Promises you'll never escape ▬ Aera ♥
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Promises you'll never escape ▬ Aera ♥ | Sam 3 Sep - 22:10 Citer EditerSupprimer
@Jung Ae Ra
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Promises you’ll never escape…
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Le calme après la tempête… Par un miracle, j’avais pu échapper à la furie qui semblait me suivre comme mon ombre. Pas une seule nouvelle depuis ce qui me paraissait une éternité. Celle dont j’étais presque venu à redouter de voir l’ombre, qui m’avait laissé un tel souvenir que j’avais la sensation d’être épié et suivi. Régulièrement, je jetais un œil par-dessus mon épaule et m’assurait ne pas la voir m’emboiter le pas, et chaque fois, je me faisais la réflexion que j’avais perdu la tête… Dire que la chance m’avait abandonné aurait été un euphémisme tant je croulais sous les problèmes. Un logement qui se délabrait à chaque averse, un salaire qui arrivait toujours plus tard, un quotidien ennuyant et morne dans lequel j’étais en train de laisser ma peau. Et dans cette routine infernale, elle avait marqué ma mémoire au fer rouge. Je me noyais littéralement, persuadé que je méritais cette vie faite de bas, je m’étouffais dans un travail qui ne me convenait pas, coincé dans une spirale infernale dont je savais que je ne la quitterais jamais.
Sans force et sans enthousiasme, je ramassais les pots de peintures, les pinceaux et rouleaux enfin nettoyé et m’attelais à tout remettre dans la salle de stockage. Sans aide aucune de la part de collègues qui me considéraient davantage comme un parasite que comme l’un des leurs. Je trainais le pas, bien content de ne pas avoir à échanger des salutations qui sonnaient faux. Je n’avais qu’une hâte : retourner dans mon minuscule appartement, avaler un bol de ramen et m’écrouler sur mon futon pour finir par m’endormir en regardant le plafond tâché. Je m’attendais ainsi à pousser les battants en verre de ma prison et poursuivre mon chemin comme j’en avais l’habitude… mais ce jour-là fis exception. Devant les locaux de l’entreprise, tous les peintres s’étaient amassés en une petite foule compacte. Surpris, je voulu traverser discrètement, mais ce fut une main puissante qui s’abattit sur mon épaule. « Yah… Jong hyun… t’as vu ce que je vois ? » Je fis couler mon regard fatigué de mon collègue vers ce qui retenait toute leur attention : une femme. « T’as déjà vu un canon pareil ? » « C’est qui ? Je veux bien la renseigner ! » « Elle s’est perdue ? » Les sifflements et les compliments hasardeux affluaient sans relâche. Exaspéré, je tentais d’ignorer mon collègue à la poigne de fer, mais je fus pris d’une paralysie intempestive alors que le visage de notre visiteuse se dévoilait. « Merde… » soufflais-je. Par instinct, je m’abaissais et me faisais le plus petit possible, et dans mon habituelle malchance, mon collègue le remarqua. « Bah alors ? Tu as peur d’une femme maintenant ? » argua-t-il d’un rire tonitruant. Pitié, oublies moi… pensais-je de toutes mes forces. J’espérais pouvoir me faire si petit qu’ils ne pourraient ainsi me voir fuir à toutes jambes. En vain… Il ne lui fallut qu’une fraction de seconde avant de comprendre, et sitôt qu’il comprit, me força à me redresser. « Tu la connais ?! Tu pourrais nous présenter Jong Hyun ! Ce n’est pas comme ça qu’on traite ses collègues, sa famille ! » Si je n’éprouvais pour lui qu’une vaste indifférence, à ce moment-là je le détestais de tout mon cœur. « Non… enfin… c’est que… » Mais je n’eu pas le temps de poursuivre qu’il me trainait déjà jusque devant elle. « Qu’est-ce qu’on peut faire pour vous aider ma belle ? » Le ton doucereux me donnait la nausée, mais je réprimais cette envie en cherchant un nouveau moyen de fuir. « Est-ce que Jong Hyun a fait du mauvais travail chez vous ? » Loupé… Mon plan pour m’échapper venait de mourir dans l’œuf…
Sans force et sans enthousiasme, je ramassais les pots de peintures, les pinceaux et rouleaux enfin nettoyé et m’attelais à tout remettre dans la salle de stockage. Sans aide aucune de la part de collègues qui me considéraient davantage comme un parasite que comme l’un des leurs. Je trainais le pas, bien content de ne pas avoir à échanger des salutations qui sonnaient faux. Je n’avais qu’une hâte : retourner dans mon minuscule appartement, avaler un bol de ramen et m’écrouler sur mon futon pour finir par m’endormir en regardant le plafond tâché. Je m’attendais ainsi à pousser les battants en verre de ma prison et poursuivre mon chemin comme j’en avais l’habitude… mais ce jour-là fis exception. Devant les locaux de l’entreprise, tous les peintres s’étaient amassés en une petite foule compacte. Surpris, je voulu traverser discrètement, mais ce fut une main puissante qui s’abattit sur mon épaule. « Yah… Jong hyun… t’as vu ce que je vois ? » Je fis couler mon regard fatigué de mon collègue vers ce qui retenait toute leur attention : une femme. « T’as déjà vu un canon pareil ? » « C’est qui ? Je veux bien la renseigner ! » « Elle s’est perdue ? » Les sifflements et les compliments hasardeux affluaient sans relâche. Exaspéré, je tentais d’ignorer mon collègue à la poigne de fer, mais je fus pris d’une paralysie intempestive alors que le visage de notre visiteuse se dévoilait. « Merde… » soufflais-je. Par instinct, je m’abaissais et me faisais le plus petit possible, et dans mon habituelle malchance, mon collègue le remarqua. « Bah alors ? Tu as peur d’une femme maintenant ? » argua-t-il d’un rire tonitruant. Pitié, oublies moi… pensais-je de toutes mes forces. J’espérais pouvoir me faire si petit qu’ils ne pourraient ainsi me voir fuir à toutes jambes. En vain… Il ne lui fallut qu’une fraction de seconde avant de comprendre, et sitôt qu’il comprit, me força à me redresser. « Tu la connais ?! Tu pourrais nous présenter Jong Hyun ! Ce n’est pas comme ça qu’on traite ses collègues, sa famille ! » Si je n’éprouvais pour lui qu’une vaste indifférence, à ce moment-là je le détestais de tout mon cœur. « Non… enfin… c’est que… » Mais je n’eu pas le temps de poursuivre qu’il me trainait déjà jusque devant elle. « Qu’est-ce qu’on peut faire pour vous aider ma belle ? » Le ton doucereux me donnait la nausée, mais je réprimais cette envie en cherchant un nouveau moyen de fuir. « Est-ce que Jong Hyun a fait du mauvais travail chez vous ? » Loupé… Mon plan pour m’échapper venait de mourir dans l’œuf…
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Re: Promises you'll never escape ▬ Aera ♥ | Ven 30 Sep - 1:12 Citer EditerSupprimer
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Si ta présence n'était pas voulu, ou peu souhaiter ce n'était pas un problème. Tant que l'image restait en tête ce n'était pas une cause perdue. Son image inconnue rendait l'imagination débordante, presque envoutant sur des lèvres qui ne cessaient de s'étirer en lui dessinant les traits voulus. Ceux que tu avais croisé avant, retenu. Peut être avais tu faux, mais personne ne saurait te le dire, l'esprit vagabond. La fatigue creusée dans ta chair tu la camouflais après une douche et du maquillage exécuté d'une habitude millimétrée. Si ses yeux n'avaient plus remarquer ta présence, aujourd'hui serait une nouvelle journée peu chargée, qui te permet donc plus de souplesse. La vie morose qui semblait t'avoir étreinte n'arrivait cependant pas à t'égarer au point de tout abandonner. Le départ de cet homme qui avait été ton meilleur ami, ton frère, ton tout avait chamboulé ta vie, au point de te faire perdre un peu les pédales, de pleurer bien des soirs mais chaque jour était différent.
Garde robe passée au peigne fin, chaque détail comptant et soigné c'était fraiche et pimpante que tu te retrouvais devant son bâtiment. Celui qu'il avait ce jour pour travailler, celui que tu ne pouvais voir mais dont le bruit te laissais entendre qu'il s'agissait du bon endroit. Le rose de ta tenue déchirant la vue nostalgique c'est avec patience que tu attendais, espérant entendre une parole, un rejet qui t'aurait signifié qu'il était là. Le dos droit et la patience armée ce fut les premiers sifflement qui te firent grincer des dents, non sans que tu n'avances d'un pas décidée à le trouver, et le ramener par la peau du cul. Fort heureusement ses collègues, simple homme basiques dont l'excitation s'entendait dès les premières notes, ne purent résister à cette effroyable envie de connaître la nouveauté." Effectivement vous pouvez m'aider. " Tu ne relevas pas le surnom, qui trahissait une intelligence inférieure. Cependant le prénom prononcé tu souriais désormais le regard vers cette personne que tu ne pouvais voir et que tu ne souhaitais pas connaître. " Non.. mais je le cherche. Il doit me suivre afin de me donner des cours. " Quelques mouvements et tu devinais une autre présence, un autre souffle, celui même que tu cherchais? " Jong Hyun m'éviterais tu ? " Si les lèvres étaient légèrement rosées, elles ne faisaient que s'étirer pour asseoir une domination presque voulue. " On y va? " La main tendue, c'est avec une malice certaine que tu lui rappelais que tu n'y voyais rien et qu'il se devait de t'aider.
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Garde robe passée au peigne fin, chaque détail comptant et soigné c'était fraiche et pimpante que tu te retrouvais devant son bâtiment. Celui qu'il avait ce jour pour travailler, celui que tu ne pouvais voir mais dont le bruit te laissais entendre qu'il s'agissait du bon endroit. Le rose de ta tenue déchirant la vue nostalgique c'est avec patience que tu attendais, espérant entendre une parole, un rejet qui t'aurait signifié qu'il était là. Le dos droit et la patience armée ce fut les premiers sifflement qui te firent grincer des dents, non sans que tu n'avances d'un pas décidée à le trouver, et le ramener par la peau du cul. Fort heureusement ses collègues, simple homme basiques dont l'excitation s'entendait dès les premières notes, ne purent résister à cette effroyable envie de connaître la nouveauté." Effectivement vous pouvez m'aider. " Tu ne relevas pas le surnom, qui trahissait une intelligence inférieure. Cependant le prénom prononcé tu souriais désormais le regard vers cette personne que tu ne pouvais voir et que tu ne souhaitais pas connaître. " Non.. mais je le cherche. Il doit me suivre afin de me donner des cours. " Quelques mouvements et tu devinais une autre présence, un autre souffle, celui même que tu cherchais? " Jong Hyun m'éviterais tu ? " Si les lèvres étaient légèrement rosées, elles ne faisaient que s'étirer pour asseoir une domination presque voulue. " On y va? " La main tendue, c'est avec une malice certaine que tu lui rappelais que tu n'y voyais rien et qu'il se devait de t'aider.
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Re: Promises you'll never escape ▬ Aera ♥ | Mer 26 Oct - 21:35 Citer EditerSupprimer
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Pris d’une envie furieuse d’aller me cacher dans un trou de souris, de disparaître loin de ce raffut et de l’attention exacerbée provoquée par la brune charismatique, je restais pourtant béat, idiot et surtout pris au piège de la poigne de mon collègue. Lui et sa voix tonitruante m’obligeant à faire face à ma furie, celle que je fuyais chaque fois que nos chemins se croisaient. Il fallait croire que le destin était joueur, puisqu’à nouveau il la mettait sur mon chemin. J’écoutais d’une oreille peu attentive les commentaires sur son allure, les compliments graveleux et éructés sans aucun tact, un monde tellement différent de ce qu’elle dégageait. Là, face à cette horde de mâle abruti par les relents d’ammoniaque de la peinture qu’ils respiraient à longueur de journée. Une foule d’homme de Cro-Magnon qui avait perdu toute mesure des interactions sociales… celles auxquelles j’étais moi-même devenu étranger à force de les observer. Elle se tenait droite, fière et sûre d’elle… avaient-ils seulement remarqué qu’elle ne les regardait pas directement ? Les regards lubriques qui la toisaient me semblait dépourvu d’empathie ou même d’intelligence, et je comprenais qu’ils se fichaient pas mal du secret qui n’en n’était plus un pour moi. Comment pouvaient-ils passer à côté de ses perles qui erraient sans se poser sur aucun d’entre eux ? Comment faisaient-ils pour seulement la regarder sans la voir ?
Ce fut à nouveau la voix rauque de mon collègue qui me ramena à la réalité. Une accusation fallacieuse dans le seul but de se faire valoir… un échec visiblement. S’il avait cherché à avoir l’attention pleine et entière de ma furie, ce fut peine perdue. « Des cours ? » Je vis son air incrédule, étonné, perdu alors qu’il tentait d’imaginer mon rôle. « Vous devez vous tromper… Jong Hyun…. Des cours ? » Son rire éclata, rapidement suivi par l’écho de l’audience qui n’en loupait pas une miette. D’un geste, j’entreprenais de lui fermer le poing et ainsi lui signifier mon désaccord, mais je n’eus pas le temps de répondre, ou même de m’expliquer que ses doigts s’enroulèrent autour de mon poignet. Une prise incertaine qu’elle resserra au son interloqué que je venais d’échapper. Sans une once d’hésitation, je fus traîner jusqu’à une voiture pour le moins luxueuse sous les regards choqués des peintres. Sous la carrosserie d’ébène luisante se cachait un intérieur tout en cuir beige.
Les yeux arrondis par la surprise et la découverte d’un tel véhicule, je tournais un dernier regard vers les hommes qui ne parvenaient pas à détacher leurs yeux d’une pareille scène. Le moteur frémit alors et m’emportait avec ma furie. « Je… » L’éloquence, cette capacité qui me faisait défaut. Intimidé par elle, par sa voiture et même son chauffeur. Je faisais tâche dans ce décor épuré. « Vous ne lâchez rien… » soupirais-je. Et dans un sursaut de conscience et de courage, je poursuivais avec cette impression d’être devenu minuscule. « Je ne comprends pas… il y a des tonnes de personnes bien plus qualifiées… pourquoi me demander à moi ? » Mes doigts effleurèrent le cuir froid de l’assise. « Vous semblez avoir les moyens d’engager même le professeur le plus cher du pays… »
Ce fut à nouveau la voix rauque de mon collègue qui me ramena à la réalité. Une accusation fallacieuse dans le seul but de se faire valoir… un échec visiblement. S’il avait cherché à avoir l’attention pleine et entière de ma furie, ce fut peine perdue. « Des cours ? » Je vis son air incrédule, étonné, perdu alors qu’il tentait d’imaginer mon rôle. « Vous devez vous tromper… Jong Hyun…. Des cours ? » Son rire éclata, rapidement suivi par l’écho de l’audience qui n’en loupait pas une miette. D’un geste, j’entreprenais de lui fermer le poing et ainsi lui signifier mon désaccord, mais je n’eus pas le temps de répondre, ou même de m’expliquer que ses doigts s’enroulèrent autour de mon poignet. Une prise incertaine qu’elle resserra au son interloqué que je venais d’échapper. Sans une once d’hésitation, je fus traîner jusqu’à une voiture pour le moins luxueuse sous les regards choqués des peintres. Sous la carrosserie d’ébène luisante se cachait un intérieur tout en cuir beige.
Les yeux arrondis par la surprise et la découverte d’un tel véhicule, je tournais un dernier regard vers les hommes qui ne parvenaient pas à détacher leurs yeux d’une pareille scène. Le moteur frémit alors et m’emportait avec ma furie. « Je… » L’éloquence, cette capacité qui me faisait défaut. Intimidé par elle, par sa voiture et même son chauffeur. Je faisais tâche dans ce décor épuré. « Vous ne lâchez rien… » soupirais-je. Et dans un sursaut de conscience et de courage, je poursuivais avec cette impression d’être devenu minuscule. « Je ne comprends pas… il y a des tonnes de personnes bien plus qualifiées… pourquoi me demander à moi ? » Mes doigts effleurèrent le cuir froid de l’assise. « Vous semblez avoir les moyens d’engager même le professeur le plus cher du pays… »
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Re: Promises you'll never escape ▬ Aera ♥ | Ven 16 Déc - 23:16 Citer EditerSupprimer
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Un zoo, là était le sentiment que tu avais en les entendant. Sans voir la scène c'est avec une facilité déconcertante que la scène se jouait devant toi, devinant chaque emplacement, chaque regard. Rare avaient été les regards que tu avais pu prendre en flagrant délit avant de perdre cet usage si commun, et pourtant l'imaginaire savait. L'animal que tu venais voir quant à lui restait visiblement silencieux, tapis dans l'ombre avec sûrement l'espérance de ne pas être vu. Mauvaise pioche pour lui, coup de maitre pour toi, ses collègues n'étaient pas plus futé qu'ils étaient loyaux. Peu importait la condition, ils dénonçaient. Forçant à conclure qu'ils n'étaient que de piètre amis, l'idée confortée par ces personnes diamétralement opposés. Nul besoin de les comparer, la nature s'en chargeait pour vous. Leur aide était pourtant acceptée et même remercier intérieurement tandis que le temps s'écoulait te rapprochant d'un but qui n'avait pas été assez clair.
La surprise dans la voix se fut presque un rire qui échappait des lèvres étirées. Visible même pour une aveugle c'était la jalousie, l'envie de mieux faire que transpirait ce collègue loin du sympathique. Une fosse aux lions qui te plaisais d'attiser quitte à semer le chaos sur ton passage. "Ah non je ne me trompe pas du tout. Il est très doué. Je ne veux que lui en prof. On a pleins de choses à voir ensemble. " Quelles matière, l'interprétation était libre, et même forcée. Tout comme ce geste qui le rapprochait de toi pour finalement s'éloigner de cette scène absurde. Une emprise que tu gardais un moment, un de trop. Lui laisser le choix serait revenu à se tirer une balle dans le pied, chose qui ne pouvait être accompli par ta seule volonté.
Celle de le garder étant bien trop grande toutes les précautions semblaient être prises. Le chauffeur venant alors t'aider à rentrer dans la voiture avant de s'assurer qu'il ne s'échappe pas en cours de route. Des minutes qui défilaient sans trop en dire. Une scène qui ne dura qu'un instant pour disparaître des autres, de leurs rires, ou leurs mots remplis d'une jalousie presque enfantine. " Jamais " Fut ta seule réponse à cette simple constatation qu'il devait vite imprimé, afin de comprendre ton fonctionnement. "L'argent ne fait pas tout. Je préfère quelqu'un qui me dise la vérité plutôt qu'un prof sur payé ne faisait pas bien son travail. " La passion s'en allant, les cours reprenant, certains pouvaient bien faire partis des meilleurs, l'envie n'y était pas. Tu avais trouvé une authenticité qui venait te toucher. " Et toi, pourquoi refuser? je ne demande pas grand chose. " De lâcher ce qu'il connaissait, sans pour autant voir ses oeuvres. Un exercice difficile mais toujours enrichissant. L'émotion primant avant tout. Une fois arrivée tu sortais de nouveau pour te présenter un appartement trop grand, dans un nouveau bâtiment. " Installe toi. " Le sérieux reprenant son droit tu le laissais simplement se familiariser fermant la porte.
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La surprise dans la voix se fut presque un rire qui échappait des lèvres étirées. Visible même pour une aveugle c'était la jalousie, l'envie de mieux faire que transpirait ce collègue loin du sympathique. Une fosse aux lions qui te plaisais d'attiser quitte à semer le chaos sur ton passage. "Ah non je ne me trompe pas du tout. Il est très doué. Je ne veux que lui en prof. On a pleins de choses à voir ensemble. " Quelles matière, l'interprétation était libre, et même forcée. Tout comme ce geste qui le rapprochait de toi pour finalement s'éloigner de cette scène absurde. Une emprise que tu gardais un moment, un de trop. Lui laisser le choix serait revenu à se tirer une balle dans le pied, chose qui ne pouvait être accompli par ta seule volonté.
Celle de le garder étant bien trop grande toutes les précautions semblaient être prises. Le chauffeur venant alors t'aider à rentrer dans la voiture avant de s'assurer qu'il ne s'échappe pas en cours de route. Des minutes qui défilaient sans trop en dire. Une scène qui ne dura qu'un instant pour disparaître des autres, de leurs rires, ou leurs mots remplis d'une jalousie presque enfantine. " Jamais " Fut ta seule réponse à cette simple constatation qu'il devait vite imprimé, afin de comprendre ton fonctionnement. "L'argent ne fait pas tout. Je préfère quelqu'un qui me dise la vérité plutôt qu'un prof sur payé ne faisait pas bien son travail. " La passion s'en allant, les cours reprenant, certains pouvaient bien faire partis des meilleurs, l'envie n'y était pas. Tu avais trouvé une authenticité qui venait te toucher. " Et toi, pourquoi refuser? je ne demande pas grand chose. " De lâcher ce qu'il connaissait, sans pour autant voir ses oeuvres. Un exercice difficile mais toujours enrichissant. L'émotion primant avant tout. Une fois arrivée tu sortais de nouveau pour te présenter un appartement trop grand, dans un nouveau bâtiment. " Installe toi. " Le sérieux reprenant son droit tu le laissais simplement se familiariser fermant la porte.
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Re: Promises you'll never escape ▬ Aera ♥ | Dim 18 Déc - 14:24 Citer EditerSupprimer
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J’osais un dernier regard vers mes collègues, les hommes qui m’avaient vendus sans une once d’hésitation ou de remords… Pris au piège d’une furie qui était sans doute l’un des plus grands mystères pour moi. Et finalement… je ressentais le soulagement de ne plus me forcer à rester dans l’équipe de peintres. Des prédateurs plus que des êtres dotés d’une quelconque intelligence dès lors qu’une femme s’aventurait un peu trop près de leurs locaux. Et je ne pus m’empêcher de remarquer les similitudes avec mon nouveau geôlier… Elle faisait preuve d’une volonté sans faille, presque identique à celle de mes collègues lorsqu’il fallait me charrier ou me provoquer. L’incertitude et l’incompréhension m’échappèrent alors en une réflexion plus qu’une question à laquelle elle mit fin de la manière la plus simple. Peu importait l’argent ou l’égo, elle avait requis ma présence comme s’il s’agissait de la chose la plus logique.
Une fois de plus hébété par son audace, je me contentais d’hoqueter sans ne savoir quoi répondre. L’esprit vidé, je la suivais sans même penser à prendre mes jambes à mon cou et lui emboitais le pas alors qu’elle s’engouffrait dans un appartement aussi luxueux que sa voiture. Des teintes colorées en un véritable patchwork artistique, je ne pouvais lui nier un certain goût pour l’art. Mais l’incompréhension persistait : pourquoi s’entêtait-elle à regarder ce qu’elle ne pouvait voir ?
Avec précaution j’avançais et découvrais un peu plus son antre lorsque du coin de l’œil je l’observais s’éloigner. Sans vouloir empiéter sur son intimité, je m’éloignais… en vain. Un simple appel avait visiblement provoqué la tempête. Je ne pus m’empêcher de sursauter en entendant le premier vase se briser au sol. Inquiet, je coulais un regard vers ma furie, prise d’une colère noire, je la vis tâtonner jusqu’à attraper un autre élément de décor avant de le jeter à terre avec force. Les morceaux de verre et de porcelaine jonchaient désormais le sol en une mosaïque étrange.
Les yeux arrondis par la surprise et la peur, je reculais à chaque pas qu’elle faisait en espérant qu’elle oublie ma présence. La colère et la rage précédaient le désespoir. L’orage qui avait grondé à peine quelques secondes plus tôt s’étiolait aussitôt pour ne laisser que la tristesse et la douleur peindre les traits de son visage. J’assistais à une véritable tornade sans ne savoir que faire. Rester là, dans mon coin en attendant de fuir discrètement ? L’hésitation m’empêcha alors de faire le moindre mouvement, et ce ne fut qu’en la voyant s’effondrer sur le sol que mon corps sembla enfin reprendre vie. Ses paumes s’écrasèrent sur les pièces éclatées et sans davantage réfléchir je m’approchais.
Lentement, je me mettais à son niveau, incertain de mes gestes et de la raison qui me poussait ainsi à vouloir lui venir en aide. J’attrapais l’un de ses poignets et le retournais pour constater les zébrures rouges de sa peau lacérée. « Si vous voulez peindre… vous ne pouvez pas rester blessée… » Furent les seuls mots qui filtraient l’ourlet de chair encore tremblant.
Une fois de plus hébété par son audace, je me contentais d’hoqueter sans ne savoir quoi répondre. L’esprit vidé, je la suivais sans même penser à prendre mes jambes à mon cou et lui emboitais le pas alors qu’elle s’engouffrait dans un appartement aussi luxueux que sa voiture. Des teintes colorées en un véritable patchwork artistique, je ne pouvais lui nier un certain goût pour l’art. Mais l’incompréhension persistait : pourquoi s’entêtait-elle à regarder ce qu’elle ne pouvait voir ?
Avec précaution j’avançais et découvrais un peu plus son antre lorsque du coin de l’œil je l’observais s’éloigner. Sans vouloir empiéter sur son intimité, je m’éloignais… en vain. Un simple appel avait visiblement provoqué la tempête. Je ne pus m’empêcher de sursauter en entendant le premier vase se briser au sol. Inquiet, je coulais un regard vers ma furie, prise d’une colère noire, je la vis tâtonner jusqu’à attraper un autre élément de décor avant de le jeter à terre avec force. Les morceaux de verre et de porcelaine jonchaient désormais le sol en une mosaïque étrange.
Les yeux arrondis par la surprise et la peur, je reculais à chaque pas qu’elle faisait en espérant qu’elle oublie ma présence. La colère et la rage précédaient le désespoir. L’orage qui avait grondé à peine quelques secondes plus tôt s’étiolait aussitôt pour ne laisser que la tristesse et la douleur peindre les traits de son visage. J’assistais à une véritable tornade sans ne savoir que faire. Rester là, dans mon coin en attendant de fuir discrètement ? L’hésitation m’empêcha alors de faire le moindre mouvement, et ce ne fut qu’en la voyant s’effondrer sur le sol que mon corps sembla enfin reprendre vie. Ses paumes s’écrasèrent sur les pièces éclatées et sans davantage réfléchir je m’approchais.
Lentement, je me mettais à son niveau, incertain de mes gestes et de la raison qui me poussait ainsi à vouloir lui venir en aide. J’attrapais l’un de ses poignets et le retournais pour constater les zébrures rouges de sa peau lacérée. « Si vous voulez peindre… vous ne pouvez pas rester blessée… » Furent les seuls mots qui filtraient l’ourlet de chair encore tremblant.
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Re: Promises you'll never escape ▬ Aera ♥ | Jeu 22 Déc - 17:25 Citer EditerSupprimer
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Une ambiance que tu sentais sans même la voir. La vision n'était pas requise pour entrevoir la situation, leur respiration suffisant à trahir la soir qu'ils avaient d'obtenir une idée même de ce qu'ils pensaient parfait. Un fantasme qui s'approchait sans jamais leur laisser la moindre occasion. Pas étonnant qu'ils bavent à la moindre once de désespoir qui passait. Qui se serait amouraché d'hommes perdus dans une spirale de solitude? Elle n'était pas égale pour toute, cette solitude. Le froid de ses paroles trahissant celle qui retenait ton cher peintre. Mais elle n'avait pas eu cet effet dévastateur, celui de vouloir se prouver qu'il pouvait réussir, au contraire. Aurait il donc réussi auparavant ? S'il ne pouvait oublier ton regard, le tien t'empêchait de reconnaître sa personne, ignorant simplement votre première rencontre, pour inventer alors ce souvenir. Le temps manquait à l'emploi du temps serré qui t'était attribué, mais c'était surtout ta patience qui restait bien loin des standards, ne laissant place à aucune hésitation, de sa part comme de la tienne.
Comme un animal sauvage, il aurait pu te mordre, te griffer, et s'enfuir. C'était sûrement là la plus sage décision et pourtant. Ses pas résonnaient dans les tiens, comme une résonnance, une ombre matérialisée que tu pouvais enlacer. Alors à ce moment la solitude semblait moins grande. Les affaires déposées comme d'accoutumer ce fut tes chaussures qui partaient en premières, les pas devenant plus silencieux, suivant une ligne invisible que ton esprit avait fini par créer. Cet appartement, tu le connaissais dans ses moindres recoin, oubliant ton handicape pour te mouver comme si tout devenait clair.
La sonnerie de ton téléphone retentie alors pour te laisser décrocher, les pas s'éloignant doucement oubliant une peur de le voir partir, une possibilité qu'il aurait du prendre. Tu avais beau avoir détesté ces hommes esclave d'une solitude qui les changeait, tu n'étais pas mieux. Quelques mots qui suffisaient à ta peine, comme une condamnation qui remplissait un regard vide, en un enragé, triste, un liquide que tu imaginais rempli de fureur venant inondé une vision déjà mauvaise. Les dents serrées ce fut la force qui repris le relai pour envoyer balader un de ces vases décoratifs. Rien qui ne puisse t'arrêter au contraire, le bruit assourdissant venait donné l'élan pour un autre qui vint le rejoindre. Des paroles étranglées accompagnant des gestes de plus en plus désorganisés, oubliant soudainement l'agencement de ton propre appartement. Perdue. Tu l'étais à nouveau. Comme une enfant dans une immensité sans repères. Ils disparaissaient à une vitesse si grande que tes pauvres sens peinaient à suivre, rendant chaque parcelle de ton corps faible. La colère aveuglante laissait place à la tristesse déchirante, celle que tu ressentais à chaque perte. Une déchirure du palpitant qui se brisait encore et encore. Des mots qui revenaient pour finalement t'écrasés, accablants mensonges qu'ils étaient. " Tu es comme ma soeur." Le mot famille semblait de plus en plus dur à prononcer, comme un poignard qu'on ne cessait de remuer. Quand bien même la peau fut lacérée, la douleur n'en était en rien comparable à ce nouvel abandon. Le cri retenu ne pouvait plus sortir tant les larmes devenaient récurrentes, trop bruyantes.
C'est un hoquet de surprise qui te sortit de cette torpeur. Comme une once de lumière dans une obscurité inquiétante. Tu n'étais pas seule, du moins pas physiquement. Le poignet pris, sa poigne ressemblait alors à des lacérations toujours plus douloureuse. "Peindre? " Le but premier de sa venue. Ce pourquoi tu le poursuivais. Un sourire aux lèvres, tu doutais qu'il puisse l'observer tant les mèches cachaient ton visage, ton cou ayant abandonné la fonction de la tenir si droite qu'elle défiait quiconque ouvrirait la bouche. " Pars. Tu n'as pas envie d'être là non? Profites, c'est ta chance. Lucky you. " Il n'aurait pas à subir ton égoïsme, ta folie. Tu le renvoyais à sa vie d'avant, sans toi, avec un sourire si faux qu'il donnait un air théâtrale à cette mascarade. " Avoues, tu es aussi seul que moi hm?" Pourquoi n'essayait il pas? Comme tu avais tant de fois essayer de comprendre quelqu'un, de t'attacher. Maintenant tu comprenais. Ce n'était pas pour toi pas vrai?
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Comme un animal sauvage, il aurait pu te mordre, te griffer, et s'enfuir. C'était sûrement là la plus sage décision et pourtant. Ses pas résonnaient dans les tiens, comme une résonnance, une ombre matérialisée que tu pouvais enlacer. Alors à ce moment la solitude semblait moins grande. Les affaires déposées comme d'accoutumer ce fut tes chaussures qui partaient en premières, les pas devenant plus silencieux, suivant une ligne invisible que ton esprit avait fini par créer. Cet appartement, tu le connaissais dans ses moindres recoin, oubliant ton handicape pour te mouver comme si tout devenait clair.
La sonnerie de ton téléphone retentie alors pour te laisser décrocher, les pas s'éloignant doucement oubliant une peur de le voir partir, une possibilité qu'il aurait du prendre. Tu avais beau avoir détesté ces hommes esclave d'une solitude qui les changeait, tu n'étais pas mieux. Quelques mots qui suffisaient à ta peine, comme une condamnation qui remplissait un regard vide, en un enragé, triste, un liquide que tu imaginais rempli de fureur venant inondé une vision déjà mauvaise. Les dents serrées ce fut la force qui repris le relai pour envoyer balader un de ces vases décoratifs. Rien qui ne puisse t'arrêter au contraire, le bruit assourdissant venait donné l'élan pour un autre qui vint le rejoindre. Des paroles étranglées accompagnant des gestes de plus en plus désorganisés, oubliant soudainement l'agencement de ton propre appartement. Perdue. Tu l'étais à nouveau. Comme une enfant dans une immensité sans repères. Ils disparaissaient à une vitesse si grande que tes pauvres sens peinaient à suivre, rendant chaque parcelle de ton corps faible. La colère aveuglante laissait place à la tristesse déchirante, celle que tu ressentais à chaque perte. Une déchirure du palpitant qui se brisait encore et encore. Des mots qui revenaient pour finalement t'écrasés, accablants mensonges qu'ils étaient. " Tu es comme ma soeur." Le mot famille semblait de plus en plus dur à prononcer, comme un poignard qu'on ne cessait de remuer. Quand bien même la peau fut lacérée, la douleur n'en était en rien comparable à ce nouvel abandon. Le cri retenu ne pouvait plus sortir tant les larmes devenaient récurrentes, trop bruyantes.
C'est un hoquet de surprise qui te sortit de cette torpeur. Comme une once de lumière dans une obscurité inquiétante. Tu n'étais pas seule, du moins pas physiquement. Le poignet pris, sa poigne ressemblait alors à des lacérations toujours plus douloureuse. "Peindre? " Le but premier de sa venue. Ce pourquoi tu le poursuivais. Un sourire aux lèvres, tu doutais qu'il puisse l'observer tant les mèches cachaient ton visage, ton cou ayant abandonné la fonction de la tenir si droite qu'elle défiait quiconque ouvrirait la bouche. " Pars. Tu n'as pas envie d'être là non? Profites, c'est ta chance. Lucky you. " Il n'aurait pas à subir ton égoïsme, ta folie. Tu le renvoyais à sa vie d'avant, sans toi, avec un sourire si faux qu'il donnait un air théâtrale à cette mascarade. " Avoues, tu es aussi seul que moi hm?" Pourquoi n'essayait il pas? Comme tu avais tant de fois essayer de comprendre quelqu'un, de t'attacher. Maintenant tu comprenais. Ce n'était pas pour toi pas vrai?
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AVENGEDINCHAINS
Invité
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Re: Promises you'll never escape ▬ Aera ♥ | Jeu 12 Jan - 21:51 Citer EditerSupprimer
@Jung Ae Ra
@Jung Ae Ra
Promises you’ll never escape…
AVENGEDINCHAINS
Etait-ce l’inconscience, ou bien le sentiment que quelque chose ne collait pas et me poussait ainsi poursuivre sans même penser à rebrousser chemin ? Il y avait quelque chose d’étrange, presque hypnotique chez elle qui m’interpelait, aussi me contentais-je simplement de la suivre et de m’engouffrer à mon tour dans son appartement. Derrière les portes close je découvrais un monde aussi étonnant qu’elle. Et s’il n’y avait que sa décoration qui avait pu retenir à ce point mon attention… l’atmosphère changea brutalement. Comme si une chape de plomb venait de tomber sur mes épaules, ce fut le bruit de la porcelaine brisée qui m’arracha un sursaut et me força à me tourner vers ma furie... gisant désormais au sol. Colère, tristesse, frustration…j’ignorais quelle déferlante coulait dans ses veines et si une fois encore j’aurais simplement pu fuir sans même me retourner, je me surprenais à m’agenouiller près d’elle.
D’un geste timide j’attrapais sa main pour en retirer les morceaux qui s’étaient logés dans sa paume. Sans en avoir davantage conscience, les mots m’échappèrent teintés d’une inquiétude peu commune. Elle leva alors le visage vers le mien, sondant mes perles sans pour autant les voir avant que son regard ne chute pour disparaître derrière ses longues mèches d’ébène pour finalement me rendre ma liberté d’un souffle. À la fois stupéfait et… inquiet, je restais figé devant son corps presque recroquevillé. Qu’attendais-je pour seulement quitter son antre et retourner à mon quotidien insipide ? Une force invisible avait alors raison de moi et me détenait avec tant de volonté qu’il m’était presque impossible d’esquisser le moins geste. Et moins encore alors que la réplique filtra ses carmines. Seul…
Elle venait de toucher en plein mille et de mettre à jour cette solitude qui m’étouffait, celle dans laquelle pourtant je me complaisais au point d’en devenir étranger aux interactions sociales. Le cœur battant à tout rompre, je n’osais pas même expirer l’air stocké dans mes poumons. Figé, son poignet résolument prisonnier de mes doigts, je tentais de réfléchir… en vain. L’esprit vide d’avoir été ainsi percé à jour me rendait encore plus benêt que je ne pouvais l’être. Ou bien était-ce sa solitude qui résonnait en écho à la mienne ?
« Il faut nettoyer ces plaies… » lâchais-je d’un souffle. Sa douleur, sa détresse me lacéraient sur place et me rendait incapable de la laisser en proie à ses démons. Après tout… j’étais moi-même passé par cette période de vide intersidéral, et malgré moi je comprenais. « Je fuirais… dès lors que j’en aurais l’opportunité, je vous promet de fuir. » J’échappais un soupire avant de l’aider à se redresser. Les épaules tombantes, les paupières mi closes, les lèvres pincées, la respiration houleuse… où était donc passée ma furie ? Je la guidais alors vers l’évier et entreprenais de lui nettoyer ses blessures. « Qui me dit que vous ne me dénoncerez pas pour non-assistance à personne en danger si je pars maintenant ? » L’humour pour tenter de désamorcer la situation, mais une boutade qui ne m’arrachait pas le moindre sourire tant je n’étais pas doué pour ça.
Aussi tentais-je une autre approche en même temps que je séchais ses mains. « Je n’ai jamais fait ça… » avant d’ajouter « Donner des cours… c’est… technique. Il faut un programme, des références, des analyses… je suis loin d’avoir tout ça. Mais si vous voulez seulement peindre, peut-être… » Et à cet instant, mon subconscient me hurlait de ne plus dire un seul mot. Tu pactises avec le Diable.. me railla-t-il. « Si c’est simplement pour peindre… » me vendais-je.
D’un geste timide j’attrapais sa main pour en retirer les morceaux qui s’étaient logés dans sa paume. Sans en avoir davantage conscience, les mots m’échappèrent teintés d’une inquiétude peu commune. Elle leva alors le visage vers le mien, sondant mes perles sans pour autant les voir avant que son regard ne chute pour disparaître derrière ses longues mèches d’ébène pour finalement me rendre ma liberté d’un souffle. À la fois stupéfait et… inquiet, je restais figé devant son corps presque recroquevillé. Qu’attendais-je pour seulement quitter son antre et retourner à mon quotidien insipide ? Une force invisible avait alors raison de moi et me détenait avec tant de volonté qu’il m’était presque impossible d’esquisser le moins geste. Et moins encore alors que la réplique filtra ses carmines. Seul…
Elle venait de toucher en plein mille et de mettre à jour cette solitude qui m’étouffait, celle dans laquelle pourtant je me complaisais au point d’en devenir étranger aux interactions sociales. Le cœur battant à tout rompre, je n’osais pas même expirer l’air stocké dans mes poumons. Figé, son poignet résolument prisonnier de mes doigts, je tentais de réfléchir… en vain. L’esprit vide d’avoir été ainsi percé à jour me rendait encore plus benêt que je ne pouvais l’être. Ou bien était-ce sa solitude qui résonnait en écho à la mienne ?
« Il faut nettoyer ces plaies… » lâchais-je d’un souffle. Sa douleur, sa détresse me lacéraient sur place et me rendait incapable de la laisser en proie à ses démons. Après tout… j’étais moi-même passé par cette période de vide intersidéral, et malgré moi je comprenais. « Je fuirais… dès lors que j’en aurais l’opportunité, je vous promet de fuir. » J’échappais un soupire avant de l’aider à se redresser. Les épaules tombantes, les paupières mi closes, les lèvres pincées, la respiration houleuse… où était donc passée ma furie ? Je la guidais alors vers l’évier et entreprenais de lui nettoyer ses blessures. « Qui me dit que vous ne me dénoncerez pas pour non-assistance à personne en danger si je pars maintenant ? » L’humour pour tenter de désamorcer la situation, mais une boutade qui ne m’arrachait pas le moindre sourire tant je n’étais pas doué pour ça.
Aussi tentais-je une autre approche en même temps que je séchais ses mains. « Je n’ai jamais fait ça… » avant d’ajouter « Donner des cours… c’est… technique. Il faut un programme, des références, des analyses… je suis loin d’avoir tout ça. Mais si vous voulez seulement peindre, peut-être… » Et à cet instant, mon subconscient me hurlait de ne plus dire un seul mot. Tu pactises avec le Diable.. me railla-t-il. « Si c’est simplement pour peindre… » me vendais-je.
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