@Kong Yeong Hun  Il y a des journées comme ça, où on se dit que tout va bien, tout se passe comme sur le plan, et après tout part en sucette et on se maîtrise plus rien. Pourtant, tout commençait bien, les cours était à peu près intéressant, oui, je dis bien à peu près, et en plus, j’avais pas mal de temps libre après. Autant dire que tu ne te fais pas prier comme sortir de dehors et pour te dire que tu vas te faire une petite balade à moto bien sympathique. Spoiler alert, ça n’arrivera pas. À peine le cul vissé sur la selle et le casque sur la tête que tu vois déjà les notifications arriver sur ton téléphone. Quel idiot, pourquoi signaler que tu étais dispo aussi. En même temps, tu n’étais pas vraiment du genre à cracher sur du boulot, surtout si sa paye.

On a dire que c’est un genre de ballade non? Je dois traverser toute la ville pour récupérer un sac et le ramener, aussi facile que de voler la sucette d’un bébé. Enfin non, ce n’est pas que ce que tu fais, mais oh et puis zut. Tu démarre, te faisant remarquer comme toujours, parce que franchement, une moto qui ne fait pas de bruit c’est comme un plat sans saveur, c’est pas cool. Pour une fois, la circulation n’est pas trop envahissante, sûrement à cause de l’heure, il est relativement tôt. Comme d’habitude une fois devant l’adresse, tu te demandes pourquoi tu te fais du mal comme ça. Le cliché de l’endroit glauque, des mec assis partout devant une espèce de magasin qui ressemble à tout, sauf à un endroit où on aimerait entrer. Tu évalues quand même tes chances alors que tu retires ton casque, honnêtement une fois à l’intérieur, tu as plus de chance de mourir à cause d’un objet qui chute qu’à cause des ennuis que tu pourrais trouver. Un soupir plus tard tu pousse la porte avant de chercher quelqu’un au milieu des piles d’ordi et tu passes au moins 20 minutes à convaincre le mec de te donner ce fichu sac. Pourquoi demander quelqu’un si vous ne faites pas confiance bordel ?

Forcément, du coup tu te tapes l’heure de pointe pour délivrer ce fichu sac. Heureusement que tu n’es pas en voiture, déjà qu'en moto c’est le bordel, alors coincer dans une caisse en ferraille merci, mais non merci. Enfin, tu fais un minimum profil bas, histoire de ne pas trop te faire remarquer, vu que tu ne sais pas ce qu’il y a dans ce sac. L’adresse de livraison, tu la connais par cœur, disons que ce sont des clients habituels, et qu’il vaut mieux ne pas trop les faire attendre. Alors tu ne perds pas de temps une fois sur place, tu t’incline poliment avant de tendre le sac à une personne d’un âge certain assis à un table. « Du travail rapide, comme d’habitude Hyo. Mais j’aimerais t’en demander un autre. » Ou la, ça sent le truc foireux à plein nez ça. « Demander toujours, mais je ne peux rien vous promettre. »

« Des gens de la Yonsei commencent à mettre leur nez dans certaines affaires classé, on veut juste savoir qui c’est » Cette phrase veut tout dire, alors que tu t’excuses poliment. Comme si tu ne savais pas que ce genre de personne déteste qu’on met le nez dans leurs affaires, même si c’est « légal » entre guillemets. Pas moyen que tu cherches, que ces gens se débrouillent tout seul. J’ai déjà assez à m’occuper de moi, ce n’est pas pour chaperonner les autres. De dépit, tu rentres au dortoir, avant que les problèmes ne finissent vraiment par te trouver aujourd’hui. Quand on vous dit qu’il y a toujours un loup caché quelque part.

Tu rentres dans la chambre machinalement, et pas vraiment discrètement, jetant littéralement ton casque sur ton lit. Avant de t’écrouler littéralement à côté en grognant une fois la tête dans l’oreiller. Disons que tu es loin d’être le plus optimiste des hommes et que tu t’attend à ce que cette histoire finisse par te sauter au visage à un moment ou un autre. Après quelques secondes d’automutilation mentale, tu te redresses, te recoiffant un minimum au passage avant de retirer ton blouson de moto et de te rendre compte qu’un de tes camarades de chambre était là. Enfin, ça n’aurait pas changé grand-chose, mais bref. « Excuse-moi Yeong Hun, je n’avais pas vu que tu étais là. Je ne t’ai pas interrompu dans quelque chose ? »

@Kang Hyo

Le sujet lui avait été assigné par son professeur. Eplucher de nombreuses anciennes affaires, de nombreux anciens articles, étaient monnaie courante. Surtout s’il voulait écrire un article digne de ce nom. Yeonghun se devait d’effectuer des recherches et de questionner les personnes ayant été sur l’affaire. Il ne savait pas, en revanche, où il mettait réellement le nez. Vu de l’extérieur, il ne faisait rien de mal. Il effectuait simplement son travail de journaliste, cherchant des informations pour révéler la vérité. Cependant, il n’avait aucune idée qu’on le surveillait, qu’il fourrait son nez où il ne fallait pas. Il s’attirait des problèmes sans le savoir. Comment aurait-il pu le savoir ? D’aucune façon, enfin... Jusqu’au jour où on viendra le menacer pour qu’il arrête. Mais arrêter quoi, exactement ? à vrai dire, il ne cherchait pas à faire coffrer les personnes qui géraient encore tout ça, dans l’ombre. Il s’en foutait bien. Même si, bien sûr, s’il trouvait une piste... Il n’allait pas cracher dessus. Etalant tous les articles devant lui, il soupira bruyamment. Il ne savait pas trop par où commencer. Il avait demandé des archives à la faculté, tous les anciens journaux parlant de ce gang.

Commençant à noter sur son carnet les informations essentielles, il fut interrompu quand la porte s’ouvrit, le faisant sursauter. Qui entrait comme ça, telle une brute ? Il avait bien sa petite idée sur la question et en tournant légèrement le visage, il découvrit Hyo. Bien sûr que c’était lui. Yeonghun le regarda jeter son casque puis s’affaler sur son lit. Ne l’avait-il pas remarqué ? Le baekje tourna sa chaise dans sa direction, croisant les bras pour l’observer en silence. Quand allait-il réalisé qu’il était là ? Il finit par le faire quand il retira son blouson. « Ça fait pourtant un moment que je suis là. Heureusement que je ne dormais pas, tu fais un sacré boucan. » Répondit-il en faisant face de nouveau à son bureau. « Si mais ce n’est pas grave. » Dit-il en regardant les papiers. « Tous ces articles me fatiguent d’avance et me donnent mal à la tête. » Révéla-t-il à son colocataire, soupirant devant la montagne de journaux. « Tu te souviens de cette affaire ? C’était passé au journal télévisé. » Demanda-t-il en attrapant un article en particulier, le montrant au garçon.

@Kong Yeong Hun  Un éléphant dans un magasin de porcelaine n’aurait sans doute pas fait mieux. Ce n’est pas comme si tu en avais franchement quelque chose à faire pour être honnête. Mais dans le dortoir tu essayais d’être un minimum civilisé, histoire de ne pas devenir la bête noire de tout le monde. Enfin, pas trop du moins. Il faut aussi dire que l’animation n'était pas ce qui manquait le plus dans ce dortoir. Toutes sortes de situations improbables avaient tendance à si dérouler. Un nouveau soupir bien trop bruyant plus tard et tu te remets les idées en place. Un reboot mental plus tard et tu perçois le reproche, touché.“Tu sais moi et la discrétion… enfin, disons que ça ne m’a jamais réussi “

Constat amer de toute la période avec Juee, disons simplement que la discrétion avait terminé par une situation dans je m’étais sentie inexorablement coincé. Noeud coulant se serrant un peu plus a chaque fois que le jeu s’était transformé en quelque chose de beaucoup plus sérieux. Le chien fou qui prend peur d’avoir une laisse autour du cou. Pathétique. D’ailleurs elle a toujours le chic pour s’inviter dans tes pensées au moment où tu lui laisses la moindre place. Raison de plus pour ne pas lui laisser de place.

Bref, je reporte mon attention sur mon camarade de chambre, pas besoin d’un blanc génant. Mais il faut aussi dire que vous êtes un peu des opposés, on ne peut pas t’appeler un bourreau de travail, contrairement à lui. “Quand je te dis que tu travailles toujours beaucoup trop. Profite un peu, où tu vas finir par devenir un vieux grincheux avant l’heure.” En même temps, si j’avais une pile de journaux comme celle là à étudier, moi aussi je serais en rogne. Pourtant je dois avouer que je suis assez curieux de voir sur quoi il travaille. Cette petite épine qui vous titille tant que vous ne l’avez pas retirée. “Fait voir.”

Tu tends la main, attendant l’article, avant de plonger dedans. Un frisson me parcourt la nuque. Bon et bien je suppose que sans le vouloir j’ai trouvé qui fouillais là où n’aurait pas dû sans le vouloir. Bon ce n’est pas la mort non plus, il n’a jamais que chercher quelques articles. Il suffit juste d’éviter qu’il ne gratte un peu trop non? “Oui je me souviens, d’ailleurs tout ce remue ménage médiatique c’était la plaie dans les rues. Pas moyen de bouger une oreille sans tomber sur des curieux où un journaliste. Par contre, autant te dire que ces articles ont mis un tas de gens très influents dans la rue, très, très en colère.”

@Kang Hyo

Yeonghun avait commencé à travailler sur cette fameuse histoire de gang qui avait fait beaucoup de bruits. Les articles étalés devant lui, il commença à gratter sur son carnet les informations essentielles. Cependant, on vint rapidement l’arrêter, la porte s’ouvrant dans un fracas bruyant, le faisant sursauter. Posant son stylo, le baekje soupira discrètement en tournant le visage pour découvrir un de ses colocataires. Il aurait dû se douter que la brute en question n’était qu’autre que Hyo. Ça ne pouvait être que lui. Tournant complètement sa chaise dans sa direction, l’étudiant en journalisme attendit qu’il le remarque et quand il le fit enfin, excuse franchissant ses lèvres, Yeonghun ne manqua pas de lui lancer une petite remarque. Il avait beau être gentil la majorité du temps et bien s’entendre avec le garçon, un peu plus de discrétion serait réellement appréciable. « J’ai aucun mal à te croire. » Répondit-il avec un petit rire, faisant face de nouveau à son bureau. Tous les articles devant lui lui donnaient mal à la tête. Quelle idée de se lancer là-dedans… Et pourquoi lui, d’abord ? Pourquoi lui donner ce sujet-là à lui, hein ? Ah, oui, parce qu’il était sûrement le plus bosseur de sa promotion. « Faut bien que je m’en occupe un jour ou l’autre. Autant le faire maintenant plutôt qu’au dernier moment. » Répliqua-t-il. Il n’était pas un fervent procrastinateur, loin de là, même. Il détestait tout faire la veille, à la dernière minute. C’était sûrement le style de Hyo mais clairement pas le sien. Mais, cela dit, son avis l’intéressait. Qu’avait-il retenu de cette affaire ? Le garçon se tourna de nouveau vers lui, lui tendant un article détaillant l’affaire. Il attendit que son camarade le lise, bras croisés, avant de se redresser dès qu’il prit la parole. Il haussa un sourcil, bien curieux maintenant que le baekje lui parlait du remue-ménage que ça avait fait, des oreilles indiscrètes et de la colère des personnes concernées. Comment le savait-il ? « Comment tu le sais ? » Demanda-t-il, le fixant. « On n’a plus entendu parler d’eux après cette affaire. » Reprit-il, fronçant quelque peu les sourcils, suspicieux. Oui, maintenant, il soupçonnait son colocataire de tremper dans des trucs louches et dans les histoires de ce gang.

@Kong Yeong Hun   Le clash des mondes peut parfois être quelque chose d’assez impressionnant. Tu ne te qualifierais pas comme un truand, pas comme un mafieux. Tu ne peux pas non plus dire que tu es un saint, loin de là. Pourtant tu t’es toujours plu à naviguer dans cette zone grise, choisissant à loisir la noirceur où la lumière. Un jeu dangereux mais qui donne cette saveur particulière à chaque moment. Alors la question de Yeong Hun t’arrache un rire avant que tu ne te laisses tomber sur ton lit. Est-ce que le fait qu’il est en train de réaliser que tu n’es peut être pas juste un étudiant bien sage t’amuse? Complètement. Est-ce que ce serait l’occasion parfaite pour en profiter? Surement. mais juste un peu.

“Comment je le sais? Mmm, disons simplement si certains profitent de l’université pour bâtir leur avenir, moi je profite de la rue.”

Tu joues un peu trop avec lui, mais tu ne peux pas t’en empêcher, qu’elle idée de te donner un tel bâton pour le battre. Tu peine à juste garder son sérieux alors que tu fixes le journaliste en herbe devant toi. Tu finis par éclater de rire, c’était décidément trop dur d'être sérieux deux minutes.

“Détends toi je ne vais pas t'égorger dans ton sommeil, c’est juste que je connais beaucoup de monde. Crois moi, ce genre de personne, il vaut mieux leur rendre services que de leur chercher des crosses. Soit tes profs te veulent du mal, soit ils t’ont lancé sur un terrain glissant sans le savoir.”


Tu te repose en arrière sur ton lit, t’appuyant sur tes bras. Il est malin ton colocataire, pourtant ici tu te demandes si il réfléchit vraiment.  Yeong Hun vraiment? On parle de chef de gang, de mafieux, enfin de tous les noms obscurs qu’on peut trouver. A ton avis pourquoi on en écoute plus parler? ALLO.

“A ton avis pourquoi on en écoute plus parler? Parce qu’il font en sorte qu’on ne parle pas. C’est un jeu pour eux. Tu veux les mettre dans la lumière? Il paye quelqu’un pour couper le courant. Tu remet une lampe? il vont te briser les bras pour que tu ne recommences pas. On ne parle pas de petit truand dans une ruelle obscure.. On parle de gens qui ont des relations dans toutes les sphères de la société, du mendiant aux politiciens.”

Le monde est pourri, tu l’as appris depuis l’enfance, tu ne le crie pas au monde mais bordel. Les gens sont des putain d’idéalistes qui croient au  monde des bisounours alors qu’ils ne rêvent que d’écraser leurs voisins pour avoir un rien en plus.

“Il faut croire que tu es gris et pas en noir et blanc. Bienvenue dans le vrai monde.”

@Kang Hyo

Yeonghun n’avait jamais soupçonné son colocataire de traîner dans des trucs louches. Jamais. Jusqu’à maintenant. Le futur journaliste le regardait avec de grands yeux alors que Hyo déclarait le plus calmement et le plus naturellement possible qu’il profitait de la rue. C’était un aveu très clair et le baekje ne s’y attendait pas. il cligna des yeux à plusieurs reprises, un peu abasourdi par une telle nouvelle.

« M’égorger pendant mon sommeil ? Pourquoi tu ferais ça ? » Demanda-t-il, fronçant les sourcils. Yeonghun ne faisait rien de mal ? Enfin, c’était ce qu’il croyait, du coup, mais ça ne semblait pas être réellement le cas. Que déterrait-il au juste ? Il n’en avait aucune idée, il n’avait aucune idée d’où il mettait les pieds, d’où il fourrait son nez. Dans un vrai merdier. « J’opte plutôt pour la seconde option. » Dit-il avant de s’enfoncer dans son siège, les bras croisés.

« Je ne cherche pas à remettre la lumière sur eux. » Déclara-t-il en fixant Hyo. Ce n’était absolument pas ce qu’il cherchait à faire. « Tu peux leur dire, hein, avant qu’ils ne me brisent les bras pour rien. » Lança-t-il, comme si c’était une blague. Mais il savait très bien que non. Il avait très bien compris qu’on le menaçait, et qu’on cherchait à le faire taire. Pour quelle raison ? Aucune idée.

« Ils t’ont envoyé pour me menacer ? » Demanda-t-il de but en blanc. Pas de détour. Les pieds directement dans le plat. « Je peux savoir ce que je fais de mal, exactement ? Non parce que mes professeurs m’ont juste demandé d’éplucher de vieux articles et d’écrire un article dessus avec les témoignages des personnes qui ont travaillé sur l’affaire. Rien de plus. » Expliqua-t-il. « Je ne cherche vraiment pas à mettre la lumière sur eux. J'ai bien compris qu'ils voulaient se faire oublier et, à vrai dire, j'aimerai bien les oublier aussi. Ce travail me prend la tête. »

@Kong Yeong Hun   Cette situation te les brise clairement, pourquoi c’est toujours à toi qu’on demande de gérer ce genre de conneries. En plus, il faut que ça tombe sur ton camarade de chambre. Ton karma doit franchement être mauvais mais à un niveau record. Il faut aussi dire que d’ordinaire tu fais tout pour ne pas avoir à te mêler des problèmes des autres, tu t’en trouve déjà bien trop tout seul. Pourtant ton camarade t’arrache un nouveau soupir, tu sens la migraine arriver.

“Je sais que tu est intelligent, mais là tu es un peu stupide. Est-ce que tu crois que des gens qui ne veulent pas qu’on parlent d’eux, on intérêt à ce que quelqu’un aille interroger des gens? A ton avis? Il gère les gens soit a coup d’argent, soit en les faisant taire. Bordel rien que de penser à tout ce bordel me donne mal au crâne d’avance.”

Tu te frotte les tempes, tentant de réfléchir à comment mettre un terme à ce sac de nœuds. Des moyens il y en a, mais clairement pas à la portée de Yeong Hun, acheter sa “liberté” avec le vieux, clairement pas dans ses moyens. Il est déjà trop tard aussi pour tenter de se la jouer tranquille, ils vont vouloir envoyer un message. ”Crois moi, se faire casser les bras ce serait le moindre mal qui pourrait t’arriver, une fois … Bref c’est pas la question, tu veux pas savoir et moi j’aurais aimé ne pas savoir.”

Aller Hyo, réfléchit, pour une fois tu peux peut-être te retirer une épine du pied tout en aidant quelqu’un. En plus ça t’évitera de devoir te taper un boulot franchement chiant et un passage au poste si tout ça pour en cacahuète. Non en fait il n’y a pas de “si”, tout ça ne peut pas vraiment bien finir. ”Toi tu n’as rien fait de mal techniquement, mais eu il s’en moque, il ne veulent juste pas qu’on mette le nez dans leur petites histoires. Bref, pour te sortir de là, tu ne vas pas avoir cinquante solutions. Enfin, pas cinquante dans tes moyens et relativement sans risque.”

Tu soupire bruyamment, avant de replonger ton attention sur le jeune homme en face de toi alors que tu te masse la nuque. Finalement ne pas s’occuper des problèmes des autres ce n’est pas plus mal, tu n’as pas à te prendre la tête pour savoir comment arranger les problèmes de tout le monde. ”Donne moi juste le nom de ton prof, et appelle-le demain. Dis lui simplement que quelqu’un t'a menacé alors que tu cherchais des infos dans le quartier, ce qui en soit n’est pas tout à fait faux. Je suppose que ça suffira pour qu’il change ton sujet et tu sera tranquille. Pour le reste j’en fais mon affaire, ce n’est pas comme si ils allaient s’en prendre ouvertement à la Yonsei.”

La stratégie était simple: donner un autre os à ronger au chien, mais dans la situation actuelle c’était sans doute la plus simple, et la moins dangereuse. En plus tu n’as aucune envie de servir d’intermédiaire. La possibilité que ce professeur ait des ennuis ne t’attriste pas le moins du monde. Non, tu t’en fiche complètement pour être précis, il n’avait qu’à pas lancer un élève dans un chemin boueux, chacun sa croix non?