Part.01 The rumors.
L’humain !
Une espèce de mammifère, dont le cerveau, n’a pas évolué depuis l’an 1800. Prise dans un vortex temporel à la recherche de pouvoir, de savoir et d’apprentissage pour mieux détruire les plus faibles. Ils sont si avares que cette malice est transmise de génération en génération. Un simple mensonge détourné de la réalité rend leurs âmes satisfaites par une curiosité maladive. Il suffit de tendre l’oreille et d’écouter les histoires transmit maladroitement par le jeu de téléphone. La vérité ainsi détournée de la réalité. Certains prennent un malin plaisir à tout détruit. Brisant nos ailes. Nous laissons sombrer dans l'océan de mythe. Propageant des ragots plus néfastes l'un que l’autre. Ils se reprennent plus vites que la peste.  À mes yeux, il ne s’agit que de propos ennuyeux. Des rumeurs devraient rester des rumeurs, mais elles viennent souvent détruire ce que nous sommes ou ceux qui nous entourent. Je ne suis pas née ici. Mon accent en est la preuve. Certes, mon accent peut être comparé à celui de Gloria lorsque j’ouvre la bouche pour entreprendre ce dialecte qui ne m’appartient pas. Hélas, il semblerait que les plus coquins pensent que je suis incapable de comprendre. Creusant par eux même un trou dans la terre dans l’espoir de me percevoir disparaitre sous une couche de terre tombant. Il est si simple de créer sous le nom de tierce personne. Humiliant dans son ombre celle visée par des propos dégradants. Certaines peuvent devenir amusantes, bien que la plupart sont blessantes. À mon arrivée sur ce terrain universitaire, les préjugés envers les étrangers sont apparus. Apportant l’irraisonnable tel que : elle se vend, elle est facile, c’est une Koreaboos, etc. Les commentaires ne cessent de s’accumuler en se transformant en diversités. Puis tel le jeu de notre enfance ; le téléphone, les phrases se transforment en rumeurs. Il y a cette rumeur qui circule depuis un mois ou deux. Une surprise en cette nouvelle année: il semblerait que la jeune Cavanna entreprend des démarches pour se transformer. Prenant exemple de Oli Lodon. Comique, non ?



(à suivre.)

Ce n'est pas possible. J'hallucine...Ouais, c'était sûrement ça. Parce que je n'imaginais pas le monde qui m'entoure sous cet angle. Un univers si stupide pour se laisser charmer par une comédie pareille. J'ai laissé ma canette aller se fracasser par terre pour marcher droit sur elle. Le monde entier s'était étréci jusqu'à n'être plus qu'un point unique. Un chemin dont le retour est interdit. L'être humain est si avare par ce qu'ils ne possèdent pas. Envieux d'un désire charnel. Un sentiment coupable détruit par ma personne. Aucun ne remord. Aucune n’envie en posant le regard sur ceux défilant devant moi. Quelle étrange impression. Un sentiment étrange. N'avez-vous jamais eu envie de vous placer entre les mains d'un homme ou d'une femme dont l'unique but serait de vous donner du plaisir ? Souhaitez-vus qu'un homme lise à l'intérieur de vous jusqu'à vos fantasmes les plus secrets, les plus sombres, ceux que vous ne rencontreriez à personne même pas à votre meilleure amie. Pas d'excuse pour le révéler. Il exauce celui que vous cachez dans la noirceur de votre coeur. Un petit désir se réalise sous le redressement de la commissure. Aviez-vous déjà douté du reflet qu'il se présente en vous ? Votre regard rempli de doute vous fixe au travers de ce miroir ? Est-ce normal ! J'ai bien peur que si !
Combien de fois, je me suis questionnée sur la femme se présentant devant moi. Son identité remise en question. J'ai déjà voulu fuir cet environnement toxique qui m'attirait vers lui. Mais, je ne pouvais pas. Non ! Ce petit enjeu se désire, ce besoin me rappelait toujours vers lui. J'ai essayé d'être normale. Une citoyenne banale, mais rien. Je laissais tomber ! Je détestais cette vie sans palpitation sans adrénaline. Retombant toujours vers cette route habituelle. Vous croyez que la colère immerge en moi ? Que la frustration naissante en moi est signe d'une provocation de votre personne ? Détrompez-vous ? Cette voix brusque lorsque ma langue maternelle apparait est certes agressive.  Ce souffle que nous avons alors que la douleur nous capture entre ses bras. Laissant cette chaleur, nous envahir. Elle vient à nous laisser prises dans le déni de la réalité. Qui sommes-nous ? Je me cherche. Je suis à la recherche de cette femme à devenir que je suis. J'ai beau poser le regard sur le reflet projeter contre cette vitre. Je ne peux le supporter. L'index et le majeur viennent à suivre la forme de mes lèvres. Qui suis-je ? J'essaie d'avancer dans ce monde en laissant ce masque se briser contre le sol, mais il reste coller à ma peau.
Saturant chaque parcelle de mon visage. Octroyant ce que je suis. Je suis loin d'être un ange. La moquerie, le sarcasme font partie de moi. Ma langue qui claque contre mon palais alors qu'un commentaire rempli de reproche se dépose contre toi. Il est souvent dit que je suis une peste en manque d'amour. Que je ressemble à la ma grand-mère, cette bonne vieille sorcière. Pourtant, je possède du bon...Il faut simplement me retirer ce masque pour l'apercevoir.