement, s’inquiétant pour le coeur brisé de son ami.
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