@cha min gi ((ootd))

Ce n'était pas dans les habitudes de Veta de proposer aussi facilement son lit et encore moins à un garçon, oui la jeune femme avait des histoires ici et là mais ça n'allait jamais plus loin qu'une nuit et jamais chez elle. Non son lit qu'il soit aux dortoirs ou à son appartement, c'était un endroit sacré. Se rendait-elle compte de l'invitation qu'elle venait de lancer ? « Bah si, je te parle à donc je m'entends, » elle grogne en retour, passant une main sur son visage. « Non je propose pas mon lit à n'importe qui, t'es le premier. » Elle laisse échapper, sans s'en rendre compte dans son état de ce qu'elle avouait, passant déjà à autre chose. Elizaveta se leva finalement, maugréant toujours à voix basse mais elle l'écouta malgré tout, mais son ego pointa trop rapidement le bout de son nez, refusant de laisser le garçon avoir raison quand à son état et qu'elle pouvait très bien se débrouiller toute seule... ce n'était pas le cas. Elle se planta dès les premiers instants, et Mingi l'arrêta en la ramenant un peu trop vite, elle termina dans ses bras, la position un autre jour l'aurait faite reculer immédiatement mais là ? C'était tout le contraire, le besoin de Veta d'avoir son propre espace vital était balayé par l'alcool qui coulait dans ses veines, la demoiselle rapprochant même encore plus son visage du sien pour observer les traits du garçon sans se soucier un seul instant de leurs amis plus loin, de comment Mingi pourrait le prendre. Veta était concentrée sur lui, elle manqua la suite de la conversation, voyant seulement ses lèvres bouger sans en comprendre le sens. « De ? » Elle marmonne, croisant son regard avant de détourner la conversation une fois de plus, ouvrant ses bras pour signaler qu'elle voulait bien qu'il la ramène en la portant sur son dos, un sourire malicieux naissant sur ses lèvres. « Voyons, tu me connais, » elle arrive à répondre sans buter sur les mots, un riant glissant entre ses lèvres. La sensation fut bizarre, quand elle s'installa contre lui, Elizaveta ne saurait le dire pour quoi, mais quand elle passa sa bras par-dessus ses épaules, posant son menton contre l'une d'elles, elle sentit son coeur vibrer doucement dans sa poitrine. « Oui. » Elle n'avait pas mal au coeur tandis qu'il avançait, c'était bon signe. Plusieurs minutes s'écoulèrent ainsi, Mingi les ramenant vers leurs dortoirs, la russe observant le garçon en silence, une moue qui vient se former sur ses lèvres doucement avant d'être remplacée par un petit sourire, sa main qu'elle leva légèrement pour venir se poser sur la joue de Mingi, pile à l'endroit où elle savait se cachait une fossette. « Je les aime bien, » elle souffle.

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Mingi haussa un sourcil à l’invitation qu’elle venait de lui lancer. Venait-elle vraiment de l’inviter dans son lit ? Le demandait-elle à tous les garçons qu’elle croisait ou était-ce uniquement lui ? Une question qui trouva rapidement sa réponse car la baekje confirma qu’il était le premier. Elle ne proposait pas à n’importe qui. « Le premier ? Vraiment ? Je dois me sentir honoré, spécial ? » Demanda-t-il en la regardant avant de se lever. Elle était bourrée. A quel point pouvait-il croire en ses mots ? Elle n’avait sûrement même pas idée de ce qu’elle racontait. L’étudiant soupira, la regardant se planter de chemin. Il lui avait pourtant dit qu’elle n’y arriverait pas mais Elizaveta était une tête de mule. Le jeune homme la rattrapa, la ramenant un peu trop près de lui. Il déglutit à cause de la proximité et se tendit quand elle approcha encore plus son visage du sien. Elle ne se rendait vraiment pas compte de ce qu’elle faisait et de l’effet qu’elle avait sur lui. Mingi lui proposa de la porter jusqu’au dortoir, voyant bien qu’elle était incapable de marcher sans se rétamer. Sa réponse ne fut pas claire au début et il dût demander quelques précisions. Elle finit par ouvrir les bras, lui signifiant qu’elle voulait être portée. « Oui, justement. » Maugréa-t-il en s’accroupissant devant elle. L’étudiante vint enfin s’installer sur son dos, les mains du garçon attrapant ses jambes, et le baekje se leva lentement, n’ayant aucunement envie qu’elle lui vomisse dessus. Il lui demanda si ça allait et put avancer quand il eut confirmation que oui. Il prit la direction du dortoir, soupir franchissant ses lèvres quand il passa à côté de leurs amis qui avaient, bien entendu, assisté à toute la scène. Il allait en entendre parler pendant un moment. Mais, pour l’instant, sa préoccupation, c’était la jeune femme sur son dos. D’ailleurs, que faisait-elle à poser sa main sur sa joue de la sorte ? Mingi haussa un sourcil, ne comprenant pas de quoi elle parlait. « De quoi ? Mes joues ? » Demanda-t-il en fronçant les sourcils. « T’es vraiment bourrée, Veta. » Marmonna-t-il, continuant d’avancer vers le dortoir, n’ayant aucune idée de ce qui allait s’y passer. Il n'était pas au bout de ses peines, le pauvre…

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La jeune femme ne se rendait pas compte de ce qu'elle disait, mais ça lui semblait peu de choses actuellement, est-ce que ça aurait changé la situation si elle l'avait dit autrement ? Oui, si Elizaveta avait été sobre, elle n'aurait clairement pas dit les choses à la légère comme ça, encore moins à Mingi. Pour qui allait-il la prendre maintenant ? C'était l'alcool qui la faisait parler ainsi, bien loin de comment elle pouvait se comporter d'ordinaire mais ça ne voulait pas dire qu'elle faisait l'invitation à n'importe qui. Veta ne proposait pas son lit au premier venu, bien qu'elle avait son lot d'aventures ici et là, jamais rien de sérieux à chaque fois mais elle n'était vraiment pas du genre à inviter le premier garçon qui passait de venir se faufiler dans ses draps. Mingi était une exception, de celle dont elle ne connaissait pas encore l'importance ou ne voulait pas s'en rendre compte quand elle était sobre, mais avec l'alcool qui se trouvait dans son système, c'était tellement plus simple. « Bien sûr, » elle murmure, sa tête basculant en avant alors qu'elle ferma les yeux plusieurs secondes. « Je ne veux personne d'autre dedans. » Si elle arrivait à se souvenir de tout ceci le lendemain, il y avait de fortes chances qu'elle cherche à se cacher au fond d'un trou après avoir dit tout ça, la honte. Elizaveta finit par se lever et commencer à avancer mais elle se plantait complètement de côté, Mingi lui rappela se détail bien rapidement, la jeune femme se retrouvant proche de lui (trop proche) et elle ne semblait pas vraiment pressée de se détacher de lui. Elle finit par le faire néanmoins, répondant aux propositions du garçon en ouvrant ses bras en espérant que ça ferait passer le message. Le dos de Mingi était confortable, la jeune femme laissant son menton reposer sur son épaule, observant le côté du visage du garçon, celui qu'elle pouvait observer. Un sourire étira doucement le coin de ses lèvres avant qu'elle ne puisse se retenir, un doigt qui vient tracer sa joue à la recherche de ce qu'elle avait en tête. « Tes fossettes. » Elle murmure, comme si cela devait rester un secret entre eux deux. « Tu es encore plus beau quand tu souris, quand on peut les voir. »

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Mingi n’était pas certain de vouloir la réponse à sa question. Même si elle délirait sûrement à cause de l’alcool, se prendre un stop piquait toujours. Surtout quand on avait des sentiments pour la personne. Car c’était bel et bien le cas du baekje, même s’il n’en disait rien et refusait surtout de se l’admettre. Lui ? Aimer Elizaveta ? Non. Même si, au fond, il savait que si… Le garçon la regarda, attendant sa réponse. Et bien malgré lui, un sourire se dessina doucement sur ses lèvres. Ah, donc il était le premier. Il était spécial. Et en prime, la jeune femme ajouta qu’elle ne voulait personne d’autre dedans. De quoi faire tambouriner plus vite son cœur dans sa poitrine. Elle le malmenait sans le savoir. « Je vois. » Répondit-il simplement, finissant par se lever. Il la regarda prendre la mauvaise direction, la rattrapant pour l’arrêter. Cependant, il la ramena trop vite et trop près de lui. Leurs visages étaient proches, trop proches, et Mingi déglutit. Il lui proposa rapidement de la porter jusqu’au dortoir, comme il semblerait qu’elle ait un peu de mal à marcher droit. Si au départ, elle mit du temps à répondre, elle finit par ouvrir ses bras. L’étudiant en cinéma s’accroupit devant elle et la réceptionna sur son dos, ses mains agrippant doucement ses cuisses. Il commença à marcher en direction du dortoir, lentement, ne souhaitant pas qu’elle vomisse sur lui. Le baekje haussa un sourcil quand elle toucha sa joue, tournant légèrement son visage vers elle, l’interrogeant du regard. « Mes fossettes ? Tu aimes mes fossettes ? » Dit-il. Il les détestait. Parce que les ajummas lui tiraient toujours les joues. Elizaveta continua d’avouer qu’elle le trouvait beau, surtout quand il souriait et qu’on voyait ses fossettes. Peut-être que, dorénavant, il sourirait bien plus en sa présence. « Hm… Merci. » Souffla-t-il, un sourire se dessinant lentement sur ses lèvres, laissant doucement ses fossettes apparaître. Il continua de marcher pendant plusieurs longues minutes et il aperçut enfin le dortoir. « Ah, on est arrivé ! » Dit-il en s’approchant du portail. Il l’ouvrit et put enfin rentrer à l’intérieur du bâtiment. « On est presque arrivé à ta chambre. » Indiqua-t-il en montant les escaliers, souffrant un peu mais qu’importe. « Tu n’as toujours pas de colocataires ? » Demanda-t-il en ouvrant la porte comme il put, pénétrant dans la chambre de la baekje.

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Dans son état, Veta se rendait compte difficilement des informations qu'elle était en train de lâcher, probablement que si elle était plus sobre, ces mots n'auraient pas dépassé ses lèvres, ou en tout cas pas de cette façon, parce qu'elle n'aura pas osé se montrer aussi honnête dans ses paroles et aurait sûrement cherché à détourner l'attention pour ensuite changer de sujet. Mais ce n'était pas le cas, elle était ivre, et l'alcool semblait délier sa langue et son filtre avec une grande facilité... et elle ignorait totalement ce que ça faisait au garçon qui lui faisait face, ce qu'il en pensait. Elle n'était de toute manière pas en état de s'en rendre compte, malgré son entêtement à lui prouver le contraire pour se planter en beauté en allant dans la mauvaise direction, son ego se mettant en travers mais elle devait bien se rendre à l'évidence, sans lui elle n'était pas prête de rentrer alors il était peut-être temps de baisser les armes non ? Cela se termina, après quelques taquineries, avec la jeune femme finissant par être portée par Mingi, son menton qu'elle posa sur l'épaule de ce dernier, observant le visage du question et laissant un sourire naître légèrement sur son visage. Il était mignon, elle l'avait toujours pensé mais ce soir, la confession glissa entre ses lèvres, comme si cela devait rester un secret entre Mingi et elle. « Oui, je les aime. » Elle réaffirme, riant légèrement. « On doit te le dire souvent pourtant. » Veta ajoute par la suite, plus un marmonnement qu'autre chose, détournant le visage pour regarder la rue tandis qu'ils s'avançaient vers les dortoirs, ou plutôt que Mingi portait la russe jusque là. Une fois arrivés dans le bâtiment, Veta se relevant pendant la montée des marches en fronçant les sourcils, « Mingi, j'peux monter toute seule tu sais. » Mais ils furent bien vite au bon étage, puis devant la chambre de la jeune femme. « Pour l'instant oui, il n'y a personne. » À la prochaine rentrée peut-être que ça changera. Quand ils furent à l'intérieur, Veta se tortilla pour descendre de son dos, il allait finir par se faire réellement mal si il continuait, posant ses pieds au sol mais restant malgré tout accrochée à lui, ses bras ayant quitté ses épaules pour se nouer autour de son torse. Décidément elle était bien plus tactile ivre que sobre. « Merci, Mingi... d'être venu. » Elle murmure, le visage à moitié enfoui contre le dos du garçon.

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Mingi avait un peu bataillé avec la baekje mais il avait réussi à la mettre sur son dos. La têtue qu’elle était n’avait pas besoin de son aide. Vu la direction qu’elle avait commencé à prendre… Si, elle avait vraiment besoin de lui. L’étudiant en cinéma prit la direction des dortoirs, Elizaveta sur son dos. Durant le trajet, la jeune femme lui fit quelques confessions, notamment sur son sourire et ses fossettes. Elle les aimait. « Hm, non, pas spécialement… » Confia-t-il. Parce qu’il n’était pas le plus souriant et n’offrait pas son sourire à n’importe qui. Veta faisait partie des rares personnes à pouvoir le voir. Il souriait, même, davantage avec elle que les autres. Mingi continua de marcher jusqu’au dortoir, commençant à souffrir un peu, malgré son poids plume. C’est qu’il y avait un sacré bout de chemin à faire quand même… Heureusement, le baekje ne tarda pas à voir le dortoir et il soupira de soulagement. Enfin. Il ouvrit le portail puis la porte, ne laissant toujours pas la jeune femme descendre de son dos. « Vu ton état, non. Tu risques de te casser la gueule dans les escaliers en plus, on va éviter. » Répondit-il, arrivant à l’étage et devant la porte de l’étudiante. « Ce n’est pas un peu triste d’être toute seule ? » Demanda-t-il en poussant la porte. Veta commença à se tortiller sur son dos et Mingi la laissa descendre. « Un vrai asticot sérieux… » Râla-t-il. Ne pouvait-elle pas attendre un peu ? Il l’aurait déposé. Son regard descendit vers les bras qui l’entourèrent. Ses mains vinrent doucement caresser sa peau, du bout des doigts. « Y a pas de quoi. » Répondit-il avant de l’obliger à se détacher de lui. « Tu devrais aller te coucher, Veta. » Dit-il en se tournant vers elle, posant ses yeux sur elle.

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C'était devenu une habitude que Mingi s'occupe de Veta quand celle-ci n'était pas en état de rentrée seule, pourtant c'était bien la première fois qu'il se retrouvait à devoir la porter sur son dos pour qu'ils puissent rejoindre les dortoirs sans qu'il arrive quoi que ce soit à la demoiselle. Elizaveta ne saurait expliqué ce qu'elle ressentait, tout était loin d'être net, sa vision pour commencer, mais les battements de son coeur s'étaient eux nettement accéléré sans qu'elle ne puisse réellement en comprendre la raison. « Hm, bizarre, les filles doivent être... aveugles. » Elle marmonne, ne pouvant retenir un bâillement au passage. Une fois arrivés aux dortoirs, Mingi continua de la porter même en montant les escaliers jusqu'au bon étage, malgré les paroles de Veta pour lui dire de ne pas le faire, après tout en s'accrochant à la rambarde elle devait bien réussir à monter jusqu'à sa chambre non ? « Cette confiance. » Une moue se forma sur son visage, mais elle n'ajoute rien de plus, ne répondant que quand il lui parla de son manque de colocataires. Elle haussa une épaule, elle aimait sa solitude elle n'allait pas dire le contraire. « Ça dépend, tu sais, ça me gêne pas d'avoir l'espace pour moi. » Elle murmure, Mingi entrant dans la chambre et Veta ne tardant pas à se tortiller pour qu'il la lâche, le pauvre son dos devait avoir douiller. Son commentaire la fit froncer les sourcils avant de rire. « Un a-asticot... vraiment ? » Quelle image ! Ses bras qu'elle enroule autour de son torse, elle sent des frissons lui remonter le dos quand il laisse glisser ses doigts sur sa peau mais ce fut de courte durée, il les détacha pour se tourner vers elle, Elizaveta relevant son visage pour croiser son regard. Elle resta silencieuse un moment, ses yeux observant les traits du garçon, se posant sur ses lèvres un instant avant de remonter pour retrouver son regard. « Reste avec moi. » Elle souffle, si doucement qu'elle ignorait si il l'entendrait. « S'il te plait. »

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Mingi s’occupait souvent de la baekje quand cette dernière était bourrée. Mais c’était la première fois qu’il devait la porter sur son dos. Elle était vraiment torchée, plus que d’habitude. Elle ne savait même plus de repérer, prenant la mauvaise direction. Et sa langue semblait bien déliée, ce soir, quelques confessions franchissant ses lèvres. L’étudiant en cinéma aurait préféré les entendre d’une Veta sobre mais bon… Il devrait sûrement se contenter de ça pour le moment. Voyant enfin le dortoir, il soupira, soulagé. Pas qu’elle était lourde, loin de là même, simplement… ça faisait une petite trotte quand même ! « J’ai clairement pas confiance en une Veta bourrée, non. » Admit-il sans aucune difficulté. Il ne voulait même pas imaginer à quoi ça ressemblerait. En fait, il le savait déjà un peu, parce qu’il avait déjà dû l’accompagner jusqu’à sa chambre et l’aider dans les escaliers. Mingi la questionna sur son manque de colocataires. Chose qu’il aimerait, à vrai dire, ne pas en avoir. Même si, Yohan n’avait pas été le pire. Non, en réalité, il avait apprécié sa colocation avec le vice-président. « C’est sûr que ça doit être agréable d’avoir tout l’espace pour soi et surtout, personne pour t’emmerder. » Répondit-il, finissant par pousser la porte de la chambre vide. Aussitôt rentré, aussitôt la baekje s’agita et descendit de son dos. « Oui, un asticot ! » Répéta-t-il, voulant se tourner mais elle l’interrompit, le surprenant en entourant ses bras autour de lui. Mingi ne bougea plus, ses mains venant caresser doucement les bras de la jeune femme. Il finit par se détacher d’elle, lui faisant face. Elle devrait vraiment aller se coucher. Son regard croisa le sien, captant quand il descendit sur ses lèvres. Il se les pinça, regardant lui aussi un court instant les lèvres de la jeune femme. Son regard retrouva celui de Veta et sa demande lui fit légèrement écarquiller les yeux. « Quoi ? » Demanda-t-il pour qu’elle répète. Avait-il bien entendu ? « Non, Veta. » Dit-il, se reprenant. Il tendit doucement le bras, attrapant sa main pour la mener jusqu’à son lit. « Si tu avais été sobre… Je t’aurais dit oui mais pas là. » Fit-il, mince sourire aux lèvres. « Va te coucher… »

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Plus jamais elle irait se mettre dans cet état, elle se le disait à chaque fois mais vu qu'elle se souvenait rarement le lendemain, cette promesse partait très vite à la poubelle, mais son estomac et son crâne par contre lui faisaient bien comprendre qu'elle avait abusé la veille. Comme un signe de rappel, que oui sa mémoire n'était pas ouf le lendemain mais elle pouvait compter sur son corps pour lui dire t'as abusé bichette. En attendant, c'était Mingi qui devait s'occuper d'elle, la ramenant sur son dos jusqu'aux dortoirs et montant les escaliers avec elle encore perchée, malgré la tentative (clairement naze) de la russe pour qu'il la laisse monter toute seule, elle pouvait bien grimper quelques étages sans se casser le nez sur les marches quand même ! Pas selon l'avis de Mingi, l'envoyant bouler rapidement et continuant sa montée jusqu'à ce qu'ils arrivent devant la porte de sa chambre, le garçon lui demandant si elle était toujours seule ce qui était le cas encore, jusqu'à la rentrée prochaine. « C'est ex-exactement ça. » Elle répond, avant de tenter de descendre par elle-même quand il entra dans la chambre, réagissant au surnom qu'il lui donna avec un air faussement outré, avant qu'un rire ne vienne glisser entre ses lèvres. « Mais... c'est pas mignon un asticot, c'est visqueux ! » Il la voyait vraiment comme ce truc gluant ? Quelle idée ! Néanmoins, si elle avait fini par retoucher le sol, elle ne se détacha pas de Mingi pour autant, nouant ses bras autour de son torse et collant sa joue contre son dos, sentant des frissons naître le long de sa peau sous les doigts du jeune homme. Il finit par se tourner, Veta ne s'éloignant pas plus de lui pour autant, observant son visage, ses yeux et même un court instant ses lèvres avant de croiser une fois de plus son regard. Une requête soufflée du bout des lèvres, la répétant quand il semblait ne pas avoir entendu, ou compris, peut-être les deux, elle n'en savait rien. Tout était flou autour d'elle, sauf lui. Mingi et sa présence auprès d'elle, la chaleur de ses bras. Mais il ne semblait pas être du même avis, mettant de la distance pour l'amener jusqu'à son lit, lui disant qu'elle devait dormir. Si elle n'avait pas été ivre... « Mingi, » elle murmure, se mordant la lèvre. « S'il te plait. » Elle accrocha sa main libre à son haut. « Juste dormir, on ne fait rien de mal. » Sobre sûrement qu'elle se serait trouvée pathétique, jamais elle ne l'aurait fait, on dirait une enfant. L'alcool, elle devait vraiment faire une croix dessus. Se rapprochant de Mingi à nouveau, elle ne s'était pas rendu compte qu'ils étaient si proches de son lit, le mouvement de la jeune femme les faisant basculer sur ce dernier, Veta atterrissant sur Mingi avec un pouf.

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Mingi demanda à la baekje si elle était toujours toute seule dans sa chambre. C’était le cas et le jeune homme l’enviait un peu pour le coup. Pas que son ancien colocataire était horrible, loin de là même, il s’était habitué à sa présence, mais définitivement, il n’aimait pas partager son espace. Heureusement, le garçon n’y était pas si souvent que ça. Il continua d’avancer dans le couloir, poussant la porte de la chambre avant de sentir un petit asticot s’agiter sur son dos. L’étudiant en cinéma laissa la jeune femme descendre, ne manquant pas de lui dire le fond de sa pensée. « Enlève le côté visqueux si tu veux ! » Répliqua-t-il, levant les yeux au ciel. Que voulait-elle qu’il dise ? « T’aurais préféré quoi ? Que je dise que tu t’agitais comme un… Comme un je sais pas quoi ! Un asticot, c’est très bien. » Ajouta-t-il, soufflant, avant d’hausser les sourcils, surpris qu’elle vienne se coller à lui. Mingi caressa doucement ses bras, du bout des doigts, avant de se tourner, faisant face à Veta. Son regard croisa le sien, capta quand elle regarda ses lèvres, se les pinça, les humectant légèrement, avant de lui aussi, regarder les lèvres de la jeune femme. Il se retint et se remit les idées en place. Elle était ivre. Il se força à la regarder droit dans les yeux. Il prit doucement sa main dans la sienne, l’entraînant vers son lit tout en lui disant qu’elle devait dormir. Si elle avait été sobre… Il aurait répondu positivement à sa requête. Mais pas là. Le baekje releva les yeux vers elle quand elle l’appela, s’arrêtant dans ses gestes, ses mouvements. « Quoi ? » Demanda-t-il, fronçant les sourcils. Pourquoi insistait-elle comme ça ? Pourquoi devait-elle s’accrocher à lui de la sorte ? C’était dur pour lui, qu’elle soit si proche et qu’il ne puisse rien faire. Ça serait mal, si mal. « Tu vas dormir, oui. Sans moi. » Répondit-il, la regardant s’approcher de nouveau, la sentant se coller à lui. Elle le força à reculer et ses jambes cognèrent dans le lit, le faisant basculer en arrière. Il se retrouva allongé sur le dos, avec l’étudiante sur lui. Mingi déglutit. « Veta… » Souffla-t-il, se mordant la lèvre, ses doigts venant se perdre dans la chevelure de la belle. Il dégagea des mèches de cheveux de son visage, son regard se perdant dans le sien. Non. Il ne devait pas. Il se reprit, détournant le regard, tournant le visage. « Tu devrais boire un verre d’eau avec de l’aspirine avant de te coucher. » Conseilla-t-il.