(( costume )) Keeho avait l’habitude de planer mais alors là, c’était vraiment de la bonne. Devant lui trônait la chenille d’Alice aux Pays des Merveilles et elle lui parlait. Il n’avait jamais autant halluciné de sa vie. Le garçon la regarda, plissant les yeux et l’inspectant sous tous les angles. Elle ne se gêna pas pour lui dire d’arrêter cette inspection un peu trop intrusive, parce que le koryo avait même osé la toucher. Si réelle et pourtant, si fausse. Le garçon entendit la porte se refermer derrière lui, enfin, eux. Il venait seulement de remarquer la présence de la jeune femme et il la regarda, penchant légèrement la tête sur le côté. Il ne la connaissait pas, elle ne lui disait rien. Quoi que… Ne l’avait-il pas déjà vu avec Rin ? « T’es pas une pote de Rin, toi ? » Demanda-t-il directement, se moquant bien de la vexer s’il ne la reconnaissait pas. Après tout, il ne connaissait pas toutes les amies de sa meilleure amie. Et heureusement, parce qu’il n’aurait pas fini sinon ! Enfin bon, trêve de bavardages, ils étaient bloqués, impossible de sortir et la seule solution, d’après la chenille, c’était de trouver toutes les clefs. Clefs qui se trouvaient dans les mystérieuses boîtes. « Putain mais on va jamais y arriver, à trouver dix putain de clefs… » Se lamenta-t-il. les larmes lui montant aux yeux, ce qui n’était clairement pas son genre, d’ailleurs, mais il fallait croire que le gâteau qu’il avait croqué en arrivant était bien spécial. Il s’avança vers une des boîtes, priant tous les Dieux pour tomber sur une clef.

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That light burned me

≈ i followed the light in the dark

(( costume )) saeri avait préféré opté pour une boisson plutôt qu'un gâteau à son arrivée, n'ayant pas envisagé l'étrange chaleur qui s'empara de son cœur après que le liquide sucré ne se soit infiltré dans son système. une chaleur pleine d'affection, le genre qu'on ressentait après un long câlin bien réconfortant. les émotions ont laissé place à une certaine surprise lorsque la porte se referma brusquement, ses phalanges se perdant contre les multiples serrures avant que la voix du jeune homme ne l'interpelle comme mélodie étrangère. rin? oh oui, je l'adore. en repensant à son amie, le rictus de saeri ne fit que s'agrandir, contrastant avec les larmes qu'elle pouvait distinguer dans le coin de l'œil du jeune homme dont elle ignorait toujours le nom. en s'avançant vers lui, la pièce fut engloutie par une épaisse fumée, et saeri eut du mal à distinguer ses pas, toussotant légèrement. aw, mais non, ne pleure pas... attends, j'arrive. tu vas voir, on va y arriver. les bras qu'elle enroula autour de son dos après avoir trébuché contre sa silhouette, lèvres boudeuses s'écrasant contre la joue de l'inconnu, irrésistible envie qu'elle ne put réprimer, comme ultime réconfort. tu vois? elle qui ne se montrait que rarement affectueuse, il fallait croire que cette soirée allait être mémorable et délirante. saeri essaya tant bien que mal de distinguer les boîtes autour d'elle à travers la fumée, plongeant ses mains dans les abysses inconnues avec une légère appréhension.

(( costume )) Dix clefs, voilà ce qu’ils devaient récupérer pour sortir de cet enfer. Parce que, clairement, c’était ce que c’était aux yeux du koryo. Il détestait être enfermé, d’autant plus avec une inconnue pas si inconnue que ça. Elle était une amie de Rin, ce qu’elle lui confirma. Mais alors d’où elles se connaissaient, ça, Keeho n’en avait strictement aucune idée. Et à vrai dire, il s’en fichait pas mal. Il voulait juste sortir, vraiment, parce que les larmes lui montaient et il n’y avait rien de normal à ça. Il avait été drogué contre son gré ? Hallucinant. Enfin bon, il se remit en tête sa mission : les dix clefs. Alors, dans cette optique-là, l’étudiant s’approcha d’une première boîte et n’hésita aucunement à mettre sa main à l’intérieur. Il en retira une clef tout en actionnant quelque chose qui fit dégager de la fumée des naseaux de la chenille. Ça lui piquait les yeux, à moins que ça soit les larmes de joie d’avoir obtenu une première clef. « Putain, regarde, une clef ! Plus que 9 ! » S’exclama-t-il avant de sentir des bras l’entourer. « Qu’est-ce que tu fous ? » S’écria-t-il, la repoussant, la colère montant d’un coup. Il essuya sa joue du revers de la main. « Ne t’approche pas de moi ! J’ai une copine. » Dit-il, son visage s’adoucissant presque aussitôt à la mention de la silla. Rien que de penser à elle le faisait sourire. Et de passer d’une émotion à une autre en une fraction de seconde était épuisant. « Tu as choppé combien de clefs ? » Demanda-t-il avant de plonger de nouveau sa main dans une boîte, priant tous les Dieux pour en ressortir quelque chose.

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That light burned me

≈ i followed the light in the dark