— Tu fais de la danse classique depuis que tu as six ans. Une passion qui t'est venue d'un coup, après avoir regardé quelques compétitions avec ta mère. Ca aurait pu tomber sur la natation ou le patinage artistique mais non. C'est tombé sur la danse classique. Tu n'as pas insisté longtemps pour que tes parents t'offrent des cours. Et tout le monde avait peur que la passion te quitte après les premières leçons. Ce fut l'effort inverse cependant, la passion est devenue plus présente.

— Venir habiter à Séoul a été dur à accepter ; t'as pas eu le choix, t'as fait avec. T'es quelqu'un qui s'adapte assez vite et qui s'intègre tout aussi. Tu n'auras aucun mal à te faire des ami.e.s, Miho. Tu avais cru ta mère, et pourtant. Pourtant t'avais eu du mal, ne parvenant pas à te faire de place dans ces groupes fermés.

— L'euphorie dans le sang quand tu commençais à te faire des ami.e.s. Et tout ça uniquement grâce à Ga Young. Elle avait fait le premier pas, elle t'avait souri et elle t'avait longuement parlé. Elle avait été curieuse sur ta famille (est-ce que les rumeurs disaient vraies ? La plupart, oui). Elle t'avait intégrée dans son petit groupe d'ami.e.s. Et étonnamment, tu t'y étais rapidement faite une place aussi.

— Au début, tu ne faisais pas vraiment attention à ces remarques désobligeantes. Tu faisais avec. T'avais des ami.e.s, tu voulais pas paraître exigeante ou difficile. Tu subissais les moqueries, les insultes, les messes basses, les sourires narquois. Tu subissais les sarcasmes, la méchanceté gratuite. Tu subis encore aujourd'hui ((et ils abusent de ta gentillesse, de ta compassion)).

— Tes parents pensent, à tort, que Ga Young et la bande sont tes meilleur.e.s ami.e.s. Au nombre de cinq (deux filles, trois garçons), ils profitent d'avantages considérables. Que ce soit de nouveaux produits ou même des vêtements, tes parents leur offrent toujours quelque chose avec le sourire. Pour les remercier d'être là pour toi. Et en soit, ça ne te dérange pas, c'est même attendrissant de la part de tes parents. Ils ne se doutent pas qu'ils profitent tous les cinq de toi, ton argent, ton statut, ton nom. Qu'ils profitent de ta gentillesse, de leur générosité. Mais t'as des ami.e.s alors... de quoi te plains-tu ? ((t'as peur de finir seule à nouveau))

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— T'es plutôt proche de tes parents. De ta mère, surtout. Tu as passé beaucoup de temps avec elle, petite. Elle te racontait des histoires en te brossant les cheveux et restait à tes côtés le temps que tu t'endormais. Elle veillait sur toi, prenant soin de te préparer le meilleur bento (et le plus joli, aussi). Elle est une perle en cuisine, talent que tu n'as pas vraiment hérité. Par contre tu es tout aussi douée que ton père pour le violon. T'as pratiqué le kendo pendant une année, délaissant la discipline pour te concentrer uniquement sur la danse classique.

— Tu adores les oreo. Tu raffoles des pocky et des onigiri (ceux que ta mère préparent sont un délice). Tu as un bon appétit, comme ton père. Et tu manges lentement, comme ta mère. T'as une tolérance plutôt moyenne pour les plats épicés contrairement à tes parents. Tu peux cependant manger un citron sans être perturbée. Tu adores le thé et le café. Les fruits rouges sont tes préférés.

— On peut te retrouver sur les toits en libre accès autour de l'université. Tu t'entraînes à la danse classique, t'éloigner de tout et de tout le monde. En plus de ça la vue dégagée t'offre toujours un spectacle magnifique. Ou alors on peut t'apercevoir courir avec ton chien au parc.

— Tu as pris des cours de coréen avant de toucher le sol de Séoul. Ton père savait qu'il allait probablement devoir changer de ville un jour et dans cette optique, les cours de coréen (et de mandarin) avaient été requis. Tu te débrouilles mieux, voire même très bien... mais il t'arrive encore de buter sur quelques mots et d'avoir des doutes. Alors t'y vas au talent, tu remplaces le mot par un autre en supposant que ça veut dire la même (spoiler : ça ne veut pas dire la même chose du tout) et t'en fais de même avec les expressions... Et si vraiment, t'y arrives pas : tu mimes. (mais spoiler 2 : t'es pas hyper douée).

— Tu portes des lunettes pour lire/écrire. T'es ambidextre (tu vois le positif dans le fait de t'être cassée le poignet à dix ans). Tu possèdes un tourne-disque ainsi qu'une bonne dizaine de vieux vinyles. T'as un petit faible pour le jazz. Il t'arrive de chanter sans t'en rendre compte dans les transports (oops ?).

— Quand t'avais douze ans ton cousin t'a fait tellement peur le soir de Halloween que tu lui as pété le nez (et t'en as pleuré... lui aussi d'ailleurs). Cette anecdote vous fait rire aujourd'hui, contrairement à l'époque. Tu es d'ailleurs très proche de ce cousin ; Hiro.

— Tu aimes faire du skateboard. T'es pas spécialement douée. Pas au point de grandes figures mais t'aimes bien te balader paisiblement sur ta planche. Côté artistique, en plus de la danse classique, t'es plutôt peinture. Tu aimes la lecture (et t'écoutes plus ou moins de la musique à chaque fois que tu ouvres un livre).

— Le Japon te manque. Osaka te manque. Votre quartier, votre maison, vos voisin.e.s, tes camarades. Il t'arrive d'être nostalgique. Il t'arrive d'avoir envie de tout lâcher et d'y retourner. Il t'arrive d'avoir des journées où t'as pas envie, t'as pas le moral, t'as pas le sourire. Heureusement, tu parviens à y aller durant les vacances, t'offrant alors quelques semaines, voire un mois auprès de ta famille restée sur place ((mais c'est pas vraiment pareil)).

— Les films Comme des bêtes, Ant-Man et Rebelle sont tes préférés. Côté films japonais, tes favoris sont les adaptations de Princess Jellyfish et de Kenshin. Tu apprécies Pitch Perfect, Pacific Rim, Moi moche et méchant et Kong : Skull Island. Niveau séries, tu testes à un peu tout, ta curiosité te poussant à tester les séries dont tu entends parler.

— Tu as un chien : Snow, en l'honneur de Snowball (Pompon) dans Comme des bêtes. Un samoyède de trois ans, qui a connu le Japon quelques mois avant de découvrir Séoul.