devil may cry (renaï)
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devil may cry (renaï) | Mar 17 Fév - 18:49 Citer EditerSupprimer
devil may cry × renaï
La clope au bec, Renzo s'installe sur une table et scrute d'un œil interrogatif l'intrus dans son laboratoire. Celui-ci est inconscient au sol, quelques peu amoché au visage et vu les jointures rougies de Renzo, il est le coupable de tous les coups qui se sont abattus sur l'autre. Et le nord-coréen en est parfaitement conscient, il recommencerait s'il le fallait ; après tout, aucune pitié pour les fouineurs. Aucune pitié pour personne, en vérité. Il n'y a pas de dysfonctionnement dans la mécanique de son cœur : son état robotique l'empêche de ressentir une quelconque pitié. C'est pour cette raison qu'il est aussi impitoyable et violent, il n'aime pas les ressentis – parce qu'il n'en a pas. Il laisse les minutes défiler, sachant parfaitement que faire de cette énergumène. C'est qu'il a une petite idée derrière la tête. Autant en profiter pour entraîner son petit-frère, n'est-ce pas ? Un message rapide envoyé à Raï et il continue à s'encrasser les poumons, surveillant les battements de cœur de la fouine qui se répercutent contre les parois métalliques du laboratoire. Le temps défile, Renzo ne bouge pas d'un cil. Seule la cigarette semble vivre : la première se consume, une deuxième prend le relai, puis une troisième… Seul détail animé dans ce tableau au clair-obscur. Le tintement d'une porte parvient aux oreilles de Renzo qui bouge sa tête pour voir son petit-frère arriver dans le laboratoire. Celui-ci se poste à ses côtés, près de la table, les yeux rivés sur l'homme au sol. « Il est pas mort. » Dit Renzo, se sentant obligé de clarifier la situation. « Pas encore. » Ajoute-t-il en guise de dernière précision. « Je l'ai surpris en train d'essayer de voler des documents. Maintenant il va nous être utile pour ton entraînement. » Avec une tape sur l'épaule de Raï, Renzo descend de la table après avoir jeté le mégot de sa dernière clope et attrape l'homme pour le traîner dans une autre pièce. Ligoté à une chaise mais toujours inconscient, Renzo s'en va remplir un sceau d'eau glacée pour le lui renverser dessus. L'instant d'après, l'homme reprend conscience. « Maintenant, c'est à toi de jouer, Raï. Montre-moi ce que t'as dans le bide. » L'aîné se contente de s'éloigner un peu, les mains dans les poches, simple spectateur de cet interrogatoire corsé. |
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Re: devil may cry (renaï) | Mer 18 Fév - 21:17 Citer EditerSupprimer
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La tête dans les bouquins, Raï n’avait pas levé une seule seconde les yeux du papier blanc noirci par l’encre. Il écrivait ce qui lui semblait nécessaire et intéressant, assis à même le sol de la bibliothèque universitaire. Ses affaires étaient posées à une table, sur laquelle il avait déjà passé quelques heures avant de trouver plus utile de rester près des autres livres qui pourraient éventuellement l’aider à son apprentissage. Il sentit alors son téléphone vibrer dans la poche de son jeans et levant le regard pour la première fois depuis longtemps, il quitta des yeux les lignes noires pour sortir l’appareil et en regarder le messager. Renzo. Il ne lui fallut pas plus longtemps pour qu’il se lève et prenne le bouquin avec lui, se dirigeant vers ses affaires, les rangeant rapidement mais efficacement avant de quitter le grand bâtiment, sa planche de skate sous le bras. Son sac sur le dos, il prit le temps de s’allumer une cigarette avant de monter sur la planche et rouler en direction de la zone ouest. Le temps était poisseux et froid, c’était des détails certainement insignifiants mais Raï y portait attention, prenant les raccourcis qu’il connaissait, se faufilant dans les ruelles pour rejoindre plus vite le laboratoire de son frère. Il écrasa son bâton de nicotine à l’extérieur et, remettant son skate sous son bras, il entra dans le bâtiment, connaissant les lieux par cœur, il rejoignit son frère sans mal. Les portes ouvertes et l’odeur du tabac envahissant l’air trahissait le nord-coréen qui fumait, le regard porté au sol. Raï approcha, se mettant près de la table et découvrit l’objet de cet appel. Il hocha la tête machinalement aux dires du plus vieux, le regardant à présent à sa dernière précision prononcée. Raï ne disait rien, il restait sous silence, essayant d’analyser la situation. Aucune expression ne traversait son visage et il suivit son frère dans l’autre pièce, l’observant longuement le temps qu’il attache l’intrus et le réveille. C’était parti. Il jeta un regard à Renzo, un sourire presque imperceptible se dessinant sur ses lèvres alors qu’il vint attraper une chaise, la posant retournée devant l’homme qu’il devait interroger pour s’y asseoir, s’accoudant au dossier. Lorsque ledit intrus ouvrit les yeux, ils tombèrent dans ceux de Raï, ce dernier lui offrant un sourire radieux dont il en avait le secret. « Salut. » dit-il simplement et presque amicalement avant de retirer son sac de son dos pour l’ouvrir et sortir son paquet de cigarette. Il prit l’objet de son désir et le coinça entre ses lèvres sous le regard paniqué de l’homme ligoté à la chaise en face de lui. Il alluma son poison et tira dessus, se remettant à l’aise, accoudé, sans rien dire pendant quelques secondes. « Tu sais pourquoi t’es là ? » |
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Re: devil may cry (renaï) | Dim 15 Mar - 14:32 Citer EditerSupprimer
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L'aîné a une méthode bien plus radicale pour les interrogatoires : la violence. Toujours cette infâme violence, des coups portés, percutants, saignants. Une violence qui donne des résultats positifs. Souvent. Dans le cas où elle échoue, il ne reste qu'une seule chose à faire : plaquer le canon de son arme contre la tempe. Un coup, un second, et même un troisième ; parce qu'il ne faut pas laisser une once de vie, au risque d'amorcer de nouveaux soucis. Pas de demi-mesures avec lui, seulement une absence de conscience. Mais Raï est différend. Il n'a pas cette violence en lui, même le nord-coréen, d'ordinaire indifférent à tout l'a remarqué. Raï possède ce contrôle mental que Reeva et lui aimeraient exploiter, à leurs yeux, c'est une arme aussi efficace que leur force physique. Et lorsque Raï prend place devant l'adversaire, Renzo s'en réjouit : là, dans la semi-obscurité, un sourire fleurit sur son visage habituellement inexpressif. « Salut. » L'entendit-il dire à l'homme ligoté, accentuant encore plus le sourire du nord-coréen. C'est que le gamin commence bien, même son côté amical et bienveillant semble avoir intimidé l'adversaire. Renzo se dit que finalement, ils vont sans doute avoir les informations plutôt rapidement ; Raï s'y prend bien. Du moins, pour le moment. Les bras croisés sur son torse, Renzo attend que le spectacle continue. La clope allumée, Raï en tire quelques taffes, laissant même un silence s'installer entre eux. Un silence paisible au début, qui devient tendu par la suite, vu les expressions qu'affiche l'individu. Il ne s'attendait certainement pas à ce qu'on lui taille la bavette. « Tu sais pourquoi t’es là ? » Un hochement de tête négatif en guise de réponse mais les lèvres de l'individu restent scellées. Renzo s'approche de Raï et se penche à son oreille pour murmurer : « Parle-lui de foot, de l'actualité, pour le dérouter encore plus. » Et il retourne en arrière, dans l'attente de la suite du spectacle. Après tout, il n'est qu'instructeur dans cette affaire. |
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Re: devil may cry (renaï) | Dim 5 Avr - 2:03 Citer EditerSupprimer
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tout à ses aises, raï, accoudé au dossier de la chaise, le regard plongé dans celui de l'homme qui lui faisait face, prenait un malin plaisir à prendre son temps, à tirer finement sur son bâton pourrisseur de poumons, à regarder chaque expression, chaque regard, chaque mimique de son adversaire. ce silence planant au-dessus d'eux ne faisait que réjouir l'être à l'âme périssant qu'était le japonais. puis, un souffle et la fumée vint s'écraser sur le visage de l'intrus avant qu'il ne lui réponde négativement de la tête. un sourire évident naquit au coin de ses lèvres habillant son visage froid et pourtant amical avant qu'il ne sente son frère se glisser près de lui. le plus jeune avait eu de l'avance, sonnant comme une silencieuse flatterie aux oreilles de son égo. de marbre, il ne dit rien, comme à son habitude, acquiesçant simplement. le jeune homme tendit sa cigarette près de la bouche de son interlocuteur muet, articulant dans une mine amicale « t'en veux? ». la méfiance pouvait se lire dans les yeux du ligoté mais quelques secondes d'hésitation passèrent et l'homme se résigna à tirer sur cette douceur malhonnête et vicieuse. raï ne lui laissa pas le temps de finir pour la lui retirer, l'écrasant ensuite sur le dossier de sa chaise pour poursuivre son interrogatoire improvisé « t'aimes le foot? t'as une tête à aimer le foot. t'as vu le dernier match? laisse-moi deviner... le 4-1 pour seongnam ilhwa n'a pas dû te plaire? je comprends. » l'une des plus grandes qualités de raï était le bluff. si on peut appeler ça une qualité. suivi de près par le mensonge et le tout combiné vous réussissez à voir un raï discutant sur le foot en prétendant une once de connaissance, comme s'il y portait un quelconque intérêt, le tout assaisonné d'une aura rassurante. jackpot. de l'art. oui, le plus jeune des armani était un artiste. |
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