@noh kyu min
((ootd)) ✎ C'était une de ces journées où Jini se retrouvait seule aux dortoirs à la pause du midi, elle n'avait pas cours cet apres-midi et en avait profité pour rentrer dès que possible pour pouvoir étudier librement dans sa chambre, ou le salon, elle ne l'avait pas encore décidé. Aujourd'hui elle n'avait rien de prévu en dehors de ça, pas un entraînement, une émission ou un évènement auquel elle était obligée d'assister parce que cela faisait partie de son travail et elle accueillait ce jour de repos avec le sourire. Et puisqu'elle était seule, la jeune femme avait décidé de mettre la main à la pâte et de tenter - notez bien le mot tenter - de cuisiner, nouant ses boucles rousses en une queue de cheval lâche. Pour être honnête, elle avait encore du mal à se faire à cette couleur, elle ne datait que de quelques jours et elle avait fait ça pour le besoin de son solo qui arrivait doucement mais sûrement, c'était la première fois qu'elle changeait de couleur et elle ne savait pas trop encore si elle appréciait la nouvelle elle ou pas, c'était bizarre. Elle n'avait pas encore eu l'occasion de montrer le résultat à Namsung, en tout cas pas le complet en dehors d'une photo quand elle avait le shampoing sur la tête et une autre où elle ne montrait qu'un bout de ses cheveux afin de garder le résultat final avec la coupe secret. En attendant, la jeune femme avait décidé de se faire une omelette, en soit très simple comme recette, rien de bien particulier à faire et ils avaient tous les ingrédients sur place, elle venait de finir la préparation après avoir suivi une recette en ligne et la voilà qu'elle versait le tout dans la poêle. Jini prenait sa tâche très au sérieux, surtout quand on connaissait son passif avec tout ce qui avait un rapport de près ou de loin avec la cuisine, ce n'était pas sa faute elle y mettait tout son coeur pourtant mais rien ne marchait comme elle le souhaitait ! Jini était tellement concentrée par ce qu'elle faisait, qu'elle ne se rendait même pas compte que cela commençait à un peu trop chauffer et que doucement une odeur de cramé commençait à circuler dans la pièce.

@chi ji ni
((ootd)) ✎ C'était toujours déconcertant quand tu entendais les autres dire qu'ils rentraient « chez eux ». T'avais plus de « chez toi » depuis un moment – toujours à gauche, à droite, jamais au centre. Tu errais ici et là, habitant chez qui voulait bien t'ouvrir la porte. Le dortoir était ta maison, maintenant, en quelque sorte. Une maison que tu partageais, une maison qui n'était pas réellement à toi, pour toi. Mais tu avais un toit sur la tête, un endroit où dormir au chaud, et au sec. A l'abri des regards, aussi. Pas posé dans le coin d'une rue ou dans un hôtel plus que discutable. T'étais en sécurité entre les quatre murs de la chambre. Ce n'était pas grand mais c'était suffisant. Puis tu pouvais aller chez ton ami de temps en temps, chez Seung Hwan aussi. Tu avais des endroits où te réfugier, si jamais. Les doigts venant masser ta nuque, tu soufflas doucement, les prunelles guettant l'heure. Tu commençais à avoir faim mais tu devais terminer tes révisions. Tu fis alors abstraction de ton ventre qui grogner pour te pencher sur tes cours encore quelques minutes.
Mais l'esprit trop perturbé, tu quittas finalement ta chambre : impossible de travailler avec l'estomac tiraillé par la faim. Tu avanças dans les couloirs, l'esquisse détendue, disparaissant au fil des pas qui se pressaient, tapant un peu plus bruyamment contre le sol à mesure que tu t'approchais de la cuisine. Tu entras dans la pièce, les yeux écarquillés, l'air quelque peu paniqué. « Ca sent le cramé », annonças-tu, en observant la personne présente. Ne sentait-elle rien ? Ne comprenait-elle pas ? Tu t'avanças rapidement, décalant la poêle du feu dans une respiration soulagée, et bruyante. « Tu n'avais pas senti ? », que tu lui demandas, le regard se tournant quelque peu vers elle avant d'observer l'intérieur de la poêle. « Qu'est-ce que tu préparais ? », parce que t'avais un doute, vu l'état de la nourriture. « Des œufs ? », tu penchas un peu le visage, perplexe, avant de faire rouler tes prunelles vers elle. Comment pouvait-on faire cramer des œufs ? Tu clignas des paupières, penaud. Un moment d'inattention, sans doute. « Je vais... reprendre, si ça te dérange pas. Tu comptais te faire quelque chose de particulier ?  »

@noh kyu min
((ootd)) ✎ La jeune femme avait décidé de se mettre au défi de réussir un plat toute seule, parce que la dernière fois qu'elle avait cuisiné avec Euigeon, après sa cuite et quand il était venu à son secours comme un grand frère responsable, ils avaient fait des pancakes et ils étaient bons, très bons. Si ils avaient réussi à deux, cela ne devrait pas être sorcier de le faire toute seule ? Elle avait reçu sa médaille de sa première recette alors maintenant c'était le moment de retenter de faire quelque chose seule, et que ça soit bon ! Jini aurait déjà dû se douter que ça allait partir en vrille à un moment ou à un autre, c'était mathématique, elle était une catastrophe en cuisine, elle aurait dû savoir qu'elle n'était clairement pas faite pour cuisiner toute seule et une réussite ne voulait pas dire que tout d'un coup le miracle était arrivé et qu'elle savait s'en sortir avec des plats. L'idole avait décidé de faire une omelette aujourd'hui, profitant d'avoir les dortoirs plus ou moins à elle toute seule - puisque jusqu'à présent elle n'avait pas vu les autres étudiants dans les lieux, en dehors de quand ils sortaient justement pour aller faire ce qu'ils avaient prévu pour la journée - du coup elle avait tout le temps et la possibilité de faire ses projets sans qu'on vienne la déranger ! Elle était bien partie pourtant, la préparation s'était très bien passée, le mélange donnait envie et l'odeur était agréable, elle avait suivi la recette à la lettre et il n'y avait que de bons commentaires. La première étape était passée, maintenant la cuisson, et elle était tellement concentrée en se disant qu'elle ne devait pas échouer qu'elle ne remarqua même pas quand le fond de son omelette commença à brûler avec la chaleur de la plaque électrique. Du moins jusqu'à ce qu'un de ses camarades restés aux dortoirs se manifestent pour éteindre cette dernière et arrêter le massacre de cette précieuse omelette. « Hein ? » Elle cligne des yeux, comme si elle sortait tout d'un coup d'une transe. « Oh mon dieu, non ! » Elle gémit soudainement en voyant le résultat, la question du garçon qui la met rapidement sur la défensive, bah oui des oeufs et alors ? De plus il n'y avait pas que ça non plus hein ! « Une omelette à la base. » Elle répond en croisant les bras contre elle, gamine qui se mettait à bouder, le laissant prendre les rênes de l'opération. « Je suis si nulle pour cuisiner c'est horrible. » Une moue boudeuse aux lèvres, quand elle le voit reprendre là où elle avait perdu le contrôle ça semblait si simple.

@chi ji ni
((ootd)) ✎ T'étais bien content d'avoir les dortoirs. De pouvoir y rester, y dormir. Tu avais un toit, un lit confortable. Tu pouvais te laver, manger, te reposer. Tu avais un nid douillet mais ce n'était pas le tien. Tu avais hâte d'avoir le tien. D'avoir ton coin, ton petit chez toi. Mais t'en étais encore loin et pour le moment tu devais te contenter d'une chambre commune avec d'autres étudiants. Tu devais te contenter d'une cuisine partagée. Ce n'était pas dérangeant, du moins, tu ne t'en plaignais pas. Pas du tout, même. Ca rendait l'endroit plus vivant de croiser des gens, de pouvoir discuter ici ou là. Cependant tu ne pouvais pas t'isoler comme tu le voudrais. Le seul endroit où tu pouvais t'oublier un peu, c'était la cuisine. Chose étrange à dire aujourd'hui, tu ne l'aurais même pas pensé avant ton service militaire. Et pourtant. Tu étais bien, en cuisine. Tu pouvais libérer tes pensées, et t'évader vers d'autres questions. Ne plus penser au passé, simplement te concentrer sur ta recette. En l'occurrence, tu te penchais surtout sur la recette de la jeune femme présente dans la pièce. Tu n'arrivais pas à deviner ce qu'elle était en train de faire mais ça sentait le cramé. Elle ne semblait pas avoir remarqué, ou alors peut-être avait-elle eu une simple perte d'attention. Tu lui offris un faible sourire timide, n'osant croiser son regard, te concentrer sur la poêle devant toi. « Désolé », lanças-tu dans une petite grimace. « Une omelette... », soufflas-tu, les sourcils quelque peu haussés, observant le résultat dans l'ustensile. Ce n'était plus vraiment une omelette, maintenant. Tu lui jetas un regard, les pommettes flamboyantes. « Je ne... », tu secouas un peu le visage, te pinçant les lèvres. « Je ne critiquais pas. Ou quoi que ce soit. Je... constatais », tu clignas des paupières, penaud, avant de tenter un sourire. Tu plissas un peu le nez à ses mots, puis tu levas les épaules. « Ca s'apprend », finis-tu par dire. « C'est comme tout, ça s'apprend », murmuras-tu, gesticulant dans la cuisine comme si t'étais chez toi, ouvrant et fermant les placards en sachant ce que tu venais y chercher. « Si j'y suis arrivé, je suis sûr que tu peux le faire aussi », tentas-tu de l'encourager, les mots maladroits, le sourire gêné. « Je peux t'apprendre quelques astuces, si tu veux ? », que tu lui proposas après un long silence, le rouge à nouveau sur les joues, faisant cuire une omelette. « Il existe des recettes pas compliquées. Tu peux commencer par celles-ci, si ça te tente », tu semblas réfléchir un instant, le regard sur ta préparation. « J'ai un bon livre. Je l'ai acheté quand j'ai commencé à me mettre sérieusement à la cuisine. Je peux te le prêter », susurras-tu, la voix de plus en plus basse et incertaine, la rougeur glissant sur ta nuque. Tu t'essayais à la conversation mais la timidité restait collée à ta peau.

@noh kyu min
((ootd)) ✎ N'importe quelle personne connaissant un tant soit peu la jeune femme savait très bien que c'était une mauvaise idée de la laisser mettre ne serait-ce qu'un seul pied dans une cuisine, et encore moins lorsqu'elle était seule. Ce qui était le cas aujourd'hui. Mais pour sa défense, Jini souhaitait faire une recette toute simple, rien de bien compliqué en réalité et qui ne devrait pas faire des dégâts trop graves (sauf si comme elle, on était pas doué). La jeune femme était concentrée, après tout ça ne devrait pas être si compliqué ! Il parait que cuire un oeuf c'était la chose la plus simple au monde alors faire une omelette ça ne devrait pas être pire ! La jeune idole était seule dans les dortoirs, ou en tout cas personne ne se trouvait à proximité de la cuisine, peut-être dans les chambres, Jini l'ignorait et à vrai dire elle s'en moquait un peu au fond, elle était concentrée sur sa tâche et ne se souciait plus du reste. À un tel point que, en étant dans son monde, elle ne vit même pas qu'elle était en train de louper sa omelette et que cette dernière commençait une relation tendre et fusionnelle avec la poêle. Jusqu'à ce qu'un garçon arrive dans la cuisine pour empêcher le désastre d'arriver, la jeune femme le regardant avec des yeux ronds avant de se rendre compte (enfin !) de ce qui était en train d'arriver ! « Pourquoi, » la jeune femme gémit malheureusement avant de se tourner vers le garçon en secouant la tête. « C'est rien, c'est pas ta faute, heureusement que tu étais là même. » Parce qu'elle était vraiment à côté de ses pompes... Jini laisse échapper un sourire avant de le rassurer d'un geste de main et d'ajouter, « non t'en fais pas je prends pas ça pour une critique c'est juste... » Elle se mord l'intérieur de la joue. « la vérité, je suis une nullité en cuisine. » Pourtant elle tentait, et elle y mettait du coeur, mais il semblerait que ça ne soit vraiment pas fait pour elle. « Ça s'apprend oui, mais je fais que ça justement et à chaque fois c'est le même résultat ! » Elle taperait presque du pied par terre en croisant les bras comme une enfant faisant un caprice. Et aux paroles du garçon, Jini se tourna vers lui avec des étoiles dans les yeux comme si il était un véritable miracle qui venait de tomber du ciel, claquant ses mains l'une contre l'autre avec l'expression la plus mignonne qu'elle était capable de sortir. Jini faisant un aegyo ? Du jamais vu en dehors des plateaux. « Oh, oui, oui, oui, tu serais mon sauveur ! » Fini les plats cramés et à jeter à la poubelle car le risque d'intoxication alimentaire était trop grand ! Il était gentil, vraiment, et la jeune femme sourit doucement à ses tentatives. « Je... je t'avoue que pour commencer, les faire à deux ça me dirait bien surtout, » elle murmure, le laissant continuer à gérer la suite. « Je dois être ridicule un peu ? »

@chi ji ni
((ootd)) ✎ Cuisiner était beaucoup plus amusant que ce que l'on pouvait penser. C'était de l'art. Une forme de poésie un peu brute mais si délicate, aux couleurs plus ou moins vives. Le visage un peu penché, tu te mordis la lèvre, ne sachant quoi répondre à la jeune femme. Pourquoi... Pourquoi pas ? Mais tu supposais que c'était mal venu et de toute façon t'aurais été trop timide pour plaisanter ainsi. Tu te contentais de la regarder dans un air désolé. Tu plissas un peu le nez, presque coupable de te trouver là. Tu avais évité la catastrophe cependant. « Tu aurais fini par remarquer que ça cramait », articulas-tu lentement, tentant de la rassurer mais ayant surtout l'impression de faire tout le contraire. Pourquoi t'étais nul ? Tu relevas les prunelles vers elle, curieux mais toujours aussi gêné. Tu l'aidais pas, la pauvre. « Oh... non je dirais pas ça », murmuras-tu en agitant les mains. Et non, franchement, tu le dirais pas. Parce que c'était pas ton genre mais aussi parce que tu le pensais pas. « On a chacun des domaines où... », tu bougeas un peu les lèvres, ne finissant pas ta phrase. « On peut pas être doués partout », finis-tu par conclure dans un mouvement de tête plus assuré. C'était mieux comme ça non ? « Peut-être parce que tu n'avais pas les bons outils pour apprendre », tu penchas la tête, la frimousse songeuse. Tout dépendait de beaucoup de choses. Avant, t'aurais été incapable de faire une omelette, aussi. Clignant furieusement des paupières, tu eus un léger mouvement de recul sous la surprise, louchant vers son visage, les joues retrouvant une vague de chaleur. « J'irais pas jusque là », tu passas maladroitement tes doigts sur tes pommettes dans un léger sourire embarrassé. « A deux ? Tu veux dire tous les deux ? », si elle te demandait, tu diras que t'étais nul en maths. « Non, pas du tout », admis-tu avec sincérité, le sourire doux. « Comme je disais, on peut pas être doués partout. Je suppose que ce serait vraiment agaçant et puis, on apprendrait rien des autres en plus », tu bougeas un peu les épaules, pas très sûr de tes paroles même si tu y croyais un peu. « On peut commencer par l'omelette », que tu désignas. « La première chose à savoir est... que mettre le feu trop fort ne fera pas cuire plus vite. Au contraire, ça va tout te cramer », tu ris quelque peu, les pommettes rosies. « C'est une fausse idée qu'on se fait, que mettre le feu plus fort va faire cuire plus vite mais c'est faux. L'extérieur va vite cuir, et possiblement cramer mais l'intérieur ne sera pas cuit ou très peu », tu devenais bien bavard quand le sujet te passionnait. « Ensuite, tu peux mettre un léger filet d'huile, pour éviter que ça accroche », t'étais dans ton élément, avec ta poêle, tes œufs, le four. « Il y a un plat en particulier que tu voudrais pouvoir faire ? », lui demandas-tu, l'attention revenant vers elle, curieux.

@noh kyu min
((ootd)) ✎ Cela partait pourtant d'un bon sentiment au départ, Jini souhaitait simplement tester une des recettes les plus simples qui puissent exister, théoriquement il y avait vraiment très peu de chance pour que ça foire même en étant une catastrophe ambulant en cuisine comme elle l'était ! Mais non, la jeune femme s'était semblerait-il mis totalement le doigt dans l'oeil car même un oeuf était compliqué pour la jeune femme à cuire, si bien qu'elle se rendait à peine compte qu'elle était en train de transformer doucement mais sûrement la cuisine en un hammam nouvelle génération : fumée d'oeuf grillé. Heureusement pour la jeune idole, elle n'était pas seule dans les dortoirs et une âme charitable finit par venir l'aider en se rendant compte que c'était sûrement une mauvaise idée de la laisser continuer ainsi à moins de vouloir prochainement appeler les pompiers et expliquer comment un simple recette d'omelette avait transformée la cuisine en un champ de bataille. « Oui, quand ça aurait été trop tard, tu vois déjà comment j'étais à côté, » elle soupire en laissant ses bras retomber contre son corps. « Et pourtant c'est pas si loin que ça de la vérité, je suis naze, autant être honnête avec moi-même. » Ce n'est pas comme si elle ignorait ça. Tournant son visage lentement vers lui, elle laisse un rire lui échapper, c'était crispé, un peu tendu mais ce n'était pas contre lui. « C'est ça, y'en a où on est pas doué. » Et elle c'était la cuisine, sa bête noire ! « Hm, pas les bons outils, pas la bonne technique, pas le talent tout simplement, tu peux être franc. » Et quand il lui proposa de lui montrer quelques trucs, le regard de Jini se transforma et pour un peu il aurait pu être un ange gardien tombé du ciel pour venir aider l'étudiante. « Oui à deux ? Il y a un soucis avec ça ? » Elle demande, se tournant vers lui en plissant les sourcils, avant qu'un léger sourire apparaisse sur son visage à ses paroles. « Oui c'est exactement ça. » Elle hoche la tête, ajoutant par la suite. « L'omelette, oui, parfait. » Elle écouta ensuite attentivement tout ce que le garçon lui expliqua, notant dans sa tête tous les points à retenir, les erreurs à ne pas commettre. À croire vraiment qu'il lui expliquait une théorie ultra important capable de sauver l'univers alors que c'était juste une recette ultra simple pour les personnes normales. « Hm ? Non, en fait, pas particulièrement, je me disais simplement que des oeufs... je n'aurais pas de problèmes. » Quelle bonne blague.  

@chi ji ni
((ootd)) ✎ Tu maîtrisais plus ou moins la cuisine – t'irais pas jusqu'à dire que t'étais doué mais tu connaissais bien tes bases. Tu suivais des cours pour en apprendre toujours plus, pour pouvoir en faire toujours plus. Tu n'envisageais pas d'exercer dans ce domaine-là pour le moment mais tu adorais cette passion. « Non tu aurais remarqué avant », soulignas-tu d'un rire discret, ne doutant pas qu'elle aurait bien senti le cramé avant que la cuisine soit noyée sous la fumée. Pas vrai ? C'était normal de ne pas tout de suite remarquer. « Il y a toujours la place pour s'améliorer tu sais ? », tu lui souris doucement, le regard pétillant. Tu t'étais bien amélioré et rapidement, après ton service militaire. Rien n'était impossible et t'étais convaincu qu'elle pouvait y arriver. Si t'avais réussi, elle aussi. Tu lui offris une esquisse sympathique et compréhensive, bougeant quelque peu les épaules. Chaque personne avait ses domaines, oui. « Je me permettrais pas », tu secouas le visage, les pommettes colorées, agitant vaguement les mains. « Comme je le disais, il y a toujours de la place pour s'améliorer. C'est pas parce que tu réussis pas aujourd'hui que tu vas pas y arriver demain », articulas-tu lentement, peu certain d'utiliser les bons mots mais tu supposais que l'idée était là. « Quoi ? Non pas du tout », tu secouas le visage. T'étais pas dérangé par l'idée, juste un peu timide. « L'omelette alors », tu souris, contenté et motivé, expliquant comme tu le pouvais chaque étape de la recette. Ce n'était pas bien compliqué dans l'absolu mais il fallait tout de même faire attention. Un faible « Oh » contre les lèvres, tu clignas des paupières, revoyant un instant l'omelette qui cramait. « On peut faire une omelette japonaise ? Ca change pas de l'omelette qu'on a en tête, c'est juste le résultat qui change un peu », proposas-tu dans un sourire. « Je pourrais te montrer la technique pour réussir à les rouler », tu l'observas, le regard brillant et l'air captivé. « Tu peux ajouter d'autres ingrédients, si tu veux. Je ne sais pas ce qu'il y a de disponible mais tu peux mettre un peu de jambon, ou des légumes », dis-tu lentement, fouillant rapidement pour trouver une meilleure poêle, préparant le tout pour la suite : les œufs, les épices, les récipients. « Je ne sais pas si on a de la sauce soja », tu te pinças un peu les lèvres avant de bouger les épaules. « Tu es prête ? », que tu lui demandas, désignant les ingrédients, lui indiquant de prendre place. « Je vais te guider. Ce sera plus facile de retenir si tu le fais, je pense »

@noh kyu min
((ootd)) ✎ Oui, sûrement qu'elle s'en serait aperçue avant, oui sûrement qu'elle l'aurait sentie mais il y avait quand même quelque chose d'assez déprimant de se dire que même l'une des recettes les plus simples... bah ça virait presque à la catastrophe avec elle ! Il y avait de quoi être défaitiste quand même ! Même si en entendant les mots de Kyumin, elle avait envie d'y croire un peu quand même. « Tu penses vraiment que je peux m'en sortir si on s'y met à deux ? » Il le fallait, elle avait pas vraiment le choix de toute façon. D'abord avec son camarade, puis après il faudra qu'elle réussisse toute seule. Jini laisse un petit sourire naître sur ses lèvres, Kyumin ne voulait pas y aller franco dans ses commentaires, peut-être parce qu'il voulait éviter de la vexer mais elle était plus à près et la demoiselle connaissait ses défauts en cuisine. Elle était certaine que même si il y allait à fond ça serait encore trop gentil. « T'es gentil Kyumin. » Jini murmure, avant de le regarder un peu surprise par ses réponses, il y avait un soucis de faire ça juste entre eux deux ? Jini était un peu perdue mais au final elle confirma la proposition de préparer une omelette. Bon ça demandait plus d'efforts que simplement faire cuire un oeuf mais ils devraient pouvoir y arriver n'est-ce pas ? Jini écoutait Kyumin comme si il lui chantait la plus belle des chansons alors que le jeune homme se contentait de lui expliquer la recette de l'omelette, clignant des yeux quand elle lui avoua qu'elle n'avait pas vraiment d'idée particulière car en fait... elle avait juste chercher à cuire un oeuf. Et s'était loupée. Jini ne savait pas trop quoi répondre alors elle continuait de hocher la tête aux différentes réponses de Kyumin, « jambon et fromage ? » On restait dans le classique non ? Une fois que tout fut sorti (dont la sauce soja) et installé, Jini confirma d'un hochement de tête qu'elle était prête, oui, à se lancer dans l'aventure culinaire avec lui. Fronçant les sourcils, elle se mordit la lèvre. « Oui, mais tu es sûr ? » Que c'était une bonne idée ? 

@chi ji ni
((ootd)) ✎ « Bien sûr que oui. Pourquoi tu ne pourrais pas ? », lui demandas-tu, les sourcils quelque peu levés sous la surprise. Tout le monde pouvait y arriver avec un peu d'entraînement, c'était comme tout : la danse, le chant, les études, le sport. Tout venait avec l'entraînement – même s'il fallait s'acharner parfois, c'était nécessaire. Il fallait essayer, rater, recommencer. Savoir où il ne fallait pas faire ci ou où il fallait faire ça. C'était primordial pour avancer après tout. Tout le monde avait le droit d'essayer, encore plus de rater. Personne n'interdisait de recommencer. Penchant quelque peu le visage, tu levas les sourcils dans une frimousse confuse mais aussi gênée, le sourire léger alors que tu préférais ne pas relever. Tu affichais dès lors une esquisse tendre, le regard pétillant – le cœur réchauffé par le compliment. Mais tu te demandais si les mots gentils te seraient encore accordés si elle savait. Peut-être que non, pas vrai ? Ca avait été comme ça avant, ça allait probablement l'être à nouveau n'est-ce pas ? Triste réalité que de te dire que tu ne pourras jamais être toi-même devant qui que ce soit. Tu avais bien trop peur. Enfin, pas besoin d'aller jusque là pour cuisiner une omelette non plus et tu supposais que Jini n'en demandait pas tant. « Jambon et fromage », répétas-tu pour confirmer, le sourire aux lèvres alors que tu préparais ce qu'il fallait. « Je suis sûr », affirmas-tu, gardant le sourire. « Je suis à côté, t'en fais pas et ça ne prendra que dix minutes », une recette vraiment simple. « On va d'abord mélanger les œufs au fouet dans un bol et y mettre les assaisonnements que tu veux. Puis on mettra un peu d'huile dans la poêle », expliquas-tu doucement, l'esquisse fine et le regard brillant. Tu aimais tellement cuisiner. « N'hésite pas à recommencer les recettes que tu n'as pas réussi. Tu verras, à la longue, tu y arriveras. Et puis si tu veux que je t'aide à nouveau, tu peux venir me trouver je le ferai avec plaisir », offris-tu timidement, le coin des lèvres levé, les pommettes colorées.