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I Thought I Would Never See You Again ft. JinJae

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I Thought I Would Never See You Again ft. JinJae | Dim 13 Fév - 14:32
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Ces derniers temps, plus que jamais j’ai la tête sous l’eau. Tout s’enchaîne trop rapidement et j’ai trop de travail à la boîte pour ne serait-ce qu’espérer suivre correctement en cours. Et pourtant je n’ai pas le choix, je dois quand même tout faire pour avoir les meilleures notes possibles et maintenir la réputation de l’entreprise. Car comme me le répète mes parents, tout ça un jour sera à moi et je dois commencer à me démener pour le nom de nôtre famille. Je le fais, mais ça me pèse. Tout ce poids, toutes ces responsabilités. Du coup je travaille pour moi maintenant, je fais des grands sourires à mon père pour maintenir l’illusion mais c’est essentiellement pour mon bonheur que je veux travailler maintenant. Du moins c’est ce que je me dis, pendant ces rares soirées de repos où je m’écroule dans un bar avec mon cousin. Ces quelques soirées où je repars avec un inconnu pour une partie de la nuit. Mais même ça, ça n’a plus trop de saveur à mon goût. Pas depuis un certain jeune homme rencontré il y a quelques mois dans ma fraternité. Et malgré tout ce que Hyo Jin a pu me dire, je refusais de voir ce qui semblait être une vérité. Je ressentais pour Jin Kyung quelque chose de plus fort que pour mes autres conquêtes. Le jeune homme a fini une fois entre mes draps et j’ai passé un très bon moment avec lui. Mais alors que j’espérais peut-être plus, il m'a annoncé qu’il repartait au Royaume-Uni. Quelque chose s’est brisé chez moi et je me suis replongé plus que jamais dans le travail pour oublier le sourire de Jin Kyung. Je pensais qu’une fois reparti en Angleterre je finirai par l’oublier. Une fois qu’il sera loin. Ça fait quelques mois maintenant et s’il est un peu en toile de fond dans ma tête il reste quand même bien là.

Aujourd’hui, c’est une date un peu particulière. C’est la date où, pour me challenger, mon père me met un peu les bâtons dans les roues. Il recrute à ma place. Que des personnes que je ne connais. Dont je ne connais pas le CV mais avec qui je vais devoir travailler tant bien que mal. Dans quelques minutes je vais devoir me présenter à eux et leur donner les grandes directives. Ce que j’attends d’eux. Leur montrer qui est aux manettes et que beaucoup de gens voudraient leur poste. Les choses habituelles. Me regardant dans le miroir de mon bureau je re fixe ma cravate et je sors dans les couloirs de l’entreprise. Mon assistant me tend un discours que je refuse d’un revers de la main. Pas question d’utiliser les éléments de langage de mon père aujourd’hui.

Je soupire et j’entre dans la salle de réunion où dès mon arrivée au pupitre je fais directement face aux nouvelles recrues. Je lève la tête et je commence mon discours. Je suis accueillant mais ferme. Je fais comprendre la grandeur de l’entreprise et de ceux qui bossent pour elle, la difficulté du travail mais aussi à quel point c’est enrichissant. Mais alors que j’allais parler de respect, mes yeux se posent sur une figure familière au premier rang. Shim Jin Kyung… Bien sûr qu’il est là. Qui d’autre ? Si mon père savait qu’il avait recruté. Un petit sourire en coin se pose sur mon visage alors que mes yeux se posent sur lui, me remémorant nos souvenirs communs ? Alors comme ça Jin Kyung va travailler pour moi ? Intéressant. Moi qui pensais ne plus jamais croiser son chemin. Et quelque part ça me fait mal. Parce que ça réveille quelque chose en moi que je croyais perdu. Le revoir c’est aussi un chamboulement. Que je dois contrôler pour ne rien laisser paraître. Le discours fini je sors de la pièce pour rejoindre mon bureau. Une fois assis, je désserre ma cravate en soufflant. Puis je sors mon téléphone pour envoyer un message à Jin Kyung en espérant qu’il n’ai pas changé de numéro. “Bonjour Hyung, je ne pensais pas te revoir et dans de telles conditions. Passe me voir à mon bureau, j’aimerai te parler quelques minutes.” Satisfait je pose mon téléphone et pose ma tête sur le dossier de ma chaise encore un peu trop perdu par toutes les pensées qui m’attaquent à ce moment.

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