monochrome no kiss ((se yong/black butler))
Khan Aeri
☆☆☆ FIRST WIN SHAKER
Pseudo : bambi ((elle))
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Crédits : ralhiel
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monochrome no kiss ((se yong/black butler)) | Mer 26 Jan - 16:33 Citer EditerSupprimer
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moonlight sunrise — I don't know how to say this I hope this song's on your playlist This feeling's so hard to explain I don't even know how to talk right now
monochrome no kiss.
Long.
C'était la première chose qui te traversait l'esprit. Le trajet jusqu'ici était horriblement long, tes yeux cavalant sur le paysage, ton visage coincé dans un air abattu, et ennuyé. Les couleurs te paraissaient fades, grises, même, tes prunelles ne captant que les ombres des arbres ou des bâtiments. Bâtiments que tu ne voyais plus depuis un petit moment, maintenant. Seul le paysage t'accueillait et te saluait au passage de charrette, les sabots des chevaux créant un rythme – fond sonore naturel à cette scène dans laquelle tu étais. Les paumes à plat sur les cuisses, tu poussas un faible soupir, déviant ton regard pour le placer dans le vide. Tu n'aimais pas spécialement les déplacements, préférant d'habitude rester chez toi et voir le temps défiler. Tu n'aimais pas spécialement quitter ta routine, celle dans laquelle tu te complaisais. T'étais pas forcément la plus à l'aise pour les interactions sociales, préférant échanger par lettres, gardant ainsi ta voix uniquement pour ton ombre. Tu n'avais pas le choix cependant, tu devais te rendre chez ce Comte. Quelque chose avec tes dessins. Sans doute allais-tu devoir créer un croquis pour un nouveau jouet ? Ou peut-être voulait-il autre chose... Que devais-tu attendre du Chien de la Reine ? Un autre soupir, tes doigts se pressèrent sur le tissu noir de ta robe. T'étais sûre qu'il y avait plus. Que ce rendez-vous n'était pas anodin. Qu'il ne voulait pas acheter tes dessins. Allait-il te poser des questions sur tes "scandales" passés ? Ces rumeurs qui avaient sali ton nom.
Sursautant quand la porte de la calèche s'ouvrit, tu observas un instant l'homme juste là, la main sur le cœur, avant de bouger, quittant la petite boîte dans laquelle tu te sentais un peu trop à l'étroit pour te faire éblouir par le grand soleil. Tu tentas de lever les yeux vers lui, grimaçant – la lune, au moins, tu pouvais l'observer sans te brûler les rétines. On t'emmena à l'intérieur, les portes du manoir s'ouvrant, te laissant quelque peu ébahie alors que tu observais le décor, saluant la femme de ménage qui passait par là, un faible sourire aux lèvres alors qu'elle te répondait derrière ses grandes lunettes, un type plus jeune te saluant ensuite, se présentant comme le jardinier de l'endroit. « Les fleurs sont très jolies », commentas-tu, un fin sourire remarquant que ça lui faisait plaisir. « Bonjour, Comte Phantomhive », articulas-tu ensuite, te courbant poliment face au jeune homme. Il était tellement jeune – tu te demandais comment faisait-il pour tout gérer ? Les prunelles déviant vers le majordome à ses côtés, Sebastian, tu supposais qu'il l'aidait dans ses tâches au quotidien. Le majordome te demanda alors quel thé souhaiterais-tu boire pendant que vous discutez, tandis qu'il vous accompagnait vers un bureau grand et élégant. « Earl Grey. Avec une pointe de lait », précisas-tu en prenant place. « La Reine m'a dit que du bien de vous », ajoutas-tu, les prunelles détaillant le garçon. Il paraissait grand – adulte, là, derrière son bureau, le dos droit et le regard haut, le sourire fier et le regard froid. Enfin l’œil droit. Le gauche était masqué, et la curiosité de savoir, de comprendre, ta chatouillait la nuque. On t'avait dit des choses. Tu en avais entendues d'autres... L'esquisse du majordome semblait douteuse. Ou peut-être réfléchissais-tu un peu trop ? Tu laissas tes prunelles vagabonder dans la pièce, la tasse de thé fumante devant toi, patientant que tout commence ; mais surtout que tout finisse. Tu aperçus une silhouette, derrière la fenêtre sur le mur derrière le Comte, le sourcil finement levé. Ce n'était pas le jardinier de tout à l'heure, ni la femme de ménage alors... qui était-ce ?
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Re: monochrome no kiss ((se yong/black butler)) | Jeu 10 Mar - 15:30 Citer EditerSupprimer
monochrome no kiss.
Ouvrant doucement les yeux pour accueillir la lumière qui vint chatouiller ses yeux, Seyong leva les yeux vers Sebastian qui se tenait près de la fenêtre. Il était la cause de ce réveil et on put entendre Seyong râler d’être réveillé si tôt. Il aurait bien aimé dormir un peu plus longtemps mais comme lui rappela son majordome, il n’avait pas le temps de dormir, pas même cinq minutes de plus. Il avait une invitée qui arrivait plus tard dans la matinée. Invitée qu’il avait lui-même convié. Le jeune homme se redressa dans le lit, n’aspirant qu’à une chose, que cette journée se passe vite et qu’il puisse retrouver la chaleur de ses draps. Il savait qu’il ne dormirait pas forcément plus, mais au moins, il n’aurait rien à gérer. Il était bien trop jeune pour être à la tête d’une entreprise, Comte mais également un soldat à la botte de la Reine. Pourtant, il ne rechignait pas à la tâche et quand il souleva les draps pour s’avancer au bord du lit, il regarda Sebastian, son œil droit révélant le lien qu’ils avaient entre eux. Quand ce serait terminé, quand il aurait retrouvé les assassins des Phantomhive, il pourrait se débarrasser de ça et se laisser porter par Sebastian pour qu’il prenne son âme. Une fois sa vengeance accomplie, il n’avait plus de raison de la garder ou même de vivre. Ce dernier l’habilla alors et Seyong grimaça en le voyant si près de lui, frissonnant à son contact. Il détestait qu’on le touche et pourtant, Sebastian le faisait à chaque fois tandis que le plus jeune le laissait faire.
Seyong quitta sa chambre après avoir enfilé son cache oeil et s’occupa de ses affaires de la matinée, observant de temps en temps passer Finny en train de faire le jardin, où du moins essayer. Mey-Lin venait aussi pour regarder Sebastian prendre soin de lui et il devinait aisément Brad dans la cuisine à faire exploser tout ce qu’il touchait. Le jeune homme soupira avant que Sebastian ne lui dise qu’elle était là. Il se redressa, époussetant ses vêtements avant de se diriger dans le jardin pour accueillir son invitée. Finny était déjà près d’elle et il s’inclina également à ses salutations. « Miss Khan. C’est une joie de vous recevoir ici. » La joie comme il disait ne se voyait absolument pas sur le visage de Comte et il laissa Sebastian s’occuper d’eux. « La même chose Sebastian et du gâteau ! » Il savait qu’ils étaient presque à l’heure du repas, mais il s’en moquait. Il ne prenait jamais son thé sans un morceau de gâteau. Seyong reprit place derrière son bureau et proposa une place en face à la jeune femme avant de la fixer, son regard la transperçant. « Sa Majesté parle de moi ? Je ne pense pas être si important que ça pour qu’elle me mentionne. Mais je suis vraiment flatté par cette mention. » Etait-ce le cas ? Il ne savait pas vraiment. Il se moquait bien de tout ça. Il n’était le Chien de la Reine que pour continuer ses investigations sur les assassins de sa famille sans éveiller les soupçons. Seyong remarqua alors le changement d’expression de la jeune femme. « Y a-t-il un souci Miss Khan ? Vous semblez troublée ! » Il garda son regard sur elle attendant qu’elle lui donne des explications. De toute façon, si c’était quelqu’un de dangereux, Sebastian s’en occuperait. Il était là pour ça de base. Donc c’était son travail.
Khan Aeri
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Re: monochrome no kiss ((se yong/black butler)) | Jeu 26 Mai - 12:08 Citer EditerSupprimer
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monochrome no kiss.
Long.
C'était quelque peu stressant de se retrouver là. Non. C'était même pesant. L'ambiance était spéciale, de l'extérieur déjà. Le manoir était si grand, si imposant, que tu avais l'impression qu'il pouvait t'écraser. Comme s'il te jugeait. Que chaque brique de la bâtisse posait son ombre sur la tienne, comme pour la retenir prisonnière et l'empêcher de se débattre. Comme pour t'empêcher de faire subitement demi-tour. La bâtisse dégageait ce pouvoir, mais aussi une certaine curiosité. L'envie de la découvrir, de la frôler et de pourquoi pas pouvoir la redessiner dans tes songes semblait aussi être des idées plutôt intéressantes. L'intérieur était tout autant intriguant. L'atmosphère tout aussi étrange. A la fois pesante mais légère. A la fois un peu trop lourde mais douce. Ca te rendait curieuse tout comme cela t'effrayait un peu. Tu ne savais toujours pas pourquoi tu étais réellement là. Tu ne savais pas si tes « scandales » avaient éveillé des soupçons qui n'avaient lieu d'être. Mais des soupçons sur quoi, sur qui, tu n'en savais rien. Tu ne comprenais pas pourquoi un intérêt soudain était posé sur ta personne. Tu ne savais pas faire grand chose. Tu n'avais pas de grandes connaissances ou de grands lieux avec les gens de la haute. T'étais plutôt banale, trop peut-être. Quelque chose que l'on pouvait te reprocher – que l'on t'avait souvent reprocher. En plus tu étais là, seule, sans personne pour t'accompagner. Te soutenir. Il n'y avait que ton ombre qui te tenait compagnie – et la lune. Mais la lune n'était point visible, maintenant.
T'inclinant, tu souris simplement au Comte, lui jetant un regard curieux mais aussi un peu apeuré. Il restait imposant, par son charisme malgré son jeune âge. Tu n'arrivais toujours pas à comprendre comment parvenait-il à faire tourner tout ça, seul. Tu n'étais pas stupide, son majordome devait l'aider. Ses autres employés aussi. Mais tout de même... « La joie est partagée », articulas-tu doucement, laissant le majordome s'occuper de préparer les boissons et le gâteau demandés. Tes pupilles suivirent le jeune garçon du regard, t'installant en le remerciant en silence. « Sa Majesté parle souvent de vous », soufflas-tu, le visage faiblement penché, le sourire fin. « Je suppose qu'elle vous tient en admiration », comme un peu tout le monde. Qu'on le déteste ou l'adore, le Comte savait y faire avec les affaires. Même s'il était jeune. Encore une fois, tu ne savais comment tout cela pouvait fonctionner. C'était à la fois effrayant et admiratif. « N-non », bégayas-tu, déglutissant faiblement, le regard allant et venant entre lui et la fenêtre. « Il y avait... il y avait quelqu'un à la fenêtre... », dis-tu timidement, les pupilles vagabondes, voyageant dans un air un peu inquiet sur les différentes personnes présentes. « Mais peut-être que j'ai juste... », tu clignas des paupières, le regard sur la fenêtre à nouveau. Tu secouas le visage. « Veuillez m'excuser, je suis un peu fatiguée. Le trajet a été quelque peu éprouvant », expliquas-tu lentement, l'esquisse incertaine et le regard soucieux, scrutant encore la fenêtre. « Quelle est la raison pour laquelle vous m'avez demandé de venir ici ? », osas-tu lui demander, les prunelles sur lui. Question sans doute stupide et crédule mais des tas de scénarios te traversaient l'esprit et ça t'inquiétait. Tu avais peur, même si tu n'avais pas de raisons. Tu réfléchissais juste beaucoup trop. « Je suis surprise de me retrouver là. Je ne pensais pas venir ici un jour », admis-tu honnêtement, le sourire timide et les pommettes rosies, baissant le regard dans un air gêné.
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