totalement libre,, faites vous plaisir en y répondant ♡

Premières vacances depuis des lustres. Séjour tout frais payé dans une station de ski. La jeune femme soit une grande habituée de la neige et des montagnes de par son lieu de naissance, mais cela fait de longs mois qu’elle a quitté sa région natale pour rejoindre séoul et l’idée de retrouver sa neige bien aimée la réjouit plus que de raison. Et une petite pause dans sa vie erratique n’est pas non plus de refus. Ainsi, quand le soleil pointe le bout de son nez le premier matin, Maeng est déjà prête à dévaler les pistes. Le bonnet orange sur sa longue chevelure noire et les mains protégées par ses moufles, la skateuse reprend doucement ses marques sur le snowboard avant commencer réellement la journée. Alors qu’elle est déjà entrain d’enchaîner sur la troisième piste sur un rythme tranquille, elle dérape brusquement en voyant une figure passée à vive allure ; l’envie de pester au danger public lui prend mais avant même qu’elle n’ait le temps d’insulter qui que ce soit, elle remarque la personne perdre le contrôle et finir dans le décor. Une grimace s’imprime naturellement sur son visage. « Ouch, elle doit piquer celle-là. ». Pourtant, elle hésite un instant à s’arrêter – elle a mieux à faire, comme profiter de sa journée. Aider un inconnu n’est pas vraiment dans ses habitudes, chacun ses problèmes et c’est mieux comme ça. Mais c’est une sacrée chute tout de même et elle sait que les blessures faites sur les pistes de ski peuvent s’avérer vite graves. La baekje dévale alors les quelques mètres qui les séparent, s’arrêtant à côté de l’individu partiellement recouvert de poudreuse. « T’es vivant.e ? » demande-t-elle, en inspectant visuellement la position de la silhouette ;. À priori, aucune blessure mortelle mais Maeng n’a pas spécialement avis de retrouver un ‘non-assistance à personne en danger’ dans son casier encore miraculeusement vierge.

j'ai pas d'attente particulière avec ce petit sujet ;; cela peut être une rencontre éphémère, un début d'amitié voire un winter love de quelques jours ✧ et bien sûr, ça peut être une bon ou un mauvais skier/snowboardeur ♡

Elle chausse le snowboard. C'est la première fois. Sa silhouette se penche avec précaution. Elle serre bien les armatures ancrées à la planche autour de ses après-ski. Lorsqu'elle se redresse, la piste se tient juste devant elle et elle ajuste son bonnet sur sa tête, double de sa capuche pour se parer du froid et de la neige et remonte sa veste de ski juste sous son menton. « Ok je suis prête. » Signal de départ. Ses deux paumes tapent l'une contre l'autre— avec les gants ça crée un amorti mais c'est plus comme si elle y faisait attention avec les 27cm de couches de vêtements qu'elle se tape depuis le début du séjour. « On fait comment du coup ? » Les bases elle les a apprises. Elle dit qu'elle les a retenues... mais on les lui a enseignées. Et elle a pratiqué toute la matinée sur une putain de piste blanche [ça existe ?] presque aussi plate qu'une plage de sable et peuplée de luges et d'enfants de moins de cinq ans. Le vrai business c'est maintenant. Et soudainement, une main vient frapper le haut de son dos, juste entre ses deux omoplates et Miran se sent glisser. « Bah maintenant tu te débrouilles. » Un cri étranglé ; et le bibendum [l'adorable bibendum] dévale la piste en ligne droite. Elle frôle pas moins de dix vies et manque de foutre la sienne en l'air lorsqu'elle dérape dans un tas de poudreuse, engoncée sous cinquante centimètres de neige derrière quelques clôtures qu'elle a passé en limbo pour finalement terminer sa course dans le décor ET sous le regard médusé des vacanciers (horrifiés ; hilares). Elle reste comme ça pendant vingt secondes au moins. En étoile à cinq branches affalée dans la neige, sa capuche qui a foutu le camps et les petits flocons qui se sont infiltrés en traître sous sa combinaison. Lorsqu'elle se redresse enfin, elle entend la voix qui l'interpelle et croise le regard de la jeune femme— mais son esprit est ailleurs, quelques dizaines de mètres plus haut, à l'endroit où démarre la piste et où la trahison a pris forme. D'un bond, elle sort de son ataraxie. La sérénité d'être en vie quitte ses traits et ses iris sombres suivent la courbe de la piste pour la remonter avec une effroyable colère. « T'ES QU'UN PAUVRE IDIOT T'ENTENDS ? JE VAIS T'ECLATER LA TRONCHE. DES QUE JE TE METS LA MAIN DESSUS T'ES UN HOMME MORT TU SAIS QUOI JE TE CONSEILLE DE REDESCENDRE PAR TIRE-FESSE PARCE QUE SI JE CROISE TA GROSSE TÊTE AU NOM QUE JE T'ENTERRE SUR CETTE PISTE— (ponctuation finale) GROS CRETIN ! » Les menaces bien plantées, elle doit en plus souffrir le regard hostile d'un skieur qui s'était arrêté pour lui baragouiner des trucs qu'elle comprenait pas, sinon qu'il lui disait poliment de baisser d'un ton et un truc en rapport avec les avalanches mais Miran survoltée n'entend que ce qu'elle veut entendre. « C'est moi que tu traites d'avalanche ? » Fin de la discussion, le skieur repart et Miran soupire. Cependant, la petite voix de la jeune femme de tout à l'heure lui revient en tête et elle lève les yeux sur sa droite ; pour la trouver à l'exact endroit où elle l'avait laissée. « Bien vivante, oui. » Mais ça, qui ne l'avait pas déjà remarqué. Mais c'est surtout qu'elle s'agace de tout : la descente, la chute, le froid, puis en même temps elle a chaud, ses gants qu'elle déteste, sa capuche qu'elle trouve plus dans son dos et ce foutu snowboard qui l'empêche de se relever. Mais plutôt que de monter [davantage] en pression, elle se calme et inspire profondément. « Merci. » Un sourire étire faiblement ses lèvres. Elle s'étonne que la fille ne soit pas encore partie. « Je débute en snowboard j'ai pas encore tous les bons réflexes mais c'est ce qui me semblait le moins dangereux sur le moment... » Poursuit-elle en désignant de ses deux bras en l'air ce petit alcôve sur le bas-côté de la piste dans lequel elle avait cru bon se jeter. Plutôt que de faucher de pauvres innocents, ma foi !

@Suh Maeng

Réussite. Maeng suppose qu’on peut voir les choses ainsi – tout le monde est vivant. Mais la jeune femme a quand même failli se casser une jambe en plus d’avoir causé une sacré fouillis au sein des skieurs sur la piste. Mais soit si elle considère cette chute comme une réussite, Maeng ne peut plus rien pour elle. « Sacrément idiot vu ta chute, mais si tu connais tes bases... ». Ce ton haut, moqueur est sa marque de fabrique. La jeune femme trouve cela d’autant plus inquiétant qu’après des cours, cette fille soit encore un tel danger public mais elle ne se souvient plus réellement de ses débuts sur un snowboard, peut-être que les cours n’avaient pas été suffisant, qui sait. Maeng regarde d’un air désintéressé les autres skieurs qui passent à côté d’elles avant de se poser sur la matière velours de sa doudoune. « Ca ? ». Maeng hausse un sourcil à demi planqué sous son bonnet. « Tu sais, il y a des gens qui font des pauses volontaires dans la neige ? » demande-t-elle sur un ton sarcastique qui la connait si bien. Du revers de la main, elle se débarrasse des quelques flocons sur son épaule avant de reposer son air fatigué sur la jeune femme. « Mais je suppose que chez toi tout résulte d’une chute. » ; un sourire moqueur se dessine sur ses lèvres, consciente que ça ne fera qu’agacer d’avantage l’étudiante. La skateuse se permet même un nouveau regard, plein de jugement, balayant de la tête aux pieds la figure couverte de neige. Un soupir, deux soupirs et elle se redresse un peu plus sur son snowboard. « Bon, c’est pas tout mais… » le phrase ne trouve pas de fin alors que Maeng commence tout doucement à descendre la piste. La tête tournée vers le danger public ou la bombe humaine, elle esquisse un second sourire. « Essaie de suivre, madame ‘je connais mes bases’. On verra bien le fossé entre la théorie et la pratique. » déclare-t-elle finalement avant de s’élancer une bonne fois pour toute sur la neige. Rendez-vous en bas de la piste de ski – en un seul morceau, si possible.

@lee mi ran

Elle n'attend pas grand-chose de la bonté des gens. Mais sûrement pas si peu de compassion après sa chute pour le moins impressionnante en bordure de piste. Son premier regard assassin va à la jeune femme alors, qui lui tend la main avec son ton sec et son air particulièrement désintéressé. Si elle n'était pas aussi sonnée, peut-être que Miran ne l'aurait pas saisie. Mais elle devait admettre que le choc résonnait encore dans son corps avec une acuité singulière qu'elle n'aimait pas forcément. Elle saisit la main pour se relever et ajuster la sangle de son casque sous son menton. « Si je n'ai blessé personne, si je me suis pas fait trop mal non plus, je considère que ce sauvetage est plutôt une réussite. » Qu'avait-elle à y redire ? Miran n'était pas d'humeur à rentrer dans des considérations absurdes sur le bien-fondé de son geste. Son manque d'expérience n'excusait en rien ce qu'il venait de se passer— mais peut-être que dans d'autres circonstances elle aurait été plus encline à reconnaître ses erreurs si elle ne s'était pas sentie agressée. Et qu'elle n'avait pas finie sa course le nez sous un mètre de poudreuse qui s'insinuait progressivement sous ses vêtements d'hiver. « J'ai pris des cours. C'est ce que j'ai fait toute la journée hier ? C'est bien plus dur qu'il n'y paraît. » Mais elle n'a pas de mal à tenir sur son snowboard et se remettre rapidement d'aplomb. « J'ai été poussée. C'est idiot et dangereux. Mais je connais mes bases. » Admet-elle, à moitié sur le ton de l'excuse, à moitié sur le ton de l'agacement. « T'as l'air de plutôt bien te débrouiller. » Il suffit de voir sa posture et sa confiance inébranlable à juger les autres. « Enfin... » Elle lui indique d'un signe subtile du menton la fine couche de neige qui recouvre son épaule et une partie de son bonnet. Comme si un petit dérapage dans la neige ne lui avait pas non plus été épargné. « T'as pas l'air exempte de chutes non plus. » Souligne-t-elle (pas peu fière) en haussant les épaules d'un air vaguement amusé.

@Suh Maeng

Réussite. Maeng suppose qu’on peut voir les choses ainsi – tout le monde est vivant. Mais la jeune femme a quand même failli se casser une jambe en plus d’avoir causé une sacré fouillis au sein des skieurs sur la piste. Mais soit si elle considère cette chute comme une réussite, Maeng ne peut plus rien pour elle. « Sacrément idiot vu ta chute, mais si tu connais tes bases... ». Ce ton haut, moqueur est sa marque de fabrique. La jeune femme trouve cela d’autant plus inquiétant qu’après des cours, cette fille soit encore un tel danger public mais elle ne se souvient plus réellement de ses débuts sur un snowboard, peut-être que les cours n’avaient pas été suffisant, qui sait. Maeng regarde d’un air désintéressé les autres skieurs qui passent à côté d’elles avant de se poser sur la matière velours de sa doudoune. « Ca ? ». Maeng hausse un sourcil à demi planqué sous son bonnet. « Tu sais, il y a des gens qui font des pauses volontaires dans la neige ? » demande-t-elle sur un ton sarcastique qui la connait si bien. Du revers de la main, elle se débarrasse des quelques flocons sur son épaule avant de reposer son air fatigué sur la jeune femme. « Mais je suppose que chez toi tout résulte d’une chute. » ; un sourire moqueur se dessine sur ses lèvres, consciente que ça ne fera qu’agacer d’avantage l’étudiante. La skateuse se permet même un nouveau regard, plein de jugement, balayant de la tête aux pieds la figure couverte de neige. Un soupir, deux soupirs et elle se redresse un peu plus sur son snowboard. « Bon, c’est pas tout mais… » le phrase ne trouve pas de fin alors que Maeng commence tout doucement à descendre la piste. La tête tournée vers le danger public ou la bombe humaine, elle esquisse un second sourire. « Essaie de suivre, madame ‘je connais mes bases’. On verra bien le fossé entre la théorie et la pratique. » déclare-t-elle finalement avant de s’élancer une bonne fois pour toute sur la neige. Rendez-vous en bas de la piste de ski – en un seul morceau, si possible.
@lee mi ran