surprise birthday

feat. @Yeo Rin ♡

oodt ✎ Ça faisait presque un mois, maintenant, que Rin lui avait avoué ses sentiments en premier. Presque un mois qu’ils ne faisaient plus semblant. Ils étaient, à présent, bel et bien ensemble. Cependant, ils vivaient leur premier mois de couple éloignés l’un de l’autre. Un stage à Paris que l’étudiante avait attendu impatiemment… Et Yeong Hun ne pouvait qu’être content pour elle. Elle touchait son rêve du bout des doigts et il espérait que ça lui permettrait de s’ouvrir réellement la voie. Le garçon soupira en regardant par le hublot de l’avion. Le voyage était long et fatiguant. Il ne savait pas trop dans quel état il allait atterrir à Paris mais il espérait avoir assez d’énergie. Il faisait la surprise à sa petite amie de débarquer dans le pays où elle faisait son stage et plus précisément pour son anniversaire qui était le lendemain. C’était impensable pour l’étudiant qu’elle le passe toute seule, loin de tout le monde. Il la connaissait assez pour savoir qu’elle le vivrait mal. Alors, il avait décidé de mettre tout son argent de côté pour payer des billets d’avion. Ça lui avait coûté une fortune mais il s’en fichait bien. C’était pour Rin qu’il le faisait et pour elle, il pouvait vraiment tout faire. Au point de se mettre dans le pétrin avec son père… Ce dernier allait forcément lui réclamer de l’argent mais cette fois-ci, le garçon n’allait pas pouvoir lui donner. Ne préférant pas y penser, il le chassa de ses pensées et il dormit le reste du trajet.

Yeong Hun posa enfin ses pieds en France. C’était la première fois qu’il voyageait en Europe. Le garçon attrapa un taxi en sortant, indiquant le lieu qu’il visait. L’atelier Dior où travaillait Rin. Il avait obtenu l’information par Kee Ho. Le garçon savait pour quelle marque elle travaillait et quand il avait voulu se renseigner sur l’adresse pour l’y retrouver, son visage s’était décomposé en voyant le nombre d’ateliers. Alors, il avait demandé au meilleur ami de l’étudiante de l’aider. Il avait réussi à avoir l’adresse et maintenant, son taxi filait jusqu’au travail de Rin. Le temps fut un peu long mais beaucoup moins que dans l’avion. Yeong Hun fut soulagé de descendre du taxi, récupérant son sac qui ne comptait pas grand-chose car, malheureusement, il ne pouvait pas rester bien longtemps. Il paya et regarda la devanture du bâtiment. Il la prit en photo et l’envoya à Rin, sans rien dire. Il attendit, patiemment, son regard vers la porte et regardant chaque personne qui sortait, attendant que sa petite amie pointe le bout de son nez.

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oodt ✎ Pour une fois, l’étudiante ne passait pas sa journée devant l’objectif mais dans les ateliers de la maison de haute couture. Elle vivait enfin son rêve d’enfance, et par chance ce n’était pas n’importe quelle marque de luxe qui l’avait accepté en stage. Rin avait su faire ses preuves avec des remarques pertinentes et un photobook qui avait beaucoup plu, autant que sa beauté qui l’avait conduit à porter des pièces de la marque et poser pour eux, ce qui était un véritable privilège pour la jeune femme. Elle n’avait jamais eu assez d’argent pour s’offrir ne serait-ce qu’un porte-clé d’une marque de luxe, et la voilà qui avait été habillée de la tête aux pieds en Dior. Mais cette journée était passée relativement vite, parce qu’elle faisait quelque chose qu’elle adorait : la création de vêtements. La barrière de la langue n’existait pas dans un tel domaine où elle savait se faire comprendre à la perfection, comme si la mode était un langage universel entre passionnés. Les journées étaient aussi courtes pour la baekje qui avait remarqué qu’en France les règles régissant le monde du travail étaient différentes de l’Asie, en particulier les pays de l’Est qui ne voyaient que par les efforts démesurés au travail. Elle avait plutôt l’impression d’être en vacances. Mais rien n’était jamais parfait. Une fois sortie des ateliers elle se retrouvait dans un pays totalement inconnu, que ce soit par la langue ou les coutumes, et n’avait jamais vécu seule de sa vie. Elle détestait ça, et sa famille lui manquait. Elle se sentait d’autant plus délaissée sachant qu’ils avaient tous profité de partir du foyer familial durant son absence ; Raon avait décidé de vivre son rêve en faisant le tour du monde, Rian était partie fonder sa propre famille et Risae était partie au Japon pour devenir mannequin. Alors même à son retour, elle serait seule. Heureusement que maintenant elle avait Yeong Hun, à qui elle avait osé avouer ses sentiments quelques semaines plus tôt, ce qui était un déchirement de devoir vivre leurs premiers instants en tant que réel couple aussi éloignés l’un de l’autre. Il lui manquait, et ça lui arrivait de pleurer au téléphone mais elle tenait bon. Rin n’avait cependant aucune idée qu’il s’était rapproché d’elle ces dernières heures d’elle bien plus qu’elle ne le pensait. Alors qu’elle commençait à quitter le bâtiment, elle reçut une photo du garçon, qui lui envoyait la façade de là où elle travaillait. L’étudiante fronça les sourcils, trouvant bizarre sa manière d’agir. Elle commença à lui répondre en sortant, se demandant bien pourquoi il lui montrait une photo aussi réaliste, bien plus que s’il l’avait simplement prise d’internet. Elle n’eut même pas le temps d’appuyer sur envoyer qu’elle redressa son visage, et en croisa un bien trop familier. “Hun... Hunnie ?” Sans qu’elle s’en rende compte, les larmes commençaient à couler sur son visage. Ce n’était pas un rêve, il était vraiment là ? Elle avait du mal à y croire pourtant elle pouvait le reconnaître entre mille. Instinctivement elle courut se jeter dans ses bras, le cœur battant à cent à l’heure. “Tu es vraiment là ?” Elle n’arrivait toujours pas à y croire.

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oodt ✎ Yeong Hun avait hâte de poser ses pieds en France. Il avait hâte de pouvoir retrouver Rin qui s’y trouvait pour son stage depuis un bon moment maintenant. La jeune femme s’était déclarée à lui en premier, ravissant son cœur et soignant cette blessure ouverte à cause de leur rupture. Pourtant, il n’aurait pas dû ressentir ça. Après tout, ils n’étaient sortis ensemble que pour de faux. Du moins, au départ, ça devait être le cas. Mais au fur et à mesure, le garçon avait développé des sentiments pour l’étudiante en stylisme. Sentiments finalement réciproques. Alors, pour son anniversaire et sachant parfaitement que sa petite-amie détestait être seule, le baekje avait décidé de lui faire la surprise. Il avait décidé de venir quelques jours, pour elle, pour la voir, l’étreindre et l’embrasser. Elle lui manquait tellement… Alors, c’était avec impatience qu’il patientait devant les locaux des ateliers de Dior. Il patientait, son regard scrutant la porte, vérifiant chaque visage qui sortait. Pour l’instant, il n’en reconnut aucun. Rin ne sortait pas encore et il se demandait s’il ne s’était pas trompé d’endroit. En plus, elle ne répondait pas à son message. Yeong Hun commençait doucement à stresser et s’inquiéter. Et si quelque chose lui était arrivé ? Non, impossible. Elle allait bien et il en eut la preuve quand l’étudiante sortit, enfin, des ateliers. Un sourire étira aussitôt ses lèvres, son regard pétillant à la vue de la jeune femme. Quand elle le reconnut, quand il entendit sa voix l’appeler, son sourire s’agrandit encore. Oui, c’était bien lui, en France, à l’attendre devant son travail. Il hocha de la tête et lâcha sa valise, ouvrant grand les bras pour l’accueillir et la serrer contre lui. « Oui, je suis vraiment là, tu ne rêves pas… » Souffla-t-il, se détachant de son étreinte pour passer ses doigts sur les larmes qui avaient coulées sur ses joues. « Tu m’as tellement manqué, Rin… » Dit-il, sa main caressant sa joue avant de glisser sur sa nuque et ramener son visage près du sien, ses lèvres se pressant contre celles de sa petite-amie. Son bras l'entoura et la ramena contre lui. Ça lui avait tellement manqué de l’embrasser, tellement manqué de la sentir contre lui, de pouvoir la toucher… Elle lui avait manqué et il lui offrit un baiser passionné, un baiser de retrouvailles qu’elle n’oubliera pas.

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oodt ✎ La dernière personne qu’elle pensait voir ici était bien Yeong Hun. Elle savait que ses moyens ne lui permettaient pas un tel voyage, comme elle n’aurait pas pu revenir un week-end à Séoul. Sa famille non, son meilleur ami aussi, la seule personne qu’elle espérait voir sur le sol français était Hee Jun qui pouvait largement se le permettre. Le manque de l’étudiant en journalisme aurait pu provoquer cette illusion, après tout nombre de fois où elle avait eu l’impression de l’apercevoir au loin, mais ce n’était jamais le cas. Pourtant, cette fois-ci il était bel et bien là, et c’était très sûrement la plus belle preuve d’amour qu’une personne avait pu lui offrir. Il avait fait le bout du monde juste pour venir la voir. Et coïncidence ou non, mais le lendemain était son anniversaire. Il tombait un week-end, et ces deux jours sans travail elle ne faisait jamais rien de spécial alors elle s’était préparée à vivre la journée d’anniversaire la plus triste de sa vie. Mais maintenant que Yeong Hun était sans sa vie, plus aucune journée ne serait triste. Rin s’était jetée dans ses bras, ne pouvant retenir le bonheur de le voir. Pouvoir le toucher, sentir son odeur, entendre réellement sa voix, c’était le plus beau cadeau qu’il pouvait lui faire. Les larmes de bonheur coulaient seules, elle ne pouvait retenir son corps d’exprimer à quel point elle était heureuse. “Tu m’as manqué aussi...” souffla-t-elle alors qu’il essuyait les larmes qui coulaient sur son visage. Être avec une personne de la même culture qu’elle aussi lui faisait du bien. Elle n’avait plus parlé coréen en face à face avec quelqu’un depuis si longtemps. Lorsqu’il entreprit de l’embrasser, Rin passa ses mains sur le visage du garçon qu’elle prit délicatement. C’était tellement différent de s’embrasser maintenant qu’ils étaient réellement ensemble, qu’ils se savaient amoureux l’un de l’autre. Peut-être que cet amour qu’il lui communiquait là, il l’avait toujours fait sans qu’elle s’en rende compte. Ça avait un autre goût. Ça avait un goût d’encore. Et elle ne se fit pas prier pour rattraper le temps perdu. “Hunnie, je t’aime tellement, tu m’as tellement manqué.” fit-elle ensemble, après s’être presque douloureusement détachée de lui. “Tu as vraiment fait tout ce chemin pour moi ?” Même si la réponse était évidente.

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oodt ✎ Yeong Hun savait que la surprise serait totale. Sa petite-amie ne se doutait absolument pas qu’il avait pris un billet pour la rejoindre et pour cause, son salaire n’était pas élevé. Mais depuis qu’ils s’étaient avoués leurs sentiments, depuis qu’ils formaient un vrai couple, l’étudiant mettait de côté. Quand il avait vu que l’anniversaire de Rin tombait un weekend et sachant parfaitement qu’elle serait seule, il avait décidé d’y aller quelques jours. Malgré les problèmes que ça allait lui causer avec son père, le garçon n’avait pas pu se résigner à abandonner son projet de la retrouver. Elle lui manquait, terriblement, et il avait besoin de la prendre dans ses bras, de l’embrasser, sentir son odeur. Il lui parlait tous les jours au téléphone, et ils échangeaient beaucoup par sms quand ils ne pouvaient pas faire de facetime, mais ça ne suffisait pas. Yeong Hun avait besoin de la voir en chair et en os alors, il avait pris un billet pour Paris. Paris, ville de l’amour qui allait célébrer leurs retrouvailles. Il n’y avait pas mieux comme cadre. Le futur journaliste patienta devant les ateliers de Dior, regard à l’affût. Un sourire se dessina sur ses lèvres en voyant sa petite-amie sortir, sourire qui s’agrandit davantage quand elle le reconnut et courut jusqu’à lui. Le jeune homme l’accueillit dans ses bras, la serrant fortement contre lui. Il avait tant rêvé de ce moment. Il la relâcha un peu, voulant voir son visage. Il sécha ses larmes, ne manquant pas de lui dire à quel point il lui avait manqué. Yeong Hun se pencha vers elle pour l’embrasser, un baiser de retrouvailles, un baiser qu’il avait attendu avec impatience. Se détachant de Rin pour reprendre son souffle, un sourire naquit de nouveau sur ses lèvres. Son regard se perdit sur son visage qu’il pouvait de nouveau admirer. Sa main caressa doucement sa joue. « Je t’aime tellement aussi… » Souffla-t-il, lui souriant tendrement. « Tu me manquais tellement que j’ai décidé de débarquer à Paris. » Dit-il avec un petit rire, preuve de son amour pour elle. « Oui, Rin, j’ai vraiment fait tout ce chemin pour toi. C’était juste… impensable de te laisser toute seule pour ton anniversaire et puis, tu me manquais vraiment trop. T’embrasser, te prendre dans mes bras me manquaient terriblement… » Avoua-t-il, ses bras la ramenant de nouveau contre lui. Il ne voulait plus la lâcher à présent. Il embrassa à plusieurs reprises ses lèvres, ne s’en lassant absolument pas. Jamais il ne pourrait s’en lasser. « On dépose nos affaires chez toi et on se promène ? » Proposa-t-il, voulant visiter la ville avec sa petite-amie.

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oodt ✎ En se levant ce matin, la jeune femme n’aurait jamais pensé voir l’homme de sa vie en fin de journée en quittant du travail. Elle avait plutôt pensé à leur sacro-sainte visioconférence, mais en rien elle n’avait cru pouvoir sentir sa peau contre la sienne en ce jour. A chaque fois qu’elle le voyait, elle avait ces mêmes frissons que les premières fois où ils avaient pu se rapprocher, avec cette impression de tomber amoureuse de lui continuellement. Ils ne s’étaient pas vus réellement depuis un moment, et elle avait presque oublié la sensation de pouvoir être contre lui. Cette fois-ci c’était différent, ils étaient officiellement en couple, même si aux yeux de tout le monde c’était déjà le cas, les baekje savaient qu’ils avaient dû parcourir du chemin avant d’en arriver là. Et au sens propre pour Yeong Hun, qui avait fait la plus belle preuve d’amour qu’il soit. Rin savait que l’étudiant ne croulait pas sous l’argent, et que ce court séjour lui coûterait beaucoup – bien plus qu’elle ne l’imaginait. Elle n’en eut pas vraiment besoin, mais c’est comme ça qu’elle sut que c’était l’homme de sa vie. “Je ne sais pas quoi te dire Hunnie, je suis tellement chanceuse de t’avoir dans ma vie...” souffla-t-elle alors qu’elle déposa sa main sur la sienne, son regard se perdant dans ses yeux bruns et son souffle se déliant enfin, comme si elle respirait de nouveau correctement en sa présence. L’espace d’un instant elle oublia le monde autour d’eux, Yeong Hun étant la seule chose qui existait à ses yeux. Il était le seul et l’unique, le monde n’avait pas de sens sans lui. Les mains de la jeune femme se perdit dans les cheveux du garçon, rendant ses baisers inlassablement, parce que peu importe le nombre de fois où cela avait pu arriver, c’était beaucoup trop difficile de s’arrêter. Elle était constamment attirée par ses lèvres. “Chez moi... Tu ne vas pas être déçu.” fit-elle avec un petit rire. Sur le chemin elle lui expliqua que ce n’était pas un studio ou un appartement qu’elle avait, les loyers étant trop chers - sûrement comme dans leur capital mais puisqu’elle vivait au dortoir ou chez sa grand-mère elle ne s’en rendait pas compte, et qu’elle avait seulement réussi à avoir une chambre de bonne au dernier étage d’un vieil immeuble, perdant tout le charme parisien qu’elle avait eu en tête en venant. Elle n’avait même pas les toilettes dans ladite pièce, elle dormait face à une douche, ou une cuisine, elle ne savait pas lequel des deux faisait partie de l’autre. Mais au moins elle ne dormait pas sous les ponts, et elle attendrait que Hee Jun et ses goûts de luxe débarquent pour dormir à l’hôtel avec lui. “Tu sais que c’est Kee Ho qui m’a encouragé à avouer mes sentiments ?” fit la jeune femme en ouvrant la porte de chez elle, essoufflée comme si elle avait couru un semi-marathon, parce qu’évidemment l’ascenseur avait été en option. Son meilleur ami s’attribuait les mérites de cette déclaration, elle persistait à dire qu’elle aurait fini par le faire même s’il avait tout à fait raison. “Tada~ Tu peux poser tes affaires où tu veux. Si t’es claustrophobe ou que tu aimes l’intimité, je ne peux pas grand-chose pour toi.” Même si honnêtement, jusqu’à l’arrivée dans le bâtiment, elle n’avait pas lâché sa main une seule seconde et ne comptait pas respirer un autre air que le sien.

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oodt ✎ Yeonghun avait pris l’avion pour rejoindre sa petite-amie. Il l’attendait devant son lieu de travail, patientant sagement même s’il commençait à perdre patience. Il avait vraiment hâte de la voir, de pouvoir la serrer dans ses bras et l’embrasser. Et surtout, ô surtout, pouvoir lui dire qu’il l’aimait. Même si l’étudiant appréciait tous les facetimes qu’ils faisaient, ce n’était pas pareil que de lui dire en face, réellement en face. Alors il attendait, son regard posé sur cette porte qui s’ouvrait continuellement mais jamais pour laisser Rin la franchir pour l’instant. Et puis, enfin, il la vit. Ses lèvres s’étirèrent en un immense sourire, ses yeux pétillèrent de joie et il l’accueillit dans ses bras. Il la serra contre lui, pouvant humer son parfum et ne manqua pas de l’embrasser à plusieurs reprises. Elle lui avait tant manqué… Yeonghun avait l’impression de rêver, la baekje aussi, mais il était bien là. Il était bien à Paris, à lui dire à quel point il l’aimait, à quel point elle lui manquait. « Et moi de t’avoir dans la mienne. » Répondit-il, son regard se perdant dans celui de la jeune femme. Il l’embrassa, à maintes reprises, n’arrivant pas à s’en empêcher. Il se détacha tout de même de ses lèvres, reprenant son souffle, et lui proposant d’aller déposer ses affaires chez elle avant de se promener un peu dans Paris. « Ce petit rire m’avait terriblement manqué mais il me fait un peu peur, là… » Souffla-t-il, la suivant tout en l’écoutant lui expliquer que ce n’était pas un vrai appartement ni même un studio. Yeonghun s’imaginait tout et n’importe quoi, tentant de faire avec la description de Rin. Il avait un peu de mal à voir à quoi ça pouvait bien ressembler et il resta bien muet en arrivant à la porte, après un sacré effort. Monter autant d’étages, sans escaliers, devrait être interdit. Le garçon revint à sa petite-amie quand elle lui apprit que c’était Keeho qui l’avait encouragé à avouer ses sentiments. « Oh, vraiment, il a fait ça ? » Demanda-t-il, avec un léger sourire. « C’est lui qui m’a donné l’adresse de ton travail. » L’informa-t-il à son tour. Il rentra dans la pièce, ses yeux en faisant le tour très rapidement. « C’est… original. » Commenta-t-il avant de se tourner vers sa petite-amie. « Non, non, aucun souci pour moi. » La rassura-t-il avant de chercher où mettre ses affaires. Finalement, heureusement qu’il ne restait que quelques jours et que son sac n’était pas très grand. Il les déposa dans un coin libre. « Tu as une vue sympa au moins ? » Demanda-t-il en s’approchant de la fenêtre, regardant à travers pour y découvrir Paris, tout simplement. « Oh, tu es carrément au-dessus des autres immeubles. Je comprends mieux pourquoi j’avais l’impression que ces escaliers étaient interminables. » Dit-il, regardant encore par la fenêtre avant de se défaire de la vue pour rejoindre Rin, sa main trouvant la sienne. « On va faire un tour ? » Proposa-t-il.

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oodt ✎ La jeune femme réalisait enfin son rêve de travailler pour un atelier de haute couture, mais elle devait avouer que dans son esprit les choses s’étaient produites différemment. Elle ne vivait pas le rêve parisien comme elle l’aurait espéré, et c’était vite rendue compte que la ville de l’amour n’était pas si romantique lorsqu’on était une femme seule dans une capitale dont on ne parlait même pas la langue. Son meilleur ami était devenu le traducteur, ainsi que les pansements, parce que si la ville avait beaucoup trop d’escaliers et nécessitait beaucoup trop de marcher, ça ne l’empêchait pas de porter des talons. Après tout elle travaillait dans le luxe maintenant, et visiblement elle avait fait son effet puisque jusqu’à présent, elle avait davantage servi de modèle qu’elle n’avait conçu de tenues. D’un autre côté, elle se disait que connaître le métier de mannequin n’était pas plus mal, elle pouvait ainsi se mettre aisément à la place de ceux qu’elle habillait. Rin comprenait donc pourquoi son amoureux faisait de gros efforts pour passer derrière l’objectif. D’ailleurs, bavarde comme à son habitude, elle avait raconté tout le long du chemin comment elle vivait, à quel point sa chambre était ridicule, les français peu agréables et la nourriture très différente. Elle avait déjà remarqué des regards assez insistants sur elle, à croire que la popularisation de la pop coréenne avait rendu les asiatiques plus populaires. En racontant ça, elle songea que durant le court séjour de Yeong Hun elle devrait faire attention, parce qu’il était vraiment très beau et elle ne serait pas étonnée qu’on veuille lui voler. “C’est vrai ? C’est qu’il m’écoute quand je parle alors.” fit-elle avec un petit rire en ouvrant la porte, étonnée que son meilleur ami se souvienne d’un pareil détail. Elle avait toujours cru qu’à force il filtrait les informations quand elle parlait. Rin n’eut pas besoin de faire une visite détaillée de là où elle habitait, parce qu’il lui suffisait de faire le tour sur lui-même pour voir tous les recoins de l’habitation. Elle avait un peu l’impression de se faire arnaquer pour le prix, mais au moins elle avait un toit sur la tête, littéralement, parce qu’elle était au dernier étage. “Oui, au moins j’ai une belle vue, et je peux faire de super selfies quand le soleil se couche. Mais il fait rapidement chaud ici.” Evidemment qu’elle n’avait pas manqué de se photographier avec la lumière du soleil se couchant sur Paris. C’était bien le seul potentiel du lieu. “Mais tu n’imagines pas comme c’est épuisant de monter ces escaliers après une journée de travail.” Les monter tout court d’ailleurs, c’était vraiment la ville des escaliers. Un sourire se posa sur ses lèvres quand la main de son petit-ami prit la sienne. “Viens, je vais t’emmener voir la Tour Eiffel, elle est à quelques pas d’ici. L’un de ses critères de recherche d’appartement d’ailleurs, parce que quitte à vivre à Paris, autant vivre l’expérience à fond. Les amoureux quittèrent l’immeuble, marchant dans la rue toujours bondée, la main de Rin ne quittant jamais celle du baekje. “Maintenant que tu es là, j’ai l’impression d’avoir un peu de la maison avec moi. C’est agréable de pouvoir parler coréen directement avec quelqu’un. Mais fais attention, en ce moment y a beaucoup de concerts de k-pop, on risque de te prendre pour une idol.” fit-elle en riant.

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oodt ✎ Yeonghun était plus que ravi d’avoir pris la décision de débarquer en France pour l’anniversaire de sa petite-amie. Il voyait bien comme ça lui faisait plaisir. Puis, il fallait dire qu’elle lui avait terriblement manqué. Il l’avait aussi fait pour lui-même parce qu’être loin d’elle aussi longtemps était vraiment dur. Alors, il avait profité de l’occasion pour venir et lui faire la surprise. Il avait bousillé toutes ses économies pour elle et savait les conséquences que ça allait avoir mais le baekje ne préférait pas y penser, non. Là, il préférait profiter de l’instant présent, de ce moment avec l’étudiante. Pouvoir la serrer dans ses bras, l’embrasser, humer son odeur… Il ne demandait que ça, rien de plus, pour être heureux. Main dans la main, ils prirent la direction du logement de la jeune femme, ne manquant pas de discuter sur le trajet. Yeonghun l’écouta, toujours aussi attentivement, acquiesçant, souriant. « Tu pensais qu’il ne t’écoutait pas ? » Demanda-t-il avec un léger rire. Et il pourrait comprendre le koryo de filter, parce que Rin parlait beaucoup, vraiment beaucoup. Cela dit, lui, ne filtrait pas du tout, écoutant chaque mot prononcé par sa petite-amie, trouvant toujours intéressant ce qu’elle lui racontait. Yeonghun ne fit pas le tour de l’endroit, n’ayant qu’à faire un tour sur lui-même pour tout voir. Il déposa ses affaires dans un coin et regarda rapidement par la fenêtre. « C’est déjà ça… Ce n’est pas trop dur de supporter la chaleur ? » S’enquit-il de demander, regardant si elle avait un ventilateur ou quelque chose pour se rafraîchir dans ce lieu qui devait être un véritable enfer les jours de forte chaleur. « Oh si, j’imagine très bien maintenant. Et tu dois être sacrément déprimé quand tu rentres et que tu vois la montagne de marches qui t’attend. Mais, au moins, ça te fait ton sport. » Dit-il, cherchant au moins une bonne chose là-dedans. Au moins, elle n’avait pas besoin de sortir courir ou d’aller à la salle, elle n’avait qu’à monter les escaliers jusqu’à chez elle pour muscler ses jambes et se faire un fessier d’enfer. Le baekje retourna près de Rin, sa main trouvant aussitôt la sienne. Il n’avait pas envie de la lâcher. Un sourire illumina son visage quand elle mentionna la Tour Eiffel. « Vraiment ? Elle n’est pas loin ? » S’enthousiasma-t-il en quittant le logement. Il haussa les sourcils, surpris, quand elle le compara à une idole. « Moi ? Une idole ? » Répéta-t-il, l’étudiant secouant la tête, ne se trouvant pas aussi beau. « N’importe quoi, Rin. C’est plutôt toi qu’on doit prendre pour une idole. On ne t’a jamais encore abordé pour prendre une photo avec toi ou te demander ton autographe ? » Demanda-t-il en la regardant, petit sourire aux lèvres. Elle était vraiment belle, Rin, et il se demandait bien ce qu’elle fichait avec un mec comme lui. Pas qu’il se trouvait laid, juste… Il était banal. Alors qu’elle, elle était extraordinaire. Yeonghun regarda le monument qui se rapprochait petit à petit. « Elle est vraiment gigantesque. » Commenta-t-il, alors qu’ils n'étaient même pas encore arrivés à ses pieds.

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oodt ✎ La jeune femme était réellement heureuse de voir son petit ami là, c’était vraiment le dernier endroit où elle s’attendait à le voir. Elle savait qu’il ne roulait pas sur l’or, le geste lui faisait vraiment plaisir, elle était sincèrement touchée par cette preuve d’amour. Elle lui parla de tout et n’importe quoi tout le long du chemin, comme à son habitude, et était toujours contente de voir qu’il écoutait chacun de ses mots. “Je suis même sûre que la plupart du temps il n’écoute pas tout ce que je dis.” fit-elle avec un petit rire, n’en voulant pas à son meilleur ami parce que c’était comme ça depuis des années, et qu’à partir du moment où elle pouvait dire ce qu’elle voulait, elle s’en fichait bien d’avoir une réponse en retour. Ils étaient arrivés à son appartement – une chambre de bonne serait plus juste, et même si elle avait eu envie de lui faire visiter les lieux, elle n’en aurait pas été capable, pour la simple raison qu’il n’y avait pas grand-chose à voir. Un tour sur soi-même suffisait. “C’est vraiment un enfer, j’ai l’impression de vivre dans un four, et on ne nous a pas fait option d’un ventilateur. Je n’ai pas vraiment les moyens de m’en offrir un non plus...” Elle ne restait pas longtemps, alors elle n’avait pas envie de dépenser son argent inutilement ainsi. Rin pouvait bien le supporter quelques semaines. “Le pire, c’est les courses. En plus d’être grands, les escaliers sont étroits, ce qui rend difficile d’accès, et personne pour aider quand on a du mal !” Elle s’était rendue compte que la ville de Paris était très romantisée. Mais maintenant que Yeong Hun était là, elle allait pouvoir profiter de cet aspect de la capitale. “Oui ! C’est bien l’un des seuls avantages de ce studio.” fit-elle en regardant sa main prendre la sienne, avant de poser ses yeux sur son visage avec un regard plein d’amour. Elle était si heureuse qu’il soit là, ce bonheur était vraiment indescriptible. La jeune femme eut un petit rire aux mots de son petit-ami, se demandant parfois s’il ne faisait pas exprès de ne pas se rendre compte d’à quel point il était beau. C’était si évident à ses yeux qu’elle pensait que ça l’était pour tout le monde, y compris pour lui. “Pas du tout. En revanche, là où je suis en stage, je sers plus de mannequin que de styliste. Ce n’est pas que c’est déplaisant, au contraire, mais ce n’est pas vraiment mon choix de carrière...” Elle était flattée, c’était sûr, mais elle préférait largement être ailleurs que sous les projecteurs. Rin était fière de pouvoir montrer le monument au baekje, comme si c’était elle qui l’avait construit. Elle s’arrêta pourtant au bout d’un moment alors qu’ils n’étaient pas encore tout à fait arrivés. “Attends. On va prendre une photo. Je dois changer mon fond d’écran.” Elle sortit son portable de son sac et tendit le bras alors que l’application caméra était ouverte. La jeune femme n’était pas si petite, mais quelque chose la gênait. “Prends-la toi, je ne suis pas assez grande.” fit-elle en lui donnant son téléphone, pour prendre la pose en déposant un baiser sur sa joue, sur la pointe des pieds bien sûr.