「 ootn 」  @Moon Juee On peut dire que le bal du printemps aura été tout, sauf ce que tu en attendais. Déjà tu termines la soirée avec Juee, faut le plus improbable depuis ton retour du service militaire, et l’enchaînement de situation qui s’en ai suivi n’est pas non plus des clair. Tu ne sais pas trop comment ni pourquoi, mais au final vous avez remis ça plusieurs fois. C’était… Tu ne sais pas en fait, ça c’est juste fait naturellement, au gré d’un coup de fil, d’un regard croisé. Tu ne te plains pas, cette situation t’allait au final, tu ne l’admettra pas mais tu aime la présence de là vice présidente.

Pourtant il semblerait que Juee en ait décidé autrement. Du jour au lendemain elle t’as littéralement effacer de l’équation. Elle ne répondait plus aux messages, aux appels, et lorsque que tu la croisais sur le campus, elle prenait bien soin de t’éviter. Tu as tenté d’insister un peu, mais on dirait bien que vous n’allez pas remettre vos petit corps à corps de si tôt. De toute façon, quand est-ce que la situation entre vous deux a été simple ou juste normale? Jamais.

Tu as arrêté d’essayer au bout d’un moment, tu t’es juste fait a l’idée. Après tout vous n’aviez rien décidé, vous vous amusiez ensemble c’est tout, si elle voulait y mettre un terme c’était sûrement qu’elle avait trouver mieux auprès d’un de ses merdeux de bonne famille. Une pointe d’amertume? Jamais tu ne l’avouera, mais pas juste une pointe. Aucune ne t’as jamais marqué comme elle, aucune ne t’as jamais fait faire autant d’effort. Mais là, ton orgueil en prenait un petit coup, un genre de retour de karma pour ta fuite. Tu n’as jamais vraiment cru à ça mais tu commences sérieusement à te poser des questions. Bref Halloween arrive avec son lot d’événements et de soirées en tous genres. Honnêtement tu étais partie pour juste faire quelque livraison et te mettre minable dans un bar quelconque.

Pourtant ton téléphone sonne de nouveau, encore et encore. Tu ne regardes pas tout de suite, tu sais ce que c’est, ou plutôt QUI c’est. Depuis plusieurs semaines une gogu ne cesse de t'inviter à des soirées, jusque là que tu as toujours refusé poliment. Tu te voyais mal aller quelque part alors que tu glissais dans les bras de Juee à la première occasion. Mais là tu es frustré, Juee te snob et tu as juste envie de passer une bonne soirée sans penser à la vice présidente. Tu te tâte, allongé sur ton lit, avant de répondre et d’attendre les détails. Bon et bien soirée costumé ce soir, ce n’était pas vraiment pervus mais soit.

Tu passe donc l’après-midi a chercher un costume au dernier moment, le jour d’Hallowen. Un putain d’enfer, et hors de question que tu te pointe en clown ou tru ridicule du genre. TU préférais encore de pointé à la soirée nue comme un vers. Tu finis donc par passez chercher ta partnaire de crime du soir dans le dortoir des gogu. Tu le connais presque mieux que le tiens, c’est quand même terrible. Il faut dire que tous ces fils et fille de riche ont les poches pleines de billet et des goût particulier, alors tu te fait un plaisir de les dépouiller. Tu connais aussi peut être ces couloirs parce que tu a eu l’habitude de te glisser ici sans que l’on ne te vois.  Alors que la jeune femme t’ouvre la porte, tu découvre une tenue… Disons osé, même pour Halloween. Tu reste bloqué quelque seconde avant de l’accompagné et de monté dans le taxi qui vous emmène a la soirée. La moto avec autant de peau a découvert ça n’était pas vraiment une bonne idée.

Alors que vous prénétrez dans l’enceinte de la fête, tu reconnais une posture, une démarche que tu reconnaitrais toujours. Une apparition fantomatique aussi fascinante qu’elle provoque ce soir une frustration que tu voulais éviter. Juee est là, de dos, mais même avec le costume tu sais que c’est elle. Tu te crispes, hésite à faire demi- tour. Fuck it, tu serres des dents et de désintéresse de tout ce qui t’entoure pour aller boire un verre. Ce soir tu risques d’en avoir besoin, bon plans A c’est raté. On passe au plan B, ce mettre a l’envers et faire n’importe quoi.  Tu vide un verre cul sec avant de t’en servir un deuxième dans la foulé. Ta cavalière du soir te retrouve aussi sec, et se montre d’ailleurs un peu trop tactile, mais c’est le dernier de tes soucis. Tu lui lance un sourire amusé, tu ne l’écoute que d’une oreille, te contentant d'acquiescer. Visiblement maintenant qu’elle te tiens elle ne veut pas te laisser échapper si facilement.

「 ootn 」  @Moon Juee Tu le sais, cette soirée est dors et déjà une très mauvaise idée. Non seulement a la base, tu ne venais que pour te changer les idées, mais ils faut en plus que tu tombes sur la source de toute ta frustration. Quelles sont les chances franchement? En y repensant, peut être qu’aller à une soirée avec une fille de la sororité de Juee n’était pas le meilleur moyen de l’éviter. Tu aimerais vraiment pouvoir faire le beau, te dire que c’est une occasion en or de lui montrer qu’elle n’a pas cette emprise détestable sur toi. Qu’elle n’a pas ce pouvoir de te faire faire n’importe quoi par sa simple présence. Même sa cavalière, qui met tant d'efforts à peine dissimulé pour te montrer ton intérêt, peine à te faire oublier ta nemesis. Tu lutte pour ne pas la regarder, pour garder ton attention sur la tentatrice qui se fait de plus en présente.

Tu donne ne change, tu souris, pourtant tu peine à desserrer le point. Tu vois ces gens qui tournent autour de Juee, tu vois surtout cette mouches qui lui jette ces mêmes regards que toi tu lui lançait à l’époque. Quitte a être stupide jusqu’au bout, tu te noie dans les mélanges alcolisé. On t'a appris tout jeune que montrer un moment de faiblesse n’était pas acceptable, que ça n'entraîne que des problèmes. Qu’est-ce qu’elle voulait à la fin hein? Elle veut que tu rampes? Elle veut te faire payer encore et encore? Est-ce que finalement le bal n’était qu’une parenthèse? Trop de questions, trop de frustration. La seule chose que tu as besoin de savoir, c’est que c’est elle qui a coupé les ponts. C’est elle qui t'a retenue au bal. C’est  sa décision depuis ton retour. C’est elle qui s’éclipse dans cette pièce et qui n’en ressort pas depuis un moment accompagnée de cet abruti. La frustration t'emmène dans des bas fonds, alors que la jeune femme passes ses mains autour de ton cou. Tu n’as pas vraiment envi de lutter, tu voudrais juste oublier Juee, ne serais-ce que l’espace d’un moment. Tu le laisses aller dans les attraits d’une autre, tu te noies dans le goût de ses lèvres et son odeur contre toi.

C’est stupide, c’est irresponsable mais ce n’est pas la première décision stupide que tu prendrais dans ta vie. Dans ta tête c’est un moyen de retirer le collier que Juee t'a glissé autour du cou sans que tu ne t’en rende compte. Tentative désespérée, mais du coup indispensable. Tu vide encore un verre et tu te laisse entraîner vers l’étage, rappel improbable. de la soirée du bal. Tel un marin entraîné par une sirène, tu te laisses emmener vers une pièce isolée. les intentions à peine déguisées, enfin moins que vous ce soir.  D’ailleurs le manteau de son déguisement te quitte bien vite, laissant libre accès a ta chemise. D’ailleurs les boutons ne tarde pas à s'ouvrir, tu joues autant avec elle, son déguisement te laisse bien assez accès pour l’énerver un peu. Alors qu’elle se délaisse de son haut, tu la pousse sur le lit, avant de la suivre, de jouer avec sa peau. Pourtant, encore et encore, à chaque fois que le goût d’une nouvelle peau sur tes lèvres apparaît, ton cerveau ne veut pas te laisser en paix. Encore et toujours tu pense a elle, encore et toujours tu te dit que ce n’est pas elle. L’esprit est un allié cruel, tu veux oublier, tu veux faire comme elle et passer a autre chose. Mais tu ne peux pas. Tu soupires, alors que t’arrête, lançant un regard désolé…

”Je suis désolé… C’est une mauvaise idée pour tous le monde…”

Autant dire que les mots d’oiseaux pleuvent, que la dame n’est pas franchement contente. Alors que tu attaches tant bien que mal ta chemise, tu pousses la porte pour sortir. d’ailleurs un oreiller vole à travers la porte quand tu l’ouvre. C’est qu’elle vise bien la bougresse.  Pourtant tu restes cloué lorsque tu passes la porte. Juee est là, juste devant toi, alors tu écoutes toujours la sirène hurler derrière toi. Tu est encore à moitié habillé, tu reste quelques secondes comme un con devant elle, avant que la bouilloire ne commence de chauffer.

”Tu te fous de ma gueule en fait c’est ça?” Tu avance d’un pas, tu lui fait face à quelques centimètres d’elle, alors que l’affronte tu regardes. ”Sérieux, dégage du passage.”

Tu ne lui laisses pas vraiment le temps de le faire dans tous les cas, tu passe. Elle t'a empêché de finir dans cette chambre sans le vouloir, et la voilà planter derrière cette porte. Putain. Cette fille te rend vraiment marteau, c’est sans doute mieux de ne plus se voir. au moins tu aurais peut être de nouveau les idées claires. Tu descends les escaliers quatre à quatre. le ton était loin d’êtr agréable, et sans doute beaucoup trop fort pour ne pas attirer l’attention. Honnêtement, c’est le dernier de tes soucis. Tu te moques de ce que les gens vont dire, tu te moque des on dit, tu te moque des rumeurs. Tout ce que tu veux c’est évacuer cette frustration qui t’envahis de plus en plus. Arriver en bas de l’escalier, tu te retourne, faisant de nouveau face à la jeune femme. Non non non, hors de question de lui laisser le beau rôle, hors de question de la laisser encore maitre de ce putain de merdier.

”Tu veux quoi a la fin bordel? HEIN?! DIT-MOi? Parce que je te jure que tu me rend marteau. Donc vas-y DIT-MOI? C’est quoi ton problème en fait? Tu me fais regretter l’armée à un point que tu n‘imagines pas.”

Tu fais une scène, un silence de mort semble avoir envahi toute la fête. L’attention est clairement portée sur vous et tu t’en tamponne complètement.

「 ootn 」  @Moon Juee Ton sang ne fait qu’un tour, la simple vision de Juee alors que tu sors de cette chambre. Le hasard aurait clairement trop bien fait les choses. le hasard aurait surement que nom de famille Moon et aurait surement tendance a te faire partir en sucette. Non, ce n’est clairement pas l’endroit où le moment. Une scène en publique c’est… Non en faite c’est plus ton problème, c’est le siens. Si elle veut faire comme elle veut, tu fera pareil.  Tu ignore ses mots, elle veut juste ton attention. Or de question de lui donner raison.  Sauf que la pression monte, et tu ne peux pas t’en empêcher, trop cabochard pour admettre que tu avais aussi tord dans cette histoire.  C’est ça faute, c’est elle qui te pousse a bout encore et encore. C’est elle depuis le début. Alors que tu lui fais fasse, qu’un silence de mort semble soudain s’abattre autour de vous. Vous être le centre de l’attention, et tu t’en fiche complètement, tu veux juste cracher ton venin.  Alors tu retourne, tu crache ta colère alors qu’elle est encore bien trop prêt de toi. ”Pourquoi je devrais me taire?  Hein parce que je fais une scène? Qu’est-ce que j’en ai a foutre.” Tu n’as pas le temps de cracher un peu plus ta colère, qu’elle t’attrape pour te pousser. ”A quoi tu joue enc…”

Elle t’enferme avec elle, dans une pièce, et honnêtement tu vois encore plus rouge qu’au début. D’abord dans le noire, avant qu’elle ne trouve enfin se fichu interrupteur. Tu rumines de colère. Tu tournes en rond dans cette fichu pièce, comme un lion en cage. Peut être même que tu met un coup de poing dans un meuble. Tu souffle, fait les cents pas, sauf qu’au miment où elle ouvre la bouche, tu sais qu’elle va te faire exploser de nouveau. Touché. Elle t’énerve encore plus, tu ne peux pas te retenir. ”Non, c’est TOI mon problème.” Tu t’approche d’elle, trop, la coinçant alors que tes bras se plaqués de chaque côté d’elle.  ” TU me fais ton numéro au bal de printemps, et après, du jour au lendemain tu m’ignore. Alors quoi? Hein DIS MOI! Je suis censé rester là sagement?  Mais vus comment tu cherche tellement a te cacher, je crois que j’ai la réponse.” Tu Lui jette un regard noir, tu peste avant de reculer. Elle te fait de nouveau vriller, elle a le don pour ça. ”Et j’ai pas… bref on s’en fou.” Non, elle n’a pas besoin de savoir que tu n’a pas coucher avec cette fille. Qu’elle pense ce qu’elle veut, qu’elle fasse ce qu’elle veut, ça ne te regarde plus.  Tu recommences à faire les cent pas, alors que tu ne la quittes pas du regard, tu la défies du regard. Mais Juee ne serais pas Juee si elle ne te renvoyait pas chaque mot en plus visage. Tu échappe un rire narquois. Oh Juee si tu savais. ”Je t’en pris, ne me tente pas.  Ça me fera des vacances avec toute ses conneries;”

Elle s’avance, près, trop près. Pourtant tu lis la colère dans son regard. Toute cette situation est un joyeux bordel. Mais ces mots… Non hors de questions. Tu me dégoûtes Ces mots résonnes en boucle dans ta tête, comme un coup de poignard en pleins coeur. Tu reste là, comme un con. A ne pas savoir quoi dire, à ne pas savoir quoi faire. ”Vas te faire voir Juee. J’en ai plein le cul d’être le méchant de l’histoire.” Tu l’attrape par les hanches, mais pas comme tu as pu le faire tant de fois, Mais cette fois que la colle au mur, tout en te collant à elle. Peut être un peu trop violemment.  Pourtant tu es si proche de ce que tu as tant rêver de faire tiens? Un tas d’image te reviens soudain, te décourageant presque? Non, tu la défie tu regard, tu en assez de te cacher. Tu en as assez de ces faux semblant, assez qu’elle joue avec toi quand ça l’arrange. Ça t’arrange tellement de pouvoir faire de moi le vilain de toute cette histoire. Alors que tu as largement ta part dans tous ce merdier.  Parce que tu joue avec moi, comme un pantin. Tu me laisse dans un coin et je dois sagement accepter ça? Alors dit moi pourquoi, même quand je devrais te maudir, te détester, j’arrive pas te te sortir de ma tête de piaf hein? Pourquoi tu reviens inlassablement vers moi, même quand j’essaye de t’écarter le plus possible?” Tu soupire, t’écartant un peu d’elle, te rendant compte de la proximité entre vous. Tu tournes la tête n’osant pas lui dire ça en face. ”Pourquoi même lorsque je peux t’oublier dans les bras d’une autre, je ne peux pas et  c’est à toi que je pense…” TSS pauvre idiot, tu viens juste de lui donner une masse pour te battre. ”Laisse moi sortir maintenant…”