homme alpha cherche à convaincre femme
Les oiseaux chantent, le soleil brille, et bordel ! Qu'il lui brûle les yeux. Il les garde plissés alors qu'il avance à grands pas dans les rues, le torse bombé pour rentrer dans tous les visiteurs qui osent passer à ses côtés. Il donne des coups d'épaule, fait des croche-pieds aux inconnus en ricanant, les menace d'un coup de tête s'ils osent essayer de lui dire quoique ce soit. Oh ! Personne n'ose se confronter à lui. Ici, c'est lui le chef. Ici, c'est le caïd, le vrai, le dur, celui que personne n'approche et qui est craint de tous. Bien évidemment, il choisit avec attention ses cibles. Les jeunes filles (aux plus mignonnes, il leur jette des clins d'œil, le petit contact d'épaule à épaule les a peut-être émoustillées lorsqu'elles ont pu sentir ses gros muscles), les vieux hommes un peu frêles, les vieilles dames en déambulateur (une a failli l'attraper, heureusement qu'il va bien plus vite). Il continue son bout de chemin, concentré sur sa destination finale, et soudainement s'arrête. Quelque chose l'a interpellé. Il ne saurait dire quoi, c'était un peu flou, mais... Oui. Il y a bien quelque chose qui l'a attiré. Peut-être une odeur dans l'air, un mouvement d'énergie, un flottement du destin. Il reste quelques minutes sur place à réfléchir. Un oiseau ? Peut-être qu'il serait passé trop près de lui. Non, tout de même, il l'aurait vu. Il retrace ses pas, à reculons, parce que prendre la peine de se retourner est une perte d'énergie, cherchant la cause de cette perturbation. Il se retrouve devant la vitrine d'un café, confus. Il hume l'air. A-t-il faim ? Est-ce pour cela qu'il est intéressé par les lieux ? Il cherche tout au fond de lui, essayant de décrypter les sensations de son corps. Non, il n'a pas faim, c'est bon. Il a mangé un bon steak - tel un homme - il n'y a pas longtemps. Alors... qu'est-ce ? Il observe un peu mieux les lieux, scanne la salle attentivement et... enfin. Il l'a trouvé. En courant, il se dirige vers l'entrée, ouvrant la porte avec force et grand bruit, faisant tourner toutes les têtes vers lui, mais il s'en fiche. Il s'est trouvé un nouvel objectif. « Hey toi ! » hurle-t-il, en pointant du doigt une jeune femme. « Yuma ! » Ce n'était pas son prénom, mais cela il l'ignorait. Il avance vers elle et, une fois arrivé à sa table, se tire une chaise pour s'installer. « Ca fait longtemps. T'es contente de m'voir, hein, de revoir ma belle gueule. » Il lui adresse un sourire charmeur, prenant la pose assortie, un bras sur le dossier de sa chaise, les jambes croisées.

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@Oh Bo Yun — La séance de sport terminée, tu étais partie te doucher, préférant l'eau chaude pour détendre tes muscles avant de t'envelopper dans des tissus frais. Tu avais la sensation de ne pas être venue depuis des lustres ici – ce qui, à tes yeux, était un peu le cas. Cela faisait environ trois semaines que tu n'avais pas posé un pied ici, trop occupée à préparer les cours pour tes élèves. Tu avais opté pour la solution la plus simple : courir. Le parc étant l'endroit idéal pour ça. L'air frais te faisait un bien fou et le calme te détendait. Cela te permettait d'extérioriser beaucoup de choses mais aussi d'oublier la fatigue et les tracas du quotidien. Tu te laissais guider par tes jambes, et tant pis si tu faisais le tour trois fois. Il y avait rarement du monde quand tu t'arrêtais pour courir. Soit parce que tu venais trop tôt, et tout le monde dormait encore. Soit parce que tu venais trop tard, et tout le monde dormait déjà. Tu évitais de venir aux heures tardives de la nuit cependant, ne te prêtant au jeu qu'une ou deux fois ces derniers temps. L'hiver s'avançait et les nuits étaient vraiment froides, l'obscurité régnant bien trop rapidement en maître sur le ciel. Tu voulais encore y voir quelque chose, tout de même. Attrapant tes affaires, tu quittas donc la salle de sport, saluant quelques camarades, marchant tranquillement ensuite pour te rendre au café où tu t'arrêtas habituellement. Là aussi, ça faisait longtemps que tu n'étais plus venue : mais il était agréable de voir que l'employée derrière le comptoir se rappelait de toi et de ton choix de boisson. Tu t'installas dans ton coin habituel, remerciant la serveuse une fois ta boisson déposée. Et tu te demandais alors quel programme t'attendait aujourd'hui.
Et tu aurais pensé à tout, sauf à ça. Tu n'avais pas vraiment prêté attention à cette exclamation ; tu n'appelais pas « toi », encore moins « Yuma ». Et tu gardas ton regard décalé vers la vitrine, les lèvres finement pincées. Du coin de l’œil tu l'observas faire, levant le sourcil. « T'as demandé ? », tu indiquas la chaise, la place. Tu lui donnais pas vraiment l'autorisation d'être là. « Je suis tellement contente ça se voit pas », que tu articulas d'une voix monotone, le sourire perdu et le regard blasé. Tu soufflas une première fois, levant les yeux au ciel, décalant ta chaise sans prévenir, en essayant de faire le moins de bruit possible. « T'as pas mieux à faire ? », que tu lui demandas, même si t'en avais pas grand chose à faire, dans le fond. « T'es revenu parce que l'autre joue est jalouse, c'est ça ? », tu agitas tes doigts dans un sourire presque innocent. « Qu'est-ce que tu veux ? », soupiras-tu, les épaules basses, blasée. Vraiment blasée.

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@bang yura — Elle n'ose pas le regarder, préférant regarder par la fenêtre. Et elle a tout à fait raison. Il est bien trop impressionnant, bien trop beau, bien trop charmant. Elle perdra toute contenance avec un seul regard porté vers lui, il le sait, et elle ne pourra plus lui résister. Elle rougirait, se mettrait à bafouiller. C'est ça, l'effet qu'il fait aux femmes, oui. « T'as demandé ? » Demandé quoi ? Il est perdu. Il fronce les sourcils en l'observant, cherchant à comprendre ce qu'il avait bien pu louper. Elle montre la chaise et il baisse les yeux pour regarder l'objet. « Demandé à la chaise ?? » Il l'interroge, absolument confus. Alors ça, il n'avait jamais pensé à ça. Les objets étaient-ils conscient ? Fallait-il leur consentement pour les utiliser ? Devait-il demander à son armoire avant de l'ouvrir ? A ses tiroirs avant de les tirer ? A ses chaussettes avant de les enfiler ? « Chaise j'peux m'asseoir ? » Il demande alors à l'objet, tout à fait sérieux. Il ne souhaitait pas manquer de respect à des meubles, certainement pas. Si elle se vexait, elle pourrait le faire tomber. « Je suis tellement contente ça se voit pas » L'ironie, le sarcasme, le second degré étaient des concepts un peu trop compliqués auxquels il n'avait pas encore accès. Il est donc assez surpris, et décontenancé, que la femme admette si vite sa défaite. La convaincre de sa perfection ne serait donc pas un grand défi aujourd'hui. Il se considère déjà vainqueur. « J'le savais, aha ! Si, ça se voit, t'es ravie. T'as le droit de regarder fais pas ta timide. » Un grand sourire vient illuminer son visage. Il est fier de lui. Qu'est ce qu'il veut ? Que fait-il ici ? Est-elle idiote ? Stupide ? Ne le sait-elle pas déjà ? Cela lui paraît être d'une telle évidence qu'il peine à articuler sa pensée. Il se penche un peu sur la table, cherchant à se rapprocher d'elle pour qu'elle tourne la tête vers lui. Il commençait à se sentir ignorer, et il n'apprécie guère qu'on ne prête pas attention à lui. « J't'ai vu, de dehors, et j'me suis dit c'était le moment idéal » Le moment idéal pourquoi ? Il n'allait pas la faire languir de la suite de ses intentions. « Déjà, de un, » il montre son pouce, qu'elle comprenne bien ce que ce un signifiait. « moi j'attends toujours des excuses, hein. On tape pas les gens pour rien. » Il sort cette fois-ci son index, pour montrer que son discours n'est pas terminé. « Et de 2, bah... j'sais qu'tu craques pour moi. Faut m'le dire. C'pas en m'tapant qu't'auras mes faveurs. Faut m'montrer du respect un peu. Moi j'le mérite. » Il pose les mains à plat sur la table pour se reculer, s'adossant à la chaise à nouveau. Il est ouvert, il veut bien lui laisser un peu de temps pour s'excuser, et à partir de là, ils pourront repartir sur des bonnes bases. Il pourra recommencer à la draguer, et peut-être cette fois l'amener avec succès dans son lit. Peut-être aujourd'hui, qui sait.

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@Oh Bo Yun — Toi, Yuma – tu ne savais pas qui était cette personne mais tu lui souhaitais bien du courage. Et tu t'en souhaitais aussi alors qu'il s'installait à ta table. Super. Tu inspiras, prête à répondre, lui lançant un regard avant de soupirer finalement. « Elle a dit non », tu pointas la chaise du doigt, pas du tout désolée ou coupable, haussant les épaules alors que ton index indiquait clairement la sortie. Là-bas. Tu voulais le voir là-bas. Loin. Plus loin encore. « Ca se voit à ce point, zut alors », articulas-tu, aucun sourire n'étirant tes lèvres alors que ton regard vers lui était tout bonnement blasé et tu n'exprimais rien d'autre. Blasée. T'étais blasée au possible. Parce que tu savais pas comment lui faire comprendre. T'étais sûre que même si tu disais que t'étais pas heureuse qu'il soit là il trouverait un moyen de comprendre que tu l'étais dans le fond. « Non ça ira j'ai pas envie de regarder », tu te massas rapidement le front, soufflant bruyamment. Ca allait être long... En le voyant s'approcher, tu tentas de t'éloigner automatiquement, une grimace d'incompréhension sur la frimousse. Mais qu'est-ce qu'il voulait à la fin ? Une deuxième claque ? … il aimait ça ? « Quelle merveilleuse idée que t'aurais pas dû avoir. Vraiment. Je me serais passée de ta compagnie », tu aurais préféré être seule à simplement admirer l'extérieur et profiter de ta boisson. Mais là tu ne faisais que le fixer dans un air blasé, la boisson ayant presque un goût amer alors que tes lèvres formaient une sorte de pli mécontent. Tu observas son pouce, le sourcil faiblement levé. Il allait pas te faire un exposé au moins, si ? Tu avais soudainement peur. Pas envie de l'entendre dire des conneries plus grosses que lui – et ça loupait pas. Tu croisas les bras, non impressionnée. « J'espère que t'es patient », parce qu'il ne les aura jamais, ses excuses. Et puis quoi encore ?? « Oui bien sûr », soufflas-tu dans un petit mouvement du visage. « Wow. Et t'as réussi à penser à tout ça tout seul ? Je suis presque impressionnée. Presque », tu l'étais pas du tout. Tu gardas le silence un instant, un autre soupir t'échappant. « T'es clairement pas le pingouin qui glisse le plus loin sur la banquise toi hein », tu plissas un peu le nez, le fixant avant de secouer la tête. Et t'étais restée gentille dans tes propos. « C'est pas grave, t'es pas le seul. Je te propose un truc », et tu levas l'index comme si tu avais une brillante idée, le sourire presque trop grand. « T'as qu'à réunir tous les pingouins comme toi, et vous partez tous ensemble sur une banquise. Loin. Très loin. Comme ça on vous revoit plus », et ce serait beaucoup mieux que tous les types comme lui ne soient plus dans les parages. Tu calas ton dos contre le dossier de la chaise, avalant une gorgée de ta boisson, les pupilles toujours rivées vers lui. « T'es vraiment persuadé que tu méritais pas cette claque... », vins-tu articuler.

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@Bang Yura — La chaise était d'une grande impolitesse. Comment cela, elle osait lui refuser son accès ? Comment pouvait-elle ne pas remplir sa fonction première, c'est-à-dire, accueillir des fessiers ? C'était bien une chaise, hein. Capricieuse, comme les femmes, ne souhaitant pas remplir son rôle dans la société, comme les femmes, le dénigrant alors qu'il mérite toutes les louanges du monde, comme les femmes. Il se retient de taper le siège de colère. Quel objet futile ! Il a presque envie de rester debout pour la peine. Mais il est si bien installé qu'il se le refuse. « Non ça ira j'ai pas envie de regarder » Il secoue la tête, souriant. Voilà. Totalement in love de lui, c'était certain. Trop timide pour lui jeter un regard, son charme ferait effet immédiatement, et peut-être que la fierté de la jeune femme l'empêchait d'admettre ses torts. Il est l'homme parfait, idéal, le but ultime pour toute femme qui souhaite un jour être accomplie.  « Quelle merveilleuse idée que t'aurais pas dû avoir. Vraiment. Je me serais passée de ta compagnie » Il plisse les yeux, encore une fois. Il avait l'impression de se retrouver devant la chenille d'Alice au pays des merveilles, celle qui ne parle qu'en énigmes incompréhensibles. Si Yuma avait fumé, il voulait bien de ce qu'elle avait. « Faut savoir là. C'est une bonne ou une mauvaise idée, j'comprends rien. » Il admet sa défaite, sur ce point ci. La confusion fait désormais partie intégrante de son visage. Et maintenant, elle parlait de pingouins ? Mais qu'est ce qu'il allait faire avec toute une tripotée de pingouins ? Il n'a rien contre eux, au contraire. Ils sont plutôt mignons, assez attendrissants, il a un petit faibles pour les animaux. Mais là, dans le contexte de la conversation, ça tombe comme un cheveux sur la soupe. « Mais ? Tu cherches quoi avec tes pingouins là ? » Il lui demande. Et pourquoi il glisserait, aussi, sur la banquise ? C'est un bonhomme lui, il a pas que ça à faire. Il glisse, tout au plus, des toboggans. « Tu veux des pingouins c'est ça ? » Il commence à y réfléchir ayant complètement omis la partie de la phrase lui disant d'aller loin, très loin. Boh. Il pourrait s'organiser un petit plan pour en récupérer le plus possible, ça serait faisable, mais... quelque chose le chiffonne. « J'pourrais t'en chopper quelques uns au zoo si t'en veux, mais j'suis pas sûr que ce soit très légal ? » Aussi con qu'il est, il ne souhaite pas particulièrement se retrouver derrière les barreaux. Il réfléchit à voix haute. « Après j'peux ptete en acheter, mais j'suis pas sûr qu'y'ait un bon marché pour ça. C'est ça la nouvelle mode chez les meufs, fini les bouquets de fleurs maintenant on veut un bouquet de pingouins ? » Il ajoute. Il ne comprend décidément rien aux femmes. Créatures trop compliquées et pleines de contradictions. « T'es vraiment persuadé que tu méritais pas cette claque... » Il l'entend dire, le sortant de ses réflexions pingouinesques. Et il s'emporte. « Ben non, que j'le méritais pas ! » crie-t-il, persuadé qu'une grosse voix était plus convaincante que tout au monde. « Jamais personne y mérite ça ! Et puis genre, maintenant quand on drague on a une claque ? Ca vient rien dire ça, c'est du n'imp. T'vas finir seule toi, avec des chats. » Il la regarde avec sérieux. Personne n'a envie de finir avec des... « ou des pingouins apparemment puisque c'est ça que tu préfères. » Il prend quelque secondes pour héler une serveuse, afin qu'elle lui apporte un coca bien frais. Il avait besoin de s'hydrater la gorge, s'il devait continuer de débattre. « Faut un homme dans la vie d'une meuf, toujours, sinon rien qu'elle peut faire seule "lol". Et un homme alpha, pas un vieux bêta pourri là qui sert à rien. Et moi j'en suis l'exemple même ! Vas-y, est ce que tu sais monter un meuble ? » Il la pointe du menton, il attend une demi-seconde avant de répondre pour elle à sa propre question. « Ben non, bien sûr que non, après tu t'casses les ongles et t'es moche. C'pour ça faut un bonhomme. »

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@Oh Bo Yun — Combien de fois avais-tu soupiré en sa présence ? T'avais l'impression de faire que ça et il n'était même pas là depuis longtemps. N'avait-il donc pas conscience qu'il dérangeait ? Apparemment non. Tu supposais qu'il était le genre à ne comprendre que ce qu'il désirait, ou ce qui l'arrangeait. Le genre à demander à papa et à maman de manière séparée et prendre la réponse qui lui convenait. T'étais sûre qu'il avait été ce genre de môme, c'était pas possible autrement. Tu te demandais ce qu'on lui avait appris cependant – ou qui lui avais appris à être ainsi. Tu te demandais si le fait de se faire remettre à sa place ne lui indiquait pas que son comportement était mauvais ? Même pas un peu ? T'étais perplexe, confuse... mais surtout blasée. Très blasée. Trop peut-être. T'étais persuadée que ça se voyait mais lui ne semblait rien voir. Ou encore une fois, il ne voulait pas le voir. C'était presque un pouvoir à ce stade. « Une très mauvaise idée. Très très très mauvaise idée », vins-tu lui expliquer au plus vite au plus simple. « Vraiment une très très très très très mauvaise idée. La pire idée que tu aies eus pu avoir, même », et si avec ça il ne comprenait pas, franchement, tu pouvais plus rien faire pour lui – t'avais pas le temps de faire un dessin. T'avais pas le temps ni les crayons pour faire ça. Ouvrant la bouche ensuite, tu te pinças finalement les lèvres, l'observant en silence. « Wow » que tu commentas. « Juste... wowT'es toujours aussi bête ou aujourd'hui est une occasion spéciale ? », tu commençais vraiment à te poser des questions. Tu savais pas si tu devais rire, pleurer ou les deux. Et soudainement fuir te semblait être la bonne solution. « Un bouquet de pingouins... », tu te retenais presque de rire. Tu le scrutas de haut en bas – ça avait été une insulte envers les pingouins et tu t'en excusais platement. Tu bougeas la tête, ne sachant même pas quoi répondre. « Laisse les pingouins tranquilles », articulas-tu simplement dans un souffle, passant ta main sur ton visage. Tu te fichais bien de savoir s'il finira sa vie en prison mais tu voulais pas qu'il traumatise de pauvres pingouins. « Je préfère finir avec des chats ou des pingouins ou les deux que quelqu'un comme toi », répondis-tu, levant le regard vers lui. Et t'espérais que ce soit assez clair. Tu levas le sourcil avant de lever les yeux au ciel, soupirant encore. « C'est vrai que t'es l'exemple même de l'homme alpha le grand le brave », commentas-tu, sarcastique, roulant des yeux. « Bien sûr que je sais monter un meuble et probablement plus rapidement que toi et sans me casser un ongle », il te prenait pour qui, franchement ? Et tu l'observas à nouveau, le menton dans la paume, les yeux faiblement plissés. « T'es clairement un bêta », et tu donnais plusieurs significations à ce mot. « Désolée Pingoo je préfère les hommes, les vrais. Pas les petits gars comme toi qui essaient de leur ressembler mais hey garde espoir, les méduses ont survécu 650 millions d'années sans cerveau, t'arriveras à faire un truc aussi »

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@Bang Yura — Bo Yun doute des paroles de la femme en face de lui. Parce que jamais, au grand jamais ! il n'avait eu de mauvaises idées dans sa vie. Elle n'était faite que d'idées rocambolesques et merveilleuses qui égayaient toutes ses journées ! Elle était con, il se dit simplement, tellement stupide qu'elle ne voyait pas à quel point son intellect à lui dépassait le sien. « J'suis pas con ! » Il se défend avec verve, lorsqu'elle ose le traiter lui, d'idiot. Il voulait simplement la rendre heureuse ! Lui faire réaliser tout le potentiel qu'il y avait à l'intérieur de lui, qu'elle se rende compte de ses erreurs et qu'elle rampe à ses pieds pour qu'il accepte ses plus plates excuses. Un bouquet de pingouins, c'était ça qu'elle voulait ! Qu'est ce qu'elle baragouinait maintenant ! « Faut savoir ! Maintenant j'dois les laisser tranquilles ? Bah non, tu les auras tes pingouins. » Il se fait une note mentale de parler au pote du pote du pote qu'il s'est fait l'autre soir. Il a sûrement des contacts. Il l'a vu à son regard un peu fou qu'il devait connaître des gens comme ça. Elle... quoi ? Il la regarde d'un air ahuri. Elle préférait finir avec des chats ou des pingouins ? « T'es zoophile, toi, maintenant ? » Il ne s'attendait pas à ça. Il porte une main à sa bouche, choqué, et dégoûté. De toute sa vie, il n'avait eu d'envies que pour les autres êtres humains, femelle, il tient à préciser, et quand il parle de chatte, il ne parle en aucun cas de l'animal… et elle… Il regarde simplement sa bouche bouger, mais n'entend plus ses paroles, perturbé par ce qu'il avait cru comprendre. Jusqu'à ce que... jusqu'à ce qu'il entende le mot interdit, le mot qu'il ne fallait pas prononcer... bêta. Il se lève dans un grand fracas, faisant tomber la chaise auprès de laquelle il s'excuse avant de la ramasser gentiment. Il pointe Yuma du doigt. « J'suis pas un bêta, ok ? » Il crie. « Tu mens en plus ! Tu préfères pas les hommes, tu préfères les animaux tu viens de me le dire ! T'es une grosse dégoûtante ! J'suis pas un bêta, j'suis un alpha ! Et pas une méduse non plus arrête avec tes animaux là, je sais que ça t'excite mais quand même » Il continue de crier ainsi, s'agitant dans tout les sens. « Les bêtas pas ils ont mes gros muscles » Il montre ses bras qu'il contracte pour prouver ses dires. « Les bêtas ils ont pas le respect des femmes moi je l'ai et pis c'est des nuls ils sont toujours là à lécher le cul des autres moi c'est les qui sont à mes pieds !! »

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@Oh Bo Yun — Lui lançant un simple regard, les lèvres faiblement poussées en avant, tu basculant ta tête d'un côté puis de l'autre, hésitante, peu convaincue. T'avais pas clairement dit ça, tu l'avais insinué – c'était presque pareil. Tu préférais dire qu'il était pas le couteau le plus aiguisé du tiroir... mais ça voulait pas dire qu'il avait la tête vide. Juste qu'elle était remplie avec les bonnes choses. Vraiment pas les bonnes choses. Tu le fixas ; devais-tu être surprise, subjuguée ou totalement désemparée ? Tu optas pour la solution non précisée. T'étais blasée, encore. Tu passas tes doigts sur ton front, retenant un souffle. Tu ouvris la bouche, prête à rétorquer quelque chose, préférant cependant le silence, agitant vaguement la main. S'il allait kidnapper des pingouins, il finira vraiment derrière les barreaux. T'osais pas imaginer le traumatisme pour les pingouins. Déjà que ça devait pas être évident d'être enfermé tous les jours. « Quoi ? Mais non ! Ew », tu mimas un air dégoûté, le nez plissé, lui lançant un autre regard. T'avais l'impression qu'il était le genre à comprendre que ce qu'il voulait et d'ajouter des petites touches de fantaisie aussi ou là. Si ça rendait sa vie plus colorée, c'était son souci mais tu préférais éviter toutes ces choses étranges. C'était pas du tout ton truc. Tu pensais l'avoir perdu, ne sachant pas si tu avais utilisé trop de mots d'un coup, faisant arrêter son cerveau mais sa façon de te regarder était quelque peu inquiétant. Tu mimas un petit mouvement recul en le voyant se lever d'un bond. « Parle-moi sur un autre ton, je suis pas ton amie, ta sœur ou ta mère. Et baisse ce doigt », tu lui lanças un regard, clairement mécontente. Pire que ça. Il t'irritait au plus haut point en même temps qu'il te blasait et il te faisait presque un peu de peine, aussi. « Si ça t'aide à dormir la nuit... », tu voulais pas briser ses rêves mais bon... « T'es vraiment pas net », murmuras-tu, impressionnée, perturbée, blasée, dépassée – tout ça à la fois, oui. « T'as pas tous les fils connectés ou ça se passe comment ? T'as été bercé trop du mur ? », tu le fixas un instant, levant la main pour l'empêcher de répondre à ces questions. « T'es la raison pour laquelle on met des conseils d'utilisation sur les shampoing », vins-tu l'accuser. Tu commençais à te questionner sur son enfance, son éducation et tous ces détails qui allaient avec et qui faisaient de lui la personne qu'il était aujourd'hui. « Il va se calmer Wolfie, tu feras une scène plus tard », tu agitas la main, lui indiquant de s'asseoir, de se taire, d'arrêter de bouger. Il se croyait où ? Chez lui ? Dans Teen Wolf ? « Quels muscles », articulas-tu, peu impressionnée. « Justement, tu l'as pas le respect des femmes », c'était pas interdit de rêver mais quand même... « Je vois que tes chaussures à tes pieds mais c'est bien d'y croire », il te faisait penser à l'image de ce chaton qui se regardait dans le miroir et y voyait un lion. Tu gardas le silence quelques secondes, les pupilles vers lui, les lèvres pincées. « Ton état est quand même inquiétant », tu te faisais du souci pour les générations futures. Quel monde leur laissait-on – mais quels enfants certaines personnes laissaient-elles à ce monde, sérieusement ? « T'as personne d'autre à aller embêter ? », et tu contemplas rapidement la salle dans un petit air embêté. « C'est pas ton ami le monsieur là-bas ? Non ? », tu pouvais essayer même si tu te doutais bien que ça marcherait pas. T'étais pas méchante pour l'envoyer vers une autre femme non plus. Tu soufflas quelque peu, le regard posé sur ta boisson. « J'ai un jeu à te proposer... Et je suis sûre que tu vas gagner. Est-ce que tu connais le roi du silence ? » parce que sa voix quand il parlait pas était merveilleuse.

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