Dabin trouvait qu'il y avait beaucoup de monde aujourd'hui dans le centre commercial, elle ignorait pourquoi tout le monde avait décidé de sortir maintenant et pas avant, ou après, mais c'était presque comme si la moitié du quartier avait choisi de faire son shopping maintenant. La brunette avait sa liste en mains pour ne pas oublier ce qu'elle était censée prendre aujourd'hui, son regard cherchant la troisième boutique qu'elle devait visiter ici alors qu'un sentiment de malaise grandissait en elle petit à petit. Non, décidément, la foule ce n'était pas son truc. Ce n'était plus pour elle. Plus depuis le lycée, elle supportait mal d'être autant entourée, les gens se bousculant presque pour presque alors qu'elle évitait pour la xième fois depuis une heure de rentrer dans quelqu'un qui restait en plein milieu à discuter avec un ami comme si ils étaient seuls au monde. Ça va aller, tout va bien, tu as bientôt fini. Des mots qu'elle se répétait sans cesse depuis bien dix minutes mais ça ne changeait rien, le mal être grandissait toujours. Ses mains se serrant sur son papier, le regard hésitant et sa lèvre qu'elle vient mordiller nerveusement. Non ça n'allait pas. Elle la sentait, cette crise d'angoisse qui n'était pas loin, sa respiration qui commençait déjà à devenir compliquée alors qu'un groupe de jeunes passa à son niveau et ne prit même pas la peine de se décaler, bousculant la jeune femme qui lâcha l'un de ses sacs au sol, le bruit vibrant à ses oreilles alors qu'elle fermait les yeux pour tenter de se calmer. Elle entendit vaguement quelqu'un lui parler, demander comme ça allait mais c'était trop tard.

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Il ne fallait pas grand chose mais ça suffisait pour une sortie improvisée. Ton fils à l'école tu profitais de ces moments pour rapidement effectuer des emplettes, voire le pourrir gâté avec diverses jouets. Aujourd'hui n'était donc pas différent des autres jours à l'exception des gens. Un bon nombre pour cette heure. Rien d'insurmontable, du moins pour toi. Chacun agissant mais surtout ressentant différemment. C'était sûrement le cas de cette jeune femme qui venait de faire tomber son sac. Une maladresse, dira t on de prime abord. Pourtant l'attitude plutôt raide de celle-ci te fit plisser des yeux. Il y avait un grand nombre de réactions face à chaque situation, autant qu'il y avait d'être humain. Cependant ton métier t'avait sensibilisé sur plusieurs communs, qui demandait de l'attention, de l'écoute et de la compassion. Les pas te conduisant lentement vers elle tu posas ta main sur l'épaule de la personne lui parlant. Un geste entre vous pour dire que tu prenais la suite, un regard vers elle. " Bonjour, vous m'entendez ? Est-ce que vous pouvez me répondre ? Un hochement de la tête ça ira très bien. " La voix posée ne cherchait pas à surpasser le bruit qui environnait, elle pouvait donc se perdre dans ce fond terrifiant. "Je vais vous toucher le bras d'accord ? Je suis pompier vous n'avez rien à craindre. " Les gestes lents, attendant toujours des réactions de désapprobation tu venais tout de même poser les mains sur ses bras histoire d'établir un contact. " Toute personne ne la connaissant pas veuillez vous éloigner s'il vous plait. " Les curieux toujours attirés, c'était pourtant la foule, leurs yeux, leurs murmurs qui tétanisaient.

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Elle aurait dû venir un autre jour, mais maintenant qu'elle était là c'était trop tard pour faire demi-tour, Dabin n'était pas partisane de faire des trajets pour rien alors elle avait décidé de prendre sur elle... mais ça commençait à ressembler de plus en plus à une mauvaise idée pour sa propre santé. Elle ne se sentait pas bien, il y avait trop de monde pour elle, ça faisait remonter de mauvais souvenirs alors qu'en réalité ce n'était même pas pour se moquer d'elle qu'ils étaient là, chacun faisait sa propre vie mais le corps de la brunette lui ne supportait plus autant de personne autour d'elle. Il fallait qu'elle finisse rapidement et qu'elle rentre mais avant qu'elle ne puisse bouger un groupe de jeunes bouscula la jeune femme, un sac tombant au sol et alors qu'il faudrait qu'elle se baisse pour le prendre, Dabin était incapable de bouger. Ses oreilles bourdonnaient trop, son corps était figé, la brune ferma les yeux pour tenter de calmer cette crise d'angoisse naissante mais c'était beaucoup trop. Quelqu'un s'était approché d'elle, mais Dabin ne pouvait pas l'entendre puis une autre personne arriva, un homme apparemment. Il parlait mais elle était bien incapable de déchiffrer ce qu'il disait, secouant doucement la tête de façon négative en plissant un peu plus les yeux, son corps était parcouru de picotements, elle pouvait à peine bouger les doigts. Elle se crispa néanmoins quand l'homme la toucha, il l'avait prévenu sûrement, elle n'arrivait pas à tout déchiffrer. « Non, non, » elle bafouilla difficilement. Elle ne voulait pas être touchée, pas maintenant. « S'i-il vous plait non. » Elle était loin, très loin dans ses souvenirs. La respiration étranglée, elle ouvrit difficilement les yeux pour croiser le regard de l'inconnu.

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La journée n'avait pas été des plus originales, les heures défilant avec cette habitude presque perturbante. Lorsque le travail ne venait pas bousculer la routine c'était ton fils qui y mettait la pagaille, venant effacer toute trace de sérénité ou de logique. Tout devenait flou mais extrêmement intéressant. Et c'était ce genre de petite aventure dont tu rêvais, pas de cette silhouette figée en plein centre commercial. Le doute n'était pas resté longtemps, rapidement remplacer par ce sang froid qui caractérisait ton métier. Les gens, toujours intéressés par ce qui ne les regardaient pas s'agglutinaient. Certains dans une cause noble d'entraide, d'autres comme simple spectateurs de la détresse d'autrui. Une scène que tu souhaitais couper rapidement, donnant des instructions claires et précises pour tout ceux qui ne connaissaient pas cette jeune femme, visiblement venue seule. Les mots n'atteignant pas réellement la jeune femme tu continuais cependant à prévenir, à parler avec douceur pour ne pas la bousculer, posant à peine tes mains sur ses bras avant de les éloignés. Il était hors de question de la mettre plus mal à l'aise qu'elle ne l'était, mais le contact avait été établi. Le regard dans le sien tu profitais pour lui montrer comment respirer dans un espoir de mimétisme. Les autres devaient être oubliés avant que tu ne puisses l'aider à s'éloigner de ce passage. "Vous me dites quand vous êtes prêtes pour bouger. Prenez votre temps. " La patience, arme redoutable, devenait indispensable. " Concentrez vous sur la respiration. " Si cela sonnait évident plus rien ne l'était dans cet état second. Si ta présence pouvait légèrement aider tu n'avais aucun pouvoir sur ce contrôle qu'elle possédait. " Je bouge pas.. vous êtes en sécurité. Tout va bien se passer. " Tant que son regard se concentrait sur toi tu étais persuadé qu'elle pouvait faire le vide un instant. Ton sourire se voulant réconfortant quand bien même tu gardais une distance raisonnable pour ne pas rentrer dans cette bulle primordiale.

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Dabin pensait pourtant avoir dépassé tout ça depuis le lycée, elle était allée voir sa thérapeute pendant des années et elle continuait d'aller la voir dès qu'elle en ressentait le besoin même si les séances étaient plus espacées maintenant. Mais là il y avait bien trop de monde, elle se sentait acculée de part et d'autres et son coeur lui faisait bien comprendre qu'il ne pouvait pas se calmer tout seul. Elle paniquait, beaucoup trop pour réussir à bouger, à s'éloigner de cette foule qui semblait s'approcher encore et encore d'elle alors qu'en réalité c'était sûrement le contraire qu'il se passait puisque son sauveur faisait en sorte qu'il y ait assez d'espace pour que Dabin respire correctement. Ses mots étaient rassurants, il faisait de son mieux pour sortir la jeune femme de sa torpeur et si elle n'était pas encore calmée, loin de là même, elle réussit à ouvrir les yeux pour croiser son regard, tentant d'écouter ce qu'il lui disait. Contrôle ta respiration. Elle pouvait le faire. Tout va bien. Elle était en sécurité, elle ne craignait rien, elle n'était pas en danger. Si elle n'arrivait pas encore à prononcer le moindre mot, elle hocha la tête quand elle sentit qu'elle était prête à bouger, suppliant l'inconnu de l'emmener plus loin du regard. Ils s'éloignèrent autant que possible, ses sacs dans les mains, s'y accrochant comme si sa vie en dépendait jusqu'à ce qu'il furent dans un endroit tranquille, marcher avait permis à la demoiselle de ne plus faire attention aux autres mais elle n'avait pas encore retrouver le bon rythme pour respirer. « Je... je... » Elle marmonne, fermant les yeux quelques secondes en se mordant la joue. « M-merci... » C'était pas parfait mais ils étaient seuls à présent.

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Chacun gérait des situations aussi intense comme il le pouvait. Beaucoup ignoraient la façon d'aider la personne dans le besoin, tandis que la victime subissait une pression que lui seul ressentait. Une situation qui donnait toujours du fil à retordre aux secours, bien qu'ils soient bien plus habitués. Et c'est précisément pour ces moments que tu te sentais utile, malgré l'uniforme laisser à la caserne. Les gestes revenaient bien qu'incertains. La voix restait posée bien qu'elle demandait la dispersion des gens autour. La simplicité des pas à suivre était déconcertante pour les autres, mais un immense pas pour la principale intéressée. Prenant le temps, sans y voir une pression, tu attendis son signal, aussi discret était il pour te redresser. Il ne fallut que peu de temps pour te retourner en demandant à chacun de retourner à ses occupations tandis que tes pas suivaient les siens, jamais trop proches, jamais trop loin. Le rythme était lent, mais présent. Le progrès était littéralement en marche et ça te donnait bon espoir. Une fois le coin tranquille trouvé tu l'invitas à déposer ses sacs. " Prenez votre temps. " Les poches malheureusement vide ton regard venait observer à droite et à gauche avant de revenir sur elle. La voix perçant enfin le brouhaha du centre commercial. " C'est normal. " Le sourire plus grand tu étais ravi de voir qu'elle reprenait ses esprits, lentement mais sûrement. " Je vais aller vous chercher de l'eau, restez ici hm ? Personne ne va venir j'en ai pour 5 minutes, je cours vite ! " La main ouverte pour montrer tes cinq doigts tu étais prêt à courir à l'autre bout s'il le fallait, mais tu supposais que tu n'aurais pas besoin.

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La nature humaine était mystérieuse. Parfois on pensait avoir dépasser un stade, être allé de l'avant pour se rendre compte que ce n'était pas le cas dès le moindre petit grain de sable venant se faufiler dans l'engrenage, comme une machine se déréglant soudainement car quelque chose était allé de travers tout d'un coup. Une impression d'étouffer au milieu de cette foule alors que ce n'était pas comme si elle était compressée réellement, ils laissaient une distance mais aucun ne tentait de faire quoi que ce soit pour appeler la sécurité ou pour prévenir d'un problème. Personne sauf lui. Cet homme qui s'était approché comme si il se retrouvait face à une bête blessée, faisant tout pour ne pas l'effrayer d'avantage jusqu'à ce qu'il arrive à l'éloigner suffisamment pour qu'elle puisse à nouveau se sentir en sécurité et retrouver le contrôle de sa respiration. À ses mots, Dabin lui adresse un regard de hocher la tête, oui prendre son temps, ne pas se précipiter, ça va aller. « Normal, oui... » Pour lui peut-être, pas pour ceux qui l'avaient regardée sans rien faire. Hochant la tête quand il lui signale qu'il allait chercher quelque chose à boire, elle lui adresse un petit sourire hésitant, prenant une nouvelle inspiration profonde en détournant le regard pour trouver un banc proche. S'y asseyant en attendant qu'il revienne, elle triturait le tissu de son haut en regardant le sol, se concentrant toujours sur sa respiration jusqu'à ce que l'inconnu revienne avec de l'eau, relevant le visage et un nouveau sourire qui vient étirer timidement le coin de ses lèvres. « Merci beaucoup, je... je sais pas ce qui aurait pu se passer si vous n'aviez pas été là. » Sa crise aurait été pire. « J'ai dû déranger vos plans, » elle ajoute dans une grimace.

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La panique était naturelle, parfois exprimée avec de grands mots, des gestes brusques ou au contraire, un silence de plomb. Invisible ou criante il ne fallait aucunement pointer du doigt celui qui la subissait. On finissait tous par la rencontrer, plus ou moins vite, plus ou moins longtemps. Dans ton métier tu croisais nombreuses personnes qui vivaient ce genre d'attaque, sans contrôle. Elle n'était donc pas la seule, ce qui pouvait rassurer. Une fois éloignés, tu lui précisais donc sans rien dire. Normal, ce n'était peut-être pas une évidence, mais c'était ce qu'il fallait se répéter pour éviter la culpabilité qui pouvait arriver. Signalant ton départ court tu venais à courir ou trottiner dans le centre afin de trouver le but de cette mission. Rien de tel que de l'eau pour commencer à souffler un moment. Quelque chose de sucré ensuite pouvait aider à reprendre de l'énergie, chose que tu lui proposerais au moment voulu. En revenant elle avait changé de place, légèrement, assise sur un banc pour plus de confort, tu souriais alors doucement en t'approchant. " Et voilà l'eau. " Que tu chantonnais presque, la bouteille tendue vers elle dans un sourire doux. " On ne sait pas et mieux vaut ne pas y penser. " Inventer ce qui ne s'était pas produit pouvait faire remonter une angoisse non voulue. Il valait mieux se concentrer sur le présent. " Pas du tout ça va. Je ne suis pas pressée, j'ai toute la journée devant moi. " Riant quelque peu tu ouvrais le bouchon pour lui redonner la bouteille, de peur que la force l'ait quitté sans revenir complètement. "Ca vous arrive souvent ? " Bien sûr cela ne te regardais pas et elle pouvait ne pas y répondre, mais le pompier en toi se questionnait. " Je ne veux pas vous forcer à en parler, alors n'hésitez pas à me dire si c'est gênant. " Malheureusement autrement que la parole tu ne pouvais aider plus la jeune femme, loin d'être médecin ou psy, tu ne savais même pas ce qu'il arrivait à toutes les personnes que tu déposais aux urgences. " Vous veniez faire vos courses, vous avez fini ? " Changer la conversation pour la dériver lentement, une technique qui marchait souvent.

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Dabin s'estimait heureuse d'être tombée sur lui, car les autres semblaient avoir pris tout ce qu'il se passait pour un spectacle plutôt que d'avoir l'idée de lui venir en aide, c'est toujours plus simple d'être spectateur qu'acteur dans ce type de situation n'est-ce pas ? Mais heureusement il restait encore des personnes qui osaient venir en aide aux autres. Maintenant qu'ils s'étaient éloignés, Dabin pouvait enfin commencer à calmer ses nerfs, elle n'était plus au milieu de cette foule, l'air était plus respirable et il n'y avait plus ce brouhaha qui lui vrillait les tympans peu de temps avant. Elle était en sécurité (même si en toute honnêteté, elle l'avait toujours été). Suivant les instructions de l'inconnu, elle se mit à compter pour tenter de calmer les battements effrénés de son coeur, son esprit ne pouvant se concentrer sur ça et la crise de panique en même temps, bonne méthode vraiment. Le voyant revenir avec de l'eau, elle le remercia une fois de plus. « Oui, il ne vaut mieux pas y penser... » La brune était très gênée par la situation car oui il l'avait aidée c'était génial mais il avait sûrement de base mieux à faire que de s'occuper d'une inconnue incapable d'être dans une foule trop longtemps.  Acceptant la bouteille, elle remercia une fois de plus le jeune homme avec un geste de la tête et un sourire, sa question était légitime même si la brune fronça légèrement les sourcils en baissant le regard. En soit ce n'était pas un drame d'en parler si elle ne rentrait pas dans les détails. « C'est pas gênant, c'est... ça arrive quand il y a trop de monde c'est tout mais ça n'a rien à voir avec la phobie ou quoi. » Elle pouvait très bien parfois être dans la foule et ne pas avoir de crise. « Ça fait un peu ridicule non ? » Car personne ne lui voulait du mal. Posant son regard sur ses sacs, elle tente de se remémorer où elle devait aller encore ou si elle avait fini. « Je... je crois qu'il me restait encore une boutique oui. » Sa liste avait dû tomber par terre elle aussi...

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Pour dire vrai, tu n'avais rien fait d'héroïque. C'était encore moins étonnant venant d'un pompier mais tu savais que cela faisait la différence et ça suffisait pour te rassurer. Elle pourrait sûrement finir ses courses, rentrer sans trop de problème. Certaines crises ne pouvaient s'arrêter en cours et devaient être suivies aux urgences. Un stress supplémentaire que tu voulais toujours éviter. Les tips venaient au fur et à mesure, parfois par des patients avec qui tu parlais, parfois par des médecins, ton entourage était large et ton envie de parler aux autres suffisaient à t'apprendre beaucoup. " Pensons au positif. " Pour le moment tu n'avais rien à ajouter, ton esprit ne trouvant pas de positif à sortir, parler du beau temps enfermé dans un centre commercial semblait clairement étrange. Cependant tu tentais d'en savoir un peu plus, comme tu le faisais en service. " Je vois. Je vois pas mal de personne qui ont de l'anxiété, des crises de panique et autres pathologies comme ça. Je comprends que c'est handicapant mais vous vous en sortez très bien ! Je ne vais pas avoir à vous emmener en ambulance aux urgences. Si c'est pas super ça. " Le sourire grand, tu ne savais pas si ça allait l'aider mais c'était le mieux que tu pouvais faire. " Pas du tout.. Rien n'est ridicule tant que ça vous affecte. Ce n'est pas ce que pense les gens qui importent. Si ça vous dérange, ça vous embête ou vous terrifie c'est important. " On ne faisait pas la course à qui avait la pire situation. " Vous voulez qu'on regarde ensemble ? Ou vous préférez rentrer ? " L'épuisement devait rapidement arriver et tu ne souhaitais pas qu'elle se sente plus mal qu'elle ne l'était. " Vous avez quelqu'un qui peut vous raccompagner d'ailleurs ? " Il n'était pas prudent de la laisser partir ainsi, seule. C'était plutôt dangereux même.

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