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the art of misinterpretation v2 (sejun)

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the art of misinterpretation v2 (sejun) | Mar 4 Juil - 10:02
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the art of misinterpretation

Les cours à plein temps couplés avec un planning chargé à la clinique ne lui offrent pas toujours le loisir de s’occuper d’elle comme elle le voudrait. Le temps libre est rare, alors quand elle en a, Danah en profite à fond. Aux vues des éclaircies dans le ciel et la température plutôt agréable pour un mois de janvier, c’est la journée parfaite pour aller courir aux alentours de la montagne d’ansan. Plus près encore que le fleuve de l’université, et moins fréquenté, c’est l’endroit idéal pour se dépenser. Le plan parfait. La journée parfaite. Le temps parfait. L’endroit parfait. Tout est parfait – à un détail près. Ce n’est qu’au cinquième kilomètre que se présentent les complications. Pas de crampe, pas d’entorse. Non – un gus sur le côté du chemin qui semble en difficulté. Les humains, cela dit, ce n’est pas son domaine – elle est véto, pas médecin. Et si elle est la première à offrir son aide à ses amis, elle ne le fait certainement pas pour un inconnu. Ainsi, Danah est bien partie pour continuer sur ses petites foulées en ignorant le jeune homme. Cependant, ses yeux sont tout de même curieux et ne peuvent s’empêcher d’observer la scène d’un air critique. C’est ainsi qu’elle remarque qu’il ne s’agit pas uniquement d’un homme – mais d’un homme et d’un chat. Et aux vues de comment le chat se débat, il n’a clairement aucune envie d’être là. Ses sourcils se froncent par automatisme. Tout de suite, il n’est plus possible de passer sa route, pas quand un chat innocent lui semble en danger. Adieu la petite promenade de santé, Danah se sent obliger d’intervenir. Un instinct face auquel elle ne peut lutter – pas qu’elle en ait envie, bien sûr. Il ne lui faut pas plus de trois secondes pour changer de trajectoire et pour se diriger vers le jeune homme. « Hey abrutit !  » ; toujours dans le calme et la bonne humeur, évidement. Ses pas sont remplis de rage, tout comme ses yeux – elle ne comprend et ne comprendra jamais comment on peut s’en prendre à des animaux.  Et jamais de la vie, elle laissera faire quelqu’un sous ses yeux. Alors elle agrippe violemment l’épaule du jeune homme pour l’arrêter dans ce qu’il tente de faire : du mal à ce pauvre chat visiblement. « Lâche ce chat immédiatement avant que je t’en colle une.  » ou peut-être bien que Danah devrait lui en coller une tout de suite, au cas-où. Elle y réfléchit encore, alors il ne devrait pas trop tarder à exécuter ses ordres ou elle ne se généra pas pour lâcher sa colère sur lui. Surtout quand celle-ci est alimentée par les miaulements aigus d’un chat complètement paniqué.
Kang Se Jun
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Re: the art of misinterpretation v2 (sejun) | Ven 7 Juil - 22:40
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« Arh. Mais arrête, tu vois pas que j’essaie de t’ai… aie. » S’il ne saignait pas encore, maintenant, c’était le cas. Une grimace traversa son visage mais il ne retira pas sa main pour autant. Là, à quatre pattes, la figure collée contre deux planches sales et pleine d’échardes, les genoux douloureux et maintenant la main en feu, Kang Se Jun se livrait à une bataille aussi noble que ridicule.
Pour une fois, rien d’illicite au programme de sa journée. Il avait seulement zoné dès l’aurore parce qu’il n’avait pas trouvé le sommeil de la nuit. Son téléphone avait bipé : il avait déverrouillé et un sourire qu’on lui connaissait mal avait étiré ses lèvres. L’expéditeur : Bomyleth. Le message : une photo d’un chien, toute langue dehors, et l’air bien trop heureux. Ouai, son adoption se profilait bien.
Alors, le nouveau père officieux s’était dit qu’il allait trouver un coin sympa pour dégourdir les pattes de son nouveau fils. Et en arpentant le sentier, des cris de détresse l'avaient alerté. Se Jun avait bifurqué, cherchant l’origine de ses sons aigu et déchirant. C’est là qu’il l’avait aperçu, à travers des débris posés contre un muret : la silhouette noire et poilue appelant à l’aide. Un chat. Se Jun regarda autour de lui. Peu de passage. Personne pour venir en aide à l’animal. Alors, il s’était accroupi pour tenter de dégager le passage mais à son approche, le chat s’était mis à hurler plus fort, terrifié. « Eh… doucement… j’te veux pas de mal… » Mais bien sûr, le félin ne le comprit pas. Tandis que le garçon soulevait une planche, s’attendant à voir le chat détaler, il comprit que sa patte était emmelée dans une sorte de fil de pêche, le retenant piégé.
C’est là que la bataille s’engagea.
Sous les protestations furibondes du chat, Se Jun s’affaira à démêler le piège… mais encore fallait-il qu’il puisse attraper le prisonnier. Ce dernier se débattait, crachait, griffait… Se Jun persistait mais alors qu’il parvint à lui saisir une patte, le chat lui planta furieusement les crocs dans la main. Ca faisait un mal de chien… ironiquement.
Mais il s’entêta. Puis une voix l’interpella, sans douceur. Abruti ? Se Jun tourna la tête vers celle qui l’insultait gratuitement… Puis le menaçait ?
L’incompréhension se lut sur ses traits tandis qu’elle le tirait en arrière. Ce geste eut le mérite de libérer sa main… quoiqu’elle ne fut que plus douloureuse et ensanglantée. « Aie. » Le ton calme de Se Jun n’illustrait pas vraiment sa douleur, mais ça n’était pas très important. Il décrocha un regard entre la confusion et le jugement à cette fille qui semblait se méprendre… « Il est coincé, » répondit-il simplement, tâchant d’écarter la planche pour lui prouver son innocence. « T’as pas un ciseau ? » Tu connais la politesse ? Elle n’était pas très poli non plus, cette fille…
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Re: the art of misinterpretation v2 (sejun) | Ven 7 Juil - 23:28
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L'art et la manière ; pour tout et pour rien d'ailleurs. Pour se retrouver dans les situations les plus improbables, avec des timings minables. À croire que le repos et la détente lui sont tout bonnement interdit. L'art et la manière de faire bien les choses aussi, dans les règles. Dans ses règles. Aux antipodes de la délicatesse et de la politesse. Danah garde les formes dans le milieu professionnel mais les jette à la mer trop facilement autrement. L'étudiante n'a plus l'énergie pour cela depuis longtemps ; même si parfois elle se demande si elle l'a déjà eu. Mais quel être humain doté de sentiments serait capable (ou insensé) pour garder son calme devant de la maltraitance animale ? Et si la loi se veut bien trop légère à son avis, Danah n'a aucun souci à faire justice elle-même. Telle l'héroïne dont toute la ville a besoin pour éviter de retrouver des chats grognant de peur lors d'une simple petite course. Bien que sans super-pouvoirs, la future véto n'hésite pas une seconde avant d'intervenir, comptant bien donner une leçon à ce délinquant. Une introduction ornée d'une insulte bien choisie et un geste indélicat font bel entrée dans la matière – ou en tout cas, Danah aurait pu faire bien pire. Tirant le jeune homme vers elle et surtout loin du chat, elle entend distinctement le son des griffes contre la peau. Dommage ; au moins le chat est enfin tranquille. Néanmoins, la douleur ne semble pas faire réagir plus que cela le garçon. Danah alterne alors les regards entre le chat et l'idiot, surprise que l'animal n'en ait pas profité pour prendre ses pattes à son cou. Avant de grogner ou de menacer, cette fois, elle décide d'écouter avant d'agir. « Comment je peux être sûre que c'est pas toi qui l'a mis là ? ». Écouter ne veut pas dire croire, et le scepticisme est sa marque de fabrique. Pour autant, Danah fouille dans ses poches pour y trouver un paquet de mouchoirs qu'elle balance sans regarder vers le jeune homme. Déjà qu'elle est à peu près sûre que les vilaines griffures vont s'infecter… d'après ce qu'elle observe d'ici. Pas le temps de réfléchir aux milliers de bactéries qui se déposent sur les plaies, à la phrase suivante elle relève les yeux vers l'abruti avant de rouler des yeux. « Bah oui bien sûr, j'ai une paire de ciseaux dans mes poches ! ». Non, la seule chose qu'elle a en plus de son smartphone, c'est sa carte bancaire. Et puis, qui se promène avec des ciseaux sur lui ? À part peut-être une collégien ou un lycéen, ce qu'elle n'est pas vraisemblablement. « J'ai même un sabre laser si ça t'intéresse. » continue-t-il sur un ton sarcastique, pas du tout amusée par la conversation. Un abruti, elle a bien choisi ses mots en début. Danah ne peut s'empêcher de rouler des yeux une nouvelle fois. Puis elle décide d'agir, choisissant de pousser le jeune homme pour passer et s'approcher du chat. Étape 1: calmer et apaiser la bête. D'une voix douce et complètement à l'opposé d'il y a trois secondes, elle chuchote quelques mots au chat le temps d'observer la situation. Effectivement un ciseau serait le bienvenu. « T'as pas un briquet ou une clé ou même un décapsuleur ? » ou n'importe quoi de métallique ou qui chauffe, à vrai dire. « Ou tu descends en courant trouver une paire de ciseaux et tu reviens. C'est le moins que tu puisses faire pour ce chat. » ajoute-t-elle en jetant un regard dédaigneux en arrière.
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Re: the art of misinterpretation v2 (sejun) | Lun 31 Juil - 15:04
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Un semblant de grimace teinte ses traits à la vue du sang qui commence à ruisseler sur sa peau. Le chaton, aussi petit qu’il soit, ne l’a pas raté. Quoique cette fille, sortie de nul part et au plus mauvais caractère que lui, l’a bien aidé. Ca pique mais il survivra. En revanche, il s’inquiète davantage de la santé mentale de cette nana….
« » Se Jun relève un regard abasourdi vers celle qui l’accuse. Est-ce qu’elle croit vraiment qu’il s’amuse à coincer des chats ? Atterré par cette absurdité, il marque une pause silencieuse puis regarde autour de lui, se demandant presque si on ne lui fait pas une blague. A tout moment, cette fille se met à rire en s’exclamant “Pranked !”. Mais elle ne rit pas, semble au contraire continuer de fulminer avant de lui balancer un paquet de mouchoir. « C’est pas des ciseaux ça. » Puis il se souvient du ruisseau sanglant sur le dos de sa main. Est-ce que c’était… gentil ? Il n’est pas sûr de devoir la remercier et de toute façon, elle ne lui en donne pas l’occasion, reprenant son numéro comme s’il avait osé dire des choses plus stupides qu’elle. « » Lui était peut-être bizarre : elle, elle l’était encore plus.
il éponge rapidement le sang sur sa main et entoure cette dernière d’un autre mouchoir en guise de pansement provisoire, puis se rapproche de nouveau du piège où le chat continue de crier sa détresse. « J’sais pas. Vous avez plein de trucs dans votre sac les filles, non ? » Alors un ciseau ou un sabre laser… pourquoi pas ? « Y’a un fil enroulé autour de sa patte, » a-t-il juste le temps de préciser avant de se faire à nouveau dégager. Il retombe sur le cul et cette fois, l’agacement lui monte au nez. « Hé, » lance-t-il avec moins de patience. Ca y’est, cette fille l’énerve. Il renfile sec, irrité. Tandis que l’intruse reprend exactement là où il en était avant qu’elle ne l’agresse. Quelle blague ! Elle croit faire mieux que lui ?
Il se redresse, juste assez pour s’assoir en tailleur derrière elle, et observer la scène. Est-ce qu’il devrait la laisser faire et se tailler ? Il y songe, mais il pense au chat et s’apaise. Il veut l’aider et pas sûr qu’il doive le laisser au moins de cette nana désagréable.
La minute suivante, elle lui fait hausser un sourcil. « Rien que ça ? » Il voit pas en quoi un décapsuleur est moins absurde qu’un ciseau. Elle croit quoi, qu’il est alcoolo et qu’il se balade avec ça dans ses poches ? Il songe à sa dégaine du jour… Rien d’alarmant selon lui. Il fouille ses poches, sort une sucette, un paquet de clope et son briquet… mais garde ce dernier : « Tu risques de le brûler avec un briquet… il se débat trop et t’as pas l’air douce. » Il se relève, sans avoir l’intention de courir partout pour trouver un ciseau comme elle le suggère si gentiment, et regarde autour de lui. Comme ils ne sont pas tout a fait en centre ville, il n’y a pas d’alimentation à portée de vue… mais peut-être un peu plus loin. Alors il sort son téléphone et consulte les adresses les plus proches. Bingo. Un GS25 se trouve à moins de 500 mètres. Il se tourne vers la fille et la prend en photo, accroupi près du petit chat : « Y’a un GS pas loin. Je vais chercher un truc. Si je reviens et que y’a plus le chat, j’aurais une photo de son assassin dans mon tel. » Il n’est qu’à moitié sérieux. Quoique.
Il s’accroupit une dernière fois et se penche pour apercevoir la petite boule de poils en détresse : « Tiens bon petit gars. »

Il lui fallut un peu plus de 5 minutes pour revenir avec une toute petite paire de ciseaux, les seule qu’il a trouvé dans le convenient store, probablement destiné à des fins esthétiques. Mais ça fera l’affaire.
A son retour, la fille est toujours là et, d’après les miaulements perçant émergeant du tas de bois, le chat aussi. « Re. »

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Re: the art of misinterpretation v2 (sejun) | Mer 23 Aoû - 11:59
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Trust issues ? Elle ? Non, jamais. Enfin, si – peut-être. Surtout envers un être humain. Et un être humain idiot en particulier (et non, elle n’entend pas forcément homme avec un petit h quand elle pense ça… enfin, pas vraiment). Ce n’est pas de la haine, c’est du mépris – ou quelque chose comme ça. Alors quand la remarque sur les mouchoirs sonnent dans les airs, peut-être bien qu’elle se retient de lui enfoncer le paquet dans le fin fond de la gorge pour l’étoffer. Peut-être bien, mais en personne civilisée, elle se retient. « Est-ce que j’ai l’air d’avoir un sac ? » ; si le jeune homme lui répond oui, elle a bien peur de ne pas pouvoir se retenir de l’étouffer avec des mouchoirs. Et elle aimerait que son cassier judicaire reste vierge. « Attends. Non, réponds pas. » coupe-t-elle sur un ton entre agacement et désespoir. Elle s’approche du chaton ignorant royalement la protestation qu’elle récolte en poussant le jeune homme. À son tour, Danah inspecte la situation avant de faire l’inventaire de ce qui pourrait être utile – avant de lister ses demandes à l’autre idiot. Elle ne demande pourtant pas grand-chose… Rien que ça ? Danah espère que c’est une blague, qu’il se fout un peu d’elle parce que monsieur s’est vexé de sa réponse sarcastique. « Quoi ? Une clé c’est trop demandé ? Tsk. » râle-t-elle avant de le voir vider ses poches. À ce moment-là, elle comprend avec désespoir qu’elle n’aurait pas sa pauvre petite clé. Danah soupire (encore) avant de retourner son regard vers la petite bête qui pleure. Le contraste est effrayant quand elle utilise une voix douce pour essayer d’apaiser le chaton. D’un hm presque inaudible, elle approuve que le briquet n’est peut-être la meilleure solution contenue de l’agitation du chat, un ciseau et beaucoup de patience sont probablement une bien meilleure idée. « Dépêche-toi. » - pour autant, elle tourne la tête pour sourire discrètement en entendant les mots d’encouragement envers la petite boule de poils. La future véto quant à elle, prend les cinq minutes de calme pour essayer de calmer le chaton qui continue de s’agiter en miaulant. Si elle parvient à l’apaiser un peu, en lui montrant qu’elle ne lui veut pas de mal, on ne peut pas dire que le chat soit suffisamment immobile pour le sortir de là sereinement. Re - Danah ne peut s’empêcher de claquer de la langue en entendant cela. Mais toute de même, elle est contente de voir que le jeune homme ne s’est pas enfui et lui à bel et bien ramené un ciseau. « Aller file-moi le ciseau. » ; toujours dans la plus grande politesse et la plus grande sympathie. Le micro-ciseau dans les mains, la koryo se rend bien compte qu’elle n’est pas en mesure de faire les découpes seule, au risque de couper pus qu’un fil ou que quelques poils. Le chaton bouge bien trop pour cela. Alors elle se dit que peut-être, oui peut-être… Il va falloir compter sur quelqu’un d’autre pour l’aider. Cela ne la réjouie pas, mais aux grands problèmes, les grandes solutions. Alors elle se tourne vers le brun, un air contrarié sur le visage. « Tu peux mettre ton doigts là pendant que je coupe ? Et… ». Danah prend le temps de lui expliquer comment ou où elle a besoin d’aide pour continuer, mais à peine posent-ils les mains sur le chat que les griffures ne se font pas attendre. Comme si la procédure n’était déjà pas assez compliquée… « T’aurais peut-être du prendre des gants aussi… » souffle-t-elle en voyant l’état de ses mains après quelques secondes seulement. À contrecœur, elle se redresse pour retirer son cache-cou de course – ce n’est pas une serviette, mais il faudra faire avec. Danah se souvient de la méthode dit du « neem » a marché plus d’une fois à la clinique pour stabiliser les chats agressifs lors des examens. « Ca me plait pas, mais il bougera moins et on aura moins de chances de le cisailler… » avoue-t-elle en s’accroupissant pour passer son cache-cou autour du chat. Ainsi, le futur véto essaie de bloquer les pattes du chaton pour éviter une nouvelle attaque et un nouveau bain de sang. Enroulée ainsi, la petite bête peut également moins gesticuler. Elle souffle un grand coup avant de donner le premier coup de ciseaux – quand faut y aller, faut y aller.
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Re: the art of misinterpretation v2 (sejun) | Mer 15 Nov - 15:49
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Se Jun ouvre la bouche, après avoir scanné la furie du regard… puis la referme aussitôt. Elle ne veut pas qu’il réponde, alors il ne répondra pas. Si le garçon n’est pas un modèle de docilité, il ne se sent pas la force de débattre avec une fille qui parle plus fort que lui. Il ne la connait ni d’Eve, ni d’Adam, mais il sent bien que tout ce qu’il dira pourra être retenu contre lui. Il fronce le nez quand elle parle de clé. Qui a des clés de nos jours ? Sa porte est à code et il n’a pas de voiture. Est-ce qu’elle le prend pour Passe-Partout ?
Il est donc décidé que le ciseau sera la meilleure solution. Encouragé par des mots délicats, Se Jun s’en va quérir l’outil pour revenir au plus vite, aussi bien accueilli que lorsqu’il est parti : « Toujours aussi douce. » Il s'accroupit à côté de sa coéquipière de fortune mais n’attend pas plus d’une seconde avant qu’un miaulement lui indique que le chat est toujours coincé. Pauvre bête. Il s’apprête à retourner au combat mais la jeune femme lui réquisitionne le ciseau : « » Il lui lance un regard désapprobateur qui signifie : je peux très bien le faire. Mais le chat miaule et feule et ils n’ont pas le temps de se disputer. A contre coeur, il lui cède l’objet et s’écarte… jusqu’à ce qu’elle fasse appel à lui. Décidément. « Je croyais que tu te débrouillais mieux seule. » Il secoue la tête, ravale ses autres commentaires parce qu’elle est bien capable de lui enfoncer le ciseau dans l’oeil. Il ne s’agirait pas du chaton, Se Jun aurait déjà tracé sa route. Mais voilà, le délinquant a une faiblesse animale… Alors, il se baisse de nouveau, s’allonge même carrément sur le ventre pour avoir un meilleur accès à la boule de poils… qui l’accueille immédiatement d’un coup de griffe. « » Se Jun réprime une grimace et appuie là où la fille lui indique. « Tout doux le tigre, je te ferais pas de mal… » qu’il chuchote doucement, en vain. Sa main ne tarde pas à se couvrir de griffures ensanglantées. « C’est rien que des griffures, ça va… » Ok, ça piquait un peu. Mais il pouvait l’endurer. Et il n’allait pas croire qu’elle s’inquiétait pour lui. Alors il tient, tient le chaton… mais de nouveau la fille s’interrompt et, de son inconfortable position, Sejun lui lance un regard confus. Qu’est-ce qu’elle fiche ? « Oh… » Ouai, saucissonné le chat, ok. Il est persuadé que s’il l’avait fait lui, elle aurait crié au scandale mais il la laisse faire, le chaton moins. Il crache, se scandalise par des cris aigus qui font mal au coeur sec du garçon. « T’inquiète bonhomme, je te laisserais te venger après… y’a pas que mes mains qui ont le droit de morfler. » Il plaisante à moitié, fronce le nez car le chat parvient quand même à le griffer. « Tu t’en sors ? » demande-t-il au bout d’un moment. Il lui semble que la prise est plus lâche, que les fils retiennent moins l’animal. Il tente une caresse du pouce mais le sauvageon le mord. « Aie. » Soudain, le petit se débat plus vivement et il comprend que les fils ne le retiennent plus. « C’est bon, je l’ai ! » Aussitôt, Sejun l’extirpe de son piège, l’enveloppant plus fermement dans le tour de cou pour éviter que s’échappe. Il se redresse, non sans effort, et dans un état déplorable, et présente la boule de poils qui feule et miaule à l’autre sauveteuse. « T’es sauvé, p’tit gars. » Se Jun sourit, sans se soucier de ses mains abîmées. Il adresse un regard plus ou moins complice à l’autre folle : « Merci pour lui. Faut voir s’il a rien… » A se débattre comme ça, il a peut-être quelques plaies…. Peut-être que madame je sais tout lui indiquera un veto à proximité.


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Re: the art of misinterpretation v2 (sejun) | 
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