Sorin  est né le soir d’un hiver très rude, très froid dans les profondeurs de la Bavière, au cœur de la forêt noire. Sa famille était riche, sa mère appartenait à une grande famille allemande et son père était d’origine de corée , il était venu en allemagne pour vivre avec sa femme. D’ailleurs, il parlait mieux le coréen que l’allemand, une langue bien difficile à ses yeux. Ils vivaient donc  dans un manoir dans la forêt. Sorin a la particularité de porter le nom de sa mère pour une bonne raison : sa mère venant d'une famille très réputée voulait absolument que son fils porte son nom et que son père a accepté. A cette époque, Sorin était vraiment un petit prince, il avait tout ce qu’il voulait et il faisait vraiment le bonheur de ses parents. Il était joyeux, joueur, pleins de vie à aller vers les autres.Parfois, les pauvres domestiques de la famille en pouvaient plus de ses nombreuses farces, s’en plaignaient à ses parents.


Tout aurait été parfait si ce n’était qu’il perdit sa tendre mère Alice à l'âge de cinq ans à cause d’une grave maladie respiratoire . Elle qui l' avait aimé, qui s’était occupé de lui durant toute sa petite enfance.   Ce fut un traumatisme  pour le jeune sorin, un choc dont il ne se remettra jamais même si sa mère avait tout fait pour le préparer à son départ. Il était tout simplement trop jeune pour encaisser cette épreuve. Il pleura pendant des semaines, un mois voir deux, son comportement changea. Il était plus froid, renfermé, violent à des moments. Il ne parlait quasiment plus à son père, qui avait eu aussi beaucoup de mal à faire le deuil de son époux. Son père avait tenté d’aider son fils une ou deux fois en le faisant suivre par un spécialiste.. En vain; Sorin resta muet comme une tombe, ne voulait pas se confier à lui, passer ses séances à regarder par la fenêtre ou à dessiner.


Il y avait deux choses qui parvenaient à apaiser sorin :  la nature et le dessin. Très jeune, Sorin adorait aller se promener pendant des heures et des heures dans la nature, dans la forêt ( il avoua aussi grimper aux arbres); se poser à un endroit pour gratter le papier. Il acquiert assez  vite un bon niveau, sa spécialité était la nature et les animaux même s’il faisait un peu de portrait de temps en temps.  La situation financière de son père lui permit de prendre des cours à domicile.  Il était d'ailleurs un bon élève, toujours sérieux avec cette soif de connaissance qui lui était propre.

A l’age de dix ans et lassé du pays, que tout lui rappela sa femme, le père décida de retourner vivre en corée avec son fils( Sorin parlait bien le coréen grace à son père qui était devenu bilingues ). Son père revendra le manoir et toutes les terres qu’avait son épouse (  il en a directement hérité ) pour ne plus jamais en entendre parler. Originaire de  séoul, son père savait parfaitement où s'installer: Il prit bien sur l’une des habitations reculées vers la zone montagneuses. Il voulait garder sa tranquillité et avoir un grand jardin. La maison était assez grande voir trop pour eux deux, c'était une demeure un peu comme leur ancien manoir * Contrairement à lui, dont le moral allait de mieux en mieux, Sorin lui sombra dans une sorte de dépression, de fatigue. La vie ici était si différente qu’en allemagne, si dure fut l’adaptation pour le jeune homme. Il n’y arriva qu’après un ou deux ans. La cerise sur le gâteau fut bien sur ses années au collège ( son père voulait le confronter a la réalité )  ou il dû affronter  le monde extérieur. Sorin ne parlait quasiment à aucun de ses camarades, resté souvent à l'écart, dans son coin avec un livre ou son carnet de dessin.    Son père ne lui disait rien vu qu’  Il avait toujours de bonnes notes et une grande soif  de connaissances.  Il eut meme le brevet et le bac  avec une mention
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