— Grelottant légèrement à cause de la fraîcheur de la journée, Liwei lança un regard à son petit ami. Elle aurait voulu les inscrire au test de courage parce qu’elle savait que ça aurait pu plaire à Dongyul. Seulement, froussarde comme elle l’était, elle n’avait pas eu le cran de le faire. Lili aurait été terrifiée à l’idée qu’il s’éloigne d’elle et qu’elle se retrouve seule. C’était différent d’Halloween. À Halloween c’était fait exprès pour faire peur. Là, c’était plus l’imagination qu’autre chose. Elle aurait également eu peur de perdre le jeune homme et de se retrouver dans le froid et le noir seul. Elle ne savait pas si elle serait parvenue à retrouver son chemin et surtout à survivre. Il faisait bien trop froid pour cela. À la place, elle lui avait proposé de lui apprendre à faire du snowboard. Liwei avait appris grâce à des vacances et ça avait les mêmes bases que le surf qui lui manquait tant. Elle s’était promis de l’apprendre également à son petit ami, mais pour le moment, elle n’avait pas le choix que de commencer par le sport d’hiver. Le regardant avec tendresse, elle lâcha sa planche sur la poudreuse et lui montra comment clipser ses chaussures au snowboard. « Tu restes près de moi ? » demanda-t-elle, les yeux embués à cause du froid. « De toute façon… Tu pourras pas me perdre, mon nez est tellement rouge que tu me verras à dix mètres. » L’autodérision n’était pas quelque chose qu’elle maîtrisait, mais elle tentait. Elle frissonna légèrement et se rapprocha de Dongyul. Elle était heureuse de partir en vacances avec lui, rien que tous les deux et elle avait hâte de lui montrer quelque chose qu’elle savait faire. « Pour te relever, tu prends appui sur tes jambes et tu donnes une impulsion. Pas trop sinon tu vas te retrouver le nez dans la neige. » En lui expliquant la théorie, elle lui montra la pratique, se tournant ensuite vers lui pour qu’il le fasse.

— Dong Yul regarda la poudreuse qui s’étendait devant eux. Le garçon avait accepté d’apprendre à faire du snowboard, lui qui n’avait jamais réellement mis les pieds à la montagne. Même enfant, sa famille n’avait jamais pu se permettre de prendre des vacances au ski. Ce n’était que maintenant, dans la vingtaine, qu’il pouvait le faire. Après tout, c’était un voyage gratuit qu’il avait gagné avec sa petite-amie. D’ailleurs, le futur médecin était réellement ravi de pouvoir passer du temps avec elle uniquement, loin de la capitale. Avec son emploi du temps léger concernant ses travails, il pouvait la voir bien plus souvent mais c’était différent de ce weekend. Là, ils ne seraient réellement que tous les deux, il n’y avait personne pour les embêter. Le goguryeo regarda sa petite-amie, lui adressant un sourire, même s’il n’était pas très confiant pour le coup. Il n’avait jamais skié, jamais fait de snowboard. Une fois, il avait fait du skate mais il avait très vite arrêté, comme il s’était mangé le sol. L’avantage, ici, c’est qu’il allait se manger la neige et ça faisait clairement moins mal. Dong Yul lâcha à son tour sa planche, regardant comment elle faisait pour clipser ses chaussures. Il l’imita et leva les yeux vers elle quand il réussit à bien fixer ses chaussures. Un rire franchit ses lèvres. « C’est sûr que je ne peux pas te louper. Tu as le plus mignon des nez rouges. » Répondit-il, la regardant se rapprocher de lui. Il avait envie de passer son bras autour d’elle pour la rapprocher davantage mais elle lui expliqua comment se relever et lui montra par la suite. Ça ne semblait pas bien compliqué. Mais il n’était pas certain d’être aussi doué qu’elle. Il prit une grande inspiration et se positionna.

Réussi : Dong Yul prit appui sur ses jambes et donna la bonne impulsion. Il se retrouva debout mais pas très stable. Aussitôt, il posa ses mains sur Li Wei, s’accrochant à elle. « Première étape réussie. » Souffla-t-il en baissant la tête vers la planche, vraiment pas confiant pour la suite. C’était sûr qu’il allait finir les fesses dans la neige.

Echec : Dong Yul donna trop d’impulsion et au lieu de se redresser, rester droit, il tomba à la renverse. Le garçon releva son visage qui avait décidé de faire un petit masque à la neige. Il regarda Li Wei, dépité, et se redressa sur les genoux. « Ok et maintenant… Je fais comment ? » Grommela-t-il. ça commençait mal...

— Lili était heureuse de pouvoir montrer ce qu’elle savait faire à Dongyul. Jusqu’à présent c’était lui qui lui apprenait quelque chose et maintenant les rôles étaient inversés. Elle était le professeur et lui l’élève. En plus de ça, ils étaient tous les deux, seuls et en vacances. Son père avait eu un peu peur que sa fille parte en vacances avec son petit ami alors qu’ils n’étaient pas ensemble depuis si longtemps que ça, mais Liwei lui avait dit que si Dongyul avait voulu être méchant avec elle, il l’aurait fait bien avant. Elle n’était pas totalement rassurée quant au fait qu’il était avec elle parce qu’il le voulait réellement, mais plus les jours passaient et plus elle arrivait à s’en convaincre. Sinon, pourquoi se serait-il embrouillé avec sa sœur ? Pourquoi aurait-il voulu la voir alors qu’il était au plus mal et surtout, se montrer avec elle ? Liwei gagnait de plus en plus confiance en elle et elle était heureuse de passer du temps avec son petit ami, même s’il se moquait de son nez parce qu’elle avait lancé le sujet. Ses joues prirent la même couleur que son nez et elle détourna les yeux. La chinoise était réellement heureuse de partager ces moments-là avec lui et après lui avoir montré comment clipser ses chaussures à la planche, elle se redressa, avant de lui dire comment faire. Il réussit du premier coup et malgré le fait qu’il était instable, elle ne put s’empêcher de lancer un petit cri de joie. « Oui tu as réussi ! » lança-t-elle avant de l’embrasser tendrement. « Pour chaque réussite… Tu auras un bisou… » Liwei se décala légèrement de lui. « De moi bien évidemment ! » Elle ne voulait pas qu’une autre qu’elle pose ses lèvres sur les siennes. Elles étaient à elle et rien qu’à elle ! « Maintenant, tu vas essayer de tenir sans être accroché à moi. Tu fléchis un peu les jambes et tentes de trouver ton centre de gravité. Tu vas devoir utiliser tes abdos… » Elle sourit légèrement taquine. « Si tu en as… »

— Dong Yul était heureux de ces quelques jours à la montagne en compagnie de sa petite-amie. ça allait leur faire du bien à tous les deux et les rapprocherait. Le garçon regarda sa petite-amie qui lui expliquait comment clipser ses chaussures et se relever sans tomber. A la voir faire, ça semblait si facile… Et pourtant ! Ce n’était clairement pas le cas. Enfin, c’était ce qu’il avait pensé au départ mais finalement, le goguryeo s’en était très bien sorti. Il était debout et n’avait pas vu la neige de près. Un exploit. Il s’accrocha rapidement à Li Wei, se sentant bien instable encore. Il n’était pas serein du tout, n’ayant jamais fait de snowboard de toute sa vie. Après tout, ça n’avait jamais été dans les moyens de ses parents de les amener, ses sœurs et lui, au ski. L’étudiant en médecine accueillit volontiers le baiser de sa petite-amie, lui répondant, avant qu’un sourire ne se dessine sur ses lèvres. Cette idée lui plaisait bien et le motivait. La suite de ses mots lui fit hausser les sourcils. « Pourquoi tu précises, Lili ? » Demanda-t-il. Il n’avait aucunement envie qu’une autre l’embrasse. Il ne voulait que les lèvres de la jeune femme. « Je ne veux que tes lèvres, à toi. » Dit-il en la regardant droit dans les yeux, sourire charmeur au coin des lèvres. Cependant, son air charmeur se dissipa rapidement, laissant plutôt place à l’inquiétude. Dong Yul n’avait aucune envie de la lâcher. Il était bien, là, à se tenir à elle. Ils ne pouvaient pas rester ainsi ? « Tu veux peut-être les voir ? Ou les tâter ? » Répliqua-t-il à sa taquinerie, retrouvant un sourire taquin avant de se pincer les lèvres en exécutant ses directives. « Je suis obligé de te lâcher ? On est bien comme ça, tu ne trouves pas ? » Demanda-t-il, relevant les yeux vers elle, lui faisant presque les yeux doux pour réellement rester comme ça.

Réussi : Dong Yul inspira profondément et retira une première main. Les jambes fléchies, il chercha à se stabiliser une première fois. Ok, pour l’instant, ça allait. Il prit son temps, restant accroché encore quelques longues secondes à sa petite-amie. Il finit par lâcher totalement Li Wei et resta debout, ayant trouvé son centre de gravité. « Oh ! J’ai réussi ! » S’exclama-t-il, sourire aux lèvres tel un enfant.

Echec : Dong Yul inspira profondément et retira une première main. Les jambes fléchies, il chercha à se stabiliser une première fois. Ok, pour l’instant, ça allait. Il prit son temps, restant accroché encore quelques longues secondes à sa petite-amie. Il finit par lâcher totalement Li Wei et son fessier rencontra la neige. « Merde ! » Jura-t-il, s’agaçant de ce raté.

— Liwei changeait doucement au contact de Dongyul. Elle devenait plus téméraire, mais aussi plus ouverte. Elle s’exprimait plus facilement et bégayait moins. La seule chose qui ne changeait pas, c’était le fait qu’elle rougissait dès qu’il s’approchait de trop, lui faisait un compliment ou qu’elle était maladroite. Heureusement, tout ça était caché dès qu’elle devait lui apprendre quelque chose, que ce soit à propos d’un livre ou, en ce moment, à propos du snowboard. Elle était réellement contente de lui enseigner quelque chose qu’elle aimait faire. Le snow se rapprochait du surf dans certains aspects et ça lui plaisait de pouvoir partager quelque chose avec son petit ami. Encore plus quand il réussit à se relever et rester debout malgré son instabilité. Lili n’hésita pas une seule seconde et déposa ses lèvres sur les siennes, comme une récompense. Elle lui mentionna le fait qu’il en aurait d’autres si jamais il parvenait à réussir tout ce qu’elle lui demandait. Néanmoins, elle précisa que c’était les siennes qu’il aurait et quand il releva ce détail, assurant qu’il ne voulait que les siennes, Liwei se sentit devenir rouge écarlate. « Je sais pas… Tu pourrais en vouloir une autre… » Parce qu’elle n’était pas le genre de filles avec qui il avait eu des aventures et elle le savait, elle les avait vu. Cependant, elle ne resta pas longtemps sur cette pensée, parce qu’elle avait envie d’aller glisser sur la poudreuse. Elle rougit encore plus quand elle se mit à jouer avec lui. Il était plus fort qu’elle à ce jeu. « Dis pas de bêtises… » lança-t-elle, détournant le regard. Bien sûr qu’elle voulait voir et tâter. Mais c’était bien trop tôt. Elle finirait par ne plus respirer et être rouge comme jamais si ça arrivait. Liwei hocha la tête avant de la secouer amusée. « On a l’air de deux idiots ainsi Dongyul… Faut que tu me lâches si tu veux qu’on aille glisser ensemble. » Lili sourit et le laissa prendre son temps pour se détacher d’elle. Quand il le fit entièrement et qu’il tomba, elle laissa échapper un petit rire. « Ils sont bien beau tes discours sur tes abdos Dongyul ! Mais il semblerait que j’en ai plus que toi. » le taquina-t-elle une nouvelle fois, lui tendant la main pour qu’il se relève. « Tu mets trop tes fesses en arrière. Faut que tu fléchisses pas que tu t’asseyes. »

— Dong Yul n'était pas très rassuré sur la poudreuse, snowboard aux pieds. Il n'en avait jamais fait et, clairement, ça ne l'enchantait pas. Parce qu'il détestait être ridicule et il savait qu'il allait l'être. Le garçon, pourtant, avait accepté parce qu'il ne pouvait pas refuser grand chose à Li Wei. L'étudiant réussit à se relever, bien content, et reçut un baiser de la part de sa petite-amie. Quand elle précisa qu'il n'obtiendrait des baisers que d'elle, le garçon lui affirma ne vouloir que les siennes. Il fronça les sourcils à sa réponse. D'où tenait-elle ça ? « Non. » Dit-il, catégorique. « Je ne veux que toi, Lili. » Ajouta-t-il et il pouvait le répéter, encore et encore, jusqu'à ce que ça soit ancré dans sa tête. Il ne voulait qu'elle, rien qu'elle. Pourquoi ne le comprenait-elle pas ? Dong Yul soupira silencieusement, reprenant ses taquineries alors qu'elle osait dire qu'il n'avait pas d'abdos. Le garçon se mordit la lèvre, sa main venant agripper sa nuque pour rapprocher son visage du sien. « Je sais que tu en as envie... » Murmura-t-il à son oreille, se retenant de faire plus. Il recula son visage, lui souriant l'air de rien, et s'accrocha de nouveau à sa main. Le goguryeo l'écouta attentivement mais, il n'avait pas pour autant envie de la lâcher. « Est-ce que c'est grave d'avoir l'air d'un idiot ? Non. » Répliqua-t-il, vraiment pas prêt à la lâcher. Pourtant, il le fit, en prenant son temps, une main, par une main. Et malgré les jambes fléchies, il se retrouva assis par terre, maugréant. Il lança un regard noir à sa petite-amie qui riait. « Je t'assure qu'on va finir par les comparer en rentrant. » Dit-il en la fixant, la défiant du regard. Il savait qu'elle ne le ferait pas. « Ce n'était pas mon intention de m'asseoir. » Maugréa-t-il, attrapant la main tendue. Mais au lieu de se lever comme il aurait dû le faire, Dong Yul tira la jeune femme vers lui, s'allongeant dans la neige et Li Wei dans ses bras. « Je crois que j'ai besoin d'un baiser pour me relever... » Souffla-t-il, près des lèvres de sa petite-amie, son regard ancré au sien.

— Les joues de Liwei redevinrent aussitôt rouges aux mots de son petit ami. Ce n’était malheureusement pas à cause du froid environnement. Il ne voulait qu’elle. Il venait de lui dire et c’était quelque chose qu’elle s’était préparée à entendre sans être réellement prête. Elle ne répondit pas à ses paroles parce qu’elle savait qu’il les répèterait si elle disait quelque chose de négatif et son coeur ne le supporterait certainement pas. A la place, elle préféra continuer son entraînement mais dériva bientôt. Elle qui souhaitait simplement le taquiner se retrouvait à rougir encore plus. « Si tu veux pas que je te lâche, arrête de dire des bêtises… » Lili ne lâcherait pas Dongyul, mais il n’était pas obligé de le savoir. Mais peut-être que ça l’arrêterait d’essayer de la faire rougir et encore plus de laisser son oreille tranquille. Elle ne savait pas que parler à l’oreille pouvait lui donner ce genre de réaction. Elle avait les mêmes papillons dans le ventre que lorsqu’il l’embrassait réellement. Seulement, elle tut cette information parce qu’elle ne voulait pas le détourner de son objectif de réussir à faire du snowboard avec elle. Liwei sourit tendrement. « Alors non, c’est pa grave d’avoir l’air idiot. Mais on ne pourra pas profiter de la neige et des pistes ainsi. » C’était surtout ça qui l’embêtait dans cette position. Elle ne pourrait pas montrer à Dongyul à quel point elle était à l’aise dans un domaine. Heureusement, il finit par la lâcher et alors qu’elle pensait qu’il allait y arriver, il se retrouva par terre et elle en profita pour se moquer gentiment de ses abdos. « Je suis sûre que j’en ai plus que toi ! » continua-t-elle d’affirmer au jeune homme avant de lui tendre la main pour l’aider à se relever. Néanmoins, avant même qu’elle ne puisse réagir, elle se retrouva au sol, dans les bras de son petit ami. Rougissante comme jamais elle se lécha inconsciemment les lèvres et l’embrassa chastement avant de se redresser. « Voilà tu l’as eu… Relève toi maintenant… » Liwei détourna le regard quelques secondes avant de se souvenir de ce qu’elle voulait lui dire depuis qu’elle avait fait sa valise. Elle avait déjà prévu de lui apprendre le snowboard mais ça, c’était tout nouveau. Elle se pencha alors à son oreille et y murmura. « Si tu arrives à te lever et à descendre une piste bleue avec moi… » Elle reprit sa respiration, se donnant du courage avant de révéler ce qu’elle voulait lui dire. « Je dors avec toi ce soir… Dans ton lit. » Elle rougit et se cacha contre lui, refusant de le regarder. Ce serait bien la première fois qu’ils dormiraient ensemble et c’était un grand pas pour Liwei.

— Dong Yul ne voulait que les lèvres de sa petite-amie. Que les siennes, à elle, et il ne manqua pas de le lui dire. Ce n’était pas dans l’intention de la faire rougir, même si ça lui plaisait de voir ses joues tintées de la sorte, mais pour que ça s’ancre, définitivement, dans sa jolie tête. Elle le taquina et le garçon n’hésita pas à le lui rendre. Il lui murmura quelques mots à l’oreille, se retenant de la lui mordiller. « D’accord, j’arrête. Mais ce ne sont pas des bêtises… » Souffla-t-il avant de se reculer, plantant son regard dans le sien. Il se concentra de nouveau sur le snowboard, tenant fermement Li Wei. Il ne voulait pas la lâcher. Il était bien, comme ça. Il pouvait admirer le paysage tout en ayant l’étudiante près de lui. Quoi demander de plus ? Le futur médecin fit la moue. « Est-ce que c’est grave ? On peut juste admirer la neige, les pistes, toi… » Dit-il, léger sourire taquin, yeux malicieux encore une fois. Il ne pouvait pas s’en empêcher. « Ok, ok, j’essaie… » Capitula-t-il. Doucement et en prenant son temps, il lâcha les mains de la koryo. Cependant, et malgré les bons conseils de cette dernière, ses fesses trouvèrent la neige. Le goguryeo la regarda, maugréant, détestant ne pas réussir. « Très bien. On vérifiera ça tout à l’heure. » Répliqua-t-il, sachant parfaitement qu’ils ne le feraient pas. Elle lui tendit sa main et Dong Yul la prit. Mais au lieu de se relever comme elle devait s’y attendre, il la tira vers lui, s’allongeant dans la neige avec sa petite-amie coincée dans ses bras. Il lui réclama un baiser mais ne fut pas satisfait de ce qu’elle lui offrait. Trop chaste. Trop rapide. Il avait à peine senti ses lèvres contre les siennes. « J’en veux un autre. Je ne l’ai même pas senti. » Dit-il avant d’hausser les sourcils quand elle se pencha à son oreille. Dong Yul se mordit la lèvre, écoutant attentivement les mots prononcés par sa petite-amie. « Hm ? » Fit-il alors qu’un léger blanc s’installa. Elle finit par lui souffler à l’oreille qu’elle dormirait avec lui ce soir, dans son lit, s’il se levait et descendait une piste bleue. L’étudiant en médecine cligna des yeux, plusieurs fois, pas certain d’avoir bien entendu. « Ça me ferait plaisir… » Murmura-t-il. Un sourire étira doucement ses lèvres. « Ne te cache pas, Lili. » Dit-il, sa main caressant ses cheveux. Il savait très bien pourquoi. Ce n’était pas rien pour elle car ça serait la première fois qu’elle dormirait avec un homme. « Par contre… Je veux bien me relever mais… tu m’en empêches. » Dit-il en riant, défaisant son étreinte pour la libérer et la laisser se relever, pour pouvoir le faire à son tour.