Je ne sais pas vraiment pourquoi je m’impose de faire ça. Au début je me suis dit que ça pourrait être bon pour ma réputation, que ça pourrait me faire paraître un peu plus cool aux yeux des gens et m’assurer un petit peu plus de popularité au sein de l’établissement. Maintenant, je n’en suis plus si sûr. L’idée est noble pourtant de vouloir mettre à disposition mes connaissances en médecine pour enseigner à tout le monde dans le cadre d’activités ludiques, les premiers soins et les comportements en situation de danger et de risque. Mais franchement. Est-ce qu’ils méritent que je perde mon temps comme ça avec eux ? Je ne pense pas, et ce n'est pas du bénévolat qui me fera payer mes dettes plus rapidement. Enfin, les dettes de mon père. Je soupire. Je devrais partir, faire des choses plus constructives mais non, je reste là. Parce que j’ai donné ma parole à la direction de l’Université, et si je me fiche d’eux, je ne reviens jamais sur une parole donnée, même quand ça ne m’arrange pas du tout.

Me voilà donc, dans le grand hall de l’université. Habillé dans une blouse médicale stupide, masque sur le nez, mains gantées et les yeux à peine soulignés d’un peu d’eyeliner. A côté de moi, plusieurs stands sur lesquels plusieurs activités sont proposées. Une sur le maniement des équipements de sécurité en cas de catastrophe. Un stand plus ludique sur le maniement d’outils médicaux dans des situations proches du réel, des stands d’informations et l’activité classique d’initiation aux premiers secours. Peut-être que finalement, ça pourra être utile à quelqu’un tout ça. Peut-être, je dis bien peut-être, que certains arrêteront de faire les zouaves et l’équipe médicale de l’Université sera peut-être un peu moins débordée. Je n’ai pas le complexe du héros, mais bon si ça peut aider certaines personnes c’est déjà pris. Je n’ai pas organisé d’inscription, vient qui veut et je m’organise en fonction. Il ne reste plus maintenant que quelqu’un s’approche et je tâcherai d’animer pendant quelques minutes; quelques heures en donnant une partie de mon savoir…

Règles du Rp:

C’était vraiment très rare que Ga Eun se trouve à l’université. Avec son emploi du temps d’idole, et ses débuts solo qui approchaient, elle avait nettement d’autres choses à faire. La plupart du temps, elle révisait en dehors de l’école, les cours étant donné par les professeurs. Mais une nouvelle année scolaire avait commencé, et elle n’avait pas encore eu le temps de venir remplir quelques formalités. Elle s’était donc déplacée elle-même, parce qu’elle estimait que ça faisait partie des choses qu’elle devait faire seule sans qu’une personne vienne en la représentant. Elle était idole mais pas encore impotente. L’université, en soi, ce n’était pas son endroit préféré dans ce bas monde. Elle avait réussi à valider son année mais c’était un miracle, et c’était vraiment parce que ce qu’elle étudiait lui plaisait. Et encore, certains cours étaient très ennuyeux, bien souvent elle devait demander de l’aide autour d’elle. Mais elle était plutôt fière d’avoir validé son année précédente et ça la motivait à faire de même pour celle en cours. Ga Eun marchait donc dans les couloirs après avoir été remplir des formulaires, se battant avec le service d’administration parce qu'idole ou pas, école coûteuse ou pas, l’administration était toujours catastrophique. Heureusement, l’incident produit sur place n’avait pas impacté son humeur et la chanteuse n’avait toujours des envies de violences, ce qui était plutôt un bon point. Elle s’arrêta quelques minutes pour discuter avec une élève qu’elle connaissait bien pour être aidée souvent par cette dernière qui lui simplifiait certains cours trop difficiles pour la plus âgée. Elle était plutôt rassurée d’être si bien entourée. Au bout d’un moment, elle vit ce qui ressemblait à des stands, ce qui l’intrigua. Un garçon s’y trouvait déjà, avec des allures de chirurgien. Ga Eun s’excusa auprès de son amie et, la curiosité plus forte qu’elle, s’approcha. “Salut, c’est quoi tout ça ?” demanda-t-elle en regardant ce qui était proposé. Ca ressemblait à des activités, avec tout un tas d’objets intéressants – et sûrement dangereux si mal utilisés, ce qui était encore mieux. Elle prit ce qui semblait être un objet médical, qu’elle observa. “Ca m’a l’air intéressant. Qu’est-ce qu’il faut faire ?” Si elle voulait travailler avec des enfants ça pouvait être utile, ou peut-être même pour rattraper ses bêtises lors de crises de colère.