C'est vrai qu'elle est adorable Hina et qu'elle ne fait jamais de vague. Impensable de l'entendre hausser le ton. Pas même l'ombre d'un regard malveillant pour quiconque.

« Pourquoi ce serait le tien alors que c'est aussi le mien ? » Elle demande d'une voix si douce qu'il serait permis de douter.

Elle aussi s'est rapprochée de la table. Penchée au-dessus de la barquette en carton, ses grands yeux ronds oscillent comme sur un court de tennis entre Keeho et le dernier Tteokbokki. Il devait se sentir grandement seul au milieu de cette joute.

« Dis-le que tu en as mangé plus que moi. » Elle persiste dans un calme qui n'enlève rien à sa ténacité. Il avait tout dévoré pendant qu'elle envoyait des messages sur son téléphone !

Ses deux mains viennent se poser à plat contre la surface de la table. Elle les rapproche du centre pour venir encercler la barquette. Impossible de savoir si c'est pour la protéger ou bien la subtiliser. Il n'empêche que ses mouvements sont subtiles et délicats. Elle n'est pas du genre voleuse mais pour ce qui est de la nourriture, elle avait toujours su se montrer bien plus persuasive que pour le reste.

Les manches de son pull sont assez longues pour couvrir le bout de ses doigts. Elle ne fait même pas exprès d'arborer cette moue presque boudeuse qui va de paire à la façon dont ses sourcils se froncent légèrement lorsqu'elle confronte une fois de plus son regard pour bien lui montrer que c'est peine perdue : il ne lâchera rien et elle non plus.

« Allez, Keeho ! »

De ce léger trémolo dans la voix qui montrait bien à quel point leur amitié avait évoluée depuis toutes ces années. Au début timide, presque muette, elle avait longtemps été sur la réserve lorsqu'ils s'étaient connus, à l'époque du lycée. Mais maintenant que le temps avait passé, qu'ils s'étaient apprivoisés et qu'ils partageaient en plus les bancs de la même confrérie, tout ça s'était envolé.

Avec Sei. Avec Suji. Ils étaient les trois premiers noms qui lui venaient naturellement chaque fois qu'il était question d'accorder sa confiance.

Alors en retour, Keeho aussi pouvait bien lui offrir un peu de sa confiance ! Elle prendrait grand soin de bien engloutir ce dernier tteokbokki, c'était promis.

Keeho et les tteokbokki, c’était une grande histoire d’amour. Et il était impensable, vraiment impensable, qu’il laisse le dernier à Hina. Qu’importe qu’elle lui fasse ses petits yeux mignons du chien battu. Il ne lâcherait pas l’affaire, non. Pas pour un tteokbokki. « T’as fumé ou quoi ? En quoi c’est le tien ? » Demanda-t-il, sa voix outrée contrastant violemment avec la voix si douce de la koryo. Il haussa un sourcil en la voyant se rapprocher de la table, en faisant finalement de même. Que croyait-elle faire, là ? Son regard faisait des aller – retour incessants entre le dernier tteokbokki et son amie. « J’en ai pas mangé plus que toi. C’est toi qui as tout englouti. T’es vraiment une goinfre, Hina. » Répliqua-t-il, fronçant les sourcils en observant les mains de l’étudiante se rapprocher dangereusement de la barquette. Et en plus, elle osait poser ses mains sur la barquette ? Quel affront elle lui faisait là ! Le koryo ne se laissa pas faire, et n’hésita pas à attraper le bord de la barquette lui aussi. Son regard défia celui d’Hina. Non, il ne laisserait pas le dernier tteokbokki à la jeune femme. « Non, Hina. Et ça sert à rien de te mettre à chouiner ! » Lança-t-il, ses doigts serrant un peu plus la barquette et la tirer doucement vers lui. « Lâche la, Hina. » Grogna-t-il, vraiment pas près de lui laisser. « Il est pour moi. » Affirma-t-il de nouveau, ne lâchant pas la barquette, ne lâchant pas du regard la koryo face à lui. Qu’elle le lui laisse !

Suji sortait de son cours avec le nez plongé dans son portable, esquivant néanmoins habilement les personnes pouvant se trouver sur son passage grâce aux réflexes acquis après des années d'expériences grâce à la danse, après tout les gens ne maîtrisant pas (ou ne retenant pas) leurs positions dans les chorégraphies, c'était monnaie courante. C'était même essentiel de pouvoir se dégager rapidement sans bousculer les autres au passage. Suji avait prévu de rejoindre la bande pour manger ce midi, apparemment Hina et Keeho étaient déjà arrivés au vu des messages envoyés sur leur conversation, Seiwong et la danseuse étant les grands absents pour le moment mais plus pour longtemps, Suji préférant ranger son portable sans leur signaler son arrivée, ça fera la surprise comme ça. En tout cas quand elle arriva sur les lieux, ce ne fut pas vraiment compliqué de repérer ses deux amis, Suji retenant difficilement un sourire quand elle vit ce qu'il semblait être une conversation très animée entre les deux compères autour de ce qui semblait être le dernier tteokbokki du plat, dispute lunaire peut-être pour les autres mais qui n'étonnait nullement l'étudiante, un rire lui échappant. Bon, il était peut-être temps de hisser le drapeau blanc entre les deux avant que ça ne se termine sur un champ de bataille ? Où était Seiwong quand on avait besoin de lui pour sortir son plus beau sourire à Hina ? Se glissant jusqu'à eux sans qu'ils la remarquent, bien trop concentrés l'un sur l'autre pour ça, Suji vient attraper le dernier tteokbokki pour le fourrer dans sa bouche. « Qu'il est bon, bordel. » Elle murmure, mâchant la pomme de la discorde version coréenne et moderne, offrant par la suite un sourire aux deux amis.

Elle retient la petite barquette en carton pour l'empêcher d'être happée par la force du garçon. « Mais j'ai faim ? » Elle sourit en ouvrant de grands yeux mignons qu'elle n'est pas certaine de maîtriser suffisamment pour l'amadouer. On n'appelle pas goinfre ce que l'on trouve mignon. C'est un échec sur toute la ligne et lorsqu'elle soupire pour marquer sa désapprobation, de petites mèches de cheveux voltigent dans tous les sens et retombent en pagaille devant son visage. « On fait la moitié ! » Affirme-t-elle, presque comme une question. Mais elle voit bien dans le regard terne et jaloux de Keeho que c'est une bataille perdue d'avance. Comme une relation romantique et exclusive, il ne partage pas ses tteokbokkis. Et vu comme il est insistant, la détermination de Hina commence à flancher, en même temps que les muscles de ses bras qui fatiguent de retenir la barquette pour ne pas la voir, chaque seconde un peu plus, filer droit vers [ l'ennemi ]. « Keeeehooooooooo... » Ca chancelle un peu dans sa voix, ça fait des vagues de contestation et des ellipses de supplication. C'est très certainement le couinement du dernier espoir.

Du coup, quand le dernier tteokbokki s'envole, c'est un peu le stupeur. « Oh. Salut, Suji. » Hina sourit. Un sourire qui tremblote un peu de la voir mâchonner et engloutir le dernier bout de son repas. Mais elle a l'air fière et satisfaite de son méfait, Suji et rien que ça suffit à arracher un petit rire à la plus calme d'entre eux, l'autorisant ainsi à mettre ses muscles au repos et relâcher sa prise autour de la barquette vide. Ses mains retombent d'ailleurs contre la table avec un soupçon de déception. Une réaction à peine visible tant elle est occultée par celle du garçon assise en face d'elle. Car si Hina avait l'habitude de ne trop rien dire sur ce genre de choses, ce n'était pas le style de Keeho de laisser passer ce genre de choses.

Alors, elle ne savait plus trop à quel Saint se vouer. L'ennemi de tout à l'heure est l'allié de maintenant...? Hina ancre ses coudes sur la surface de la table et dépose son visage dans le creux de ses mains pour observer la situation se délier petit à petit. « C'est parce que c'était le dernier… c'est toujours le meilleur, le dernier ! » C'était chouette, tout de même, que Suji ait pu se libérer pour partager un petit moment ensemble. Quand bien même Hina devait reprendre les cours dans une poignée de minutes et qu'elles ne feraient que se croiser en coup de vent.

outfit ⁺ Il s'ennuie à mourir. Complètement désintéressé, il ne fait que fixer l'enseignant au-devant de la salle de classe. Il prie silencieusement que le cours se termine. C'est comme si son âme avait quitté son corps tellement la matière qui lui est enseignée à l'instant ne l'intéresse pas. Un soupir finit par franchir la barrière de ses lèvres et lorsque sonne enfin la fin, il est le premier à se lever et jeter son sac sur son épaule pour sortir. C'est qu'il avait rangé ses choses bien à l'avance. Ou les a-t-il simplement sorti? Difficile de savoir. Quoi qu'il en soit, il est en route pour rejoindre ses amis. Un endroit où il a toujours envie d'être ; à leurs côtés. Surtout la jolie Hina, mais il se garde bien de le dire. Seiwong pense à peine à regarder son téléphone pour y lire leurs messages sans parler qu'il ne prend aucunement le temps de répondre. Il connaît déjà leur emplacement, de toute façon, alors ça ne servirait pas à grand chose. Il les aperçoit tout comme Suji vient juste d'arriver et il la voit enfourner ce qui lui semble être un tteokbokki et à voir l'expression de Keeho, c'était le dernier. Il s'arrête tout près d'eux. ━ Vous vous amusez sans moi? Une petite moue exagérée et faussement triste se peint sur son visage. ━ Han, même pas vous avez gardé des tteokbokki pour votre chef préféré. Il finit par passer nonchalamment son bras autour des épaules de son meilleur ami. ━ T'en fais pas, Kiki, tu sais que je peux te faire des tteokbokki. Quand. Tu. Veux. Le sourire a remplacé sa mine faussement déçue d'il y a quelques secondes. Il pourrait lui dire que ce ne sont que des tteokbokki, mais il connait bien trop Keeho pour lui dire une telle chose. Le regard de Sei se pose un instant sur le visage de Hina et il lui offre un rictus plus doux, sans toutefois jamais lâcher son ami.

Keeho refusait de lâcher. Non, il ne donnerait pas le dernier tteokbokki à Hina. Elle avait beau lui faire ses yeux tout mignons, ça ne fonctionnait pas sur lui ! Il n’était pas Seiwong. Lui ne craquerait pas et ne craquait pas. Il continuait de tenir farouchement la petite barquette, incapable de la lâcher, incapable d’accepter que quelqu’un d’autre que lui mange le dernier. Mais c’était sans compter sur Suji qui débarque de nulle part, attrapa le tteok de la discorde et le mangea sous leurs yeux ébahis. Le koryo resta muet, la bouche grande ouverte. Il était sur le cul. Totalement choqué par ce qu’elle venait de faire. Il rêvait, là. C’était pas possible autrement. « Non mais je rêve ? » Dit-il, fixant son amie. Il cligna des yeux, finissant par échanger un regard avec Hina. Il reporta aussitôt son attention sur la goguryeo. Et l’étudiant en maths n’eut pas le temps de dire quoi que ce soit ni même de se lever que Seiwong arrivait et passer son bras autour de ses épaules. Il le connaissait si bien. Il fallait le retenir. « Elle a mangé le dernier. » Dit-il. « Elle. A. Mangé. Le. Dernier. » Répéta-t-il, toujours sous le choc. « Putain, Suji ! » S’exclama-t-il finalement, sa colère l’emportant. « C’était pas le tien ! » S’insurgea-t-il. « Quand je veux ? QUAND JE VEUX ? Ben, j’en veux maintenant ! » Déclara-t-il à son meilleur ami, attrapant son bras pour le retirer mais il resserra sa prise. Parce qu’il savait. Keeho allait se calmer. Bientôt. Il fallait juste le retenir, un peu. « T’abuses, Suji. Vraiment, t’abuses. C’était entre Hina et moi ! Qu’est-ce que tu viens foutre ton nez là-dedans hein ? »

C'est le début d'une longue bataille qui s'annonce et la petite artiste sait mieux que d'y prendre un parti lorsqu'elle implique deux êtres aussi têtus que le sont Keeho et Suji. Lorsque c'est eux, elle se fait toujours un peu plus muette et tandis que ses coudes supportent le poids de son visage silencieusement glissé dans ses paumes de mains, ses grands yeux observant ses deux amis qui semblent s'engager dans une joute verbale bien plus animée que la sienne avec le garçon, la désescalade ne tarde pas à s'incarner et elle porte le visage familier de Seiwong.

"Je voulais garder le dernier de mes tteokbokki pour toi." Jure-t-elle avec le plus adorable des sourires. Un doux mensonge qui ne porte pas son nom mais qui se devine facilement dans les accents trop doux de sa voix et cette façon qu'elle a d'exagérer la bascule de sa tête lorsqu'elle acquiesce à ses propres paroles.

"Oui c'est vrai ça ! c'était entre Keeho et moi..." Appuie-t-elle en rebondissant sur l'éternelle tirade du garçon qui semble encore en avoir beaucoup sous le coude pour hurler son désespoir à la terre entière. Et à Hina, ça lui arrache un adorable sourire timide qui ne fait pas bon ménage pour donner de la consistance à la façon dont son regard se durcit pour amplifier la colère passagère de Keeho.

Elle en perd pourtant toutes ses résolutions à entendre Seiwong se proposer pour organiser un festin de tteokbokkis pour son meilleur ami. Est-ce qu'ils voient, tous les trois, comme les grands yeux de Hina brillent rien qu'à y penser ? "...la chance." Son regard s'élève et scrute silencieusement tous les recoins du plafond de la cafétéria.

outfit ⁺ Le bras sur les épaules de son meilleur ami, Seiwong sait mieux que quiconque qu'il lui fallait être retenu. Que sa petite crise enfantine finirait par passer avec les minutes. C'est toujours comme ça, lorsque ça concerne les tteokbokkis. Si Keeho pouvait leur construire un temple, il le ferait probablement sur-le-champ. Gamin obsédé par ces derniers. ━ Ça va. Ça va. Répété en boucle tout en tapotant son ami là où se rend sa main. Probablement trop décontracté pour "l'ampleur" de la situation, il ne dit rien de plus et laisse l'autre garçon s'insurger. Et lorsqu'il tente de retirer le bras posé sur ses épaules, Sei resserre sa prise. Oh non. Hors de question de le laisser s'échapper de son étreinte. Qu'il se calme, avant. L'étudiant observe ses amis se disputer comme s'il s'agissait là de la chose la plus normale du monde. Et avec eux, ça l'est. Il n'est pas plus affecté que ça par la situation. Tous les membres du quatuor savent que Suji a fait exprès de voler le dernier tteokbeokki, parce que tous savent quel impact cela aura sur Keeho. Excepté le principal intéressé, apparemment. Hina qui fait mine de détailler le plafond le fait sourire, pourtant, il ne voit rien derrière ses paroles. Dumb guy. ━ Alors vous avez deux choix : sécher les cours et venir chez moi où bien venir chez moi après les cours. Perso, je vote pour la première option, j'en ai trop marre de mes cours. Il pousse ses propos jusqu'à soupirer lourdement d'un ennui à peine feint. ━ Donc soit nous sommes seuls, soit mes soeurs sont là et il faut partager avec plus de gens. Il appuie sur ses mots pour qu'au moins Keeho décide de sécher les cours avec lui. S'il est le seul à le faire, ce n'est pas amusant.

Suji avait débarqué en plein milieu d'un conflit, ils étaient quasiment à deux doigts de la guerre mondiale quand elle rejoint la table où ses trois amis se trouvaient. Sûrement qu'elle avait fait exprès pour détourner l'attention de Keeho, pour calmer le jeu ou bien l'empirer... parce que c'était un peu l'impression que ça donna au vu du cri que lâcha le jeune homme quand elle goba le dernier tteok et adresse son plus grand sourire innocent à un Keeho fulminant, papillonnant des yeux avec une moue boudeuse. « Et même pas tu avais pensé à partager avec nous ? » Elle contre-attaqua, portant une main à sa bouche avant d'ajouter, « c'est nous qui devrions être choqué ! Vous ne nous avez même pas attendu ! Il est où Seiwong d'ailleurs ? » En parlant du loup, le jeune homme ne tarda pas à arriver, comme le soldat qui était en retard sur le champ de bataille mais sur qui on comptait pour sauver la situation. « Seiwong tu arrives enfin ! » Elle lance avec un air dramatique, laissant Keeho jouer son numéro auprès de leur ami avant de hausser un sourcil quand il s'adressa enfin à elle. « Vous étiez à deux doigts de vous étriper, Hina et toi, pardon d'avoir voulu sauver votre amitié en me sacrifiant. » Suji croisa les bras contre elle, se tournant vers Hina. « Seiwong s'occupe du repas, et j'offre le dessert, tu veux quoi Hina ? » Puisqu'apparemment Keeho avait décidé du plat principal. Hochant vigoureusement la tête à la proposition de leur ami, elle se rapproche d'Hina pour lier son bras au sien. « Ça nous fera du bien, ça fait longtemps qu'on a pas fait ça juste entre nous quatre, et puis l'interdit ça a quand même plus de saveurs que de venir simplement après la fin des cours. »

Elle ne peut retenir un sourire à les avoir tous les trois à ses côtés, peu importe les années qui passaient. Jamais Hina n'avait connu cette stabilité, les personnes qui viennent à la ferme intention de rester.

La fureur de Keeho, le soutien de Sei et la malice de Suji. Elle aimait ce tableau, aussi chaotique soit-il, du plus profond de son cœur. Elle n'aurait voulu les échanger pour rien au monde. Ce chaos, c'était leur chaos ; son chaos rien qu'à elle et il était mille fois plus doux que tout le reste— bien plus chaleureux que tous les foyers qu'elle avait connu jusque ici.

"C'est pas qu'on voulait pas vous attendre mais mon prochain cours commence dans dix minutes… alors on est allés chercher des tteokbokkis."

L'aiguille tourne au cadran mais elle n'a pas envie de les quitter pour retourner en cours comme elle vient si bien de l'expliquer.

En une fraction de secondes cependant, la routine universitaire venait de prendre une tournure plus agitée. D'abord, ses yeux s'étaient arrondis à la proposition de Sei. Puis, ses sourcils s'étaient froncés en écoutant la réponse de Suji.

A présent qu'elle fixait les rainures dans le bois usé de la table de la cafétéria, qu'elle songeait sérieusement à la question et se demandait quel impact son absence aurait sur sur son dossier, elle ne put s'empêcher de conclure que ce qu'elle préférait c'était d'être avec eux.

Bien qu'elle n'était pas sûre. Les professeurs qu'elle devait rencontrer cet après-midi n'allaient sûrement pas apprécier. Elle manquerait une classe pratique et un cours théorique et craignait déjà les répercussions de ses manquements (lorsqu'il lui faudrait aller vers les gens de sa classe pour leur demander un résumé des enseignements.)

Mais du reste, son choix avait très vite été fait.

"Je crois que la première option me va à moi aussi."

Peu lui importait en réalité car Hina avait toujours été une suiveuse.

"On pourrait passer prendre des Gyeongdan ? Il y a une boutique pas loin de l'arrêt de bus juste à côté de chez Sei." Subtilement mais sûrement ses pupilles s'étaient illuminés à l'idée d'y ajouter un dessert. Des amis, des gâteaux de riz ! et Hina était au paradis.