Des émotions inavouées FT. Jeong Caïn
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Des émotions inavouées FT. Jeong Caïn | Dim 15 Jan - 19:01 Citer EditerSupprimer
@Jeong Caïn
Tenue ~ J’ai le sentiment de passer à côté de ma vie. Je me sens enfermée dans une routine. J’ai l'impression que l'herbe est plus verte ailleurs. J’espère que tout ira mieux demain. Je me sens triste, différente. Je ne sais pas ce que je veux. Je me sens bloquée par mes peurs. Je ne sais pas dire ce que j’aime dans la vie. Je suis vide de toute envie, de tout désir. Je n’ai pas choisi ma vie. Je suis angoissée par la solitude. Je me sens souvent débordée par mes émotions. Je veux vivre une vie harmonieuse. Je veux apprendre à être heureuse. Je choisis d'être heureuse. Je cherche des outils pour une vie épanouie. Je souhaite être unifiée.
Beaucoup de femmes aujourd’hui sont déboussolées, débordées, tristes, ont souvent l’impression de passer à côté de leur vie, sont partout sans être vraiment nulle part, et ne peuvent prétendre haut et fort qu’elles sont heureuses. Et pourtant, elles possèdent toutes les clés de leur bonheur. Selon moi il y a deux sujets qui empêchent concrètement une femme d’être heureuse : la comparaison et l’attente.
La comparaison c’est : se regarder, regarder sa voisine, regarder sa soeur, regarder l’héroïne de la série, et se dire que vraiment elle est "plus belle", "plus riche", "plus heureuse", qu’elle a "tout ce que je n’ai pas", "tout ce qui me manque", "je ne pourrai jamais être heureuse comme elle". Se comparer c’est penser que tout a l’air plus simple dans la vie de l’autre. C’est physiquement se dire qu’avec cette taille de guêpe "ma vie changerait". Comparer ses choix, penser qu’un boulot hors de cette entreprise serait bien plus épanouissant.
L’attente c’est le deuxième sujet qui empêche les femmes d’être heureuses. C’est regarder ce qui me manque, regarder ce que je souhaite atteindre, obtenir, posséder, et me dire que vraiment tant que je n’aurai pas ça, je ne serai pas heureuse. Imaginons le mécanisme : Je suis célibataire, je veux être en couple. Je suis en couple, je veux avoir un enfant. J’ai un enfant, j’en veux un deuxième pour être "vraiment" heureuse. Je suis locataire, je veux être propriétaire. Je suis propriétaire, mais je serai heureuse quand j’aurai un jardin. J’ai un boulot sympa mais je ne gagne pas suffisamment ma vie. Je gagne bien ma vie, mais je n’ai pas de temps pour moi. J’ai du temps pour moi, mais je suis célibataire. Bref, le mécanisme est sans fin.
Est-ce pour cette raison que je suis là ce soir ? Je suis avec des amis. Mais le sont-ils vraiment ? Sont-ils vraiment des amis ? Des étudiants en journalisme qui sont devenus professionnels tout comme moi. Nous partagions le même cursus, la même classe, la même école. Mais est-ce tout ? Puis-je vraiment compter sur eux ? Et voilà que certains ont même invités leurs collègues. Je ne l'ai pas fait. Je ne m'entends pas assez avec mes collègues pour les convier à une telle soirée. Et puis, je ne sais même pas pourquoi j'ai accepté de venir ce soir. Me voilà bourrée, à raconter n'importe quoi. J'ai tout gagné. Et voilà que j'ai mal à la tête, que je ne sais plus ce que je fais ni même ce que je dis. C'est dangereux.
J'entends des éclats de rire. J'entends mon nom raisonner. Quelqu'un me parle mais je suis incapable de dire qui est cette personne. Pourquoi ai-je autant bu ? Parce que je souhaitais faire comme tout le monde ? Je me lève subitement et pars rejoindre les toilettes. Je n'ai pas envie de vomir. Étrangement. J'avais surtout besoin de calme. Ce bar était bien trop bruyant depuis quelques longues et interminables minutes. Je vais donc me poser près des lavabo et regarde mon téléphone. L'heure s'y affiche et je cherche à m'occuper. Il est tard. Je parcours mes photos puis soudainement j'ai envie de parcourir mon répertoire. Je fais défiler les noms, un par un, jusqu'à tomber sur le sien. Comment son numéro a fini dans mon téléphone ? Je ne m'en souviens même plus. Cela fait si longtemps maintenant que l'on s'est rencontré. Cela fait si longtemps maintenant que l'on se fréquente et que c'est calme entre nous. Cela fait bien trop longtemps la dernière fois que je l'ai vu. C'était à cette soirée où je me suis infiltrée en douce. Il m'avait raccompagné. J'étais bien en sa compagnie. J'étais vraiment bien. Mais nous n'avions eu aucune occasion de nous revoir depuis. C'était il y a déjà... Deux semaines ? Ou même trois semaines, je crois. Il doit être débordé. Je le suis de mon côté, en tout cas.
Sans réfléchir davantage, je clique sur son nom et décide de l'appeler. J'approche donc le téléphone de mon oreille ensuite et attends patiemment qu'il décroche. Et lorsque je crois entendre le signal...
- Caïn........ C'est bien toi ?
L'alcool ne me fait même pas prendre conscience de comment je viens de l'appeler.
@Jeong Caïn
Tenue ~ J’ai le sentiment de passer à côté de ma vie. Je me sens enfermée dans une routine. J’ai l'impression que l'herbe est plus verte ailleurs. J’espère que tout ira mieux demain. Je me sens triste, différente. Je ne sais pas ce que je veux. Je me sens bloquée par mes peurs. Je ne sais pas dire ce que j’aime dans la vie. Je suis vide de toute envie, de tout désir. Je n’ai pas choisi ma vie. Je suis angoissée par la solitude. Je me sens souvent débordée par mes émotions. Je veux vivre une vie harmonieuse. Je veux apprendre à être heureuse. Je choisis d'être heureuse. Je cherche des outils pour une vie épanouie. Je souhaite être unifiée.
Beaucoup de femmes aujourd’hui sont déboussolées, débordées, tristes, ont souvent l’impression de passer à côté de leur vie, sont partout sans être vraiment nulle part, et ne peuvent prétendre haut et fort qu’elles sont heureuses. Et pourtant, elles possèdent toutes les clés de leur bonheur. Selon moi il y a deux sujets qui empêchent concrètement une femme d’être heureuse : la comparaison et l’attente.
La comparaison c’est : se regarder, regarder sa voisine, regarder sa soeur, regarder l’héroïne de la série, et se dire que vraiment elle est "plus belle", "plus riche", "plus heureuse", qu’elle a "tout ce que je n’ai pas", "tout ce qui me manque", "je ne pourrai jamais être heureuse comme elle". Se comparer c’est penser que tout a l’air plus simple dans la vie de l’autre. C’est physiquement se dire qu’avec cette taille de guêpe "ma vie changerait". Comparer ses choix, penser qu’un boulot hors de cette entreprise serait bien plus épanouissant.
L’attente c’est le deuxième sujet qui empêche les femmes d’être heureuses. C’est regarder ce qui me manque, regarder ce que je souhaite atteindre, obtenir, posséder, et me dire que vraiment tant que je n’aurai pas ça, je ne serai pas heureuse. Imaginons le mécanisme : Je suis célibataire, je veux être en couple. Je suis en couple, je veux avoir un enfant. J’ai un enfant, j’en veux un deuxième pour être "vraiment" heureuse. Je suis locataire, je veux être propriétaire. Je suis propriétaire, mais je serai heureuse quand j’aurai un jardin. J’ai un boulot sympa mais je ne gagne pas suffisamment ma vie. Je gagne bien ma vie, mais je n’ai pas de temps pour moi. J’ai du temps pour moi, mais je suis célibataire. Bref, le mécanisme est sans fin.
Est-ce pour cette raison que je suis là ce soir ? Je suis avec des amis. Mais le sont-ils vraiment ? Sont-ils vraiment des amis ? Des étudiants en journalisme qui sont devenus professionnels tout comme moi. Nous partagions le même cursus, la même classe, la même école. Mais est-ce tout ? Puis-je vraiment compter sur eux ? Et voilà que certains ont même invités leurs collègues. Je ne l'ai pas fait. Je ne m'entends pas assez avec mes collègues pour les convier à une telle soirée. Et puis, je ne sais même pas pourquoi j'ai accepté de venir ce soir. Me voilà bourrée, à raconter n'importe quoi. J'ai tout gagné. Et voilà que j'ai mal à la tête, que je ne sais plus ce que je fais ni même ce que je dis. C'est dangereux.
J'entends des éclats de rire. J'entends mon nom raisonner. Quelqu'un me parle mais je suis incapable de dire qui est cette personne. Pourquoi ai-je autant bu ? Parce que je souhaitais faire comme tout le monde ? Je me lève subitement et pars rejoindre les toilettes. Je n'ai pas envie de vomir. Étrangement. J'avais surtout besoin de calme. Ce bar était bien trop bruyant depuis quelques longues et interminables minutes. Je vais donc me poser près des lavabo et regarde mon téléphone. L'heure s'y affiche et je cherche à m'occuper. Il est tard. Je parcours mes photos puis soudainement j'ai envie de parcourir mon répertoire. Je fais défiler les noms, un par un, jusqu'à tomber sur le sien. Comment son numéro a fini dans mon téléphone ? Je ne m'en souviens même plus. Cela fait si longtemps maintenant que l'on s'est rencontré. Cela fait si longtemps maintenant que l'on se fréquente et que c'est calme entre nous. Cela fait bien trop longtemps la dernière fois que je l'ai vu. C'était à cette soirée où je me suis infiltrée en douce. Il m'avait raccompagné. J'étais bien en sa compagnie. J'étais vraiment bien. Mais nous n'avions eu aucune occasion de nous revoir depuis. C'était il y a déjà... Deux semaines ? Ou même trois semaines, je crois. Il doit être débordé. Je le suis de mon côté, en tout cas.
Sans réfléchir davantage, je clique sur son nom et décide de l'appeler. J'approche donc le téléphone de mon oreille ensuite et attends patiemment qu'il décroche. Et lorsque je crois entendre le signal...
- Caïn........ C'est bien toi ?
vmicorum.
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Re: Des émotions inavouées FT. Jeong Caïn | Jeu 2 Mar - 11:25 Citer EditerSupprimer
@Janggok Hye Mi
Or la foi est une ferme assurance des choses qu'on espère, une démonstration de celles qu'on ne voit pas. - Hébreux 11:1
C’était une douleur lancinante qui s’étalait de son globe oculaire jusqu’à l’arrière de son crâne, comme si on tisonnier à blanc lui avait inséré dans le cerveau. Une sorte de compression continue qui pouvait se ranimer tels des braises en fonction des mouvements qu’il effectuait. C’était comme avoir une bonne gueule de bois à base de rouge de basse qualité, le plaisir de s’être saoulé en moins. Et il avait une sacré envie de gerber le peu de riz qu’il avait su avaler ces derniers jours sur son tapis flambant neuf (qui avait flambé son porte-monnaie par la même occasion). Il restait allongé dans son bureau insonorisé, allongé sur le sofa, les yeux fermés, la lumière éteinte, se pressant par intermittence les tempes dans l’espoir que cela ne le soulage qu’un peu de son supplice. De temps à autre, il soulevait son poignet pour surveiller l’heure. Avec un soupir de soulagement, les aiguilles avaient finis par tourner et il pouvait reprendre une nouvelle dose d’anti-douleur. Un quart d’heure plus tard, il s’endormait comme un bébé.
La sonnerie de son téléphone le tira d’une sieste mal contrôlée. Il mit quelques instants à se souvenir d’où il était. Sa tête ne lui faisait plus mal mais son monde tanguait dangereusement. Il attrapa son téléphone, bien décidé à raccrocher au nez de n’importe quel importun afin de finir sa nuit. Sur l’écran s’afficha un numéro inconnu. Caïn notait soigneusement tous les numéros qu’il recevait, ainsi que les appels importuns de fan qui par des efforts monstrueux avaient réussis à obtenir les précieux chiffres. D’habitude il laissait les numéros inconnus tombés sur la messagerie et ne les rappelait que s’ils avaient fait l’effort de laisser un message vocal. C’était tentant car il ne savait pas si une voix humaine ne retentirait pas comme trois mille cloches dans sa boite crânienne, réveillant toute la douleur qu’il avait fait passer difficilement. Cependant il attendait plus ou moins inconsciemment l’appel d’un frère en fuite qui aurait été aperçue dans la ville alors que l’état de santé de leur paternel se dégradait rapidement. L’arrivé dans l’unité des soins palliatifs signifiaient un peu de paix d’esprit pour l’aîné car le malade n’avait plus la force de l’insulter… Ou de se rappeler de qui il était. Mais bizarrement ces migraines avaient fait surface en même temps, comme une forme de rétribution pour la joie qu’il ressentait à l’idée que ce cauchemar se terminerait bientôt.
- Caïn........ C'est bien toi ?
Ce n’était pas la voix de son abruti de frère mais une voix féminine qu’il mis un temps à identifier. Principalement parce qu’il ne s’attendait pas du tout à ce qu’elle l’appelle.
- Hy… Hye Mi ? répondit-il avec un chat dans la gorge. Il s’efforça de tousser pour faire passer le félin.
Il éloigna son téléphone de son oreille. C’était son téléphone personnel, et non celui professionnel. Un sourcil interrogateur se dressa sur son visage.
- Qu’est-ce qu’il y a?
Lui avait-il donné son numéro ? Il ne s’en souvenait plus. Pourquoi l’appelait-elle après trois semaines sans aucunes nouvelles ou signes de vie ? Etait-elle en danger ? Il commença à paniquer en se demandant comment il allait courir à sa rescousse dans l’état dans lequel il se trouvait. Son ton trahissait une pointe d’inquiétude et d’empressement. Il se releva, prêt à bondir aux ordres de la belle dame.
@Janggok Hye Mi
Or la foi est une ferme assurance des choses qu'on espère, une démonstration de celles qu'on ne voit pas. - Hébreux 11:1
C’était une douleur lancinante qui s’étalait de son globe oculaire jusqu’à l’arrière de son crâne, comme si on tisonnier à blanc lui avait inséré dans le cerveau. Une sorte de compression continue qui pouvait se ranimer tels des braises en fonction des mouvements qu’il effectuait. C’était comme avoir une bonne gueule de bois à base de rouge de basse qualité, le plaisir de s’être saoulé en moins. Et il avait une sacré envie de gerber le peu de riz qu’il avait su avaler ces derniers jours sur son tapis flambant neuf (qui avait flambé son porte-monnaie par la même occasion). Il restait allongé dans son bureau insonorisé, allongé sur le sofa, les yeux fermés, la lumière éteinte, se pressant par intermittence les tempes dans l’espoir que cela ne le soulage qu’un peu de son supplice. De temps à autre, il soulevait son poignet pour surveiller l’heure. Avec un soupir de soulagement, les aiguilles avaient finis par tourner et il pouvait reprendre une nouvelle dose d’anti-douleur. Un quart d’heure plus tard, il s’endormait comme un bébé.
La sonnerie de son téléphone le tira d’une sieste mal contrôlée. Il mit quelques instants à se souvenir d’où il était. Sa tête ne lui faisait plus mal mais son monde tanguait dangereusement. Il attrapa son téléphone, bien décidé à raccrocher au nez de n’importe quel importun afin de finir sa nuit. Sur l’écran s’afficha un numéro inconnu. Caïn notait soigneusement tous les numéros qu’il recevait, ainsi que les appels importuns de fan qui par des efforts monstrueux avaient réussis à obtenir les précieux chiffres. D’habitude il laissait les numéros inconnus tombés sur la messagerie et ne les rappelait que s’ils avaient fait l’effort de laisser un message vocal. C’était tentant car il ne savait pas si une voix humaine ne retentirait pas comme trois mille cloches dans sa boite crânienne, réveillant toute la douleur qu’il avait fait passer difficilement. Cependant il attendait plus ou moins inconsciemment l’appel d’un frère en fuite qui aurait été aperçue dans la ville alors que l’état de santé de leur paternel se dégradait rapidement. L’arrivé dans l’unité des soins palliatifs signifiaient un peu de paix d’esprit pour l’aîné car le malade n’avait plus la force de l’insulter… Ou de se rappeler de qui il était. Mais bizarrement ces migraines avaient fait surface en même temps, comme une forme de rétribution pour la joie qu’il ressentait à l’idée que ce cauchemar se terminerait bientôt.
- Caïn........ C'est bien toi ?
Ce n’était pas la voix de son abruti de frère mais une voix féminine qu’il mis un temps à identifier. Principalement parce qu’il ne s’attendait pas du tout à ce qu’elle l’appelle.
- Hy… Hye Mi ? répondit-il avec un chat dans la gorge. Il s’efforça de tousser pour faire passer le félin.
Il éloigna son téléphone de son oreille. C’était son téléphone personnel, et non celui professionnel. Un sourcil interrogateur se dressa sur son visage.
- Qu’est-ce qu’il y a?
Lui avait-il donné son numéro ? Il ne s’en souvenait plus. Pourquoi l’appelait-elle après trois semaines sans aucunes nouvelles ou signes de vie ? Etait-elle en danger ? Il commença à paniquer en se demandant comment il allait courir à sa rescousse dans l’état dans lequel il se trouvait. Son ton trahissait une pointe d’inquiétude et d’empressement. Il se releva, prêt à bondir aux ordres de la belle dame.
vmicorum.
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Re: Des émotions inavouées FT. Jeong Caïn | Ven 3 Mar - 23:02 Citer EditerSupprimer
@Jeong Caïn
Tenue ~ J'entends sa voix. C'est bien lui. Je souris doucement, rassurée de savoir que je n'appelais pas n'importe qui en étant bourrée. Car il n'est pas n'importe qui. Il ne l'est plus. Je soupire alors de soulagement.
- C'est si bon de t'entendre...
Je ferme les yeux en prenant appui contre le lavabo des toilettes. Je revois tant de scènes, tant de moments partagés tous les deux. Je tiens fermement mon téléphone avec mes deux mains comme si j'avais peur que l'on me l'enlève et que cela coupe notre conversation.
- Caïn... Je ne sais pas ce que tu fais. Si tu travailles ou si tu es... Tu.. Caïn.. tu accepterais de venir me chercher ?
J'ouvre les yeux et m'adosse au mur. C'est comme si j'étais dans une bulle, dan un autre monde. J'en ai rien à faire d'être dans les toilettes du bar, au téléphone.
- Je ne veux pas rester avec eux.. ce ne sont même pas de vrais amis... S'il te plaît viens me chercher. Je suis complètement bourrée et j'ai peur de ce qui pourrait se passer...
Je me laisse tomber, lentement, contre le mur pour finir accroupie. Je continue de tenir mon téléphone le plus fermement possible. Des larmes me viennent. J'ignore si cela s'entend lorsque je lui parle. Mais de violents souvenirs me reviennent et me torturent ce soir. J'ai besoin de lui. J'ai besoin qu'il vienne me sortir de là. J'ai besoin qu'il me sauve.
- S'il te plaît Caïn... Je t'en supplie... Ne me laisse pas avec eux...
Ces soit-disant amis qui ne savent rien de moi. Personne ne sait combien de fois je me suis assise dans ma chambre pour pleurer, combien de fois j'ai perdu espoir, combien de fois j'ai été déçue, combien de fois j'ai du retenir mes larmes. Parfois les gens les plus forts sont ceux qui pleurent dans le silence et mènent des batailles dont personne n'est au courant. Un peu comme moi ...
- J'ai vraiment besoin de toi ..
@Jeong Caïn
Tenue ~ J'entends sa voix. C'est bien lui. Je souris doucement, rassurée de savoir que je n'appelais pas n'importe qui en étant bourrée. Car il n'est pas n'importe qui. Il ne l'est plus. Je soupire alors de soulagement.
- C'est si bon de t'entendre...
Je ferme les yeux en prenant appui contre le lavabo des toilettes. Je revois tant de scènes, tant de moments partagés tous les deux. Je tiens fermement mon téléphone avec mes deux mains comme si j'avais peur que l'on me l'enlève et que cela coupe notre conversation.
- Caïn... Je ne sais pas ce que tu fais. Si tu travailles ou si tu es... Tu.. Caïn.. tu accepterais de venir me chercher ?
J'ouvre les yeux et m'adosse au mur. C'est comme si j'étais dans une bulle, dan un autre monde. J'en ai rien à faire d'être dans les toilettes du bar, au téléphone.
- Je ne veux pas rester avec eux.. ce ne sont même pas de vrais amis... S'il te plaît viens me chercher. Je suis complètement bourrée et j'ai peur de ce qui pourrait se passer...
Je me laisse tomber, lentement, contre le mur pour finir accroupie. Je continue de tenir mon téléphone le plus fermement possible. Des larmes me viennent. J'ignore si cela s'entend lorsque je lui parle. Mais de violents souvenirs me reviennent et me torturent ce soir. J'ai besoin de lui. J'ai besoin qu'il vienne me sortir de là. J'ai besoin qu'il me sauve.
- S'il te plaît Caïn... Je t'en supplie... Ne me laisse pas avec eux...
Ces soit-disant amis qui ne savent rien de moi. Personne ne sait combien de fois je me suis assise dans ma chambre pour pleurer, combien de fois j'ai perdu espoir, combien de fois j'ai été déçue, combien de fois j'ai du retenir mes larmes. Parfois les gens les plus forts sont ceux qui pleurent dans le silence et mènent des batailles dont personne n'est au courant. Un peu comme moi ...
- J'ai vraiment besoin de toi ..
vmicorum.
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Re: Des émotions inavouées FT. Jeong Caïn | Ven 5 Mai - 21:59 Citer EditerSupprimer
@Janggok Hye Mi
Or la foi est une ferme assurance des choses qu'on espère, une démonstration de celles qu'on ne voit pas. - Hébreux 11:1
Caïn mit quelques instants à répondre. Il laissa Hye Mi parler, il l’écoutait attentivement. Il laissa un silence passer pour être sûre qu’elle avait terminé de parler.
Envoie-moi l’adresse. J’arrive tout de suite.
Il raccrocha immédiatement. Un son aigue sortit du souffle qu’il retenait depuis tout ce temps. Une sorte de glapissement de bête apeurée. Des pensées, des émotions, des sensations, tout se basculait dans sa tête et il voyait le monde flou. Le seul espace de clarté restait un ordre simple : aller chercher Hye Mi. (Note à Tamtam : je dois être crevée mais ça fait deux fois que j’écris Tammin au lieu de Hye Mi). Il se leva un peu trop brusquement et rata de peu la commotion cérébrale en se rattrapant de justesse sur un guéridon, il s’écorcha simplement la main mais la douleur d’une ancienne cicatrice à cet endroit électrisa tout son corps. Il se remit sur pieds, attrapa ses clés et son porte-feuille sur le coin de son bureau et parti en trombe. Il adressa un rapide Je reviens au premier employé qu’il croisa. Le jeune homme fut si surpris qu’il en laissa tomber sa serpillière. Caïn se faufila par la porte de secours, croisa un certains nombre de clients qui l’appelèrent, leur fit un signe de mains rapide et continua à foncer vers le parking où il garait sa voiture. Il laissa derrière lui un défilement de visages étonnés, inhabitués à un comportement si peu amical de la part du patron.
Les lumières intérieures de la Maybach lui rappelèrent enfin son mal de crâne, il fut aveuglé quelques instants et dû cligner des yeux quelques fois, fronçant les sourcils sous la douleur.
(Pourquoi à chaque fois qu’on fait un rp, ce mec se retrouve dans sa bagnole, c’est bon on a compris que tu étais riche).
Le temps de connecter son GPS, il était parti. Il baissa la vitre et laissa un filet d’air rentrer.
Sa voix… tremblante, émotive. Ses mots, percutants. Son état… Il laissa un long soupir s’échapper du fond de sa poitrine. Il devait absolument la voir, là maintenant, où il allait devenir dingue.
@Janggok Hye Mi
Or la foi est une ferme assurance des choses qu'on espère, une démonstration de celles qu'on ne voit pas. - Hébreux 11:1
Caïn mit quelques instants à répondre. Il laissa Hye Mi parler, il l’écoutait attentivement. Il laissa un silence passer pour être sûre qu’elle avait terminé de parler.
Envoie-moi l’adresse. J’arrive tout de suite.
Il raccrocha immédiatement. Un son aigue sortit du souffle qu’il retenait depuis tout ce temps. Une sorte de glapissement de bête apeurée. Des pensées, des émotions, des sensations, tout se basculait dans sa tête et il voyait le monde flou. Le seul espace de clarté restait un ordre simple : aller chercher Hye Mi. (Note à Tamtam : je dois être crevée mais ça fait deux fois que j’écris Tammin au lieu de Hye Mi). Il se leva un peu trop brusquement et rata de peu la commotion cérébrale en se rattrapant de justesse sur un guéridon, il s’écorcha simplement la main mais la douleur d’une ancienne cicatrice à cet endroit électrisa tout son corps. Il se remit sur pieds, attrapa ses clés et son porte-feuille sur le coin de son bureau et parti en trombe. Il adressa un rapide Je reviens au premier employé qu’il croisa. Le jeune homme fut si surpris qu’il en laissa tomber sa serpillière. Caïn se faufila par la porte de secours, croisa un certains nombre de clients qui l’appelèrent, leur fit un signe de mains rapide et continua à foncer vers le parking où il garait sa voiture. Il laissa derrière lui un défilement de visages étonnés, inhabitués à un comportement si peu amical de la part du patron.
Les lumières intérieures de la Maybach lui rappelèrent enfin son mal de crâne, il fut aveuglé quelques instants et dû cligner des yeux quelques fois, fronçant les sourcils sous la douleur.
(Pourquoi à chaque fois qu’on fait un rp, ce mec se retrouve dans sa bagnole, c’est bon on a compris que tu étais riche).
Le temps de connecter son GPS, il était parti. Il baissa la vitre et laissa un filet d’air rentrer.
Sa voix… tremblante, émotive. Ses mots, percutants. Son état… Il laissa un long soupir s’échapper du fond de sa poitrine. Il devait absolument la voir, là maintenant, où il allait devenir dingue.
vmicorum.
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Re: Des émotions inavouées FT. Jeong Caïn | Ven 19 Mai - 17:23 Citer EditerSupprimer
@Jeong Caïn
Tenue ~ Sa réponse fut brève, rapide et sans appel. Je reste quelques secondes le téléphone encore collé à mon oreille avant de prendre conscience qu'il n'avait pas hésité la moindre seconde. Il m'a assuré qu'il arrivait. Je regarde donc mon écran et ne tarde pas plus pour lui envoyer l'adresse par message. Je serre ensuite mon téléphone contre ma poitrine. J'ai toujours été celle qu'on remplace, celle qu'on oublie. J'ai toujours été celle qui aime trop et que l'on n'aime pas assez. J'ai toujours été celle qui reste et qui regarde les autres s'en aller. Alors, pourquoi cette fois tout me semble différent ? Va-t-il vraiment venir ? Cet espoir faisait battre mon cœur déraisonnablement et une bouffée de chaleur m'envahit.
Bientôt 4 ans... Déjà. Comme le temps passe vite. Bientôt 4 ans que nos chemins se sont croisés. Je ferme les yeux en soufflant doucement. Je revois notre tout premier échange de regard. Ses mots... Les miens... J'ignorais qu'ici, nous n'avions plus le droit d'aller aux toilettes ! - Je n’en avais pas la moindre idée moi-même. S'en était suivi une conversation des plus houleuses. Je me pince légèrement ma lèvre inférieure en repensant aux mots que nous nous sommes échangés pour finir cette première rencontre. Madame. J’ai été ravi de faire votre connaissance. - Veuillez m'excuser, monsieur mais ce plaisir n'est pas partagé. Puis un flash dans mes souvenirs apparaît et je nous revois pour notre deuxième rencontre. Je ne m'attendais pas à le croiser, et certainement pas avec les filles de ma classe qui l'aimaient beaucoup trop à ce moment-là. Lorsque nos regards se sont rencontrés cette fois-là, j'ai senti quelque chose d'étrange en moi mais je n'y avais jamais fait attention. MADEMOISELLE HYE MI ! Ne faites pas la timide, approchez ! Je sais que vous avez beaucoup à me dire. J'avais eu envie de le tuer à ce moment-là mais maintenant que j'y repense, cela me fait doucement rire. Qu'est-ce qu'il pouvait être agaçant à nos débuts... Nos débuts ?
Mon cœur bondit de nouveau fortement dans ma poitrine. Je ne compte même plus le nombre de rêves où il est apparu. Est-ce une bonne chose de rêver autant d'un homme qui n'est pas mon petit ami ? Vous semblez dans un bien piètre état... Peu m'importe. J'ai à vous parler ! Je me souviens encore de cette fois-là également. Il est vrai qu'il était dans un sale état mais je donnerais tout pour qu'il redevienne cet homme et qu'il ait besoin que je m'occupe de lui. Mademoiselle Hye Mi, attendez, c’est ferm... AAAH ! - Oh mon Dieu.... Est-ce que vous allez bien ?? Vous êtes blessé... Ce n'est pas vrai, ça ne va pas du tout... Je vais vous soigner ! Venez avec moi. Déjà, je vais vous aider à vous relever. Allez ! Et cette folle proposition qui a suivi... Vous savez quelle est mon idée ? Je vais vous emmener chez moi. Ne croyez pas que cela signifie un quelconque début d'amitié ou que sais-je encore... Je ne vais pas vous laisser à l'abandon dans cette ruelle, prêt à vous faire dépouiller à tout moment. De plus, votre entreprise n'est pas un endroit convenable pour soigner un blessé ! Puis, une fois chez moi... Vous venez de m'appeler par mon prénom ? Yaah... Vous ne manquez pas de cran... - C'est parce qu'il est si agréable à prononcer. Oh et le café ! Personne ne m'a jamais offert de café alors disons que... ça me fait plaisir. Passez une bonne journée ! - On m’a aussi assez rarement offert un café, le plaisir est partagé ! Bonne journée... Au plaisir de vous recroisez ! Et puis plus longtemps cette fois-là.
Et ce fameux rêve où il me sauvait continuellement la vie... Je voulais tant lui en parler. Je voulais tant me confier à lui. Il ignore ce que je pouvais ressentir à son sujet à ce moment... J'étais prête à m'abandonner et à m'ouvrir à lui mais il m'a repoussé. Cet accident.. Mon état critique. Ce qui a suivi... Les infirmières ont arrêté de me donner de vos nouvelles, elles disaient que je devais directement vous les demander… Et je n’ai pas su, alors que je m'inquiétais, je n’ai pas su entrer dans cette chambre. Cette si petite chambre. Alors, oui, je comprends que vous me balanciez des pivoines. C’était déplacé de ma part de vous les offrir. Je suis désolé. Sincèrement, Hye Mi, je m’excuse d’être un immense connard dépourvu de la moindre once de courage. Le souvenir que mes fleurs venaient de lui me réchauffe à nouveau le cœur et une larme coule sur ma joue. Vous êtes un imbécile, Jeong Caïn. Je vous avais pourtant demandé de faire attention à votre consommation d'alcool... Cela finira par vous blesser ou blesser quelqu'un... Que vous appréciez. - J'aurais du mal à vous contredire là-dessus, c'était tout à fait idiot, je suis imbécile et j'ai déjà blessé quelqu'un, n'est-ce pas ?
Et qu'en est-il de sa déclaration ? Je ne joue pas avec vous, je ne fais pas semblant de m’intéresser à vous, je ne vous repousse pas. Vous n’êtes ni un passe temps, ni une obsession. Vous n’êtes pas une cible. Je… Je… Ça fait des mois que ça dure et j’ai l’impression que ce n’est pas encore clair. Hye Mi, je ne joue pas avec vous. Je vous drague. Vous me plaisez. Sérieusement. Il a conquis mon âme en prononçant ces mots bien que je n'ai jamais eu le courage de me l'avouer et de le lui dire. Je voulais qu'il m'invite à manger dans un restaurant et nous l'avons fait avant de nous faire surprendre par la pluie. Il s'est alors montré si prévenant. Sans oublier il y a quelques semaines... Te voilà, je te cherchais jagi ! Un nouveau flash survient et j'ouvre subitement les yeux. Tremblante, je serre mon téléphone en me redressant puis en sortant des toilettes. Je retourne lentement à la table où j'étais en train de boire. Je viens de prendre conscience de quelque chose et...
- Hye Mi, tu es là ! On se demandait justement s'il fallait venir te chercher ? Tout va bien ?
Je me contente de hocher la tête positivement. Que dois-je faire ? Retrouver ma place et attendre que Caïn entre et vienne me chercher à table ? Non, il a une réputation à tenir, je ne peux pas lui demander de faire ça devant du monde. Surtout que certaines filles présentent l'ont déjà rencontré et l'aiment toujours autant et je refuse qu'elles s'approchent de lui. Mais alors que j'allais m'éloigner, on m'encercle et on me fait revenir sur ma chaise. Je crois qu'ils ne souhaitent pas me voir partir.
- Hye Mi, on se posait des questions. Et on se demandait ce que tu pouvais attendre d'un homme, toi ?
Ce que je peux attendre d'un homme ? Qu'il soit Jeong Caïn, assurément.
- Je n'ai besoin d'une relation parfaite. J'ai juste besoin de quelqu'un qui a peur de me perdre, qui respecte mes efforts, qui soit fier de moi et qui a le plus besoin de moi.
- Je peux être cet homme si tu veux, déclare soudainement l'un de mes accompagnants.
- Tais toi donc. Hye Mi n'est pas vraiment intéressée par les hommes en général donc ne perds pas ton temps. Mais dis-moi plutôt Hye Mi... Tu es toujours en contact avec Jeong Caïn ? Tu ne voudrais pas me donner son numéro ? Vous vous connaissez un peu non ?
- Il est déjà pris.
Ma réponse est sortie si soudainement. Je sais très bien ce qu'elle veut. Elle veut le séduire et pouvoir se vanter d'être sortie avec lui mais il en est hors de question. Je ne laisserais aucune femme l'obtenir devant moi... Parce que je l'aime !
@Jeong Caïn
Tenue ~ Sa réponse fut brève, rapide et sans appel. Je reste quelques secondes le téléphone encore collé à mon oreille avant de prendre conscience qu'il n'avait pas hésité la moindre seconde. Il m'a assuré qu'il arrivait. Je regarde donc mon écran et ne tarde pas plus pour lui envoyer l'adresse par message. Je serre ensuite mon téléphone contre ma poitrine. J'ai toujours été celle qu'on remplace, celle qu'on oublie. J'ai toujours été celle qui aime trop et que l'on n'aime pas assez. J'ai toujours été celle qui reste et qui regarde les autres s'en aller. Alors, pourquoi cette fois tout me semble différent ? Va-t-il vraiment venir ? Cet espoir faisait battre mon cœur déraisonnablement et une bouffée de chaleur m'envahit.
Bientôt 4 ans... Déjà. Comme le temps passe vite. Bientôt 4 ans que nos chemins se sont croisés. Je ferme les yeux en soufflant doucement. Je revois notre tout premier échange de regard. Ses mots... Les miens... J'ignorais qu'ici, nous n'avions plus le droit d'aller aux toilettes ! - Je n’en avais pas la moindre idée moi-même. S'en était suivi une conversation des plus houleuses. Je me pince légèrement ma lèvre inférieure en repensant aux mots que nous nous sommes échangés pour finir cette première rencontre. Madame. J’ai été ravi de faire votre connaissance. - Veuillez m'excuser, monsieur mais ce plaisir n'est pas partagé. Puis un flash dans mes souvenirs apparaît et je nous revois pour notre deuxième rencontre. Je ne m'attendais pas à le croiser, et certainement pas avec les filles de ma classe qui l'aimaient beaucoup trop à ce moment-là. Lorsque nos regards se sont rencontrés cette fois-là, j'ai senti quelque chose d'étrange en moi mais je n'y avais jamais fait attention. MADEMOISELLE HYE MI ! Ne faites pas la timide, approchez ! Je sais que vous avez beaucoup à me dire. J'avais eu envie de le tuer à ce moment-là mais maintenant que j'y repense, cela me fait doucement rire. Qu'est-ce qu'il pouvait être agaçant à nos débuts... Nos débuts ?
Mon cœur bondit de nouveau fortement dans ma poitrine. Je ne compte même plus le nombre de rêves où il est apparu. Est-ce une bonne chose de rêver autant d'un homme qui n'est pas mon petit ami ? Vous semblez dans un bien piètre état... Peu m'importe. J'ai à vous parler ! Je me souviens encore de cette fois-là également. Il est vrai qu'il était dans un sale état mais je donnerais tout pour qu'il redevienne cet homme et qu'il ait besoin que je m'occupe de lui. Mademoiselle Hye Mi, attendez, c’est ferm... AAAH ! - Oh mon Dieu.... Est-ce que vous allez bien ?? Vous êtes blessé... Ce n'est pas vrai, ça ne va pas du tout... Je vais vous soigner ! Venez avec moi. Déjà, je vais vous aider à vous relever. Allez ! Et cette folle proposition qui a suivi... Vous savez quelle est mon idée ? Je vais vous emmener chez moi. Ne croyez pas que cela signifie un quelconque début d'amitié ou que sais-je encore... Je ne vais pas vous laisser à l'abandon dans cette ruelle, prêt à vous faire dépouiller à tout moment. De plus, votre entreprise n'est pas un endroit convenable pour soigner un blessé ! Puis, une fois chez moi... Vous venez de m'appeler par mon prénom ? Yaah... Vous ne manquez pas de cran... - C'est parce qu'il est si agréable à prononcer. Oh et le café ! Personne ne m'a jamais offert de café alors disons que... ça me fait plaisir. Passez une bonne journée ! - On m’a aussi assez rarement offert un café, le plaisir est partagé ! Bonne journée... Au plaisir de vous recroisez ! Et puis plus longtemps cette fois-là.
Et ce fameux rêve où il me sauvait continuellement la vie... Je voulais tant lui en parler. Je voulais tant me confier à lui. Il ignore ce que je pouvais ressentir à son sujet à ce moment... J'étais prête à m'abandonner et à m'ouvrir à lui mais il m'a repoussé. Cet accident.. Mon état critique. Ce qui a suivi... Les infirmières ont arrêté de me donner de vos nouvelles, elles disaient que je devais directement vous les demander… Et je n’ai pas su, alors que je m'inquiétais, je n’ai pas su entrer dans cette chambre. Cette si petite chambre. Alors, oui, je comprends que vous me balanciez des pivoines. C’était déplacé de ma part de vous les offrir. Je suis désolé. Sincèrement, Hye Mi, je m’excuse d’être un immense connard dépourvu de la moindre once de courage. Le souvenir que mes fleurs venaient de lui me réchauffe à nouveau le cœur et une larme coule sur ma joue. Vous êtes un imbécile, Jeong Caïn. Je vous avais pourtant demandé de faire attention à votre consommation d'alcool... Cela finira par vous blesser ou blesser quelqu'un... Que vous appréciez. - J'aurais du mal à vous contredire là-dessus, c'était tout à fait idiot, je suis imbécile et j'ai déjà blessé quelqu'un, n'est-ce pas ?
Et qu'en est-il de sa déclaration ? Je ne joue pas avec vous, je ne fais pas semblant de m’intéresser à vous, je ne vous repousse pas. Vous n’êtes ni un passe temps, ni une obsession. Vous n’êtes pas une cible. Je… Je… Ça fait des mois que ça dure et j’ai l’impression que ce n’est pas encore clair. Hye Mi, je ne joue pas avec vous. Je vous drague. Vous me plaisez. Sérieusement. Il a conquis mon âme en prononçant ces mots bien que je n'ai jamais eu le courage de me l'avouer et de le lui dire. Je voulais qu'il m'invite à manger dans un restaurant et nous l'avons fait avant de nous faire surprendre par la pluie. Il s'est alors montré si prévenant. Sans oublier il y a quelques semaines... Te voilà, je te cherchais jagi ! Un nouveau flash survient et j'ouvre subitement les yeux. Tremblante, je serre mon téléphone en me redressant puis en sortant des toilettes. Je retourne lentement à la table où j'étais en train de boire. Je viens de prendre conscience de quelque chose et...
- Hye Mi, tu es là ! On se demandait justement s'il fallait venir te chercher ? Tout va bien ?
Je me contente de hocher la tête positivement. Que dois-je faire ? Retrouver ma place et attendre que Caïn entre et vienne me chercher à table ? Non, il a une réputation à tenir, je ne peux pas lui demander de faire ça devant du monde. Surtout que certaines filles présentent l'ont déjà rencontré et l'aiment toujours autant et je refuse qu'elles s'approchent de lui. Mais alors que j'allais m'éloigner, on m'encercle et on me fait revenir sur ma chaise. Je crois qu'ils ne souhaitent pas me voir partir.
- Hye Mi, on se posait des questions. Et on se demandait ce que tu pouvais attendre d'un homme, toi ?
Ce que je peux attendre d'un homme ? Qu'il soit Jeong Caïn, assurément.
- Je n'ai besoin d'une relation parfaite. J'ai juste besoin de quelqu'un qui a peur de me perdre, qui respecte mes efforts, qui soit fier de moi et qui a le plus besoin de moi.
- Je peux être cet homme si tu veux, déclare soudainement l'un de mes accompagnants.
- Tais toi donc. Hye Mi n'est pas vraiment intéressée par les hommes en général donc ne perds pas ton temps. Mais dis-moi plutôt Hye Mi... Tu es toujours en contact avec Jeong Caïn ? Tu ne voudrais pas me donner son numéro ? Vous vous connaissez un peu non ?
- Il est déjà pris.
Ma réponse est sortie si soudainement. Je sais très bien ce qu'elle veut. Elle veut le séduire et pouvoir se vanter d'être sortie avec lui mais il en est hors de question. Je ne laisserais aucune femme l'obtenir devant moi... Parce que je l'aime !
vmicorum.
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Re: Des émotions inavouées FT. Jeong Caïn | Sam 17 Juin - 22:14 Citer EditerSupprimer
@Janggok Hye Mi
Or la foi est une ferme assurance des choses qu'on espère, une démonstration de celles qu'on ne voit pas. - Hébreux 11:1
@Janggok Hye Mi
Or la foi est une ferme assurance des choses qu'on espère, une démonstration de celles qu'on ne voit pas. - Hébreux 11:1
A mesure qu’il se rapprochait de sa destination, son cœur battait de plus en plus la chamade. Bien sûr, la voix anxieuse de Hye Mi l’inquiétait mais plus que tout, il avait hâte de la revoir. Quatre ans qu’il lui courait après. Alors, certes, il y avait du progrès. Mais il rongeait sacrément son frein. Dire qu’il y a quelques années il ne se saurait donné que quelques jours pour une réticente. C’était peut-être l’âge qui le rendait plus sage. Ou alors de connaître enfin des sentiments véritables. Une envie de construire de quelque chose de stable. Pas un amour comme un grand feu qui se consumerait trop vite, il voulait l’alimenter le plus longtemps possible, y faire très attention. Si ce feu s’éteignait, il retournerait dans ce froid immense auquel il avait été habitué. Dès leur première rencontre, il avait eu l’intuition que cette histoire se construirait petit à petit. Il avait déjà failli briser ce travail d’orfèvre une fois… Et il s’était juré de ne pas abandonner. Il avait laissé partir ses meilleurs amis, son frère, sans jamais se battre. Il n’allait pas foutre en l’air la plus belle histoire de sa vie. Il la défendrait toujours bec et ongle, tant pis s’il y laissait quelques plumes.
Il jeta un coup d’œil à son rétroviseur intérieur, il restait beau gosse en toute circonstance (c’est lui qui le pense et pas l’autrice) mais il avait une sacrée sale tronche. Il passa un coup dans ses cheveux et glissa une paire de lunettes de soleil sur son nez. Ça ferait l’affaire. Même si un type qui porte des lunettes de soleil de luxe en pleine nuit, ça permet pas forcément de passer plus incognito.
Il ne du pas chercher la tablé bien longtemps, bien qu’il s’attendait à retrouver la jeune femme dans un endroit plus discret, son nom retentit jusqu’à ses oreilles.
« Ah ouaiiiiis ? »
Sa voix résonna dans la pièce sur un ton bien plus aiguë que ce qu’on lui connaissait. Il regardait Hye Mi l’œil brillant, le sourire carnassier (et le mufle humide tant qu’on y est). Et jetant un regard froid au prétendant qui venait de faire des avances à Hye Mi, bien que derrière ses lunettes noires il ne devait pas s’en apercevoir, il ajouta :
« En même temps après t’avoir présenté à mes relations les plus proches comme ma fiancée, j’aurai du mal à faire machine arrière n’est-ce pas ? »
Et puis franchement c’était qui l’autre grognasse qui prenait sa chérie de haut ? Elle se croyait à la hauteur ? Elle avait à peine un quart de la beauté de Hye Mi, sa personnalité dégoûtante ressortait sur son visage hideux (oui, bon, il s’énervait peut-être un peu).
« Excusez-moi Mademoiselle, mais il n’est pas si évident d’avoir mon numéro. Mein Engel ici présente s’est bien donné du mal. D’ailleurs, si vous permettez je vous l’emprunte. »
Il s’était rapproché et avait posé ses mains sur ses épaules, il se pencha vers son visage et lui demanda doucement :
« On y va ? »
Il jeta un coup d’œil à son rétroviseur intérieur, il restait beau gosse en toute circonstance (c’est lui qui le pense et pas l’autrice) mais il avait une sacrée sale tronche. Il passa un coup dans ses cheveux et glissa une paire de lunettes de soleil sur son nez. Ça ferait l’affaire. Même si un type qui porte des lunettes de soleil de luxe en pleine nuit, ça permet pas forcément de passer plus incognito.
Il ne du pas chercher la tablé bien longtemps, bien qu’il s’attendait à retrouver la jeune femme dans un endroit plus discret, son nom retentit jusqu’à ses oreilles.
« Ah ouaiiiiis ? »
Sa voix résonna dans la pièce sur un ton bien plus aiguë que ce qu’on lui connaissait. Il regardait Hye Mi l’œil brillant, le sourire carnassier (et le mufle humide tant qu’on y est). Et jetant un regard froid au prétendant qui venait de faire des avances à Hye Mi, bien que derrière ses lunettes noires il ne devait pas s’en apercevoir, il ajouta :
« En même temps après t’avoir présenté à mes relations les plus proches comme ma fiancée, j’aurai du mal à faire machine arrière n’est-ce pas ? »
Et puis franchement c’était qui l’autre grognasse qui prenait sa chérie de haut ? Elle se croyait à la hauteur ? Elle avait à peine un quart de la beauté de Hye Mi, sa personnalité dégoûtante ressortait sur son visage hideux (oui, bon, il s’énervait peut-être un peu).
« Excusez-moi Mademoiselle, mais il n’est pas si évident d’avoir mon numéro. Mein Engel ici présente s’est bien donné du mal. D’ailleurs, si vous permettez je vous l’emprunte. »
Il s’était rapproché et avait posé ses mains sur ses épaules, il se pencha vers son visage et lui demanda doucement :
« On y va ? »
vmicorum.
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Re: Des émotions inavouées FT. Jeong Caïn | Dim 18 Juin - 19:18 Citer EditerSupprimer
@Jeong Caïn
Tenue ~ Je n'avais pas vraiment réfléchi en disant une chose pareille. Il était évident qu'elle chercherait plus de renseignements et qu'elle voudrait savoir qui est cette fameuse femme. Je la voyais déjà prendre son téléphone pour surveiller les réseaux sociaux de Caïn et me dire qu'il n'y avait aucune trace d'une potentielle petite amie et que je mentais. Il me faudrait alors expliquer pourquoi je mens. Et puis, est-ce qu'au moins Caïn est du genre à afficher ses conquêtes et petites amies sur ses réseaux ? J'ai comme un doute. Ou peut-être que je ne le vois plus comme il est vraiment car je me suis faite avoir par ce grand dragueur ? Tout s'embrouille dans ma tête et avant que je ne puisse dire quoi que ce soit pour tenter de m'en sortir sans mal de tête, j'entendis une voix qui bien qu'elle soit plus aigue que d'habitude me rappela quelqu'un automatiquement.
J'ai légèrement sursauté et vis Caïn s'inviter au côté de la table pour réagir à tout ce que l'on venait de se dire. Il a... tout entendu ? Je déglutis et le regarde en clignant des yeux, comme si je ne croyais pas à sa présence. Est-ce un mirage ? Non, on dirait bien que non vu la réaction de tout le monde. Il vient carrément de dire que j'ai été présentée comme sa fiancée et le feu me prend aux joues. Je ne sais plus où me mettre alors que des yeux ébahis me fixent de toutes parts. Mon regard croise celui de Mun Su, la fameuse, celle qui rêverait de s'approcher de lui. Elle me fusille du regard en plissant les yeux et si en temps normal, je me serais effacée et excusée, là je la fixe droit dans les yeux. Quoi ? Qu'est-ce qu'elle a ? Elle veut ma photo à me fixer ainsi ? Elle pense pouvoir me dévisager si elle continue cela plus longtemps ?
Mais elle retourne rapidement son attention sur Caïn puisqu'il lui dit ouvertement qu'elle n'aura pas son numéro facilement et cette réponse me satisfait. Je me retiens d'afficher un sourire fier. Je lève mes yeux vers lui, avec une envie irrépressible d'aller dans ses bras. Je crois même que partie comme je suis, je serais capable de l'embrasser. Mais il faut que je me retienne. Il y a du monde ici et l'alcool que j'ai pu boire ne pourra pas me servir d'excuse. Je garde donc ces envies secrètes dans ma tête et mon cœur et acquiesce en souriant lorsqu'il me demande si on y va. Je veux attraper sa main ou son bras mais je m'arrête dans mon mouvement lorsque j'entends...
- C'est quoi cette histoire ridicule, Hye Mi ? Tu lui as demandé de raconter tout ça pour éviter de paraitre ridicule devant nous ou quoi ? Tu étais la première à cracher ton venin sur lui et maintenant tu fais ta star à ses côtés ? Ne fais pas semblant. Tu crois vraiment que...
- Yah ! Tu te prends pour qui à me parler ainsi ?
Elle m'a tapé sur les nerfs, je ne pouvais plus me taire. Je la fixe, dorénavant, comme si la présence de cet Homme m'avait donné le courage nécessaire pour dire ce que je pense. À moins que ce soit l'alcool ?
- Tu t'en prends à moi car tu ne comprends pas pourquoi nous sommes proches lui et moi, c'est ça ? Tu n'avais qu'à aller te dénoncer pour le vol dans les toilettes de son club, ainsi tu aurais pu le rencontrer et te rapprocher de lui ! Pourquoi es-tu si jalouse hein ? Qu'est-ce que je t'ai fait ? Tous les hommes te tournent autour et tu trouves encore le moyen de t'en prendre à moi !
- Hye Mi, tout le monde ici sait pourquoi tu n'aimes pas les hommes. Nous sommes tous au courant de ton histoire et tu vas nous faire croire que tu as succombé à Jeong Caïn en personne alors qu'il ressemble énormément au genre d'hommes que tu hais ?
Non. Il faut qu'elle se taise. Je ne veux pas qu'il le sache. Il me trouvera pitoyable. Il me regardera différemment s'il l'apprend. Et je ne veux pas. Je ne veux pas qu'il le sache. Pourquoi personne ne dit rien. Ils se taisent tous devant elle. J'en ai marre !
- Tu nous as dit que c'était sa faute si tu avais eu ton accident et que tu ne voulais plus entendre parler de lui. Et voilà qu'il vient te chercher alors que tu as trop bu ? Est-ce que tu te sers de lui ? Parce qu'il se sent coupable et qu'il essaie de se racheter, tu l'utilises comme bon tu veux ?
J'ai une boule au ventre qui commence à grandir. Ce n'est pas vrai. Tout ce qu'elle dit, ce n'est pas vrai. Mais pourquoi je n'arrive à rien dire ? Pourquoi ai-je l'impression qu'elle m'a démasqué ? Qu'en pensera-t-il si je ne dis rien ? Caïn... J'aurais aimé être suffisamment guérie avant de te rencontrer pour que tu puisses voir une meilleure version de moi-même. Je te promets que je suis meilleure que ça.
- J'aurais voulu effacer toutes les cicatrices de mon passé avant de pouvoir le rencontrer. Je ne l'aurais peut-être pas mal jugé dès le départ. J'aurais vraiment aimé qu'il connaisse la meilleure version de moi-même, celle d'avant. Je travaille constamment sur moi-même pour grandir et guérir. Pour devenir une personne qui mérite de le fréquenter. Tu n'as pas le droit de juger cela. Tu es mal placée pour ça.
- Je te demande pardon ? Mal placée ? dit-elle avec ironie.
- Tu voles les petits amis de toutes tes amies. Tu n'as aucun respect envers personne. Tu n'es donc pas en droit de me juger !
Je me lève soudainement de ma chaise.
- Ne crois pas que parce que j'ai bu, tu peux te permettre de continuer à agir ainsi avec moi. Tu n'obtiendras rien de lui et je te défends de t'en approcher.
Je saisis le bras de Caïn, de manière possessive.
- Tu n'as pas entendu ? Il n'est pas évident d'obtenir son numéro de téléphone. Essaie toujours mais tu n'y arriveras pas ! Imbécile !
Et sans attendre, j'entraine Caïn avec moi en tirant sur son bras pour que l'on s'en aille. Je suis remontée à bloc.
@Jeong Caïn
Tenue ~ Je n'avais pas vraiment réfléchi en disant une chose pareille. Il était évident qu'elle chercherait plus de renseignements et qu'elle voudrait savoir qui est cette fameuse femme. Je la voyais déjà prendre son téléphone pour surveiller les réseaux sociaux de Caïn et me dire qu'il n'y avait aucune trace d'une potentielle petite amie et que je mentais. Il me faudrait alors expliquer pourquoi je mens. Et puis, est-ce qu'au moins Caïn est du genre à afficher ses conquêtes et petites amies sur ses réseaux ? J'ai comme un doute. Ou peut-être que je ne le vois plus comme il est vraiment car je me suis faite avoir par ce grand dragueur ? Tout s'embrouille dans ma tête et avant que je ne puisse dire quoi que ce soit pour tenter de m'en sortir sans mal de tête, j'entendis une voix qui bien qu'elle soit plus aigue que d'habitude me rappela quelqu'un automatiquement.
J'ai légèrement sursauté et vis Caïn s'inviter au côté de la table pour réagir à tout ce que l'on venait de se dire. Il a... tout entendu ? Je déglutis et le regarde en clignant des yeux, comme si je ne croyais pas à sa présence. Est-ce un mirage ? Non, on dirait bien que non vu la réaction de tout le monde. Il vient carrément de dire que j'ai été présentée comme sa fiancée et le feu me prend aux joues. Je ne sais plus où me mettre alors que des yeux ébahis me fixent de toutes parts. Mon regard croise celui de Mun Su, la fameuse, celle qui rêverait de s'approcher de lui. Elle me fusille du regard en plissant les yeux et si en temps normal, je me serais effacée et excusée, là je la fixe droit dans les yeux. Quoi ? Qu'est-ce qu'elle a ? Elle veut ma photo à me fixer ainsi ? Elle pense pouvoir me dévisager si elle continue cela plus longtemps ?
Mais elle retourne rapidement son attention sur Caïn puisqu'il lui dit ouvertement qu'elle n'aura pas son numéro facilement et cette réponse me satisfait. Je me retiens d'afficher un sourire fier. Je lève mes yeux vers lui, avec une envie irrépressible d'aller dans ses bras. Je crois même que partie comme je suis, je serais capable de l'embrasser. Mais il faut que je me retienne. Il y a du monde ici et l'alcool que j'ai pu boire ne pourra pas me servir d'excuse. Je garde donc ces envies secrètes dans ma tête et mon cœur et acquiesce en souriant lorsqu'il me demande si on y va. Je veux attraper sa main ou son bras mais je m'arrête dans mon mouvement lorsque j'entends...
- C'est quoi cette histoire ridicule, Hye Mi ? Tu lui as demandé de raconter tout ça pour éviter de paraitre ridicule devant nous ou quoi ? Tu étais la première à cracher ton venin sur lui et maintenant tu fais ta star à ses côtés ? Ne fais pas semblant. Tu crois vraiment que...
- Yah ! Tu te prends pour qui à me parler ainsi ?
Elle m'a tapé sur les nerfs, je ne pouvais plus me taire. Je la fixe, dorénavant, comme si la présence de cet Homme m'avait donné le courage nécessaire pour dire ce que je pense. À moins que ce soit l'alcool ?
- Tu t'en prends à moi car tu ne comprends pas pourquoi nous sommes proches lui et moi, c'est ça ? Tu n'avais qu'à aller te dénoncer pour le vol dans les toilettes de son club, ainsi tu aurais pu le rencontrer et te rapprocher de lui ! Pourquoi es-tu si jalouse hein ? Qu'est-ce que je t'ai fait ? Tous les hommes te tournent autour et tu trouves encore le moyen de t'en prendre à moi !
- Hye Mi, tout le monde ici sait pourquoi tu n'aimes pas les hommes. Nous sommes tous au courant de ton histoire et tu vas nous faire croire que tu as succombé à Jeong Caïn en personne alors qu'il ressemble énormément au genre d'hommes que tu hais ?
Non. Il faut qu'elle se taise. Je ne veux pas qu'il le sache. Il me trouvera pitoyable. Il me regardera différemment s'il l'apprend. Et je ne veux pas. Je ne veux pas qu'il le sache. Pourquoi personne ne dit rien. Ils se taisent tous devant elle. J'en ai marre !
- Tu nous as dit que c'était sa faute si tu avais eu ton accident et que tu ne voulais plus entendre parler de lui. Et voilà qu'il vient te chercher alors que tu as trop bu ? Est-ce que tu te sers de lui ? Parce qu'il se sent coupable et qu'il essaie de se racheter, tu l'utilises comme bon tu veux ?
J'ai une boule au ventre qui commence à grandir. Ce n'est pas vrai. Tout ce qu'elle dit, ce n'est pas vrai. Mais pourquoi je n'arrive à rien dire ? Pourquoi ai-je l'impression qu'elle m'a démasqué ? Qu'en pensera-t-il si je ne dis rien ? Caïn... J'aurais aimé être suffisamment guérie avant de te rencontrer pour que tu puisses voir une meilleure version de moi-même. Je te promets que je suis meilleure que ça.
- J'aurais voulu effacer toutes les cicatrices de mon passé avant de pouvoir le rencontrer. Je ne l'aurais peut-être pas mal jugé dès le départ. J'aurais vraiment aimé qu'il connaisse la meilleure version de moi-même, celle d'avant. Je travaille constamment sur moi-même pour grandir et guérir. Pour devenir une personne qui mérite de le fréquenter. Tu n'as pas le droit de juger cela. Tu es mal placée pour ça.
- Je te demande pardon ? Mal placée ? dit-elle avec ironie.
- Tu voles les petits amis de toutes tes amies. Tu n'as aucun respect envers personne. Tu n'es donc pas en droit de me juger !
Je me lève soudainement de ma chaise.
- Ne crois pas que parce que j'ai bu, tu peux te permettre de continuer à agir ainsi avec moi. Tu n'obtiendras rien de lui et je te défends de t'en approcher.
Je saisis le bras de Caïn, de manière possessive.
- Tu n'as pas entendu ? Il n'est pas évident d'obtenir son numéro de téléphone. Essaie toujours mais tu n'y arriveras pas ! Imbécile !
Et sans attendre, j'entraine Caïn avec moi en tirant sur son bras pour que l'on s'en aille. Je suis remontée à bloc.
vmicorum.
Invité
Invité
Re: Des émotions inavouées FT. Jeong Caïn | Mer 9 Aoû - 12:55 Citer EditerSupprimer
@Janggok Hye Mi
Or la foi est une ferme assurance des choses qu'on espère, une démonstration de celles qu'on ne voit pas. - Hébreux 11:1
@Janggok Hye Mi
Or la foi est une ferme assurance des choses qu'on espère, une démonstration de celles qu'on ne voit pas. - Hébreux 11:1
L’exaspération de Hye Mi résonne quelque peu dans la salle. Les quelques autres clients se taisent et se retournent pour observer la scène. Certains repartent rapidement s’occuper de leurs oignons et le reste se délecte désormais de ce drama tout frais et gratuit qui se déroule sous leurs yeux. Lui, son regard est fixé sur la jeune femme, un sourire léger et amusé collé au visage. On dirait qu’elle en a assez de l’autre, en quelques instants, Caïn avait déjà eu envie de lui mettre des baffes. Qu’est-ce qu’elle devait endurer au quotidien ? Il comprenait mieux sa remarque au téléphone. Et son état d’ivresse. Être entouré d’hypocrites cupides, il pouvait compatir. C’était son job.
Mais franchement des vipères comme celle-ci, elles étaient rares. On n’osait jamais s’en prendre à lui de cette manière (merci la malédiction), il était trop intimidant. Malgré le fort caractère que Hye Mi lui avait montré depuis le premier jour, il avait compris rapidement qu’elle était plutôt du genre à s’écraser devant ses « amies » et camarades. Elle essayait toujours d’être apprécié, qu’on ai une bonne image d’elle. Peut-être était il l’exception. Il ne pouvait qu’être fière de la voir se défendre. Surtout devant les propos crus qu’on lui balançait, des piques qui venaient transpercés les cicatrices de ces traumatismes. Il tiqua sur l’histoire de l’accident. C’était un souvenir douloureux pour eux deux. Mais il se tut, et apporta un soutien silencieux à Hye Mi en venant déposer discrètement la paume de sa main contre son omoplate. Elle sortit de son état de consternation et rendit la monnaie de sa pièce à son adversaire. Elle n’attendit pas de réponses et lui attrapa le bras, le tirant hors du restaurant. Il se retourna une dernière fois pour lancer un geste au reste de la tablé « je vous regarde, faites attention ». Et sortit un sourire éclatant sur le visage.
Une fois sur le parking il arrêta sa partenaire de sortie dramatique. Il lui prit les deux mains, se pencha vers elle et demanda tout bas, fixant son regard dans le sien :
« Est-ce que ça va ? »
Bon dieu, qu’est-ce qu’il avait envie de l’embrasser là maintenant !
Mais franchement des vipères comme celle-ci, elles étaient rares. On n’osait jamais s’en prendre à lui de cette manière (merci la malédiction), il était trop intimidant. Malgré le fort caractère que Hye Mi lui avait montré depuis le premier jour, il avait compris rapidement qu’elle était plutôt du genre à s’écraser devant ses « amies » et camarades. Elle essayait toujours d’être apprécié, qu’on ai une bonne image d’elle. Peut-être était il l’exception. Il ne pouvait qu’être fière de la voir se défendre. Surtout devant les propos crus qu’on lui balançait, des piques qui venaient transpercés les cicatrices de ces traumatismes. Il tiqua sur l’histoire de l’accident. C’était un souvenir douloureux pour eux deux. Mais il se tut, et apporta un soutien silencieux à Hye Mi en venant déposer discrètement la paume de sa main contre son omoplate. Elle sortit de son état de consternation et rendit la monnaie de sa pièce à son adversaire. Elle n’attendit pas de réponses et lui attrapa le bras, le tirant hors du restaurant. Il se retourna une dernière fois pour lancer un geste au reste de la tablé « je vous regarde, faites attention ». Et sortit un sourire éclatant sur le visage.
Une fois sur le parking il arrêta sa partenaire de sortie dramatique. Il lui prit les deux mains, se pencha vers elle et demanda tout bas, fixant son regard dans le sien :
« Est-ce que ça va ? »
Bon dieu, qu’est-ce qu’il avait envie de l’embrasser là maintenant !
vmicorum.
Invité
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Re: Des émotions inavouées FT. Jeong Caïn | Mer 9 Aoû - 13:32 Citer EditerSupprimer
@Jeong Caïn
Tenue ~ Je n'en revenais pas d'avoir réussi à m'exprimer de la sorte. Cela fait des années que l'on se fréquente et j'ai toujours accusé le coup sans jamais me défendre. Si j'avais su qu'il me fallait de l'alcool et un certain Jeong Caïn pour enfin dire ce que je pense, j'aurais réuni les deux depuis longtemps. À peine sortis sur le parking, le petit vent frais de fin de journée me frappe le visage - peut-être qu'il serait préférable de parler de soirée vu l'heure. Je ne sais pas où je le conduis mais je suis déterminée à nous éloigner de cet endroit. Mais c'était sans compter l'intervention de mon partenaire qui m'arrêta si soudainement que je dus cligner plusieurs fois des yeux pour bien comprendre que nous étions l'un en face de l'autre tout à coup.
Mon regard se pose sur nos mains puisque les siennes tiennent les miennes. Mon regard se porte ensuite sur son visage qui semble s'approcher du mien puis sur son propre regard qui semble lire en moi comme dans un livre ouvert. Je déglutis légèrement puis baisse mon regard vers ses lèvres lorsque je l'entends parler. Ses lèvres... Elles sont si belles et paraissent.. si douces.. Non ! À quoi est-ce que je pense ? C'est l'alcool qui me fait délirer ! Je me dépêche de regarder de nouveau ses yeux. C'est comme si le monde autour de moi arrêtait de tourner. Je sais que j'ai bu - et même trop bu. Mais depuis quand est-il aussi beau ? Je lâche lentement ses mains et vais les poser sur ses joues tout en me blottissant légèrement contre lui. Et alors qu'il attend une réponse à sa question, je lui révèle tout autre chose.
- Tes yeux sont si beaux. Ton nez est beau. Et tes lèvres sont si belles aussi.
Je retire lentement mes mains de ses joues en les faisant glisser vers le bas.
- Ce n'est pas bon. Je crois que tu me plais.
Je m'écarte légèrement juste pour pouvoir écraser mon front contre son torse. Je pousse un long soupire.
- Non, ça ne va pas ! Pourquoi as-tu mis autant de temps à venir me chercher ? Tu m'as manqué.
@Jeong Caïn
Tenue ~ Je n'en revenais pas d'avoir réussi à m'exprimer de la sorte. Cela fait des années que l'on se fréquente et j'ai toujours accusé le coup sans jamais me défendre. Si j'avais su qu'il me fallait de l'alcool et un certain Jeong Caïn pour enfin dire ce que je pense, j'aurais réuni les deux depuis longtemps. À peine sortis sur le parking, le petit vent frais de fin de journée me frappe le visage - peut-être qu'il serait préférable de parler de soirée vu l'heure. Je ne sais pas où je le conduis mais je suis déterminée à nous éloigner de cet endroit. Mais c'était sans compter l'intervention de mon partenaire qui m'arrêta si soudainement que je dus cligner plusieurs fois des yeux pour bien comprendre que nous étions l'un en face de l'autre tout à coup.
Mon regard se pose sur nos mains puisque les siennes tiennent les miennes. Mon regard se porte ensuite sur son visage qui semble s'approcher du mien puis sur son propre regard qui semble lire en moi comme dans un livre ouvert. Je déglutis légèrement puis baisse mon regard vers ses lèvres lorsque je l'entends parler. Ses lèvres... Elles sont si belles et paraissent.. si douces.. Non ! À quoi est-ce que je pense ? C'est l'alcool qui me fait délirer ! Je me dépêche de regarder de nouveau ses yeux. C'est comme si le monde autour de moi arrêtait de tourner. Je sais que j'ai bu - et même trop bu. Mais depuis quand est-il aussi beau ? Je lâche lentement ses mains et vais les poser sur ses joues tout en me blottissant légèrement contre lui. Et alors qu'il attend une réponse à sa question, je lui révèle tout autre chose.
- Tes yeux sont si beaux. Ton nez est beau. Et tes lèvres sont si belles aussi.
Je retire lentement mes mains de ses joues en les faisant glisser vers le bas.
- Ce n'est pas bon. Je crois que tu me plais.
Je m'écarte légèrement juste pour pouvoir écraser mon front contre son torse. Je pousse un long soupire.
- Non, ça ne va pas ! Pourquoi as-tu mis autant de temps à venir me chercher ? Tu m'as manqué.
vmicorum.
Invité
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Re: Des émotions inavouées FT. Jeong Caïn | Ven 15 Sep - 10:16 Citer EditerSupprimer
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@Janggok Hye Mi
Or la foi est une ferme assurance des choses qu'on espère, une démonstration de celles qu'on ne voit pas. - Hébreux 11:1
Ce qui était sûre c'est qu'elle ne lui facilitait pas la tâche. Qu'est-ce qu'elle avait soudainement à le complimenter ? Sérieusement, ses joues étaient au bord du rouge. Et pourtant il le savait bien qu'il était beau, on arrêtait pas de lui dire ! Les mains froides de la jeune femme lui permettait ironiquement de garder son calme. Même s'il avait une folle envie de l'embrasser. Son niveau d'ébriété avait beau l'en dissuader, qu'est-ce qu'elle était mignonne quand elle était ivre ! Elle posa sa tête sur son torse. Il rigola, pas d'un rire franc mais de ce petit gloussement qu'on a tendance à sortir avec la personne qui nous plaît. Il passe une main dans ses cheveux.
" J'ai fais aussi vite que j'ai pu. Hé, si je te manque autant tu peux toujours m'appeler ! C'est vrai qu'on ne se voit pas assez souvent à mon goût"
Doucement, il la poussa de son étreinte, lui pris la main et la mena vers sa voiture. Il ouvrit la portière et la laissa s'installer à l'intérieur, posant une main sur le rebord du cadran afin qu'elle ne se cogne pas la tête. Puis il se pencha vers elle avec un sourire :
"Où est-ce que je t'emmène ?"
@Janggok Hye Mi
Or la foi est une ferme assurance des choses qu'on espère, une démonstration de celles qu'on ne voit pas. - Hébreux 11:1
Ce qui était sûre c'est qu'elle ne lui facilitait pas la tâche. Qu'est-ce qu'elle avait soudainement à le complimenter ? Sérieusement, ses joues étaient au bord du rouge. Et pourtant il le savait bien qu'il était beau, on arrêtait pas de lui dire ! Les mains froides de la jeune femme lui permettait ironiquement de garder son calme. Même s'il avait une folle envie de l'embrasser. Son niveau d'ébriété avait beau l'en dissuader, qu'est-ce qu'elle était mignonne quand elle était ivre ! Elle posa sa tête sur son torse. Il rigola, pas d'un rire franc mais de ce petit gloussement qu'on a tendance à sortir avec la personne qui nous plaît. Il passe une main dans ses cheveux.
" J'ai fais aussi vite que j'ai pu. Hé, si je te manque autant tu peux toujours m'appeler ! C'est vrai qu'on ne se voit pas assez souvent à mon goût"
Doucement, il la poussa de son étreinte, lui pris la main et la mena vers sa voiture. Il ouvrit la portière et la laissa s'installer à l'intérieur, posant une main sur le rebord du cadran afin qu'elle ne se cogne pas la tête. Puis il se pencha vers elle avec un sourire :
"Où est-ce que je t'emmène ?"
vmicorum.
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