Adossé sur un mur du hall, le téléphone posé contre son oreille, Jung Su écoutait à peine son interlocuteur. Vous savez ces autres opérateurs téléphoniques qui vous appellent pour vous faire changer de contrat alors que vous n’avez absolument rien demandé ? Ceux à qui vous raccrochez au nez le trois-quarts du temps ? Exactement. C’est d’ailleurs le premier réflexe qu’il a lui aussi généralement mais pour une raison qu’il ignore, il avait eu un peu de la peine. C’est vrai quoi, vous vous imaginez vous, appeler des gens toute la journée, prêt à tout donner pour leur vendre un truc et arrivé là, une fois les présentations faites, BAM on vous raccroche au nez ? Alors le jeune homme avait décidé d’être son petit rayon de soleil de la journée. Soyons clair, il n’allait rien lui acheter mais il n’y avait qu’à entendre le ton de la voix du type pour savoir qu’il était entrain de vivre le meilleur moment de sa semaine.

Alors pendant que le type lui récitait son speech avec passion, Jung Su ne l’écoutait pas. Il se contentait de lui offrir des « Hum » complètement aléatoire ou des « vous pouvez répéter ? » pendant qu’il observait les étudiants aller et venir autour de lui. Observer, c’est quelque chose que fait assez naturellement Jung Su. Il a en quelque sorte ce pouvoir de détecter les émotions des gens en un simple coup d’œil. Regardez par exemple cette jeune fille là qui fuit comme si elle était poursuivie par la peste tout en le zieutant du coin de l’œil, eh bien je peux vous dire qu’elle a peur … Attend quoi ? Fronçant légèrement les sourcils en la voyant décampé comme un lapin poursuivit par un loup, il eut une soudaine illumination. Il l’avait croisé plusieurs fois de loin et c’était toujours la même chose. Dès qu’il était dans les parages, elle se mettait à prendre la poudre d’escampette. Au départ, il s’était juste dit que c’était une coincidence. La deuxième fois que bon, c’était un peu chelou. La troisième fois, vraiment très bizarre … Mais là, s’en était trop. Est-ce qu’il lui avait fait quelque chose de mal ? Dit un truc qu’il ne fallait pas ? Peut-être qu’à chaque fois qu’il la croise il y a un truc qui va pas chez lui, je sais pas moi, un bouton en plein milieu du front, les chaussettes dépareillées ? « Ok super l’artiste, lâche rien t’es le meilleur mais là j’dois te laisser. On se rappelle, bisous. » Annonça-t-il à l’interlocuteur, le coupant en plein milieu de sa phrase et ne lui laissant pas la moindre chance de répondre puisqu’il avait déjà raccroché.

Franchement, c’est super perturbant de voir quelqu’un que vous ne connaissez pas fuir dès que vous entrez quelque part. Alors aujourd’hui il avait décidé de la confronté. La comédie a assez duré. Ayant plus ou moins localisé sa direction, il se lança à sa recherche. Honnêtement, il avait un peu la sensation de suivre un petit farfadet dans la foule. Ce fut par un incroyable coup de chance qu’il la retrouva, dans un coin légèrement isolé, de dos à lui. Ni une, ni deux, il s’approcha d’elle. « Excuse-moi ? » Est-il réellement nécessaire que je vous précise qu’elle a fait un bond si énorme que encore un peu elle se serait encastré la tête dans le plafond ? « T’as un problème avec moi ? » Jung Su est le genre de type qui parle comme il pense. L’art et la manière de s’exprimer, ce n’est définitivement pas son truc. Alors a-t-il songé un seul instant qu’il pourrait l’effrayer davantage en lui demandant ceci de but en blanc ? Absolument pas. Cela ne lui a même pas traversé l’esprit …

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Quelques minutes encore et le cours s'annonçait comme fini. Sous les soupirs, le soulagement de chacun. Et pourtant c'était le temps que tu voulais arrêter, en cours, ou en répétition. C'était comme ces moments un peu spéciaux où le temps ne comptait pas, où même si c'était dur, notre place était ici. Un sentiment tout à fait particulier qui te plaisait et faisait de ton visage un sanctuaire moins inquiet. Mais tout avait une fin, surtout les bonnes choses. Le sac sur l'épaule tu sortais tranquillement observant l'emploi du temps détaillé sur ton téléphone. Il ne contenait pas que tes cours, mais bel et bien ta vie entière.

La suite s'annonçait tranquille, sans vague, et ce soir, tu irais travailler comme à ton habitude. Les cours finis tu profitais un peu de l'air frais pour aérer ton cerveau. C'était beau, c'était bien, c'était pour cela que tu étais faite mais ça n'empêchait pas que c'était éprouvant. Ainsi avant de réviser, de travailler tu voulais profiter. Comme les autres que tu voyais au coin de l'œil, tu voulais rire fort, soupirer, profiter. La jeunesse, on en avait qu'une et la tienne partait en fumée. Pas pour longtemps te rassurais tu. Tu allais y arriver, tu allais finir ton cursus, travailler et tomber sur le mec le plus effrayant du campus. Les yeux clignant un instant comme prise d'une poussière dans l'oeil, se fut après une rapide analyse que tu décidais de faire demi-tour. Abandonnant la mission première tu préférais te faufiler à travers les corps d'étudiants qui se rendaient à leur prochain cours, ou dans leur coin favori. Tu voulais juste disparaître. C'est d'ailleurs ce que tu réussis à faire la main sur un cœur encore battant trop fort pour dire que tout cela était normal. La violence, tu la haïssais autant que ton beau père, la mémoire te jouant quelques tours plus abjectes les uns que les autres. Un instant de pause, un tout petit moment. Ca va aller il ne t'a pas remarqué.

Innocence, naïve, ou bien vivant simplement dans un rêve éveillé. Le poing doucement serré bien décidé à reprendre ta route, c'était sans compter sur cette voix. Le sursaut ne fut pas le bon mot, le coeur battant à tout rompre dans une poitrine douloureuse, le visage tordu entre la surprise, la peur et la douleur. Tu l'avais pourtant abandonné à son appel ? Inconnue, tu pariais qu'il ne savait pas, ce que tu avais vu. Alors pourquoi? La colonne se tendant, un frisson glaçant alors ton sang tu compris. Il savait, il avait compris et maintenant tu allais avoir des problèmes. Lentement tu te tournais vers lui, le visage baissé. Inutile de préciser que cette position de soumission n'était pas ta première, qu'elle n'était que commune, tendant ta nuque dans un pli habituel. " N-non.. aucun.. " Finalement tu n'avais pas de problème avec lui, tu le craignais simplement. "Désolée. " Ces excuses venaient trop vite, trop naturellement, dépourvu même de sincérité. Les doigts enserrant le bout de tissu de tes vêtements tu attendais, impossible de fuir, là devant lui, tu empirerais la situation.

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Si un jour vous auriez dit à Jung Su qu’il allait prendre en chasse une fille qu’il ne connait ni d’Adam ni d’Eve, il ne vous aurait jamais cru. Pourtant, aujourd’hui c’était le cas. S’en était trop. Cela faisait plusieurs fois qu’il la voyait disparaître dans la nature complètement paniquée à sa vue. Au départ, il n’avait pas fait le lien avec lui. Après tout, il ne lui a jamais rien, il ne la connait même pas. Pourtant, aujourd’hui ses neurones s’étaient connectés. Elle faisait cela constamment lorsqu’il débarquait dans les parages ou qu’elle le remarquait. Mais pourquoi ? Peut-être qu’elle le trouve si affreux que sa vue lui était insupportable ? Franchement si c’est ça, elle abuse, en plus d’après son bro Hyun Ki, il est pas dégueu. Son haleine peut-être ? Son odeur ? Non impossible, son hygiène dentaire est impeccable et j’ose espérer que quelqu’un de son entourage lui aurait dit quand même … Non, honnêtement il ne voyait rien qui pouvait justifier un tel comportement et le jeune homme ne pouvait pas vivre dans l’ignorance plus longtemps. Il voulait savoir, il avait besoin de savoir.

Alors il s’était mis à la suivre, perdant plusieurs fois sa trace dans la foule d’étudiant qui s’amusaient à lui barrer involontairement le chemin. Un petit farfadet prenant la poudre d’escampette, voilà comment il la voyait à ce moment-là. Un farfadet super doué d’ailleurs puisque au bout d’un moment, elle était devenue littéralement introuvable. Avait-elle trouvé une cape d’invisibilité ? Finalement cette idée s’évapora aussi rapidement qu’elle était venue lorsqu’il la retrouva dans un coin, son dos face à lui. C’est donc là qu’elle se cachait ?

Ni une, ni deux, il l’interpelait. Normalement selon lui, sans le moindre tact d’un point de vue extérieur. Pire encore, ses paroles pouvaient sembler légèrement agressive au vu de la situation. C’est vrai, est-ce que un T’as un problème avec moi étaient les mots les plus appropriés face à quelqu’un qui semble terrifié par votre présence ? Certainement pas. Pourtant, Jung Su ne s’en rendait même pas compte. Il fronçait légèrement les sourcils face à sa réponse et à sa réaction. « Bah pourquoi on dirait que tu fuis comme la peste quand je suis dans les parages ? C’est mon parfum c’est ça ? T’es allergique à un truc ? » C’est vrai. Admettons qu’elle soit allergique, allé au hasard à la framboise et il y a des touches de framboises dans son parfum ? Du coup elle fuit pour éviter un œdème de Quincke ? « En plus je comprend pas, on se connait même pas, je t’ai fait un truc de mal et je m’en souviens pas ? » Cela lui semblait peu probable mais admettons ? Il haussait les sourcils, complètement surpris lorsqu’elle s’excusait. Vu comme ça, elle ressemblait à une enfant entrain de se faire remonter les bretelles par ses parents ou par son professeur. Jung Su n’était ni son parent et était encore moins entrain de lui remonter les bretelles. « T’excuse pas, j’aimerai juste comprendre en fait. » Elle s’excuse pour quoi déjà ? « Pis détend toi, je vais rien te faire, je suis pas méchant tu sais donc panique pas. » Elle donnait l’impression d’être une pauvre biche coincée entre un mur et un lion affamé. Qu’est ce qu’il avait bien pu faire pour qu’elle se retrouve dans un état pareil face à lui ?

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Mauvais endroit au mauvais moment. tu trouvais ta vie déjà bien remplie sans avoir à éviter un fou furieux. Clairement les gens violents et limites tu en avais marre. Comme si ta maison ne suffisait pas à t'enfermer dans un mutisme qui te tuais il fallait maintenant qu'un gars sachant mal gérer sa colère ne te remarque. Non pas que tu ne l'avais pas remarqué avant, voilà exactement le problème. Comme un mauvais jeu d'acteur ou une mauvaise série tu te cachais le visage rapidement pour partir de l'autre côté. C'était quand même impensable qu'il te retrouver, te suive, toi qu'il ne connaissait pas. alors pourquoi le fuyais tu? Au cas où sa colère ne viennent brutalement lui rendre visite.

Il n'y avait aucune raison qu'il te retrouve, qu'il te suive, toi qu'il n'avait jamais vu qu'il ne connaissait pas. Et pourtant, malgré la foule, malgré tout ce que tu avais traversé pour l'éviter, faire mine de ne rien voir, le dos au prédateur ne menait à rien. Tu aurais pourtant dû savoir qu'on ne tournait jamais le dos. Ainsi tu l'aurais vu arriver au lieu de sursauter comme si la mort en personne venait de t'appeler. Il était en colère, tu le sentais dans son ton, dans ses mots. Et peu de temps il restait avant que tu ne le supplies à genoux de te laisser. Cependant le lieu ne donnait normalement pas lieu à de grandes bagarres et tu restais saine et sauve si tu restais dans l'enceinte de la fac. Ses paroles venant frapper ton cerveau discret tu haussais alors un sourcil. Sans blague? Ouvrant grand les yeux les mains se secouant pour nier ce fait. Donc il ne se souvenait plus à qui il avait du tord, c'était à peine étonnant. " Non Non du tout.. vous ne m'avez rien fait .. je .. hm. Je n'ai rien contre votre parfum non plus. Je ne .. vous évite pas. " Tu mentais très mal Eun Ji. C'était un fait et un miracle que ta mère et ton beau père te croient encore en médecine. Les épaules relevées comme si quelqu'un te grondait et dont ton impuissance aurait raison de toi il arrivait tout de même à t'étonner. Pas méchant ? "Pas méchant? " répétais tu avant de poser une main protectrice contre ta bouche impétueuse. " Enfin.. " Rien tu le prenais pour le méchant d'une série à deux balles, celui qui pouvait frapper tout le monde sous un coup de colère, voire même juste parce qu'il aimait ça. Après tout tu le connaissais pas et clairement tu avais peur de le connaître. Ou alors il fallait être à sa bonne grâce et là tu étais pile dans sa "red zone". "Vous .. vous voulez un café? " Il te sauvera ce café? Sérieusement qu'est ce que tu faisais? Mordant ta lèvre.

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Si Jung Su était un animal d’un point de vue extérieur, il serait certainement un taureau. Non pas pour d’autres raisons que votre esprit mal placé pourrait imaginer quand bien même vous voyez juste mais là n’est pas le sujet mais surtout dans sa manière de foncer. Aucune délicatesse. Aucune douceur. Il y va comme une brute sans jamais s’arrêter, prendre un instant pour penser. Non lui il ne s’en rend compte qu’après. Et encore, si il s’en rend compte tout court. Alors il s’était mis à poursuivre la malheureuse sans jamais se dire un seul instant qu’il pourrait l’effrayer en la coinçant légèrement à part. Non, ça il ne s’en ait rendu compte que après coup en la voyant bégayer. Est-ce pour autant qu’il a tenté d’enjoliver ses paroles ? Non plus. Pour lui, des mots sont juste des mots. Pas besoin de faire des ronds de jambes pour dire quelques choses, autant aller droit au but.

Etranger quant à la raison pour laquelle elle le fuit comme si il avait une tronçonneuse entre les mains et bien déterminé à avoir une réponse, il haussait les sourcils en l’entendant nier mais surtout, en l’entendant le vouvoyer. Attendez, il a une dégaine de type de quarante-cinq ans ou quoi là ? Il jetait un rapide regard à ses vêtements histoire d’être certain de ne pas être tombé dans une faille spatio-temporelle parce que il lui semblait qu’ils avaient le même âge. Non, non, il n’avait pas encore des vieux chaussons ou encore un pantalon à carreau dégueulasse. « Ok je te crois pas mais tu peux me tutoyer stp ? Ca me perturbe un peu. Ça ne te dérange pas si je te tutoie ? »  Elle mentait, il en était sûr et certain, c’était littéralement écrit sur son visage en gras, rouge, police 150. Cela se confirmait d’autant plus lorsqu’elle affichait une mine surprise lorsqu’il lui mentionnait ne pas être méchant, répétant même ses mots avant de mettre sa main devant sa bouche comme si elle avait été prise sur le fait. « Attend, pourquoi on dirait t’es surprise ? » S’étonnait-il également. Attendez, attendez, stop. Si elle n’avait rien contre lui, si il ne lui avait jamais rien fait, pourquoi semble-t-elle être en désaccord sur ce point ? « Tu m’as déjà vu être méchant avec quelqu’un ? Non parce que à ce qui parait, j’suis aussi délicat qu’un poids lourd sur l’autoroute quand je parle mais méchant ? J’vois vraiment pas. » A son sens, il ne l’était pas. Pourtant dans les faits lorsqu’il se met en colère, il l’est réellement. Il n’en a juste pas la moindre conscience, un peu comme si ses souvenirs se floutaient. Il bougeait la tête négativement à sa proposition. « Non merci, mais toi en tu en veux un ? J’te l’offre si tu veux ! » Non parce que maintenant il était complètement perturbé. Il voulait savoir pourquoi elle le prenait pour un fou furieux et était prêt à tout pour la faire changer d’avis. Attendez, c’est quand même terrible quand des gens ont des aprioris pareil sur vous non ?

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Cette peurqui envahissait le creux de ton ventre n'était pas tout à fait de sa faute . D'accord l'avoir vu s'en prendre à quelqu'un n'avait pas été bénéfique dans la perception de l'autre, mais ton quotidiien te rendait nerveuse, stressée, et peureuse. Il avait détruit toute la joie, l'aventure qui se trouvait en toi, ce beau père. Salvateur il finissait en bourreau et aujourd'hui distinguer les deux devenait compliqué. Autant dire que voir quelqu'un d'agressif envers une personne n'arrangeait rien à la confiance que tu pouvais lui porter. T'amenant à le fuir comme la peste, pire encore, à élever des soupçons, clairement fondés.

Le respect entre les lèvres, il t'était impossible de soutenir un regard si confiant, cherchant sur le sol une solution. Quelque chose qui venait te sortir de cette situation indésirée. Qu'avais tu fais pour mériter ça? L'université restant le seul endroit où tu pouvais rêver d'un peu de paix, il venait chambouler le tout, la mine sérieuse et outrée. Ne savait il donc pas ce qu'il faisait? Oubliait il les gestes ou les mots qu'il aurait pu avoir au point d'être si étonnée qu'on l'évite? Se fut cependant à ton tour de te retrouver sous la surprise, les yeux clignant frénétiquement pour comprendre chaque syllabe. "Hein? Heu.. non .. tu... tu peux.  " L'étrange de la situation se passait quand la grammaire fut amicale, mais l'esprit encore effrayé. C'était aussi étrange que surprenant mais tu ne te voyais pas dire non, faisant l'effort. Malheureusement t'étais de ces mauvaises menteuses. Celles qui pouvaient y mettre du sien, mais dont les mots sonnaient comme des alarmes. La police allait débarquer et te mettre en case prison, sans passer par la case départ. "Surprise? Non..  " C'était presque du foutage de gueule. Mais comment lui dire et avouer que tu l'avais vu, que tu avais été une de ces témoins gênante. Qu'allait il faire s'il l'apprenait? Te mettre sous silence à tout jamais? Avait il déjà tué quelqu'un? Bon tu allais trop loin, il semblait avoir eu la moitié de l'histoire et de la vérité. Quelqu'un de courageux et intelligent lui avait avoué au moins. " Un poids lourd... C'est vrai que tu ne sembles pas très délicat dans les mots;.. " Avais tu oser ? Les yeux grands ouverts tu le regardais avec surprise comme s'il était celui à avoir dit l'impensable. Oups? Le café te sauverait. Malheureusement il n'en voulait pas un. Non à la place il t'en offrait un. Mais que se passait il? C'était ridicule. "Un thé?  " Le but était de savoir qui allait payer? " On peut .. on peut aller en chercher un.. ou autre chose. " Après tout s'il voulait un soda tu pouvais bien lui offrir un soda, pour le moment vous vous renvoyez les balles comme deux mongoles qui voulaient racheter l'autre. Toi pour l'avoir dans ton camp et non pas contre toi, lui pour enlever quelconque malentendu. Après tout il ne t'avait pas fait de mal directement. Peut être que lui expliquer serait une bonne chose. "Tu connais un café pas loin ?  " Osais tu les pommettes rougies. Tu le suivrais, histoire d'éclaircir un peu cette histoire. Malgré les battements de ton coeur en folie qui s'inquiétaient bien trop.

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