the art of misinterpretation (sejun)
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the art of misinterpretation (sejun) | Dim 5 Fév - 18:27 Citer EditerSupprimer
the art of misinterpretation
ft. @Kang Se Jun
Les cours à plein temps couplés avec un planning chargé à la clinique ne lui offrent pas toujours le loisir de s’occuper d’elle comme elle le voudrait. Le temps libre est rare, alors quand elle en a, Danah en profite à fond. Aux vues des éclaircies dans le ciel et la température plutôt agréable pour un mois de janvier, c’est la journée parfaite pour aller courir aux alentours de la montagne d’ansan. Plus près encore que le fleuve de l’université, et moins fréquenté, c’est l’endroit idéal pour se dépenser. Le plan parfait. La journée parfaite. Le temps parfait. L’endroit parfait. Tout est parfait – à un détail près. Ce n’est qu’au cinquième kilomètre que se présentent les complications. Pas de crampe, pas d’entorse. Non – un gus sur le côté du chemin qui semble en difficulté. Les humains, cela dit, ce n’est pas son domaine – elle est véto, pas médecin. Et si elle est la première à offrir son aide à ses amis, elle ne le fait certainement pas pour un inconnu. Ainsi, Danah est bien partie pour continuer sur ses petites foulées en ignorant le jeune homme. Cependant, ses yeux sont tout de même curieux et ne peuvent s’empêcher d’observer la scène d’un air critique. C’est ainsi qu’elle remarque qu’il ne s’agit pas uniquement d’un homme – mais d’un homme et d’un chat. Et aux vues de comment le chat se débat, il n’a clairement aucune envie d’être là. Ses sourcils se froncent par automatisme. Tout de suite, il n’est plus possible de passer sa route, pas quand un chat innocent lui semble en danger. Adieu la petite promenade de santé, Danah se sent obliger d’intervenir. Un instinct face auquel elle ne peut lutter – pas qu’elle en ait envie, bien sûr. Il ne lui faut pas plus de trois secondes pour changer de trajectoire et pour se diriger vers le jeune homme. « Hey abrutit ! » ; toujours dans le calme et la bonne humeur, évidement. Ses pas sont remplis de rage, tout comme ses yeux – elle ne comprend et ne comprendra jamais comment on peut s’en prendre à des animaux. Et jamais de la vie, elle laissera faire quelqu’un sous ses yeux. Alors elle agrippe violemment l’épaule du jeune homme pour l’arrêter dans ce qu’il tente de faire : du mal à ce pauvre chat visiblement. « Lâche ce chat immédiatement avant que je t’en colle une. » ou peut-être bien que Danah devrait lui en coller une tout de suite, au cas-où. Elle y réfléchit encore, alors il ne devrait pas trop tarder à exécuter ses ordres ou elle ne se généra pas pour lâcher sa colère sur lui. Surtout quand celle-ci est alimentée par les miaulements aigus d’un chat complètement paniqué.
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Re: the art of misinterpretation (sejun) | Ven 31 Mar - 19:39 Citer EditerSupprimer
the art of misinterpretation
ft. @Cheo Dan Ah
« Arh. Mais arrête, tu vois pas que j’essaie de t’ai… aie. » S’il ne saignait pas encore, maintenant, c’était le cas. Une grimace traversa son visage mais il ne retira pas sa main pour autant. Là, à quatre pattes, la figure collée contre deux planches sales et pleine d’échardes, les genoux douloureux et maintenant la main en feu, Kang Se Jun se livrait à une bataille aussi noble que ridicule.
Pour une fois, rien d’illicite au programme de sa journée. Il avait seulement zoné dès l’aurore parce qu’il n’avait pas trouvé le sommeil de la nuit. Son téléphone avait bipé : il avait déverrouillé et un sourire qu’on lui connaissait mal avait étiré ses lèvres. L’expéditeur : Bomyleth. Le message : une photo d’un chien, toute langue dehors, et l’air bien trop heureux. Ouai, son adoption se profilait bien.
Alors, le nouveau père officieux s’était dit qu’il allait trouver un coin sympa pour dégourdir les pattes de son nouveau fils. Et en arpentant le sentier, des cris de détresse l'avaient alerté. Se Jun avait bifurqué, cherchant l’origine de ses sons aigu et déchirant. C’est là qu’il l’avait aperçu, à travers des débris posés contre un muret : la silhouette noire et poilue appelant à l’aide. Un chat. Se Jun regarda autour de lui. Peu de passage. Personne pour venir en aide à l’animal. Alors, il s’était accroupi pour tenter de dégager le passage mais à son approche, le chat s’était mis à hurler plus fort, terrifié. « Eh… doucement… j’te veux pas de mal… » Mais bien sûr, le félin ne le comprit pas. Tandis que le garçon soulevait une planche, s’attendant à voir le chat détaler, il comprit que sa patte était emmelée dans une sorte de fil de pêche, le retenant piégé.
C’est là que la bataille s’engagea.
Sous les protestations furibondes du chat, Se Jun s’affaira à démêler le piège… mais encore fallait-il qu’il puisse attraper le prisonnier. Ce dernier se débattait, crachait, griffait… Se Jun persistait mais alors qu’il parvint à lui saisir une patte, le chat lui planta furieusement les crocs dans la main. Ca faisait un mal de chien… ironiquement.
Mais il s’entêta. Puis une voix l’interpella, sans douceur. Abruti ? Se Jun tourna la tête vers celle qui l’insultait gratuitement… Puis le menaçait ?
L’incompréhension se lut sur ses traits tandis qu’elle le tirait en arrière. Ce geste eut le mérite de libérer sa main… quoiqu’elle ne fut que plus douloureuse et ensanglantée. « Aie. » Le ton calme de Se Jun n’illustrait pas vraiment sa douleur, mais ça n’était pas très important. Il décrocha un regard entre la confusion et le jugement à cette fille qui semblait se méprendre… « Il est coincé, » répondit-il simplement, tâchant d’écarter la planche pour lui prouver son innocence. « T’as pas un ciseau ? » Tu connais la politesse ? Elle n’était pas très poli non plus, cette fille…
Pour une fois, rien d’illicite au programme de sa journée. Il avait seulement zoné dès l’aurore parce qu’il n’avait pas trouvé le sommeil de la nuit. Son téléphone avait bipé : il avait déverrouillé et un sourire qu’on lui connaissait mal avait étiré ses lèvres. L’expéditeur : Bomyleth. Le message : une photo d’un chien, toute langue dehors, et l’air bien trop heureux. Ouai, son adoption se profilait bien.
Alors, le nouveau père officieux s’était dit qu’il allait trouver un coin sympa pour dégourdir les pattes de son nouveau fils. Et en arpentant le sentier, des cris de détresse l'avaient alerté. Se Jun avait bifurqué, cherchant l’origine de ses sons aigu et déchirant. C’est là qu’il l’avait aperçu, à travers des débris posés contre un muret : la silhouette noire et poilue appelant à l’aide. Un chat. Se Jun regarda autour de lui. Peu de passage. Personne pour venir en aide à l’animal. Alors, il s’était accroupi pour tenter de dégager le passage mais à son approche, le chat s’était mis à hurler plus fort, terrifié. « Eh… doucement… j’te veux pas de mal… » Mais bien sûr, le félin ne le comprit pas. Tandis que le garçon soulevait une planche, s’attendant à voir le chat détaler, il comprit que sa patte était emmelée dans une sorte de fil de pêche, le retenant piégé.
C’est là que la bataille s’engagea.
Sous les protestations furibondes du chat, Se Jun s’affaira à démêler le piège… mais encore fallait-il qu’il puisse attraper le prisonnier. Ce dernier se débattait, crachait, griffait… Se Jun persistait mais alors qu’il parvint à lui saisir une patte, le chat lui planta furieusement les crocs dans la main. Ca faisait un mal de chien… ironiquement.
Mais il s’entêta. Puis une voix l’interpella, sans douceur. Abruti ? Se Jun tourna la tête vers celle qui l’insultait gratuitement… Puis le menaçait ?
L’incompréhension se lut sur ses traits tandis qu’elle le tirait en arrière. Ce geste eut le mérite de libérer sa main… quoiqu’elle ne fut que plus douloureuse et ensanglantée. « Aie. » Le ton calme de Se Jun n’illustrait pas vraiment sa douleur, mais ça n’était pas très important. Il décrocha un regard entre la confusion et le jugement à cette fille qui semblait se méprendre… « Il est coincé, » répondit-il simplement, tâchant d’écarter la planche pour lui prouver son innocence. « T’as pas un ciseau ? » Tu connais la politesse ? Elle n’était pas très poli non plus, cette fille…
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Re: the art of misinterpretation (sejun) | Dim 9 Avr - 17:33 Citer EditerSupprimer
the art of misinterpretation
ft. @Kang Se Jun
L'art et la manière ; pour tout et pour rien d'ailleurs. Pour se retrouver dans les situations les plus improbables, avec des timings minables. À croire que le repos et la détente lui sont tout bonnement interdit. L'art et la manière de faire bien les choses aussi, dans les règles. Dans ses règles. Aux antipodes de la délicatesse et de la politesse. Danah garde les formes dans le milieu professionnel mais les jette à la mer trop facilement autrement. L'étudiante n'a plus l'énergie pour cela depuis longtemps ; même si parfois elle se demande si elle l'a déjà eu. Mais quel être humain doté de sentiments serait capable (ou insensé) pour garder son calme devant de la maltraitance animale ? Et si la loi se veut bien trop légère à son avis, Danah n'a aucun souci à faire justice elle-même. Telle l'héroïne dont toute la ville a besoin pour éviter de retrouver des chats grognant de peur lors d'une simple petite course. Bien que sans super-pouvoirs, la future véto n'hésite pas une seconde avant d'intervenir, comptant bien donner une leçon à ce délinquant. Une introduction ornée d'une insulte bien choisie et un geste indélicat font bel entrée dans la matière – ou en tout cas, Danah aurait pu faire bien pire. Tirant le jeune homme vers elle et surtout loin du chat, elle entend distinctement le son des griffes contre la peau. Dommage ; au moins le chat est enfin tranquille. Néanmoins, la douleur ne semble pas faire réagir plus que cela le garçon. Danah alterne alors les regards entre le chat et l'idiot, surprise que l'animal n'en ait pas profité pour prendre ses pattes à son cou. Avant de grogner ou de menacer, cette fois, elle décide d'écouter avant d'agir. « Comment je peux être sûre que c'est pas toi qui l'a mis là ? ». Écouter ne veut pas dire croire, et le scepticisme est sa marque de fabrique. Pour autant, Danah fouille dans ses poches pour y trouver un paquet de mouchoirs qu'elle balance sans regarder vers le jeune homme. Déjà qu'elle est à peu près sûre que les vilaines griffures vont s'infecter… d'après ce qu'elle observe d'ici. Pas le temps de réfléchir aux milliers de bactéries qui se déposent sur les plaies, à la phrase suivante elle relève les yeux vers l'abruti avant de rouler des yeux. « Bah oui bien sûr, j'ai une paire de ciseaux dans mes poches ! ». Non, la seule chose qu'elle a en plus de son smartphone, c'est sa carte bancaire. Et puis, qui se promène avec des ciseaux sur lui ? À part peut-être une collégien ou un lycéen, ce qu'elle n'est pas vraisemblablement. « J'ai même un sabre laser si ça t'intéresse. » continue-t-il sur un ton sarcastique, pas du tout amusée par la conversation. Un abruti, elle a bien choisi ses mots en début. Danah ne peut s'empêcher de rouler des yeux une nouvelle fois. Puis elle décide d'agir, choisissant de pousser le jeune homme pour passer et s'approcher du chat. Étape 1: calmer et apaiser la bête. D'une voix douce et complètement à l'opposé d'il y a trois secondes, elle chuchote quelques mots au chat le temps d'observer la situation. Effectivement un ciseau serait le bienvenu. « T'as pas un briquet ou une clé ou même un décapsuleur ? » ou n'importe quoi de métallique ou qui chauffe, à vrai dire. « Ou tu descends en courant trouver une paire de ciseaux et tu reviens. C'est le moins que tu puisses faire pour ce chat. » ajoute-t-elle en jetant un regard dédaigneux en arrière.
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