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OSAKA BOYS ༉‧₊˚. ft. HARUKI

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OSAKA BOYS ༉‧₊˚. ft. HARUKI | Mar 10 Mai - 14:40
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༉‧₊˚. OSAKA BOYS

and when we thought we wouldn't see each others again...
OOTD ✧ Visage de pierre, tu commandes le premier café de ta journée dans un stoïcisme déroutant. Tu es l'enfant froid, rien ne te fera sourire si ce n'est sous l'influence de l'alcool — pourquoi ? Parce qu'on a enlevé l'innocence de ton enfance à un si jeune âge. Te réveiller dans les bras de tes parents défunts ; tes cris et tes larmes ont alarmé tes voisins, qui se sont chargés d'appeler les autorités. L'horreur sur le visage des policiers s'était esquissé, lorsqu'ils t'ont retrouvés ; le visage trempé de pluie salée, criant tes parents sans cesse. Ils t'ont récupéré et t'ont éloignés de tes parents, tremblant tel une feuille dans le vent. (( Un passé qui t'aura laissé des séquelles importantes )) ; ton stoïcisme n'était pas un grand problème dans la vie de tous les jours, mais il y avait beaucoup de personnes qui te trouvaient bizarre ou juste totalement dérangeant. Parce qu'aucunes émotions se transcrit sur ton visage parsemé d'étoiles, parce que tes yeux sont vides. Si l'on pouvait juste découvrir la personne à l'intérieur de toi, le monde changerait peut-être d'avis ; mais tu as peur, tu ne veux pas montrer cette personne si fragilisée et pourtant si ensoleillée. Personne d'autres ne te connait vraiment, sauf lui. Cachée dans l'ombre, un jour viendra où tes peurs n'empêcheront plus de t'exprimer vivement. Ta voix se glisse lourdement entre tes lèvres rosées, prenant commande à emporter pour que tu puisses retourner à ton appartement et finir le montage des rush que l'on t'a envoyé. Tu travailles durement, Chuuya — il ne semble que tu ne cesses pas une seule seconde. Cloîtré devant l'écran de ton ordinateur, ou juste assis à la caisse du magasin dans lequel tu travailles à temps-plein.

Tes mains viennent enfin s'accaparer du gobelet en carton, tu soupires dans un soulagement immédiat. Et tu tournes tes talons pour marcher tranquillement à la porte du café ; porte que tu ouvres, laissant passer quelques personnes avant de reprendre ta marche. Sauf que non. (( La vie n'a pas envie que ça se passe ainsi. )) — tu heurtes un passant, te rattrapant de justesse pour éviter la catastrophe. Tu te rattrapes, puis tu retrouves ton équilibre. T'as senti ton myocarde faire le marathon de New York, tes yeux se sont légèrement élargis pour laisser la fine surprise s'esquisser.  Puis ton visage se tourne finalement vers la personne que tu venais de bousculer, tu déglutis. T'es pas le champion de la sociabilité Chuuya, tu l'sais très bien et ça te fous une épine dans le pied. « Pardon. », que tu dis dans un stoïcisme brûlant ; t’as même pas l’air vivant, t’as juste l’air d’une carcasse qui marche sans âme. « Ça va aller ? », mais c’est justement lorsque tes yeux rejoignent les siens que tu réalises cette familiarité qui vient enlacer ton encéphale. Tu recules légèrement, scrutant chaque traits de son visage. Tu dois mettre un nom sur ce souvenir enfouis au plus profond de toi (( un souvenir enfantin )). Et c’est là que tu tilte. Une étoile vient éclairer tes yeux morts malgré le stoïcisme qui t’empêche de sourire. « Haru…ki…? », voix incertaine ; t’essaye de toucher du bout de tes doigts cet espoir qui se dresse devant toi. Est-ce vraiment ce gamin que tu connaissais, enfant ? Ses traits sont si familiers, ramenant une chaude sensation à ton myocarde qui continue de battre fortement dans ta poitrine.
@HWANG HARUKI
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Re: OSAKA BOYS ༉‧₊˚. ft. HARUKI | Jeu 12 Mai - 19:35
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and when we thought we wouldn't see each others again...
OOTD ✧ journée ensoleillée et le sourire qui élargit tes lippes dès les rideaux ouverts, rayons solaires se reflètent doucement sur ta peau, réchauffent ta carcasse solitaire ; nuit de solitude et les pensées qui s'échappent dans un soupir. (si seulement ça pouvait être moi.) mais ça ne sera jamais toi haru et il t'a bien fallut te faire une raison, accepter la vérité pour tenter de passer à autre chose, tenter d'avancer. sms envoyé et le téléphone qui vole sur ton lit pendant que tu vas te préparer, douche rapide avant d'aller retrouver quelques amis pour danser un peu avant ton premier cours de la journée. matinée libre et la passion qui l'emporte à nouveau, sac sur le dos et la porte qui claque derrière toi, sonnerie caractéristique de la serrure verrouillée. tu leur a donné rendez-vous au point habituel haruki, place peu fréquentée à cette heure ci et la possibilité de vous l'accaparer pour au moins une à deux heure avant l'affluence, le monde. casque vissé sur le crâne, c'est d'un pas calme et décidé que tu avance dans la rue, passants vaquent plus ou moins lentement à leur occupations, sortent ou rentrent des nombreux cafés et bar longeant la rue. regard se baisse sur ton téléphone pour répondre à un message et le jeune homme que tu ne vois pas débouler devant toi, épaule heurte plus ou moins violemment ta poitrine, manque de te faire vaciller, tomber.

réflexe salvateur, il ne te faut que quelques secondes pour te rétablir, l'aider à ne pas sombrer, préserver son café par miracle intact. casque tombe sur ta nuque et la main qui passe machinalement sur ton genou, vieille habitude gardée de cette époque douloureuse où le moindre mouvement brusque était une torture. désolé, je ne regardais pas où j'allais. téléphone disparu et les yeux qui courent autour de vous, la main qui se tend pour le ramasser et tu bénis silencieusement ta coque intégrale de l'avoir préservé haruki, parce que le faire réparer aurait été au dessus de tes moyens, au dessus de ce que tu peux te permettre ce mois-ci. (mais n'as tu pas l'argent de papa ?) grimace. non. l'argent paternel est et restera sur ce compte sans que tu n'y touche, ligne de conduite à laquelle tu refuse de déroger, enfant bien né désire pourtant s'en sortir par lui même, quel qu'en soit le prix. y'a pas de casse, tout va bien, ne vous inquiétez pas pour moi. le regard qui se relève vers l'inconnu et subitement, cette sensation étrange, vorace ; visage te semble familier, comme une remembrance. je vous aurais pas déjà vu quelque part ? la question qui s'échappe à l'instant où ton prénom s'évapore de ses lèvres, fait papillonner tes paupières un instant. mémoire en branle et les images de ton enfance qui te reviennent une à une. ces yeux. ces taches de rousseur. jamais tu n'aurais pu les oublier haru et c'est finalement un sourire éblouissant qui accueille la situation alors que tu te redresse, te retiens de le prendre dans tes bras comme tu le faisais autrefois. chuuya ? chuuya c'est bien toi ? myocarde aux abois et tes grand yeux qui se mettent à briller de joie, millier d'étoiles s'illuminent au fond de ces prunelles d'ordinaire si sombres. oh mon dieu c'est vraiment toi ... et tu n'en reviens pas haru, ne peux pas t'empêcher de vouloir le prendre dans tes bras, use de toute ta volonté pour rester sur place, respecter son espace vital. ton café ne s'est pas renversé ?
@Min Chuuya
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Re: OSAKA BOYS ༉‧₊˚. ft. HARUKI | Mar 17 Mai - 23:38
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OOTD ✧ Lorsque ton corps a heurté celui de l'inconnu, c'était comme si le monde tournait au ralenti ; ta respiration s'est arrêtée le cours d'un instant, te donnant l'impression de te noyer sans avoir la tête sous l’eau. Tu t'es rattrapé dans une agilité que tu n'as jamais eu, auparavant ━ te laissant le temps de te remettre droit sur tes pieds. T'as la honte qui monte en toi, Chuuya. Tu sais que tu vas devoir t'excuser et croiser le regard de l'inconnu, qui t'en voudra sûrement… Asocial dans l'âme, t'as jamais été ravi de socialiser dans tous les sens du terme. Séquelles d’une enfance et d’une adolescence solitaire, repoussé par les autres enfants de ton âge ; (( parce que tu étais bizarre, un gamin stoïque c’est pas normal )). Et le seul qui a osé te défendre de tes harceleurs a été Thiên Duyên, ce jeune homme devenu rapidement ton meilleur crush. Tu n’as pas beaucoup d’amis, Chuuya ; mais tu t’en sors et tu te sens bien, ainsi. Tes différences ne changent rien à ta vie, si ce n’est la socialisation qui se fait parfois difficile. Certaines personnes sont susceptibles, comprenant pas que ton stoïcisme est incontrôlé. Si tu pouvais, tu ne le serais pas. Sourire te fait mal, tu n’y arrives pas sans avoir un dégoût immense qui se propage dans l’entièreté de ton corps. T’as l’impression que tu ne mérites pas de sourire, ni de rire… Alors l’alcool est le seul moyen pour que tu puisses te relâcher, sans craintes. Même si tu nie toujours les faits, lorsque ton meilleur crush te montre des photos de toi qui souris lorsqu’alcoolisé. (( Ça te gêne, au fond )) ; gamin réservé, tes émotions ont toujours été cachées au fond de toi… dans le fin espoir qu’on ne puisse plus te faire de mal, ainsi.

Dans ta voix grave, tu demandes si la personne n’est pas blessée par la soudaine bousculade ; tes yeux, eux, s’arrêtent immédiatement dans les siens. Tu remarques quelque chose de familier en lui, le monde autour de toi n’existe plus ━ il n’y a que toi et ces souvenirs qui te reviennent en pleine face, dans l’incertitude qui serre ton encéphale. Tu sembles vouloir toucher l’espoir du bout de tes doigts, comme si le souvenir de tes temps heureux se présentait devant toi. T'observe ses faits et gestes, stoïcisme flagrant et qui ne laisse trépasser aucune émotion. Les obsidiennes qui ne brillent pas, l’air mort ; comme si ton âme t’avais quitté depuis le décès tragique de tes parents. Tu prononces son prénom, lorsqu’il te pose cette question que tu te posais à toi-même sur son cas. (( Ton prénom échappe ses cordes vocales )) ; une surprise qui vient teinter tes joues d’un colori semblable à des althéas roses. « Oui… C’est bien moi… », tu annonces dans une timidité qui ne ressemble pas au garçon de l’époque. A l’époque, t’étais un gamin adorable et extrêmement extraverti ━ c’était la raison pour laquelle tu avais plusieurs amis, à ton école et que tu étais le petit rayon de soleil du quartier. Quelle ironie que tu sois devenu la lune. Ton regard s’échappe, subitement gêné face à l’engouement de ton ami d’enfance. « Non… Ça va… Je l’ai rattrapé de justesse. », affirmes-tu en baissant ton regard sur le gobelet encore chaud, que tu détiens entre tes petites mains. « …Tu… », tu n’oses pas. « …Tu as beaucoup changé. », tu finis par dire en remontant le néant de tes yeux à ses obsidiennes. Tout ce que tu as vécu, ça t’a vraiment détruit Chuu… « Si je ne t'avais pas heurté, je ne t'aurais sûrement pas remarqué… ni reconnu… », tu finis par dire dans la plus grande de tes honnêtetés.

@HWANG HARUKI
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Re: OSAKA BOYS ༉‧₊˚. ft. HARUKI | 
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