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Ink black as my coffee feat. Champy Khun

Kobayashi Ryuu
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Kobayashi Ryuu
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Re: Ink black as my coffee feat. Champy Khun | Mar 5 Déc - 17:45
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Ink black as my coffee

Outfits. + Ryuu ne pouvait que hocher la tête aux propos du jeune homme. Un bon tatouage se réfléchissait à l'avance, surtout lorsque c'était une grosse pièce et se préparait sur le long terme lorsque les coûts allaient être importants. Le japonais avait trop souvent fait des tatouages sans vraiment y penser, des paroles de ses propres chansons (la grosse tête, tout ça...), des idées farfelues. Et puis il y avait ceux qu'il avait fait sous influence, il n'était même pas certain de ce qu'il voulait exprimer par ces pièces. Heureusement pour lui, il avait pu en recouvrir une grande partie et avait fait effacer ceux dont il ne voulait plus (et avait ensuite de nouveau encré ces espaces blancs). Il ne pouvait que constater que Khun faisait preuve d'une certaine sagesse contrairement à lui.

Avec un sourire en coin, il s'amusa du fait que l'apprenti cite ainsi sa mère. Il ne le voyait pas comme un garçon à sa maman. « Et il vaut mieux insister avec une personne d'un si grand âge que moi, mmh ? » Le sourcil relevé et une moue faussement vexée sur le visage, Ryuu s'amusait de la situation. « Cela dit, ça en dit long sur le genre d'enfant que tu devais être si elle devait tout te répéter. » Et bim. Avec un petit sourire narquois il reprit sa boisson pour en boire une gorgée avant de revenir au sujet qui les animait ce jour-là et dans la majorité de leurs conversations. « Ne te mets pas la pression avec cette histoire de symbolique, je sais que ce sera parfait. J'ai fait trop de tatouages qui n'avaient pas de réels sens et les faire enlever c'est trop douloureux ! » Plutôt se faire tatouer pendant des heures que de devoir repasser sous le laser. Et un tatouage parfaitement imparfait était bien ce qu'il fallait pour rendre indélébile ce qu'il vivait avec sa fille. Comme pour acter cette promesse il tendit le poing vers Khun, attendant le même geste en retour pour sceller ce projet. Reprenant ensuite son crayon, il le tapota sur son carnet sans rien dessiner vraiment, il stoppa son mouvement à la confession de Khun sur l'adolescent qu'il avait été. « Ah... À croire que j'n'ai pas tout raté et qu'Aoi a bien le comportement lambda d'une adolescente. C'est plutôt rassurant. » Il espérait que c'était bien cela et non le fait que Khun avait lui aussi eu un parcours compliqué comme sa fille.

Reprenant son feutre et en retirant le capuchon, il se remit sur une page blanche, traçant les contours d'un dessin, d'un tatouage à proposer peut-être. « Je crois que c'est ce qu'elle veut oui, j'espère que c'est bien ce qu'elle veut et non ce qu'elle pense devoir faire. Peu importe ce qu'elle choisi du moment qu'elle fait quelque chose dans lequel elle s'épanouit. » Ce serait égoïste de sa part d'exiger autre chose de sa fille alors que c'était ce qu'il avait égoïstement choisi pour lui-même. C'était peut-être parce qu'il parlait d'elle mais son dessin prit des allures d'héroïne de manga dans lequel on pouvait retrouver des traits similaires à ceux d'Aoi. Il lâcha un rire. « C'était une façon de parler, je sais que c'est bien ma fille. Je me demandais juste comment le cancre que j'étais peut avoir une fille si studieuse. » Il fît une moue dubitative. « Surtout qu'elle tient pas ça de sa mère non plus. » Mais par contre, peut-être de ses grands-parents, ceux qui l'avaient réellement élevée pendant sa petite enfance ou sa tante qui avait eu un rôle important aussi pour la petite fille qu'elle était.

S'arrêtant dans le dessin qu'il avait recommencé il releva la tête pour regarder Khun. « Tu n'imagines pas ta vie en ayant des enfants ? Pas même plus tard ? » Il inclina légèrement la tête. « Cela dit, de base moi non plus. Aoi est un heureux accident. » Et puis trop exalté par l'amour qu'il vivait à cette époque, un bébé semblait juste la continuité de ce qu'ils étaient, ils n'avaient pas pensé aux responsabilités que cela représentait vraiment. Son feutre complètement à l'arrêt, il regarda Khun l'air surpris quelques instants. Ryuu se mit ensuite à rire en secouant la tête. « Bah j'aurais pas le choix... Je serais un grand-père plutôt cool ceci dit non ? » Il pointa son feutre, pointe menaçante vers le jeune apprenti. « Ose m'appeler papy et tu vas voir ce qui va t'arriver... » Une fausse menace évidemment même s'il était tout à fait capable de lui balancer son feutre au nez. Ryuu se redressa un peu et observa le nouveau dessin que venait de faire le jeune homme. « Oh une alternative à la célèbre cage ouverte. » Un tatouage que le japonais avait souvent fait, surtout sur des personnes qui sortaient de relations ou de situations compliquées. Il était certain que la proposition de Khun allait en séduire plus d'un.e. En quelques traits, Ryuu termina le nœud du obi de son héroïne qui ressemblait un peu à Aoi, s'amusant de cette ressemblance. Il se saisit de son verre pour reprendre une gorgée mais la paille ne fît qu'un bruit horrible et rien ne lui arriva en bouche. « Ah... Tu veux boire quelque chose d'autre ? Je crois que je vais me reprendre un café glacé. »

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Re: Ink black as my coffee feat. Champy Khun | Mer 10 Jan - 18:17
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Ink black as my coffee

outfit ⏤ Tu ne peux t'empêcher de rire quand il retourne tes mots contre toi, amusé par sa finesse. Ceci dit, il se trompe. « J'étais un enfant adorable, elle peut te le certifier, tu réponds sur un ton doucereux. C'est plutôt l'ado qui lui en a fait voir de toutes les couleurs. » L'ado et le jeune adulte, d'ailleurs. Tes relations avec ta mère sont toujours assez électriques mais vous faites chacun de votre mieux, et c'est probablement le plus important.

Trop douloureux de se faire retirer les tatouages ? Ouais, t'imagine bien. Quelque part, tu as la chance de ne pas avoir de cash à foison et donc de devoir réellement réfléchir à tes tatouages avant de te lancer. Tu lèves ton poing en réponse, le cognant légèrement contre celui de Ryuu pour sceller votre accord. Tu sais que ça va te travailler un bout de temps, ce projet. Tu vas certainement passer des nuits blanches sur ta tablette, probablement te faire houspiller par tes partenaires de chambrée quand tu te réveilleras en pleine nuit parce que tu as eu une idée et fera un fratras pas possible en cherchant ta tablette pour dessiner ou noter avant d'oublier.

Tu penches légèrement la tête sur le côté, observant ton mentor avec un sourire voilé. « Nah, loin de là. T'as peut-être pas été giga présent au début, mais aujourd'hui t'es là, t'es présent, c'est ce qui importe. Tous les ados n'ont pas cette chance. » Tu n'as pas eu cette chance. Et encore, même si Ryuu n'était pas revenu aussi fortement dans la vie d'Aoi, elle aurait quand même su qui est son père. Selon les gens, ça n'aurait pas adouçi les choses, aucune situation n'est comparable à une autre, mais toi tu aurais aimé savoir des choses sur ton propre père. Ne serait-ce que son nom, s'il est encore vivant... mais nan. Au final, la seule chose que tu as de ton père, c'est ton nom de famille et ta nationalité. T'as bien essayé de faire des recherches avec ça, mais autant dire que tu aurais été plus efficace à chercher l'aiguille dans le putain d'hangar plein de foin.

Tu joues avec ta tasse, tes doigts suivant distraitement les contours de l'anse. Tu comprends ses interrogations, ses doutes. Tu finis par faire un petit geste de la main, très vague, dans les airs. « Au pire, laisse-la tester. Elle se rendra très vite compte de si c'est ce qu'elle veut. Puis la vie estudiantine, c'est sympa, c'est un truc à vivre. » Tu sais que Ryuu a les moyens d'offrir à Aoi une année d'étude "dans le vide", sans quoi tu ne te serais pas risqué à dire ça. Certes, il ne roule pas sur l'or, mais tu sais que ça ne le mettra pas sur la paille. Puis il y a des aides, les bourses, toutes ces choses qui peuvent alléger le coût des études. Tu connais bien puisque tu es toujours là grâce à ça.

Toi, avec des enfants ? Plus tu y penses et plus tu te dis que c'est un tableau de l'horreur. T'es pas fait pour t'occuper de quelqu'un d'autre que toi, alors, un truc fragile et en constant besoin d'attention et de surveillance ? Nah. Et ça, c'est encore sans parler de la donzelle qui l'aurait pondu. Tu secoues la tête négativement. « Pas intéressé. Ce serait un désastre... aucun môme ne mérite ça. » Ah, si tu savais... ta pensée est probablement motivée par le fait que tu n'aimes personne et que tu n'as jamais ressenti ce besoin ni cette envie de chouchouter quelqu'un. « Je ne suis pas sûr que ça serait un "heureux" accident, si ça m'arrivait. »

Évidemment que Ryuu serait un papy cool, tu le sais. Suffit de voir comment il est, au studio ou avec Aoi, pour savoir que c'est un gars chill. Et nul doute que le môme sera over spoilé par son grand-père. Tu ne t'avanceras pas à en dire tant du mec qui aura mis sa fille en cloque mais ça se sont leurs affaires. Tu prends un air innocent, battant des cils telle une pin-up des années quatre-vingt. « Je n'oserais pas, voyons. T'es plus un daron qu'un papy pour moi. »

Tu relèves momentanément les yeux de ta tablette, avant de légèrement hocher la tête. « Yep, tu réponds entre deux rapides traits, Mais je préfère l'image de la chaine. La cage ouverte peut toujours être refermée d'un simple mouvement. La chaîne, une fois brisée, demande plus de travail pour être réparée. » C'est donc une liberté moins éphémère, ou un travail qui nécessite plus d'efforts pour revenir à la normale ; et même une fois resoudée, on verra toujours la trace de la réparation. « Enfin, c'est mon interprétation. »

Tu grimaces franchement devant le bruit de fond vide qu'émet Ryuu en aspirant l'air avec sa paille vide. Erk. Tu hoche distraitement la tête face à sa proposition. « Volontiers ! Je pense que je ne tarderai pas après avoir fini celui-là, mais j'ai besoin d'hydratation si je veux arriver au bout. Je crois que j'ai un bon stock de flashs, déjà. » Tu n'es encore qu'un apprenti, après tout, tu pourrais en faire vingt de plus mais ta maîtrise actuelle ne te permettra pas de travailler plus vite pour autant. « Dis, juste comme ça... si un jour je décidais de plaquer mes études pour devenir tatoueur, enfin apprenti tatoueur, full time... tu penses que Soobin serait ok ? Et toi ? » Qui sait de quoi l'avenir sera fait, mmh ?

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Re: Ink black as my coffee feat. Champy Khun | Sam 17 Fév - 18:35
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Ink black as my coffee

Outfits. + Ah les adolescents qui en font voir de toutes les couleurs à leurs parents... Ryuu ne connaissait pas la mère du jeune apprenti mais il était, soudainement, terriblement solidaire avec elle, lui-même vivant cette période avec Aoi. Il ignorait un peu l'histoire familiale du jeune homme, celui-ci n'ayant parlé que des grandes lignes de sa vie mais s'il avait un bagage aussi lourd que sa propre fille, il avait alors des circonstances atténuantes. « Va savoir pourquoi, je n'ai pas trop de mal à t'imaginer en ado rebelle. » Son humour insolent devait être un reste de cette époque.

Au-delà de cela, Ryuu ne voyait rien de cet adolescent et jeune adulte que Khun disait avoir été. Il avait toute confiance en lui alors que leurs poings s'entrechoquaient doucement, scellant ainsi leur accord. Khun semblait comprendre l'importance de ce nouveau tatouage pour Ryuu et du sens que le japonais voulait y donner pour sa fille. D'ailleurs, la conversation avait naturellement coulé sur la relation qu'il avait avec Aoi et autant dire qu'elle n'était pas sans accroc. Un sourcil relevé, Ryuu lu entre les lignes de la réponse du jeune apprenti. « Tu parles par expérience ? » Et son cœur se serra pour le jeune homme et aussi à l'idée qu'il aurait pu être ce genre de père lui aussi. « Je comprends et je fais de mon mieux. Elle le sait je crois mais ça n'efface pas mon absence et le fait que j'ai choisi sa mère et la musique avant elle pendant trop longtemps. » Et l'alcool et les drogues mais il n'avait pas envie de se dédouaner en se cachant derrière ses addictions. Dans tous les cas, il était là pour voir Aoi faire ses choix d'adultes, bientôt l'université ou non. Ryuu n'était pas certain de la voie qu'elle voulait prendre mais il l'encouragerait dans tous les cas. « Oui comme tu dis ! Le plus difficile sera de la voir partir de la maison au moins le temps de la semaine. Ce sera un autre coup de vieux ! » Déjà seul chez lui, avec ses chats, à l'âge de Khun il ne se serait jamais imaginé vivre ainsi.

Pourtant, il était déjà père à l'âge du jeune thaï mais il n'imaginait pas une vie aussi tranquille. Pour autant, ce n'était pas pour lui déplaire un peu de stabilité et d'apaisement. « Je comprends. Tout le monde n'est pas fait pour être parent. Certains sont persuadés qu'ils seront de bons parents, blindés de principes et ils sont catastrophiques, certains se disent qu'ils seront catastrophiques et ils savent apprendre des erreurs de leurs parents pour faire mieux. » Il haussa les épaules. « Mon ex-femme pensait qu'on serait de bons parents parce qu'on s'aimait, au final, on n'a pas été là... Les enfants ne sont pas des projets de chimie, il vaut mieux être sûr de soi quand on se lance, j'aurais aimé être plus armé et plus mature pour accueillir Aoi. » Et il espérait que si sa fille faisait un jour le choix d'avoir des enfants, elle ne répéterait pas les mêmes erreurs que lui et le ferait lorsqu'elle se sentirait entièrement prête. Et tant pis s'il devenait un jeune grand-père, il pourrait l'assumer, il serait plutôt cool non ? Il éclata quand même de rire à la remarque de Khun, lâchant le crayon qu'il avait reprit en main pour recommencer à dessiner. « Un daron... Même pas un grand frère, un daron ! » Il posa une main sur son cœur dans une posture faussement blessée. « Ah tu heurtes mes sentiments. » Mais l’œil rieur de Ryuu était la preuve du contraire, il n'avait pas honte de son âge et préférait se sentir riche de ses expériences plutôt que honteux. Et tant pis si on lui donnait l'étiquette de « vieux sage » (dont il était bien loin d'ailleurs).

Remis de cet affront, Ryuu reprit son crayon en main et ils repassèrent à leur sujet le plus courant, les tatouages. Le japonais lorgnant sans s'en cacher sur ce que dessinait Khun. Avec une moue appréciative, il écouta son explication sans lâcher des yeux les traits qu'il dessinait sur sa tablette. « Mmh je la trouve plutôt sympa comme interprétation. » Il releva les yeux vers l'apprenti. « Le dessins aussi. » Et avec un petit sourire, il retourna à son propre carnet et à sa boisson, tragiquement terminée. Il allait se lever pour aller chercher deux cafés glacés mais la question de Khun l'arrêta. « Je n'ai pas mon mot à dire sur le salon mais ça ne me dérangerait pas non. Si on doutait de toi, tu ne serais pas apprenti ici, je ne vois pas ce qui empêcherait de faire de toi une figure permanente ici. Mais comme je t'ai dit, je ne prends pas les décisions. » Même s'il arrivait qu'on lui demande son avis, et s'il fallait en demander un sur Khun, il était plutôt positif. Oubliant momentanément les boissons, il se pencha légèrement en avant. « Tu es en train de te poser des questions sur la suite de tes études ? » Il fronça les sourcils en cherchant dans sa mémoire. « T'es en lettres non ? » Il appuya de nouveau son dos sur le dossier de son siège. « Tu ne te projettes pas dans cette filière ? D'ailleurs, tu avais un projet ou un but précis en entament ces études ? » N'ayant pas fait d'études, Ryuu se demandait si la majorité des étudiants savaient quel métier il voulait faire en rentrant dans telle ou telle filière. Lui-même ignorait quelles études  il aurait aimé faire s'il avait eu un parcours normal, peut-être la musicologie ? « Et tu n'as pas pensé à faire d'études en dessin ou en arts appliqués ? » Ce qui lui aurait semblé plus cohérent mais il n'était personne pour émettre le moindre avis. Il avisa leurs verres et tasses vides, se souvenant de sa mission initiale, il soupira simplement. Pas si vieux et pourtant la mémoire déjà en vrac.

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Re: Ink black as my coffee feat. Champy Khun | 
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