Outfit °•°❀°•° Nervosité palpable sur le visage du chinois, zippant toutes les trois secondes sa veste en cuir. Il s'était calmé en retrouvant sa dulcinée - un calme plus ou moins maîtrisé. Il avait décidé de surprendre Hojin, l'emmenant dans un petit date des plus romantiques possible. Ils s'étaient rendu sur l'île de Nami, un petit weekend à deux. L'hôtel réservait, les valises posées, il avait décidé d'emmener sa dulcinée se promener dans les jardins ou il y ferait sa surprise. Il passa la main dans sa poche, touchant le petit écrin avant de sourire, lui prendre la main et d'avancer sous cette splendeur végétale. Le festival des foudres avaient encore laissé ses lumières, les mettant dans une ambiance des plus romantiques. Evidemment, tout était calculé mais il n'avait point calculé son stress à lui. Il déposa un baiser sur son front avant d'avancer tranquillement. "C'est vraiment beau ici." Il espérait sincèrement que la surprise lui plaise, le voyage en lui-même l'était. "Viens par la mon amour." Il la tira doucement dans un petit sentier sous de nombreuses guirlandes de néons avant de trouver un petit sport tranquille. Il s'arrêta devant, le stress au maximum. "Hojin, je voulais te dire quelque chose." Sa main passa nerveusement dans ses cheveux, ne sachant comment dire la chose, comment commencer. Il avait bien évidemment écrit tout un texte qu'il avait appris par coeur pour que tout soit parfait. Mais le néant semblait s'agitait dans son cerveau, incapable de remettre la main sur tout ce qu'il voulait lui dire. Il lui sourit tendrement. "Ne stresse pas, tout va bien." Il préférait lui dire, pour ne pas l'inquiéter pour rien. "T'es un peu arrivée dans ma vie sans prévenir. T'as déboulé devant moi et je n'ai jamais pu t'oublier ni même te quitter des yeux. Toi dans ce canapé, si belle, si douce." Il caressa tendrement sa joue, se souvenant de sa petite tête endormie et paisible. "Et pourtant quand tu t'es réveillée, tu ne m'as montré que de la peur, une fragilité sans nom qui m'a bouleversé, effrayé dans un sens. Mais qui m'a attiré par la même occasion." Sa princesse si belle qui avait un vécu si lourd. Il l'admirait, l'admirait sincèrement d'être resté debout et d'avoir tenu si longtemps. " Tu es une femme forte, belle, la plus belle femme que j'ai jamais vu. Tu m'as envouté, ton rire, ton sourire, ce regard qui se pose sur moi. Tu ne peux pas savoir ma joie quand je vois ton regard se poser sur moi, ton sourire s'élargir rien qu'en me voyant. Je suis l'homme le plus heureux du monde." Son pouce effleura l'épiderme de sa joue, la regardant avec tout son amour. Il ne put s'empêcher d'embrasser son front avant de poser le sien contre le sien. " Tu m'as fait confiance, tu t'es ouverte et tu m'as parlé de tes plus grandes blessures. Je sais que ce n'est pas facile tous les jours, que tu as encore des séquelles mais de jour en jour...tu rayonnes, tu t'illumines de nouveau. Et tu ne peux pas savoir combien ça me rend heureux. Rien que de déverrouiller mon téléphone pour te voir en photo est la plus belle chose au monde." Il se recula doucement pour la regarder, détaillant son visage. "Alors...Kang Hojin..;" Il sortit le petit écrin, se mettant à genoux avant d'ouvrir la boîte. Et c'était la voix remplie d'émotion, qu'il prononça sa dernière phrase. "Veux-tu m'épouser?" La bague de sa grand-mère montrée, c'était avec le plus grand stress, qu'il observait celle qu'il aimait plus que tout, qu'il attendait sa réponse.

Outfit °•°❀°•° Elle n’avait jamais été fan des surprises. Pourtant, quand c’était avec Wei, elle se moquait bien de tout ça. Il avait toujours le chic de faire en sorte de lui donner le sourire et de toujours être le meilleur petit ami qu’elle aurait pu souhaiter avoir. Hojin l’aimait tellement qu’elle aurait pu tout faire pour lui, vraiment tout. Elle ne se voyait plus vivre sans lui et serait sûrement au plus bas s’il décidait un jour de mettre un terme à leur relation. Elle ne s’en remettrait sûrement pas. Il était l’homme de sa vie, la personne qui comptait le plus au monde, même avant sa famille et c’était quelque chose ça. Ça voulait tout dire, ça voulait dire qu’elle l’aimait plus que tout. Alors elle était heureuse de voir ce date improvisé. Elle avait remarqué la nervosité de Wei mais avait fait comme si elle n’était pas là. Elle regardait partout, émerveillée par la beauté des lieux. Elle frissonna en sentant les lèvres de son chinois préféré sur son front. « Oui c’est beau… Merci bébé. » dit-elle avant de se faire tirer vers un endroit plus intime mais tout aussi beau. En entendant les mots qu’il prononça son coeur battit un peu plus vite alors que ses yeux le regardait paniquant légèrement. « Je stresse pas… Peut-être… Mais… » Que voulait-il lui dire pour être si nerveux ? Allait-il la quitter ? L’avait-il trompé ? Dans les deux cas, elle le vivrait mal mais elle pourrait pardonner le fait qu’il l’ait trompé. Elle n’aurait plus jamais confiance en lui et surtout passerait plus de temps à être jalouse et possessive, mais s’il restait avec elle, elle pouvait survivre à cette trahison. Par contre, s’il la laissait, elle n’était pas sûre de vivre. Wei reprit la parole et Hojin l’écouta attentivement, frissonnant à ses doigts sur sa peau. Ce qu’il disait ne ressemblait pas du tout à quelqu’un qui allait quitter sa petite amie. Il reparlait de leur rencontre, de la façon dont il l’avait vu et Jin rougit à ses mots. Il l’avait trouvé belle alors qu’elle ne faisait que dormir. C’était plus que ce que son cœur pouvait supporter. Elle avait toujours été belle aux yeux de Wei et c’était tout ce qui lui importait. Elle hocha la tête à la suite. Il était vrai qu’elle n’avait pas voulu qu’il s’approche d’elle et qu’elle avait eu peur de lui, comme elle avait eu peur de tous les hommes, sauf ceux de sa famille et Kyungho son meilleur ami. Mais le fait que Wei ait respecté cette distance sans même connaître son histoire et son passé lui avait plu. Il avait sûrement gagné son coeur à ce moment-là, même si elle avait tout fait pour le repousser ensuite. Le jeune homme continua de parler et les joues de Hojin se tintèrent d’un peu plus de rouge. Elle ne savait plus ou se mettre et posa ses mains sur ses joues pour tenter d’en faire descendre la chaleur. « Tu me gênes Wei… » murmura-t-elle parce qu’elle ne pouvait pas garder le silence alors qu’il continuait de la complimenter et de lui dire qu’il l’aimait. Comment avait-elle pu penser qu’il voulait la quitter ou même qu’il l’avait trompé ? Cependant, elle ne comprenait toujours pas ce qu’il voulait. Il en vint à son passé et elle hocha la tête doucement. Elle avait encore du chemin à faire, mais elle en avait déjà fait pas mal et ça, c’était quelque chose à prendre en compte. Mais c’était grâce à lui qu’elle avait pu grandir, guérir de certaines blessures. Ce n’était pas tous les jours faciles comme il l’avait dit, mais elle était heureuse d’être avec lui, d’être sa petite amie. Pourtant l’angoisse augmenta à nouveau quand il se décala d’elle et qu’il prononça son nom de famille et son prénom en entier. C’était rare qu’il le fasse et elle eut peur. Seulement, en le voyant mettre un genou à terre et sortir son écrin, elle comprit immédiatement. Elle entendit la phrase sans même l’entendre alors que les larmes coulaient sur son visage. Ses jambes cédèrent sur son poids, la faisant tomber à genoux, et elle tenta de répondre, sans y parvenir. Elle ne pouvait que pleurer. Wei voulait d’elle dans sa vie, toute sa vie. Elle releva la tête pour essayer de le voir mais à cause de ses larmes, elle était incapable de distinguer plus que sa silhouette. « Oui ! » dit-elle simplement alors qu’elle sanglotait comme une enfant. « Tu veux de moi… A vie… » arriva-t-elle à dire entre deux sanglots. Ce fut tout ce qu'elle put dire avant de repartir se cacher dans ses mains pour continuer de pleurer.

@meng wei

Wei était stressé, totalement stressé. Cela se voyait ou se ressentait peut-être, il n'en savait rien. Il passait un bon moment avec elle, à marcher tranquillement dans ce lieu qui était magnifique. Mais en même temps, son cerveau ne pouvait penser qu'à sa demande, à ce texte qui semblait vouloir fuir sa tête, son esprit et juste devenir une feuille blanche.
Un léger sourire étira ses lèvres quand elle lui affirma ne pas stresser mais un peu, il était vrai, il faisait peur, c'était sûr. Mais le chinois se lança, il parla de ce qu'il pouvait, ce qu'il pensait. Il le savait, il en oubliait tellement de choses, il oubliait beaucoup de trop de chose. Mais il arriverait à y penser plus tard, à la voir plus tard pour lui dire de nouveau le tout. Il ferait tout pour le faire en tout cas.
Et un sourire craquant avait étiré ses lèvres en l'entendant dire qu'il la gênait. Parce qu'elle était adorable, complètement adorable sa princesse, sa reine, son amour. C'était peut-être demandé trop tôt. Mais il s'en moquait, c'était sa promesse de l'aimer à jamais, une ultime façon de la rassurer par la même occasion.
Le jeune homme finit sa tirade amoureuse, se mettant à genoux, il vit une réaction immédiate. Il espérait que ses larmes soient de joie et non d'horreur de le voir faire sa demande. Mais il n'eut pas le temps de comprendre que la voilà par terre. Il la rattrapa bien trop tard, la soulevant contre lui pour être certain qu'elle n'avait pas mal. Hojin ne ressentait pas la douleur mais ce n'était pas pour autant que son corps en était étranger, lui.
Il était inquiet avant de sourire en entendant son oui. Son véritable oui. Il la serra dans ses bras pour la câliner doucement, embrassant sa nuque. "Evidemment que je veux de toi à vie Hojin...je te veux tout court...tu es mon amour à moi, ma femme, ma vie, mon oxygène...tu es encore plus, tu es tout." Il la recula doucement pour ressuyer ses larmes. "Ne pleure plus...comment je peux te mettre la bague?" Son regard se posa rapidement sur le sol, la cherchant avant d'être soulagé de voir qu'elle était toujours dans l'écrin. Dans la panique de la voir tomber, il s'était précipité, lachant cette dernière. "Il faut que tu arrêtes pleurer pour que tu puisses la voir..." dit il doucement et tendrement. "Je veux que tu te souviennes de chaque moment..." Parce qu'elle méritait que les choses soient bien faites. A fond, jusqu'au bout. "mon amour...c'est nous deux à vie maintenant..." Bien avant, ça l'était aussi mais il officialisait les choses maintenant.

Les surprises n’étaient pas ce qu’elle préférait mais elle passait tout à Wei, toujours. Alors elle le suivait sans savoir ce qu’il l’attendait. Ils se retrouvèrent dans un coin intime et Hojin commença légèrement à paniquer à ses mots. En même temps, entendre “ne stresse pas” ça avait le don de lui faire faire le contraire. Néanmoins, elle attendit qu’il lui dise ce qu’il avait en tête avant de réellement angoisser. Ses mots lui firent un bien fou mais la gênèrent plus qu’ils n’auraient dû. Elle ne savait pas comment réagir à ce flot d’amour qui la percutait de plein fouet, ne lui laissant pas le temps de respirer pour reprendre ses esprits. Wei lui faisait la plus merveilleuse des déclarations d’amour et elle ne savait pas comment y réagir. Elle était totalement démunie dans ce genre de situation parce qu’elle n’avait pas l’habitude d’être couverte d’autant d’amour, d’attention et de bienveillance. Puis, son corps ne put en supporter plus quand il lui fit sa demande. Elle se mit à pleurer, ses jambes lâchant alors que ses genoux touchaient le sol avec fracas.
Hojin ne remarqua pas que Wei s’était précipité vers elle. Il n’aimait pas qu’elle se blesse et encore moins alors qu’il était présent près d’elle. Mais ce n’était pas vraiment de sa faute. La jeune femme ne ressentait pas la douleur et donc, son corps ne réagissait pas malgré les preuves des blessures et plaies sur lui. Elle se colla le plus qu’elle put contre Wei tandis qu’elle lui donnait sa réponse positive. Bien sûr qu’elle voulait se marier avec lui, fonder une famille, avoir leur vie à eux et rien qu’à eux. Jin frissonna sous son baiser et renifla contre lui alors qu’il continuait de lui faire des déclarations d’amour la rendant toute chose, le rouge prenant possession de ses joues, bien plus vite que prévu. Son futur mari essuya alors ses larmes, mais c’était vain. Elle n’arrivait pas à se retenir. Hojin pleurait toutes les larmes de son corps. « Désolée… Je peux pas… » Elle sanglotait comme une enfant parce que c’était ce qu’elle était au final quand il était près d’elle. Elle était la jeune adulte qu’elle n’avait pas pu être avec Jinsun malgré son approche de la trentaine.
« Je me souviendrai de tout… » murmura-t-elle alors qu’elle tentait de se calmer. Mais elle n’y parvenait pas et ça l’agaçait. Elle essuya ses yeux et essaya de respirer plus sereinement. « C’est des larmes de joie Wei… N’en doutes pas… » Hojin se sentit obligée de se justifier pour qu’il ne prenne pas peur de voir les larmes couler le long de ses joues. « Je t’aime. Si tu savais à quel point je t’aime… » Elle ne pourrait malheureusement jamais lui faire comprendre à quel point il était son tout, son homme mais également celui qui l’avait sauvé. Sans lui, elle aurait certainement continué à vivre, mais elle n’aurait fait que survivre. Mais il était là et dieu qu’elle l’aimait. Elle se jetta presque sur lui pour l’embrasser pour lui montrer à quel point elle le désirait et l’aimait plus que tout.

Wei était heureux, heureux qu'elle dise oui. Oui à sa demande. C'était un oui. Bien qu'il n'aimant pas quand elle se blesse ainsi. Mais il pouvait comprendre, l'émotion pouvait faire lâcher le tout. Alors il lui donna tout, toute sa douceur, tout son amour. Absolument tout. "Ne t'excuse pas mon amour..." Il sourit, lui-même les larmes aux yeux tant l'émotion était forte. Il la tient contre lui, un sourire aux lèvres. Il embrassa doucement sa tempe avant d'hocher de la tête. "Souviens toi de tout...j'espère que j'ai bien réussi..." Que tout était parfait à ses yeux, que tout allait. Il avait vraiment tout fait pour que ça le soit le plus possible. Il la regarda, sa princesse si belle, si parfaite. "Je le sais que c'est des larmes de joie..." Lui aussi en avait, il ne pouvait le nier. Mais il remerciait ses pleurs pour les lui cacher bien que ses yeux brillaient encore.
Il caressa sa joue avec douceur. "Je le sais Hojin, tu viens tout simplement de me le montrer de me le prouver." Craquer émotionnellement avait été une parfaite démonstration. Ne pas pouvoir se retenir autant, Wei l'avait bien compris. Il répondit à son baiser avec la même ardeur, la serrant contre lui avec tous ses sentiments. Il se recula doucement pour la regarder.  Il la releva doucement, replaçant ses cheveux, ressuyant ses joues avant de lui donner des mouchoirs. "Tiens mon amour." Il souriait, bien trop heureux pour être triste. Il planait maintenant sur un petit nuage, un véritable petit nuage absolu. "Tu es magnifique...ma fiancée" C'était son nouveau statut maintenant. C'était sa façon d'être appelé. "Tes parents, ta famille sont au courant. Je suis allé demandé l'autorisation de demander ta main à ton père." souffla t il doucement. Il lui avait toujours dit qu'il le ferait ainsi. La famille Kang était soudé, il voulait savoir si il avait l'aval de tout le monde pour pouvoir le faire. "En premier lieu, ils ont eu un peu peur pour l'argent, l'organisation d'un mariage. Mais je leur ai dit que je ne le voyais pas maintenant...parce que je veux pouvoir t'offrir le plus beau des mariages...le mariage que tu mérites et dont tu rêves." Et dans tous les cas, il n'avait pas forcément l'argent pour tout financer. "Et je veux toujours...peindre ta robe." Il la chercha du regard pour savoir si elle était toujours d'accord avec cette notion. "Mais je t'ai demandé ta main...parce que le mot petite amie n'exprimait pas assez mon amour pour toi, ton statut dans mon coeur. Tu es la femme de ma vie Hojin;..."

Elle disait oui, bien entendu qu’elle disait oui à cette demande. Depuis qu’elle avait rencontré Wei dans le dortoir des pyo, c’était lui qu’elle voyait devant l’autel à l’attendre alors qu’elle remontait l’allée pour le retrouver. Alors que ça devienne réel, elle ne pouvait que dire oui et ce malgré les larmes qui ne cessaient de couler sur son visage. Hojin l’aimait plus que tout, vraiment et même en toute une vie, elle n’arriverait pas à lui exprimer à quel point il était son tout, l’homme de sa vie, son âme sœur et son sauveur. Il avait réussi là où d’autres auraient échoué et elle ne pouvait pas nier le faire qu’elle était heureuse qu’il se soit battu pour elle, qu’il soit resté et qu’il l’ait attendu. Hojin aimait Wei, plus que tout. Elle ne pouvait cependant pas s’arrêter de pleurer et s’excusa envers lui parce qu’elle ne parvenait pas à se calmer et elle sourit en sentant ses lèvres sur sa tempe avant qu’elle ne hoche la tête à son tour. « Tout est parfait Wei ! Tu es parfait ! » le rassura-t-elle avant de sourire entre ses larmes. Il savait que ses larmes étaient de joie et elle était contente qu’il le sache. Elle ne remarqua cependant pas les siennes et sourit un peu plus à sa douceur. « C’est pas assez Wei… J’aurai jamais assez de toute ma vie pour te dire à quel point je t’aime, à quel point tu comptes pour moi et à quel point sans toi, je peux plus vivre. » C’était trop, son coeur allait exploser et elle l’embrassa alors, mettant tout son amour pour lui dans ce baiser. Elle sourit un peu plus en le sentant y répondre. Qu’elle l’aimait. Il était l’homme de sa vie.
Hojin attrapa les mouchoirs qu’il lui tendait, heureuse qu’il en ait prévu et se moucha avant d’en attraper un nouveau pour s’essuyer les yeux. « Tu vas me refaire pleurer si tu m’appelles comme ça Oppa. » dit-elle alors qu’il l’appela sa fiancée. C’était sa nouvelle appellation mais ça lui donnait simplement envie de pleurer à nouveau parce qu’il était maintenant officiellement à elle. Personne ne pourrait plus se mettre en travers de leur couple. Jin stoppa ses mouvements pour le regarder surprise par ses mots. « Tu es allé voir mes parents ? » Il avait fait les choses bien, de façon traditionnelle et elle savait que son père avait apprécié qu’il le fasse ainsi. Cependant, elle pouvait aussi comprendre ce qu’ils lui avaient dit et elle sourit amoureuse à ses mots. « Le plus beau des mariages c’est avec toi, qu’importe comment il est fait… Tant que tu es l’homme auquel je me marie Wei. » Hojin se foutait totalement du prix de son mariage. Elle ne souhaitait se marier qu’avec Wei, entourée de leurs familles et de leurs amis et ça lui irait parfaitement. Elle sourit un peu plus avant de hocher la tête. Bien sûr qu’elle voulait toujours qu’il dessine sa robe. Elle allait lui dire quand il reprit la parole la laissant sans voix alors qu’elle se remettait à pleurer. Ses mots n’étaient peut-être pas forts pour certaines personnes, mais pour Hojin, ils voulaient tout dire. Un homme, celui qu’elle aimait, voulait d’elle et l’appelait la femme de sa vie. Elle se jeta une nouvelle fois dans ses bras, nichant son visage dans son cou pour sangloter. « Je t’aime Wei. » Mais ces mots n’étaient pas assez puissants pour lui dire. Elle attrapa sa main pour la poser sur sa poitrine, au niveau de son cœur, lui faisant écouter et sentir les battements de son cœur. Battements qu’il provoquait. « Tu feras ma robe, je serai ta femme et la mère de tes enfants… Et on vieillira ensemble. Tous les deux. » Elle embrassa doucement son cou, ses larmes coulant toujours avant qu’elle ne souffle. « Et ta famille ? » Leur en avait-il parlé ? Qu’en pensaient-ils ? Allait-elle être acceptée ?

La demande avait été stressante, complètement stressante. Il ne savait pas si elle allait dire oui, si elle allait accepté maintenant, si elle trouvait ça correct. Wei était complètement effrayé avant de l'entendre dire oui. La joie explosa dans son coeur, ses yeux s'humidifiant rapidement sous l'émotion, la tenant contre lui. Il embrassa sa tempe avec douceur. "Tout est parfait..." répéta t il comme pour se dire que oui, tout l'était réellement, tout était bien, tout était cool. Il voulait tellement tout faire pour elle que de la voir dans cet état le rassurait énormément. Il sourit tendrement avant de l'embrasser pour la couper. "Tu fais déjà tout ce qu'il faut mon amour...je te l'assure, tu es parfaite, tu es la femme parfaite pour moi." Et il ne mentait pas ou ne sortait pas à enjoliver la vérité. Pour lui, c'était la vérité. Tout simplement.
Il rit doucement et secoua la tête, c'était sa nouvelle appellation maintenant. C'était sa femme et personne d'autres, sa fiancée. Le chinois hocha doucement de la tête. "J'avais besoin de leur autorisation pour pouvoir te demander en mariage. Et ton père semblait heureux de cet acte..." Une tradition qui se perdait de plus en plus mais en voyant la réaction du père Kang, il avait été heureux de l'avoir fait. Réellement.
Wei voulait lui donner le plus beau des mariages, un mariage dont elle aurait rêvé depuis toute jeune, il ne voulait pas faire un mariage pour dire se marier. Non, il voulait que sa femme puisse rêver, se venter et être heureuse de cette journée. Qu'elle n'ait pas honte, qu'elle soit comblée. Et il ferait absolument tout pour le faire. Même si il devait prendre quatre jobs pour le faire, il le ferait. "Je t'aime." souffla t il avec douceur, la laissant faire. Il sentit son coeur battre et sourit un peu plus. "Il bat bien...beaucoup." plaisanta t il avant d'hocher de la tête en la berçant doucement dans ses bras. "On va faire tout ça bébé, je te le promets, ta robe, nos enfants, notre vie de vieux parents parents ensemble. Rien que nous deux et seulement nous deux." Il rit un peu plus, sentant qu'elle n'était pas certaine. "Tu vois la bague que tu as?" murmura t il doucement. "C'est une bague familiale...c'est aussi leur cadeau pour te souhaiter la bienvenue dans la famille...tu es attendue en Chine. Très attendue même." Il caressa ses cheveux, sachant déjà qu'il allait voir de la petite panique dans son regard. "Et ils t'aiment déjà. Beaucoup, n'en doute jamais."