Call the cops Ft. Hani
Shim Hyun Ki
☆☆ DEBUT SHAKER
Pseudo : Stitchy (( Elle ))
Célébrité : Lee Seok Min ((Dk))
Crédits : ava: @bambi , signa: @rossressources + salgifs
Messages : 200
Âge : 27
Call the cops Ft. Hani | Mar 4 Jan - 12:42 Citer EditerSupprimer
@Yoon Ha Ni
La vie n'était pas tendre, elle n'était pas belle ou délicate. La vie elle était dure, parfois amer, elle était compliquée et ne finissait jamais. Ou finissait trop vite. T'en savais rien. Parfois elle était extrêmement longue malgré ta vingtaine d'années. Parfois elle était comme coupée, faisant couler en toi la peur, de la voir se raccourcir. Tu n'avais encore rien fait, rien accompli, rien découvert. Il restait tant de choses que tu te sentais étouffé de perdre quelques minutes. Mais la vie était dure et chaque jour tu devais te battre pour la vivre. Ou plutôt pour survivre. Tu ne voulais pas tout arrêter, clamant que tu n'avais pas assez vécu. Mais elle semblait te jouer des tours chaque jour, un nouveau, pour te clouer dans un présent où tu n'avais pas ta place.
Mais tu continuais, peut être comme un idiot à sourire à tout va, à prendre une place qui ne t'appartenait pas, prendre du temps, de l'argent qui valait peut être mieux. Aujourd'hui encore tu passais dans les rues, tu travaillais dur et ton corps t'en voulais.
Aujourd'hui encore tu sentais ton dos tiré pour une raison connue, mais que tu tentais d'ignorer. un corps jeune mais sur-solliciter. Un corps voulant du repos, et toi, qui continuait. Mais tout a une fin, notamment ton travail. Lâchant alors ce seau pour le ranger à sa place tu quittais l'entreprise toute propre de tes soins, saluant les dernières personnes restantes. Elles aussi connaissaient elles la précarité ? Ces moments où voler deux sachets de café faisait tambouriner ton coeur, mais t'était indispensable. Tu grappillais même les snacks, de temps à autre, ravi de travailler là où tu pouvais te servir. C'est ainsi que tu sortais, heureux de ton petit snack du jour que tu mangeais avec délicatesse malgré la faim, pour durer, pour savourer. " Wahhh .. c'est bon ce truc. " Un bref regard sur la marque pendant que tu marchais et ton sang se glaçait. Ces mots, cette voix, tu les reconnaissais. Tu en laissais tomber ton réconfort du soir.
Tout c'était passé très vite. L'ombre avait dominé la lumière et la vue t'avait été privée. Ce qu'il se passait. Tu n'en étais pas sûr, mais tu n'avais pas besoin de comprendre. Les coups pleuvaient, ramollissant ton corps déjà endolori, taisant l'espoir qui t'embrassait à chaque fin de travail. Seule la douleur parlait, ces menaces presque irréelles. "Où est l'argent Hyun Ki? Ca fait un moment là.. C'est tout ce que tu as pour moi ? " Oui, c'était tout, une enveloppe bien maigre comparée à ce qu'il demandait, à ce que vous deviez. " Je me demande si une main en moins, tu paierais plus ?!" Tu vivais dans un cauchemar, là où ton corps réagissait seul pour implorer, se défendre, chercher à cacher. Tu n'avais plus de fierté, à genoux pour gagner quelques semaines, des mois de plus. Tu n'avais plus d'espoir, quand les larmes commençaient à rouler. "Je vais y arriver. " Mais tu feintais. Comportement peu apprécié qui laissait sortir d'autres démons. D'autres coups, les oreilles bourdonnant. Ce fut cet autre son, cette sirène libératrice qui arrêta tout. Tout même ta respiration. L'espace d'un instant.
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@Yoon Ha Ni
La vie n'était pas tendre, elle n'était pas belle ou délicate. La vie elle était dure, parfois amer, elle était compliquée et ne finissait jamais. Ou finissait trop vite. T'en savais rien. Parfois elle était extrêmement longue malgré ta vingtaine d'années. Parfois elle était comme coupée, faisant couler en toi la peur, de la voir se raccourcir. Tu n'avais encore rien fait, rien accompli, rien découvert. Il restait tant de choses que tu te sentais étouffé de perdre quelques minutes. Mais la vie était dure et chaque jour tu devais te battre pour la vivre. Ou plutôt pour survivre. Tu ne voulais pas tout arrêter, clamant que tu n'avais pas assez vécu. Mais elle semblait te jouer des tours chaque jour, un nouveau, pour te clouer dans un présent où tu n'avais pas ta place.
Mais tu continuais, peut être comme un idiot à sourire à tout va, à prendre une place qui ne t'appartenait pas, prendre du temps, de l'argent qui valait peut être mieux. Aujourd'hui encore tu passais dans les rues, tu travaillais dur et ton corps t'en voulais.
Aujourd'hui encore tu sentais ton dos tiré pour une raison connue, mais que tu tentais d'ignorer. un corps jeune mais sur-solliciter. Un corps voulant du repos, et toi, qui continuait. Mais tout a une fin, notamment ton travail. Lâchant alors ce seau pour le ranger à sa place tu quittais l'entreprise toute propre de tes soins, saluant les dernières personnes restantes. Elles aussi connaissaient elles la précarité ? Ces moments où voler deux sachets de café faisait tambouriner ton coeur, mais t'était indispensable. Tu grappillais même les snacks, de temps à autre, ravi de travailler là où tu pouvais te servir. C'est ainsi que tu sortais, heureux de ton petit snack du jour que tu mangeais avec délicatesse malgré la faim, pour durer, pour savourer. " Wahhh .. c'est bon ce truc. " Un bref regard sur la marque pendant que tu marchais et ton sang se glaçait. Ces mots, cette voix, tu les reconnaissais. Tu en laissais tomber ton réconfort du soir.
Tout c'était passé très vite. L'ombre avait dominé la lumière et la vue t'avait été privée. Ce qu'il se passait. Tu n'en étais pas sûr, mais tu n'avais pas besoin de comprendre. Les coups pleuvaient, ramollissant ton corps déjà endolori, taisant l'espoir qui t'embrassait à chaque fin de travail. Seule la douleur parlait, ces menaces presque irréelles. "Où est l'argent Hyun Ki? Ca fait un moment là.. C'est tout ce que tu as pour moi ? " Oui, c'était tout, une enveloppe bien maigre comparée à ce qu'il demandait, à ce que vous deviez. " Je me demande si une main en moins, tu paierais plus ?!" Tu vivais dans un cauchemar, là où ton corps réagissait seul pour implorer, se défendre, chercher à cacher. Tu n'avais plus de fierté, à genoux pour gagner quelques semaines, des mois de plus. Tu n'avais plus d'espoir, quand les larmes commençaient à rouler. "Je vais y arriver. " Mais tu feintais. Comportement peu apprécié qui laissait sortir d'autres démons. D'autres coups, les oreilles bourdonnant. Ce fut cet autre son, cette sirène libératrice qui arrêta tout. Tout même ta respiration. L'espace d'un instant.
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