somebody's watching me ⇝ ft. dongyul
Invité
Invité
somebody's watching me ⇝ ft. dongyul | Jeu 27 Oct - 22:53 Citer EditerSupprimer
@Yi Dong Yul
⇝ Il était à peu près une heure du matin, mais ça, Hye Na en avait aucune idée, malgré son portable posé près d’elle. Elle avait passé la journée à discuter avec toutes sortes de médecins, surtout des psychiatres qui essayaient de l’aider à retrouver partiellement la mémoire, du moins la raison pour laquelle elle se trouvait toujours à l’hôpital et qu’elle ne rentrait pas chez elle. Dans un sens, c’était peut-être plus rassurant d’être avec de réels étrangers plutôt qu’avec des personnes qui prétendaient la connaître alors que ce n’était pas réciproque. Après tout, rien ne lui disait qu’ils ne mentaient pas et que ce n’était pas des personnes dangereuses. Mais c’était la famille, apparemment. En tout cas, personne ne voulait lui dire comment elle en était arrivée là, elle était censée trouver par elle-même la réponse à cette question – c'était sûrement trop brutal d’apprendre qu’elle avait tenté de mettre fin à ses jours sans même se souvenir de la raison. Hye Na recevait pourtant avec plaisir la visite de ces étrangers, et assistait volontiers à certains cours quand elle n’avait pas une journée trop chargée, et encore étrangement, elle n’avait pas le droit d’aller aux cours de danse qui étaient sa principale matière. Une santé trop fragile disait-on, la peur que de nouveaux souvenirs trop difficiles apparaissent trop vite en vérité. Si elle arrivait à se remémorer de moments avec ses parents, sa sœur, ou même son cousin, ça serait très bien. En tout cas, après une énième journée épuisante, elle dormait paisiblement dans sa chambre, les couloirs des patients silencieux. Mais le calme ne régnait pas longtemps chez Hye Na qui avait gardé ce vilain mécanisme nocturne de parler durant son sommeil, voir pire : se déplacer. Le lendemain matin elle ne se souviendra pas de ce qui l’avait autant fait rire au point qu’elle se redresse, assise sur son lit, les jambes se balançant dans le vide, en pleine réflexion. Ça semblait profond sur le moment, elle avait l’air de réfléchir à un sujet de thèse de philosophie, mais quand elle sauta de son lit, se dirigeant vers sa porte qu’elle ouvrit doucement, c’était facile de comprendre qu’elle était plus proche de dévaliser la pharmacie que de boucler un master. Mais ce soir-là, sa vie semblait trop amusante pour qu’elle veuille voler tous les antalgiques, et c’est en riant à voix basse qu’elle longeait le mur du couloir jusqu’à la porte la plus proche, s’y introduisant silencieusement pour voler... un oreiller. Malgré qu’elle dormait, elle avait encore conscience qu’elle ne devait pas faire de bruit quand elle allait cambrioler les chambres des autres patients. Ce manège se reproduisit une fois, deux fois, trois fois, jusqu’à ce que ses petits bras ne puissent plus supporter la montagne duveteuse qui l’aveuglait, les lâchant en plein milieu du couloir, même pas surprise de se trouver devant un garçon qu’elle avait déjà vu à plusieurs reprises. Mais oui, c’était Dong Yul, sûrement le résident qui la mettait la plus en confiance parmi cette horde de blouse blanche. Sauf que là, elle était seulement éclairée par le panneau indiquant la sortie de secours. “Oreillers.” lâcha-t-elle, aussi soudainement que lesdits oreillers. C’était très important de préciser quels étaient les objets de sa convoitise, au cas où il n’aurait pas déjà remarqué.
@Yi Dong Yul
⇝ Il était à peu près une heure du matin, mais ça, Hye Na en avait aucune idée, malgré son portable posé près d’elle. Elle avait passé la journée à discuter avec toutes sortes de médecins, surtout des psychiatres qui essayaient de l’aider à retrouver partiellement la mémoire, du moins la raison pour laquelle elle se trouvait toujours à l’hôpital et qu’elle ne rentrait pas chez elle. Dans un sens, c’était peut-être plus rassurant d’être avec de réels étrangers plutôt qu’avec des personnes qui prétendaient la connaître alors que ce n’était pas réciproque. Après tout, rien ne lui disait qu’ils ne mentaient pas et que ce n’était pas des personnes dangereuses. Mais c’était la famille, apparemment. En tout cas, personne ne voulait lui dire comment elle en était arrivée là, elle était censée trouver par elle-même la réponse à cette question – c'était sûrement trop brutal d’apprendre qu’elle avait tenté de mettre fin à ses jours sans même se souvenir de la raison. Hye Na recevait pourtant avec plaisir la visite de ces étrangers, et assistait volontiers à certains cours quand elle n’avait pas une journée trop chargée, et encore étrangement, elle n’avait pas le droit d’aller aux cours de danse qui étaient sa principale matière. Une santé trop fragile disait-on, la peur que de nouveaux souvenirs trop difficiles apparaissent trop vite en vérité. Si elle arrivait à se remémorer de moments avec ses parents, sa sœur, ou même son cousin, ça serait très bien. En tout cas, après une énième journée épuisante, elle dormait paisiblement dans sa chambre, les couloirs des patients silencieux. Mais le calme ne régnait pas longtemps chez Hye Na qui avait gardé ce vilain mécanisme nocturne de parler durant son sommeil, voir pire : se déplacer. Le lendemain matin elle ne se souviendra pas de ce qui l’avait autant fait rire au point qu’elle se redresse, assise sur son lit, les jambes se balançant dans le vide, en pleine réflexion. Ça semblait profond sur le moment, elle avait l’air de réfléchir à un sujet de thèse de philosophie, mais quand elle sauta de son lit, se dirigeant vers sa porte qu’elle ouvrit doucement, c’était facile de comprendre qu’elle était plus proche de dévaliser la pharmacie que de boucler un master. Mais ce soir-là, sa vie semblait trop amusante pour qu’elle veuille voler tous les antalgiques, et c’est en riant à voix basse qu’elle longeait le mur du couloir jusqu’à la porte la plus proche, s’y introduisant silencieusement pour voler... un oreiller. Malgré qu’elle dormait, elle avait encore conscience qu’elle ne devait pas faire de bruit quand elle allait cambrioler les chambres des autres patients. Ce manège se reproduisit une fois, deux fois, trois fois, jusqu’à ce que ses petits bras ne puissent plus supporter la montagne duveteuse qui l’aveuglait, les lâchant en plein milieu du couloir, même pas surprise de se trouver devant un garçon qu’elle avait déjà vu à plusieurs reprises. Mais oui, c’était Dong Yul, sûrement le résident qui la mettait la plus en confiance parmi cette horde de blouse blanche. Sauf que là, elle était seulement éclairée par le panneau indiquant la sortie de secours. “Oreillers.” lâcha-t-elle, aussi soudainement que lesdits oreillers. C’était très important de préciser quels étaient les objets de sa convoitise, au cas où il n’aurait pas déjà remarqué.
Yi Dong Yul
★★★★★ LEGENDARY SHAKER (ADMIN)
Pseudo : Helvia
Célébrité : Park Seong Hwa (ATEEZ)
Crédits : Sohaline ♡
Messages : 1831
Âge : 25
Re: somebody's watching me ⇝ ft. dongyul | Mer 28 Déc - 9:42 Citer EditerSupprimer
⇝ Dongyul était de garde aujourd’hui. Il n’aimait pas ça car ça lui faisait louper des heures au boulot. A force, on allait le virer mais étrangement, le gérant était assez compréhensif pour ne pas le faire. Après tout, quand il était au travail, le jeune homme le faisait excellemment. Aucune plainte, toujours à servir avec le sourire même si l’envie n’y était pas. L’étudiant en médecine soupira en regardant le plafond de la chambre de garde. C’était long et il s’ennuyait. Parfois, il y avait un peu de mouvement mais ce n’était pas souvent que ça arrivait sur ses jours. Non, en général, c’étaient les autres internes qui géraient. Lui, il avait le droit aux petits trucs sans importance. Le goguryeo se redressa finalement, décidant d’aller faire un tour pour vérifier que tout allait bien. Il sortit de la chambre, mains dans les poches de sa blouse blanche, et commença à arpenter les couloirs, jetant un œil à chaque patient endormi et aux machines dans les chambres. Rien à signaler. Aucun bruit, juste celui des respirations endormies et apaisées. Tout allait parfaitement bien. Enfin, c’était ce qu’il croyait. Jusqu’à ce qu’il voie une jeune fille passer en coup de vent, les bras bien chargés. Dongyul n’était pas peureux mais elle ressemblait presque à un fantôme. Le garçon déglutit et s’avança dans la direction de la demoiselle. Mais arrivé à l’angle, il ne la vit pas dans le couloir. Ben merde alors, elle était passée où ? L’interne continua à avancer, la cherchant avant de se retrouver face à elle, les bras chargés… d’oreillers ? Le futur médecin la regarda longuement jusqu’à ce qu’elle lâche les masses duveteuses, pouvant enfin voir son visage. Il la reconnut aussitôt et fronça les sourcils en la voyant là. Que faisait Hyena, debout, en plein milieu de la nuit avec des oreillers ? Le garçon s’approcha d’elle, soupir franchissant ses lèvres. « J’ai vu, oui. » Dit-il en arrivant près d’elle. « Qu’est-ce que tu fais avec tout ça ? Il te manque des oreillers ? » Demanda-t-il en les ramassant. « Tu les as volés à qui ? » S’enquit-il de la questionner.
________________________________
⇝ Dongyul était de garde aujourd’hui. Il n’aimait pas ça car ça lui faisait louper des heures au boulot. A force, on allait le virer mais étrangement, le gérant était assez compréhensif pour ne pas le faire. Après tout, quand il était au travail, le jeune homme le faisait excellemment. Aucune plainte, toujours à servir avec le sourire même si l’envie n’y était pas. L’étudiant en médecine soupira en regardant le plafond de la chambre de garde. C’était long et il s’ennuyait. Parfois, il y avait un peu de mouvement mais ce n’était pas souvent que ça arrivait sur ses jours. Non, en général, c’étaient les autres internes qui géraient. Lui, il avait le droit aux petits trucs sans importance. Le goguryeo se redressa finalement, décidant d’aller faire un tour pour vérifier que tout allait bien. Il sortit de la chambre, mains dans les poches de sa blouse blanche, et commença à arpenter les couloirs, jetant un œil à chaque patient endormi et aux machines dans les chambres. Rien à signaler. Aucun bruit, juste celui des respirations endormies et apaisées. Tout allait parfaitement bien. Enfin, c’était ce qu’il croyait. Jusqu’à ce qu’il voie une jeune fille passer en coup de vent, les bras bien chargés. Dongyul n’était pas peureux mais elle ressemblait presque à un fantôme. Le garçon déglutit et s’avança dans la direction de la demoiselle. Mais arrivé à l’angle, il ne la vit pas dans le couloir. Ben merde alors, elle était passée où ? L’interne continua à avancer, la cherchant avant de se retrouver face à elle, les bras chargés… d’oreillers ? Le futur médecin la regarda longuement jusqu’à ce qu’elle lâche les masses duveteuses, pouvant enfin voir son visage. Il la reconnut aussitôt et fronça les sourcils en la voyant là. Que faisait Hyena, debout, en plein milieu de la nuit avec des oreillers ? Le garçon s’approcha d’elle, soupir franchissant ses lèvres. « J’ai vu, oui. » Dit-il en arrivant près d’elle. « Qu’est-ce que tu fais avec tout ça ? Il te manque des oreillers ? » Demanda-t-il en les ramassant. « Tu les as volés à qui ? » S’enquit-il de la questionner.
What You Wanted
After this night when everything held its breath. I follow the sound of someone calling me. The second I open my eyes, it's farther away. It's like you're fleeing from me again. You and I, the moment we meet again... Can you tell me what you wanted ? ❁
Invité
Invité
Re: somebody's watching me ⇝ ft. dongyul | Sam 11 Fév - 21:06 Citer EditerSupprimer
@Yi Dong Yul
⇝ Même si elle n’avait conscience de rien, ses farces faisaient rire Hyena et si elle avait été réveillée, sûrement aurait-elle pris le même plaisir à réquisitionner les oreillers des résidents. Les pauvres qui allaient se réveiller le matin, ou dans la nuit, se retrouvant sans leurs biens. Elle aurait pu voler des choses plus importantes, mais son subconscient avait jeté son dévolu sur ces objets inoffensifs. L’étudiante n’avait aucune idée de ce qu’elle pourrait en faire par la suite, sûrement un tas qui finira dans sa chambre, surprenant les infirmiers qui viendraient la réveiller pour ses médicaments au petit matin. Ce dont elle ne se rendait pas compte, c’était de quoi elle avait l’air en errant dans les couloirs ainsi. Hye Na n’était pas grande, ses longs cheveux noirs tombaient en cascade sur ses épaules et elle portait une affreuse chemise de nuit blanche, qui lui donnait tout l’air d’un fantôme des films d’horreur japonais. Pour le coup, avec ses bêtises elle avait sûrement hanté les cauchemars des résidents qui avaient pu apercevoir à demi-conscient une silhouette s’introduire dans leur chambre. Mais ils n’étaient pas les seuls qui pouvaient frissonner quand elle croisa une personne du personnel au moment où elle lâcha tous ses oreillers après qu’ils furent trop nombreux pour qu’elle puisse en prendre d’autres. Dong Yul se trouvait face à elle, et c’est avec perspicacité qu’elle montra ses trésors en précisant de quoi il s’agissait, juste au cas où il ne les aurait pas reconnus. Les mots du garçon flottaient dans son cerveau comme dans un rêve, et elle mit un peu de temps avant de traiter l’information dans tout ce brouillard mental. “J’aime bien les oreillers.” fit-elle en prenant l’un de ceux que Dong Yul avait ramassé pour le poser en équilibre sur sa tête. Depuis son plus jeune âge, Hye Na avait été un enfer pour sa famille à être somnambule. Le plus effrayant était qu’elle semblait parfaitement consciente, la seule différence était ses phrases simples digne d’un enfant. Mais il lui était arrivée de tenir des conversations avec sa sœur sans qu’elle se rende compte qu’elle n’était pas vraiment consciente, sans remarquer qu’elle était un poil étrange. Par chance, ce détail avait été marqué sur le dossier médical de la baekje. “Aux patients. Tu as des oreillers, toi, chez toi ?” Le questionna-t-elle. “Tu peux les prendre pour chez toi.” ajouta-t-elle en reposant l’oreiller de sa tête parmi ceux que le garçon avait récupéré. Un petit ricanement, et elle repartie de bon cœur dans les couloirs en ricanant. Elle ne savait pas pourquoi, mais elle avait une subite envie de courir partout.
@Yi Dong Yul
⇝ Même si elle n’avait conscience de rien, ses farces faisaient rire Hyena et si elle avait été réveillée, sûrement aurait-elle pris le même plaisir à réquisitionner les oreillers des résidents. Les pauvres qui allaient se réveiller le matin, ou dans la nuit, se retrouvant sans leurs biens. Elle aurait pu voler des choses plus importantes, mais son subconscient avait jeté son dévolu sur ces objets inoffensifs. L’étudiante n’avait aucune idée de ce qu’elle pourrait en faire par la suite, sûrement un tas qui finira dans sa chambre, surprenant les infirmiers qui viendraient la réveiller pour ses médicaments au petit matin. Ce dont elle ne se rendait pas compte, c’était de quoi elle avait l’air en errant dans les couloirs ainsi. Hye Na n’était pas grande, ses longs cheveux noirs tombaient en cascade sur ses épaules et elle portait une affreuse chemise de nuit blanche, qui lui donnait tout l’air d’un fantôme des films d’horreur japonais. Pour le coup, avec ses bêtises elle avait sûrement hanté les cauchemars des résidents qui avaient pu apercevoir à demi-conscient une silhouette s’introduire dans leur chambre. Mais ils n’étaient pas les seuls qui pouvaient frissonner quand elle croisa une personne du personnel au moment où elle lâcha tous ses oreillers après qu’ils furent trop nombreux pour qu’elle puisse en prendre d’autres. Dong Yul se trouvait face à elle, et c’est avec perspicacité qu’elle montra ses trésors en précisant de quoi il s’agissait, juste au cas où il ne les aurait pas reconnus. Les mots du garçon flottaient dans son cerveau comme dans un rêve, et elle mit un peu de temps avant de traiter l’information dans tout ce brouillard mental. “J’aime bien les oreillers.” fit-elle en prenant l’un de ceux que Dong Yul avait ramassé pour le poser en équilibre sur sa tête. Depuis son plus jeune âge, Hye Na avait été un enfer pour sa famille à être somnambule. Le plus effrayant était qu’elle semblait parfaitement consciente, la seule différence était ses phrases simples digne d’un enfant. Mais il lui était arrivée de tenir des conversations avec sa sœur sans qu’elle se rende compte qu’elle n’était pas vraiment consciente, sans remarquer qu’elle était un poil étrange. Par chance, ce détail avait été marqué sur le dossier médical de la baekje. “Aux patients. Tu as des oreillers, toi, chez toi ?” Le questionna-t-elle. “Tu peux les prendre pour chez toi.” ajouta-t-elle en reposant l’oreiller de sa tête parmi ceux que le garçon avait récupéré. Un petit ricanement, et elle repartie de bon cœur dans les couloirs en ricanant. Elle ne savait pas pourquoi, mais elle avait une subite envie de courir partout.
Contenu sponsorisé