((ootd) généralement, quand mei li fait quelque chose, elle ne le fait pas à moitié. tomber malade en fait parti. et si ça n'arrive pas souvent, elle n'arrive que rarement à échapper à tout ce qui lui tombe dessus à cette période de l'année. c'est à se poser la question s'il ne vaut mieux pas être malade plusieurs fois sur des laps de temps bien plus court que de se prendre une véritable gifle une seule fois par an. parce que si elle va un peu mieux, elle n'en mène pas large depuis plus d'une semaine où elle a eu l'impression de voir défiler toutes les pathologies différentes les unes après les autres. si la grippe a été la première a ouvrir ce festival, la clouant au lit avec de la fièvre comme elle n'en a pas eu depuis longtemps, le fait que ça lui tombe sur les bronches par la suite puis sur sa gorge n'a rien fait pour améliorer son état. et elle est fatiguée mei li. parce qu'elle n'a que très peu dormi depuis tout ce temps et que cette sensation de faiblesse qui la poursuit n'est clairement pas quelque chose dont elle a l'habitude. sauf qu'enfermer seule dans sa chambre, mei li réfléchit trop. à elle. à sa famille. à tout. elle se prend de plein fouet ses démons. et elle pense également un peu trop à la façon dont c'est terminé sa dernière entrevue avec jonah un peu avant ça. et ça l'agace parce que ce n'est rien. c'est un fait anodin dans sa vie de tous les jours. qu'elle devrait oublier. mais il a réussi à mettre le doigt si facilement sur ses faiblesses, sur des parts d'elle-même que ça fait de lui quelqu'un de dangereux. et elle ne veut pas de ça dans sa vie. c'est pourquoi elle est là. seule dans la salle de musique. parce qu'elle a tenté. elle a voulu tenter de chanter. de venir aux répétitions qu'ils ont reporté depuis plus d'une semaine par sa faute. au moins pour avoir l'impression de faire quelque chose qui lui semble concret et rattraper leur retard, mais ce fut un fiasco total. sa gorge la brule. sa voix la tue. et elle les a plus regardé jouer qu'autre chose. incapable d'aligner trois notes, frustrée. ils ont écourté la séance. parce que ça ne sert à rien de jouer sans chanteuse. qu'ils sont partis sur de l'écriture de chansons. brainstormée sur des morceaux pendant un moment. et puis à terme, après lui avoir dit pour la énième de rentrer et de se reposer, que ce n'était pas grave. ils sont partis. mais au lieu de les écouter, elle est restée là. grattant des bouts de paroles sur du papier, la guitare sur ses genoux, tandis qu'elle joue doucement en fredonnant pour elle. rien que pour elle. abandonnant l'idée de chanter clairement sous réserve de se prendre une nouvelle quinte de toux lui déchirant la trachée. profitant du calme ambiant et de la chaleur du soleil qui tape contre les fenêtres, contre elle. la faisant presque somnoler à moitié, envahie de cette fatigue qui s'accumule au fil des jours. les yeux dans le vide, se fermant progressivement, elle se sent presque partir quand elle entend quelqu'un frapper doucement à la porte. étrange. parce que les autres n'auraient pas pris la peine de s'annoncer s'ils étaient revenus. et qu'ils avaient réservé la salle pour toute l'après-midi bien qu'ils n'en aient pas pleinement profité. posant sa guitare à côté, mei li se lève sans beaucoup d'entrain tandis que ses yeux accrochent un carnet sur la table. c'est à haru ça non ? haru avec qui elle n'a même pas eu la force de se disputer aujourd'hui. avec un soupir, resserrant son gilet un peu plus fort autour d'elle tandis qu'elle tousse de nouveau, elle attrape le carnet avant d'ouvrir la porte persuadée qu'elle va tomber sur le bassiste. « tiens, si c'est ça que tu.. » sa voix déjà brisée se fige net quand ses yeux fatigués tombent sur un visage qui a eu le malheur de un peu trop la hanter dernièrement. et la surprise doit se lire sur le sien, parce qu'elle ne s'attendait certainement pas à voir le chanteur ici. entre les quatre murs de l'université. et surtout, maintenant, où elle n'est pas en état de se battre. et après quelques secondes à remettre son masque d'indifférence, elle lâche en soupirant  « yo han n'est pas là. » " parce qu'elle ne voit pas d'autres raisons pour laquelle jonah se trouverait là aujourd'hui.

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((ootd) On peut dire que ces dernières semaines ont été agitées. Non, une personne a rendu ces semaines agitées. Si on t’avait dit quand tu es venue régler les affaires de ton père, que tu tomberais sur une tornade nommée Mei Li, tu ne l’aurais pas cru. Enfin, tu n’aurais surtout pas cru qu’en si peu de temps elle aurait pu te faire passer par autant de stade. D’ailleurs tu ne sais toujours pas vraiment ce qui c’est passé au studio. Si tu sais, mais tu n’as juste pas vraiment compris comment les choses sont parties si vite en carnage.  Cette fille est une prise de tête a coup sûr, pourtant tu ne peux pas t’en empêcher, depuis la première fois où tu l’as croisée elle est restée dans un coin de ta tête. De toute façon c’est toujours comme ça avec toi, il faut toujours que ce soit celles qui sont le plus inaccessibles qui te font le plus d’effet. Est-ce que sa sous-entend que la jeune femme te fait de l’effet? En même temps le problème ce serait plutôt de savoir à qui elle n’en fait pas. Enfin, pour le moment, tout ce que tu tu sais, c’est qu’elle a laissé son écharpe dans le studio lors de sa sortie fracassante.

Honnêtement sur le coup tu t’étais dit que ce n’était pas ton problème, elle n’avait qu’à faire attention. Mais plus le temps passait, plus tu te sentais mal, surtout que ça avait l’air de couter un bras vus la marque. Tu ne préfères pas savoir honnêtement, parce que sinon tu vas te poser trop de questions sur le monde de fou dans lequel vous vivez.  En tout cas, cette écharpe, ce fichu bout de tissus aura été la cause de bien des soucis ces derniers jours. Parce que oui, tu es encore trop gentil, rongé par l’idée que ce bout de tissu qui ne retrouve pas sa propriétaire. Alors que tu es chez toi, ce bout de tissu semble t’observer. Non tu mens, c’est ça la propriétaire qui ne te quitte toujours pas. Tu n’arrive pourtant pas à comprendre vraiment ce qui lui passe par la tête. Tu soupires, te frotte la tête, mais tu finis par prendre ton téléphone. Tu te rend soudain compte que n’as pas le numéro de la jeune femme. Ah quelle plaie. Tu réfléchis un peu, avant de te résoudre à envoyer un message à Yohan, pour savoir s'il pouvait lui amener quelque chose. L’université? Tu aurais presque oublié qu’ils étaient encore tous à la fac. Bon bah ça fera l’occasion d’une sortie.

Une fois arrivé à l'université, tu flânes un peu dans le campus, tu n’as jamais vraiment connu ça. Le conservatoire a quand même une ambiance bien différente. Tu regrettes presque de ne pas avoir connu cela. Tu peine à trouver la salle que t’as indiqué Yohan. Bordel que c’est grand ce campus. Tu demandes plusieurs fois ton chemin, tourne un peu en rond, mais tu finis pas trouver cette salle de malheur. Tiens, étrange, tu n'entends pas de musique, pourtant il t’avait dis qu’ils devaient répéter. Tu ne cherches pas vraiment plus loin et tu toques doucement, ne sachant pas trop si tu devais juste entrer comme ça. Lorsque c’est Mei Li qui ouvre la porte, tu dois être aussi surpris qu’elle. Tu reste là quelques secondes à ne pas savoir quoi dire. Pour le coup ce n’est pas du tout ce qui était prévu. ”Ah, il m’avait dit que vous deviez répéter… Enfin… ce n’est plus mal.” Qu’est-ce que tu racontes? Même toi tu ne sais plus de toute façon. Surement l’effet d’être pris par surprise. ”Tu as oublié ça au studio l’autre jour, je voulais juste… Bref je te ramène juste ton écharpe” Tu lui tends un sac avec son écharpe à l’intérieur. Ce bout de tissus ne pourra plus te torturer l’esprit.


Bon sang, elle a une mine affreuse, en plus de sa voix complètement cassée. Elle est loin la Mei Li absolument  intraitable et charismatique. Tu la détaille un peu, c’est définitif elle n’est pas au mieux de sa forme. Pourtant tu te gardes bien de lui dire vraiment le fond de ta pensée, sous peine de te prendre une porte dans les dents de façon quasi certaine. Tu remet tes mains dans les poches tentant de rester le plus calme et serein possible. ”Il t’ont laissé toute seule? Tu as l’air fatigué… tu devrais te reposer un peu.” Oui restons le plus politiquement correct, un nez cassé quelques semaines avant de devoir filer en concert au Japon? Mauvais plans. Pourquoi tu restes seulement devant cette porte au lieu de faire demi-tour? Pourquoi tu ne peux pas vraiment détacher des yeux d’elle même dans cet état? Tu n’as la réponse à aucune de ses questions.  

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((ootd) jonah est surement la dernière personne que mei li aurait pensé voir en ouvrant cette porte. Persuadée qu’elle était de tomber sur l’un des membres du groupe ou encore un étudiant totalement lambda tentant de savoir si la salle de musique est libre. Alors croiser le regard de la personne qu’elle a le moins envie de voir et pourtant qui a le don de hanter un peu trop ses pensées dernièrement, ça la surprend, bien sûr. Et la surprise est réciproque. En témoigne les quelques secondes qui planent dans les airs. elle est persuadée qu’il vient voir yo han. Parce qu’il n'y a pas d’autres explications possibles vu leur dernière entrevue désastreuse. Encore plus quand elle lui a fait comprendre qu’il devait faire en sorte de venir quand elle n’était pas là. afin qu'il n'est plus jamais à se croiser. Mais le message n’a pas eu l’air d’être passé puisqu’il est… là, une après-midi où ils auraient du répéter pendant des heures, tous ensemble. ce n’est pas plus mal. elle ne comprend pas le sous-entendu. Ou plutôt a du mal à l’interpréter. Mais elle n’a pas le temps d’y réfléchir quand il lui tend un sac. Ses yeux oscille entre jonah et sa main avant de finalement récupérer ce qu’il lui tend. Après un bref silence elle finit tout de même par lâcher un faible « merci. » en réalité, son écharpe est surement la dernière chose à laquelle elle pensait. si elle s’est rendue compte sur le coup qu’elle l’avait oublié, se prenant de plein fouet la fraicheur d’automne en plein visage, elle a vite fait une croix dessus. Parce que ce n’est qu’un bout de tissu, et qu’elle en a plein d’autres. Le fait que celle-ci coute une fortune n’est pas vraiment quelque chose dont elle se soucie réellement. et beaucoup de personnes qui se sont fait piétiner par ses mots tranchants se seraient fait une joie de la brûler. C’est étrange de le voir ici. elle était à des années lumières de se dire qu’elle allait le croiser dans les couloirs de l’université. Et pourtant, il est là. détonnant dans ce décor étudiant. Elle s’attend à ce qu’il parte. Suite logique. Son bien rendu, yo han absent, il n’a aucune raison de rester. Mais il ne bouge pas. et elle s’apprête à lui dire que les autres sont partis il y a plus d’une heure quand il se rend compte de son état. et ça la trouble. Encore. « ne fais pas ça. » et elle voit qu’il ne comprend pas. alors elle lâche avec un soupir « faire semblant de t’inquiéter pour moi ». elle n’a clairement pas la force de sortir les armes. ça ne sert à rien de faire semblant, vu comment elle l'a envoyé chié, ça n'a pas de sens. et elle ne veut pas non plus se dire qu'il puisse y avoir un fond de vérité dans tout ça. « comme tu peux le constater, je suis malade. Alors oui, ils sont partis, ça ne servait à rien de toute façon, je suis incapable de chanter une phrase correctement. » et rien que dire cette phrase complète sans pause lui arrache une quinte de toux. Fais chier. Elle déteste se montrer vulnérable. Encore plus devant quelqu’un qui a su pointer du doigt les bouts de son âme qu'elle se tue à ensevelir comme si c'était la chose la plus normale du monde. elle finit par se décaler de la porte et de rentrer de nouveau dans la salle à la recherche de sa bouteille d’eau posée au milieu de toutes les feuilles volantes sur lesquels sont disséminés des bribes de paroles et de textes. Et quand elle se retourne, il est encore là. Elle l’observe longuement. elle ne peut s’empêcher de demander « tu es venu ici juste pour ça ? » demande-t-elle en désignant le sac qu'elle vient de poser sur la table. pour la voir elle ? ça a le mérite d’alimenter sa curiosité. Parce qu’elle a du mal à y croire. mais pourtant le fait est que c’est l’impression qu’il donne car il aurait fait demi-tour en apprenant que le batteur n'était pas là si ce n’était pas le cas, non ?

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((ootd) Est-ce que tu avais seulement réfléchit à comment expliquer a Yohan pourquoi tu avais cette écharpe? Pas le moins du monde. Tu supposais que tu allais simplement lui dire la vérité, même si cela allait sans doute amener tout un tas de question auquels tu n’avais pas la réponse. Enfin, tu ne les cherchais pas non plus.  Bon, les regards qui te suivent dans les couloirs montre clairement que tu ne te fond pas dans le décor, mais ça, c’est une question d’habitude, tu n’y fais même pas attention. Lorsqu’elle ouvre la porte, tous le speech que tu avais préparé mentallement pour Yohan vole en éclat et tu reste là. Cette étrange tension s’installe encore avant que tu n’ouvre la bouche. Tu ne peux pas t’empêcher de lever une sourcil à sa remarque. Qu’est-ce qu’elle te fait encore là? Tu pousse un soupir, décidément cette fille est bien trop sur la défensive en permanence. Tu ne sais honnêtement pas qui ça doit fatigué le plus, les autres où elles même. Faire semblant de quoi? Est-ce que tu as si peu l’habitude que les gens montre un semblant d’intérêt pour ton état?” TU pousse un nouveau soupire alors que tu repose encore une fois ton regard sur elle. Si il y a bien une personne que tu n’attendais pas a voir dans un état de faiblesse, c’était elle. Pourtant elle cherche toujours a mordre, elle te ferait presque de la peine. ” Détend toi un peu, je ne suis pas là pour me battre avec toi, encore moins dans ton état” Ca n’a jamais été ton but de façon, c’est juste… arriver, sans que tu ne comprenne vraiment pourquoi.  De toute façon la situation n’a plus aucun sens a chaque fois que tu croise son visage digne des muses antiques. Non en fait tu pourrais presque parier que dans ses salles de musique elle a déjà inspirer un paquet de choses sans qu’elle ne le sache. ”Je suppose que Yohan m’a oublié. Enfin a la base c’étais juste pour qu’il te rende ton écharpe, vus que tu as dit que ne voulait plus me voir.”

Tu l’observe se battre avec sa gorge, alors que la toue l’emporte dans la salle. Alors qu’elle trouve sa bouteille d’eau tu rentre de quelques pas dans la salle, pousser par la curiosité. Tu parcours la salle des yeux, observant l’agancement d’instrumet, de chaise. Tu étouffe un petit rire, c’était a peu prêt comme cela que tu imaginais une salle de club de musique, même le bazar apparent. Toujours les mains dans les poches, tu continue ton inspections, avant d’être interrompu par Mei Li. Tu détournes le regard, ne sachant pas vraiment quoi dire sur le coup. ”C’est juste que je pars bientôt pour le Japon, alors je voulais te la rendre. Enfin ça et…” Tu pousse un soupir alors ta mains passe sur les instruments de la pièce. ”Je dois avouer que j’ai bien du mal a te sortir de ma tête ces derniers temps, même si c’est un peu stupide a dire.” Tu as presque murmuré ta phrase, de peur que de le dire a haute voix invoque un démon où une punition divine. Est-ce que tu te rend compte simplement de ce que tu dis? Pas vraiment, honnêtement, tu dis juste ce qui te passe par la tête. Tu t’attend a ce qu’un éclair te tombe sur la tête avoir dit ça, mais soit, c’est sortie. Tu continue d’observer un peu avant finalement de te retourner vers Mei Li. Comme si ne rien n’était, tu fais un peu comme si tu n’avais rien dit, comme si cet aveux de faiblesse n’avait jamais existé. ”C’est marrant, je m’étais toujours dit que ce genre de salle devait ressemble exactement à sa. Je regrette presque de ne pas avoir été a la fac pour profité de ce genre de chose.”  Change de sujet Jonah, noie le poisson, c’est surement mieux. De toute façon ce n’est pas comme si tu pouvais t’éterniser en Corée pour le moment, de toute façon ton temps était un peu compter. Tu détails un peu la jeune femme et sa bouteille d’eau déjà bien entamée, elle te fait un peu de peine dans cette etat pour être honnête. Tu nes peux pas vraiment y faire grand chose si tu veux être honnête, elle risque aussi de ne pas vouloir de la moindre aide. Pourtant c’est plus fort que toi, il faut que tu essaye. ”Tu es sûr que tu ne veux pas boire quelque chose de chaud, j’ai vus un distributeur en venant?”  Oui parfaitement, tu continue de changer de sujet.

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((ootd) Non effectivement, mei li n’a pas l’habitude. elle fait si peu confiance aux gens qu’elle sait que la plupart n’agisse que par intérêt, jamais réellement par pur altruisme. Alors c’est la première chose qui lui vient à l’esprit, naturellement. Surtout après l’altercation de la dernière fois. elle ne voit pas pourquoi il le penserait vraiment. il devrait la détester. alors ça la fait tiquer. Parce que le simple fait qui le souligne prouve que ça se voit. qu’elle n’est pas bien. Faible et vulnérable. Et c’est tout ce qu’elle ne veut pas être. pourtant ça ne change rien au fait qu’elle reste constamment sur la défensive comme une seconde nature plus forte qu’elle. seulement, la fatigue, l’emportant sur le reste, force est d’avouer qu’il n’a pas tort. elle n’a aucune envie de se battre non plus. pas aujourd'hui. ni avec lui, ni avec personne. Même si elle est sincèrement étonnée qu’il ne parte pas. parce que c’est ce qu’elle aurait fait, elle. jamais elle ne serait restée avec quelqu’un qui la prend de haut. Mais pourtant on ne peut pas mentir sur le fait qu’il soit là ne la laisse pas indifférente. Et elle se pince les lèvres quand il relate les faits. Effectivement, elle l’a dit. qu’elle ne voulait plus le voir. Le pensait-elle vraiment ? oui. Pour bien des raisons. Des bonnes comme des mauvaises. Parce qu’il soulève trop de questions. pointe du doigts des vérités gênantes et tente de s’introduire un peu trop dans sa tête. qu'il y arrive même. Mais non. Il est là. Avec ses affaires alors qu’il aurait pu tout aussi bien la mettre à la poubelle. alors elle soupire. « ça fait un moment qu’il n’est plus là. ils sont partis il y a plus d’une heure. » et yo han a du oublier de le prévenir. Même si ça l’étonne. Enfin, peu importe. Maintenant que c’est fait, qu’il peut jubiler de l’état déplorable dans lequel elle se trouve, il va désormais faire demi-tour, mission accomplie et elle va pouvoir se replonger dans ses textes, et essayer de le sortir de sa tête une bonne fois pour toute. Mais non. Après une énième crise de toux, il est encore là. Ses yeux observant la salle comme une découverte. Ses mains se baladant sur les instruments. Et cette vision là ne la laisse pas de marbre, au contraire, même si elle n’en montre rien. Quand elle lui demande pourquoi il est là, la vraie raison. elle sent des blessures qui ne se sont jamais refermées remonter à la surface. Comme un écho répétitif du passé. il s’en va, lui aussi. et pendant quelques secondes elle entend une autre voix lui dire qu’il s’envole en tournée. Qu’elle ne sait pas quand est-ce qu’elle va le revoir. Comme quoi, c’est l’histoire de sa vie. Les personnes qu’elle a le plus envie de voir sont en réalité celles qui cherchent à être le plus loin. et elle a envie de se mettre une gifle. Elle n’a pas envie de le voir. Ce n’est qu’une pulsion passagère. Un trouble qui disparaitra quand lui aussi, s’en ira. Ce n’est que temporaire et elle retrouvera son équilibre tranquille une fois qu’il sera sorti de sa vie, dieu merci. Et pourtant elle se fige net quand il finit sa phrase. comme un aveu murmuré. Et son cœur ratte un battement.. son cœur vient de quoi ? non. Impossible. Pas après tout ça. Pourtant elle ne peut pas le nier, ce sentiment étrange qui s’empare d’elle. et cette franchise. Encore et toujours. cette foutue franchise déstabilisante. N’a-t-il jamais appris à garder ce qu’il pense pour lui ? à mentir ? ou alors à l’inverse, c’est un mensonge pour la perturber elle. mais elle a du mal à y croire. alors elle le fixe, le regardant errer à travers la salle, le soleil le beignant d’une aura peu commune, et il tranche dans ce décor tout comme il à l’air en même temps parfaitement à sa place. elle ne sait pas quoi répondre à ça. pas aujourd'hui, en tout cas. Et ses derniers mots se jouent en boucle dans sa tête tandis qu’il se retourne vers elle comme si de rien était, changeant de sujet. Et mei li ne sait pas si c’est parce qu’elle est trop fatiguée ou si c’est un mystère personnifié, mais elle n’arrive pas à savoir si il est sérieux ou pas. s’il se joue d’elle et que c’est le karma qui vient taper à sa porte pour prendre sa revanche. Mais elle est bien trop exténuée pour y réfléchir. Alors elle hausse les épaules essayant elle aussi, de ne pas se focaliser sur ce qu’il vient de lui dire. et surtout parce qu’elle aussi, n’arrive pas enlever sa présence de sa tête. chose qu’elle n'avouera jamais. pour rien au monde. Même sous la pire des tortures. « elle n’est pas si mal, comparée à d’autres. même si c'est la guerre pour pouvoir la réserver autant qu'on le voudrait. » celle de son ancien lycée était bien moins fournie. Ici, ils ne sont clairement pas à plaindre. Et le cursus musique doit aider dans bien des manières puisqu’il y a à peu près tout ce dont ils ont besoin autant en cours, que pour le club. Elle hésite quand il lui propose d’aller boire quelque chose.. passant les mains sur son visage puis dans ses cheveux pour tenter de se réveiller un peu plus. Pas sûr que rester en sa compagnie plus longtemps soit une bonne idée. Et surtout, le simple fait d’avaler quoique ce soit lui détruit la gorge. Eau comprise. pourtant elle hoche la tête, et elle se surprend à dire « j’allais me prendre un café, de toute façon. » reculer pour mieux sauter. elle sort l’écharpe du sac, avant de l’enfiler parce que les couloirs son bien moins chauffés. Et si elle peut sentir les effluves de son parfum à elle, il y a un quelque chose d’autre. l’odeur de.. son appartement à lui ? la sienne ? étrangement, ça ne lui déplait pas. et ses yeux remontent sur jonah sans rien dire avant d’attraper les clés de la salle de musique et de sortir, attendant qu’il la suive pour qu’elle puisse fermer derrière elle, toutes ses affaires dedans. Et si le chemin jusqu’au distributeur n’est pas long, le silence qui plane lui, est bien réel. Parcourir les couloirs de l’université avec lui est étrange. Arrivés au distributeur, elle finit par briser le silence demandant doucement « tu pars quand ? » hésitant finalement entre un café et un chocolat. Et se rendant compte qu’il pourrait le prendre comme une invitation à partir maintenant elle ajoute « au japon, je veux dire. » un chocolat. C’est très bien finalement. Une fois sa boisson en main, elle réinsère une pièce dans la machine et relève les yeux vers lui dans l’attente.. mais ça ne vient pas. Et son regard alterne entre jonah et la machine. Et ce qui semble naturel pour elle ne l’est visiblement pas pour lui. ses sourcils se froncent. « je ne suis pas encore capable de lire dans les pensées, tu veux quoi ? » les doigts au dessus des touches.

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((ootd) Est-ce que tu aurais préféré ne rien dire? Non pas vraiment, ça a un côté presque libérateur de le dire. Bon, d’accord tu ne lui dis pas vraiment en face, et elle ne semble pas vraiment relevée. En tout cas, elle ne te fait pas de réflexion, ce qui pour elle, semble déjà être un exploit. De toute façon tu n’attendais pas vraiment de réponse, comme tu ne sais pas vraiment quoi en penser. Tu ne fais que dire ce que tu pense réellement, peut être un peu pour justifier ta présence ici, peut être pour voir si c’est qu’une lubie, que l’effet de sa beauté sur toi où si c’est autre chose. Puis tu continues ton tour de la salle, tu continues d’ignorer ce que tu viens de dire, de noyant de l’ambiance de la salle avant de te tourner vers Mei Li. Tu lui lance un sourire amusé alors que tu parles. ”Je ne peux pas te dire, je n’ai jamais vraiment connu ça, le conservatoire c’est vraiment différent. Pas sûr que l’université aurait été une bonne idée pour moi.” Tu lâches un rire amusé , c’est même sûr, tu n’aurais clairement pas passé beaucoup de temps dans les salles de classe. Te connaissant à l’époque tu n’aurais rien fait et maintenant tu t’en mordrais les doigts. ”Honnêtement je t’envie un peu tout ça. Pour cette liberté que vous avez. Je n’ai eu ça que lorsque j’ai tout arrêté.” Tu reste presque en admiration lorsqu’elle tente de réveiller un peu. Même dans son état, elle réussit encore à avoir cette emprise sur toi d’un simple geste. Tu te met une baffe mentale, alors que tu commences de la suivre. Tu sens son regard sur toi depuis tout à l'heure, mais tu ne dis rien, tu te dis que tu te fais surement des idées.

Alors que vous parcourez les couloirs, tu sens de nouveau les regards se tourner vers vous. Tu ne saurais pas dire si c’est toi, Mei Li, où tous les deux qui êtes le centre de l’attention. Tu supposes que c’est toi, que tu dénotes dans le paysage étudiant. Au final tu as l’habitude de ses regards, alors tu ne relèves pas vraiment, c’est Mei Li qui te sors une nouvelle fois de tes pensées. Tu ne comprends pas bien ce qu’elle te dit au début, le prenant encore une fois pour une agression. Tu lève un sourcil interrogateur avant qu’elle ne précise. ”Je ne sais pas exactement pour être honnête. Celon comment les différentes interview ce cales, peut être dans deux semaines ou dans la semaines prochaine. Je ne suis pas vraiment maître de la situation pour le coup. Tu as si hâte de me voir partir? Dit le juste et je te laisse tranquille” La triste vérité de ce milieu, c’est qu’au final vous êtes tributaire des manageurs, des promoteurs et autres mot en eur. Une fois le créatif terminé, vous ne décidez plus vraiment de grand chose. Tu pousses un soupir, tout ça te fatigue d’avance. Tu vas encore devoir répondre cinquante fois à la même question, supporter les hystéries des gens… Bref. ”Excuse moi j’étais dans mes pensées. Un café s’il te plait, mais tu sais j’aurais pu payer.” Tu ne relève même l’attitude de la jeune femme. En même temps c’est un peu sa façon normale de parler.

Alors que vous vous remettez à marcher dans les couloirs, les regards se font de plus en plus insistant, c’est un peu énervant pour être honnête. ”Dit, c’est moi qui me fait des idées, où on est un peu trop le centre de l’attention?” Tu pousses un nouveau soupir agacé, alors que tu souffles sur ton café qui ce décide à se transformer en colonne de vapeur. Tu ne sais pas trop comment ça ce passe ici, alors tu ne t’énerves pas plus que ça Tu suis la jeune femme jusqu’à la salle de musique, en te disant qu’une fois a l’intérieur ce genre de désagrément sera terminer. Pourtant tu ne lâches pas Mei Li des yeux, peut être de peur que dans son état elle ne flanche, ou tu ne sais quoi. En même temps tu n’as pas vraiment beaucoup d'efforts à faire pour garder ton regard sur elle. Tu la suis dans la salle, l’odeur de son parfum t’emmène alors que vous passez la porte. Cette odeur est enivrante, comme un rappel de sa superbe un peu perdue aujourd’hui. Tu portes la boisson à tes lèvres, essayant de ne pas te brûler, avant de voir le tas de feuilles dispersé un peu partout. ”Qu’est-ce que tu faisais toute seule ici du coup? TU ne devrais pas te reposer?” Tu es honnêtement curieux, mais le chauffage de la salle te rappelle soudain à l’ordre. Tu n’avais pas prévu de rester honnêtement, mais tu retires ton manteau avant de mourir de chaud, tu t’installe sur le fauteuil où est posé la guitare. Machinalement tu commences à jouer quelques notes, accordant un peu plus la guitare à ton goût. Tu te remets à jouer, machinalement, le premier truc qui te passe par la tête. Boulevard of Broken Dream de Green Day, surement un des premier morceaux que tu as appris à jouer. Alors que les notes défilent, tu fredonnes un peu. Tu oublierais presque la jeune à côté de toi.

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((ootd) Elle ne sait pas comment interpréter tout ça. cet aveu confessé en un murmure du bout des lèvres. Pourtant ça lui fait quelque chose. Elle ne sait pas quoi, mais c'est là. Ou plutôt si. Mais en général elle en joue. Elle en profite. Bien que la plupart du temps elle les ignore royalement. Parce que c’est l’effet qu’elle fait. Elle en a pleinement conscience. Sauf qu’elle se moque de tous ces hommes qui ont le don de ramper devant elle en un claquement de doigt. C’est si simple, si facile. Tous les mêmes. Mais ici il y a un facteur extérieur. C’est que ça marche dans les deux sens contrairement à d'habitude. Qu’il a eu l’audace de prendre un peu trop de place dans ses pensées sans son consentement. Et c’est peut être ça, qui fait que ça la déstabilise. Comme un accro à ses manières si bien huilée. Et elle ne veut pas que ça se voit. Que ça se sache. Alors elle l’ignore, comme lui, qui change de sujet. C’est plus simple. Elle ne peut s’empêcher de le regarder avec curiosité. le conservatoire ? elle ne l’aurait absolument pas imaginé là-bas, en toute honnêteté. Ça lui parait si guindé. En totale opposition avec l’image qu’il renvoie. Pourtant ça la fascine. Parce que ça sonne comme un rêve inaccessible. Comme un lieu que peu de personnes ont la chance de toucher du bout des doigts. Peut être qu’elle s’est réveillée trop tard, de son côté, pour pouvoir ne serait-ce imaginer une seconde ce genre de scolarité. et elle ne comprend pas de quoi il se plaint. Alors elle fronce les sourcils. « tu envies l’université alors que tu as fait le conservatoire ? tu envies une.. salle de musique alors que tu passes ta vie sur scène ? » non, elle ne comprend pas. bien sûr ce n’est pas la même chose, mais elle échangerait sa place avec lui sans aucune hésitation. Mais c’est le comble de l’être humain, ne jamais être content de ce que l’on a, de toute façon. la salle de musique verrouillée, Le simple fait qu’il soit là à arpenter la fac comme si c’était… banal est étrange. Et les regards sur eux ont l’air tout aussi d’accord. Elle, elle a l’habitude, lui, peut être moins. Elle hoche la tête doucement à sa réponse. il part dans peu de temps donc. Ça lui laisse un arrière-gout amer. Des déjà-vus multiples qui n’ont cessé de creuser ce trou béant qu’elle a à la place du cœur. Et le fait est qu’il a tellement su s’immiscer dans sa tête ces dernières semaines, que le savoir là-bas la dérangeait. Comme si lui aussi, l’abandonnait alors qu’il n’a aucun compte à lui rendre, et elle non plus, d’ailleurs. avant de finalement lui lancer un regard noir. tu as si hâte de me voir partir ? oui. Non. Peut être. Un mélange absolument contradictoire qui défile les uns après les autres. parce qu’il arrive à éveiller tout ça en elle, en même temps. Et même si la question était sincèrement intéressée, mei li reste mei li et même au plus bas de sa forme elle essaie de parader en cachant tout ce qu’elle pense vraiment, mais le mordant n’y est pas. « je fais l’effort de faire semblant de m’intéresser à toi, estime-toi heureux. Je ne comprends même pas ce que tu fais encore là à vrai dire. » elle lâche un soupir, levant les yeux au ciel avant de lui fourrer son café dans la main, effleurant ses doigts au passage sans le vouloir. Pourtant ça l’amuse, un peu, c’est vrai. « me voilà ruinée. Tu me devras un café du coup. » elle retient un sourire avant de reprendre sa route comme si de rien était avant qu'il ne le voit. Elle tente de réchauffer ses mains à l’aide de son gobelet en plastique quand elle relève les yeux vers jonah. et là elle se rend compte à quel point le fait qu’elle n’est pas ses talons aujourd’hui la fait paraître bien trop petite à son gout. pourtant ça ne l’empêche pas de le regarder comme si il était stupide « rappelle-moi quel métier tu fais déjà ? » au cas où il n’est pas au courant qu’il est un minimum connu quand même. et qu'un homme tatoué dans les couloirs ça se repère de suite.  avant d’ajouter « ou alors ils ont de la peine pour toi. De te voir avec moi. » en haussant les épaules, avant de plonger ses yeux dans les siens « parce qu’ils doivent se demander de quelle manière je vais te détruire. » comme si c’était la chose la plus normale du monde. même si c’est cynique et qu’un rictus amusé orne le bord de ses lèvres.. elle sait ce que pense les gens et elle ne les dément pas. Parce que c’est ce qu’elle fait. elle brise tout ce qu’elle touche. Volontairement ou non. Et elle passe devant lui pour rouvrir la salle comme si de rien était. Jetant les clés sur la table. Regroupant les feuilles qui trainent un peu partout ses yeux s’arrêtent sur ses avant-bras recouverts de tatouages quand il retire son manteau. Et elle en va même jusqu’à se demander jusqu’où il en a comme ça avant de se se rendre compte d’où sont en train de dériver ses pensées. Simple curiosité. elle finit par soupirer avant de finalement s’asseoir dans le fauteuil à côté de lui. « ça fait plus d’une semaine que je ne fais que ça. me reposer. Le reste ne va pas avancer tout seul.  » avant qu’elle ne se remette à tousser. Décidément, son corps la trahit à chaque fois qu’elle veut se donner bonne figure. Portant son chocolat à ses lèvres, le liquide lui brûle la gorge sans réellement lui faire du bien. Mais c’est toujours mieux que de l’eau, il n’a pas eu tort sur ce coup-là. Elle l’observe récupérer la guitare. Une scène improbable. Il y a quelques semaines elle lui crachait au visage qu’elle ne voulait plus le voir. et il est là, assis à ses côtés l'instrument dans les mains. comme si c'était.. normal. Comme s’ils se connaissaient plus que de raison. alors que non. Elle tente de reporter son attention sur ses feuilles afin de retoucher les paroles de leur future chanson pour que ça sonne mieux. posant sa tête dans le creux de sa main, appuyée sur le bras du fauteuil. Sauf qu’elle n’écrira pas un mot. son esprit est littéralement captivé par sa voix qui commence à chanter. Et comme attirée par un aimant, son regard sur pose sur jonah plongée dans sa chanson.. et elle se rend à peine compte qu’elle n’arrive pas à détourner les yeux, l’atmosphère irréelle l’hypnotisant presque. La chaleur de la salle. le soleil tapant contre eux. la fatigue. Le timbre de sa voix. La maladie. Le son de la guitare. Sa tête si confortablement calée dans le creu de sa main, à moitié enfouie dans son écharpe. Et ses yeux qui se ferment tout seuls sans qu’elle n’arrive à lutter, elle se sent partir, comme bercée et apaisée d’une manière dont elle n’a pas été depuis un moment.

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((ootd) Tu pousses un soupir, c’est sûr que dis comme cela, ça paraît un peu stupide. Elle a le don pour appuyer sur la petite bête à la première occasion. ”Tu sais le conservatoire, on t’apprend la technique mais on t’enferme globalement dans un moule. Ce n’est pas aussi marrant que ça en a l’air. On m’apprenais a chanter de l’Opera je te signale. Ce genre d’endroit est plus… Libre. C’est ça que je t’envie.” Tu la suis dans les couleurs, puis a la machine. Pourtant alors que tu penses faire une petite boutade, elle te jette soudain regard noir. Oh? On dirait bien que sans le vouloir tu as toucher un point que tu ne devrais pas aborder. Pourtant tu ne peux pas l’éviter si tu ne le sais pas. Tu la remercie d’un côté d’être malade, parce que tu sens que sinon la scène du studio ce serait encore reproduite. Voir pire. Elle t’arrache un petit rire amusé, alors qu’elle tente de mordre dans son état. Tu la regardes alors droit dans les yeux, un sourie en coin au lèvres. ”Je suis honorer de tant d’effort. Ce que je fais encore là? Va savoir, peut être que je suis déjà sous ton emprise sans même m’en rendre compte. Peut être que je ne peux même plus me passer de ta présence.” Alors que tu lui parle, tu te rapproche d’elle, tu joue un peu, mais tu ne force pas autant que la dernière fois. Honnêtement, tu oserais presque jouer un peu plus, mais tu recules, histoire de ne pas la mettre mal à l’aise. ”Honnêtement je n’en sais rien ce que je fais encore là. Mais si je te dérange je peux toujours m’en aller.”

Tu ne sais toujours pas sur quel pied danser avec elle, si tu dois en rire où commencer de t’inquiéter. Elle te donne ton café, t’effleurant passage. geste anodin, mais qui te perturbe un peu tu dois l’avouer. Ce n’est pas vraiment le genre de choses à laquelle et t’as habitué. ”Je vais devoir te rendre ça avant de partir alors. J’ai horreur de laisser des dettes.”  Tu lui souris doucement, alors que vous reprenez le chemin de la salle de musique. Elle serait presque mignonne a tenter de se réchauffer avec son chocolat.  Pourtant tu t’arrête quelques secondes quant elle te répond. Pas vraiment sûr d’avoir parfaitement compris ce qu’elle sous entend, non plutôt ce qu’elle te dis. OK, sympathique comme situation. ”J’ai l’habitude qu’on me regarde, mais pas d’être une bête de foire, ce n’est pas pareil. Tu pousse un soupir, alors que tu reprend son regard, cherchant un peu tes mots. Non, en faites tu ne sais pas trop ce que tu cherche. Alors tu lui dit simplement ce que tu pense. ”Moi je crois surtout qu’ils ne savent ce qu’ils perdent. Il faut parfois prendre son risque.” C’est un compliment un peu déguiser, mais il a le mérite d’être honnête. Tu ne peux pas dire que tu la connais, que tu sais ce qu’elle ressent. Pourtant elle t’intrigue toujours autant, elle te fascine autant qu’elle donne l’idée de te brisée. C’est peut être cette dualité qui te fascine autant.  Ce n’est pas comme si tu avais vécue une petite vie tranquille. Tu as toujours pris des risques pour arriver où tu en es.

Tu l’observe, alors qu’elle tousse encore. Décidément, elle ne fait semblant quand elle est malade. Tu sens son regard sur toi, enfin plutôt sur tes tatouages, mais tu ne dis rien. Tu as l’habitude. ”Forcer les choses dans ton état, ce n’est peut être pas la meilleur idée non plus Mei Li.” Tu l’observe encore un peu, t’attendant à un retour de flamme, avant que tu en commence de jouer. Cette chanson t’obsédait pendant un temps. Honnêtement, tu ne l’as pas joué ou chanté depuis des années, mais elle reste profondément encrée dans ta tête. Tu ne sais même pas pourquoi tu joue. Vieux réflexe sans doute. Mais l’atmosphère est plutôt agréable. Alors que tu reporte ton attention sur la jeune femme, tout en jouant, tu ne peux t’empêcher de sourire. Elle dort comme un charme. Tu continue de gratter doucement les cordes, mais un peu plus lentement, alors que tu l’observes. Damn, ce visage ferait pâlir d’envie les tableaux de maître. Tu pourrais rester a l’observer un moment. Tu arrête doucement de jouer, avant de reposer la guitare a côté de son fauteuil. Tu tend doucement la mains, pour remettre en place une des mèches qui lui barre le visage. Tu souris surement comme un idiot. C’est donc a ça qu’elle ressemble vraiment, lorsqu’elle ne se donne pas cette façade intouchable. Tu te détache avec peine de cette vision angélique, tu te lève sans faire de bruit pour prendre ton manteau. TU lui dépose délicatement sur les épaules, pour être sûr qu’elle n’est pas froid. Elle doit vraiment avoir besoin de dormir, parce qu’elle ne bronche toujours pas. Morphée semble avoir accueilli une muse dans son domaine avec entrain.

Tu te repose dans le fauteuil. Tu pourrais partir, la laisser seule, mais tu n’as pas vraiment envie. Tu es en paix ici, a la regarder dormir, même si dit comme ça c’est étrange. Mais ça te parait juste naturel, et se calme apparent te soulage un peu de ces semaines de tumulte permanent. Les obligations, les papiers, les répétitions a distance, c’est usant a la longue, même si tu ne montres rien. Intriguer, tu prend les feuilles qu’elle consultait. Oh, une chanson en construction? Intéressant. Tu parcours les notes avec attention, tu tente de saisir l’essence de ce qu’elle/ils veulent obtenir.  Tu ne peux pas t’en empêcher, tu  prend un nouvelle feuille, et tu reprends leurs notes, les combines, y ajoute un peu de toi. Honnêtement ils ont fait le plus gros, tu rajoute juste quelques touches qui te semble un peu mieux. Tu ne sais même pas pourquoi tu fais ça d’ailleurs, vus que ça va surement finir a la poubelle. Mais au moins ça te permet de ne plus rester en contemplation devant la nymphe endormie. Alors que tu griffonne toujours, un mouvement te fait tourner la tête. Un sourire au lèvres, tu vois Mei Li commencer d’émerger. ”La reine sors de sons sommeil? Je ne voulais pas te réveiller, tu avais l’air d’en avoir besoin”

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((ootd) Quand elle se dit qu’elle ne le voit pas du tout dans un conservatoire, c’est exactement pour ça. de l’opéra ? elle a envie de se moquer de lui, tout comme elle.. respecte. Parce qu’être capable de passer de sa zone de confort, de ce que l’on aime réellement chanter à des techniques en totale opposition reste impressionnant. Et vu la voix qu’il a, elle est presque sûr qu’il serait capable de la surprendre. Mais elle le garde pour elle. parce qu’elle lui a dit une fois que sa voix était incroyable. Elle s’en rappelle très bien. Pas besoin de se répéter ni de le flatter. Elle secoue la tête à sa remarque. Il joue la carte de l’ironie donc. Ça lui plait. Elle relève la tête vers lui presque amusée haussant les épaules. « et bien c'est qu'il t’en faut peu. même si certains sont tombés pour moins que ça. » l’homme est faible par nature. Ce n’est pas d’hier. Un beau visage. un joli corps. Un regard appuyé et c’est terminé. Et tandis qu’il se rapproche elle lâche « ça fait deux fois que tu fais le sous-entendu. on dirait presque que tu as envie que je te dise de partir. alors vas-y, va-t'en. Je ne te retiens pas. »  si elle avait voulu qu'il parte vraiment elle ne serait pas là devant ce foutu distributeur avec elle. peut être parce que sa présence ne la dérange pas tant que ça, aujourd’hui. qu’elle est trop fatiguée pour l’envoyer chier. Ou que ce petit jeu est la seule chose de divertissante qu’il lui ait arrivée ces dernières semaines. Une fois son café fourré entre ses doigts tatoués, elle aussi, décide que l’ironie sera désormais leur moyen de communication. « vu que je cite, tu ne peux plus te passer de moi ça te donne excuse pour me revoir une dernière fois, ma générosité est décidément sans limite aujourd'hui. » parce qu’il n’y a aucune raison qu’il y est une fois suivante après ça. hormis par le biais de yo han. Parce que sa présence est trop dangereuse pour elle. dans tous les sens du terme et qu’il faut mettre un point final à tout ça avant qu’il ne s’amuse un peu plus à exploser à coup de bulldozer tout ce qu’elle a construit depuis des années. Qu’il la laisse porter son diadème et régner en maître sur son royaume plutôt que de venir s’immiscer dans toutes les fissures de son âme.  Chose qu’il fait. encore. mais cette fois, ça l’agace. Parce qu’elle ne comprend pas pourquoi il ne fait pas comme tout le monde. Pourquoi il ne se contente pas de juger sa fierté hautaine et de partir plutôt que de se voir souiller par sa méchanceté protectrice. Pourquoi il veut forcément se dire qu’il y a mieux là-dessous alors qu’elle se force à montrer tout le contraire. « ce qu’ils ont à perdre ? de quoi tu parles ? » elle ne peut s’empêcher de lâcher un rire de sa voix  brisée presque mauvais. « Tu ne me connais pas. ils ont raison. le seul risque que tu prends c’est celui de regretter que yo han m’est mise sur ta route sans le vouloir. Alors arrête d’essayer de t’imaginer que je suis quelqu’un d’autre. » un soupir plus tard, une fois de retour dans la salle, elle se demande pourquoi il est-ce qu’il s’accroche comme ça au lieu de partir. parce qu’il a surement mieux à faire. quand elle tousse une nouvelle fois, sa remarque n'est pas dénuée de sens. mais elle n’en peut plus d’être enfermée dans sa chambre. Avec pour seule compagnie ses pensées et ses idées noires. Et elle a fait perdre assez de temps comme ça à son groupe. elle n’a aucune envie de se prendre des remarques. ni de prendre du retard. même s’il faut l’avouer, ça n’est pas du tout arrivé. ils ont fait preuve d’une compréhension presque adorable envers elle à ce niveau-là. ce qui pour tout le monde paraîtrait normal. mais ce qui de son point de vue à elle est surprenant. peu habituée à ça. « tu parles de mon état comme si j’étais à deux doigts de m’écrouler. Je suis juste malade pas de quoi en faire un drame. » lâche-t-elle mollement tandis qu’elle prend place à côté de lui. certes, elle n’a pas un pied dans la tombe, mais en revanche, la fatigue la rattrape comme un créancier à qui elle doit des dettes. Et elle ne s’en rend même pas compte. elle tente de lutter quelques instants. fermer les yeux quelques secondes n’engage à rien. Juste pour profiter de la chaleur. De la voix qui lui parvient comme une douce mélodie. Mais ce combo parfait a raison d’elle. et inconsciente, elle s’endort. Et quand ses yeux s’ouvrent de nouveau, elle est complètement perdue. Presque persuadée d’être dans sa chambre. Il lui faut quelques instants pour comprendre où elle se trouve. Ses yeux encore remplie de fatigue cherchant un point de repère.. avant que les connexions se fassent. son regard tombe sur jonah et elle fronce les sourcils. Son sommeil ? qu’est-ce qu’il raconte. elle a juste fermé les yeux quelques secondes. « je ne.. » dormais pas. mais sa voix brisée la coupe dans son élan. Cette traitresse indiquant clairement qu’elle n’a pas parlé depuis un moment. Son bras tout engourdi lui arrache une grimace aussi. Mei li se racle la gorge, tentant de reprendre contenance en buvant une gorgée de son chocolat qui est.. froid. Froid ? il était encore brulant quelques secondes plus tôt. Elle s’est vraiment endormie à côté de jonah en toute confiance ? un soupir résigné lui échappe avant qu’elle demande faiblement, acceptant la fatalité. « j’ai dormi longtemps ? tu aurais dû me réveiller. Ou rentrer chez toi. » pourtant il faut avouer que ça lui a fait du bien, tout comme elle aurait bien dormi plus longtemps encore. se frottant les yeux d’une main elle se renfonce un peu plus dans son siège, parce que mine de rien, elle est bien là. Et son regard accroche la feuille devant jonah.. à côté des siennes. Et elle se sent prise en plein délit. Il les a lu ? hormi la chanson sur laquelle elle travaille, tout le reste ne sont que des bribes de phrases sans contextes. des mots qui lui sont passés par la tête. pourtant sur celle-ci, ce n’est pas son écriture à elle. sans lui demander l’autorisation ni lui demander quoique se soit d'ailleurs, sa main glisse sur la table pour lui voler la feuille, la ramenant devant elle. la parcourant de ses yeux encore tout endormis. sans rien dire. et une étrange sensation s’empare d’elle. parce que ce qu’elle lit lui plait. Ses mots, mélangés aux siens aux endroits même où elle ne parvenait pas assez bien à son goût à trouver ce qu’il fallait. Mais force est d’avouer qu’il faut garder la face quoiqu’il arrive. « c’est.. pas si mal. » en vérité. elle a presque envie de la prendre comme ça. même s’ils sont cinq à décider, à la fin. même si malgré leur différents, les membres de son groupe sont talentueux. Ils verront la même chose qu’elle. et si ce n'est pas le cas, un caprice bien placé peut faire en sorte qu’ils n’y touchent plus.

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((ootd) #

Elle te fait rire, une générosité sans limite hein? Tu pouffe a ses mots. Non non non. Ce n’est clairement pas quelque chose que tu attendais d’elle. Pas vraiment son genre en tout cas. ” Je me vois honorer par tant d’effort avant mon départ.” Tiens, tu te rend soudain compte que cette histoire de départ te travail plus que le pensais. Comme une compte a rebours dans ta tête, alors que finalement tu vas faire ce pourquoi tu as fait tant de sacrifice. Ces dernières semaines auront décidément eu plus d’impact que tu n’aurais jamais imaginer.

Tu ne peux pas t’empêcher de soupirer à la remarque de la jeune femme. Décidément elle s’obstine a mordre, même dans cet état. On va dire que cela fait partie de son charme, de ne jamais vouloir montrer la moindre once de faiblesse. Enfin, si on aime une femme qui passe sont temps a vouloir vous marcher dessus littéralement a la première occasion. ”J’ai été comme sa… un moment. Je n’imagine pas que tu es quelqu’un d’autre, j’essaye juste de comprendre ce qui ce cache derrière. Honnêtement tu me fascine autant que tu peux me donner envie de partir.” Tu hausse simplement les épaules, encore une fois tu es beaucoup trop honnête, et elle va surement te le faire payer au centuple. Tant pis, au moins tu aura dit ce que tu avais a dire.

Juste malade? Cette fois c’est elle qui fait preuve de mauvaise fois. On pourrait la mettre dans une série médicale comme un patient en phase terminale et elle ferait parfaitement illusion. Tu ne relève pas plus que cela, de toute façon elle te donnera tord. Elle s’endors doucement, honnêtement, elle te fait penser a ses peinture dans les musées. Tu ne sais plus combien de temps tu passe vraiment a l’observer dormir. Au moins tu n’as pas le droit a son attitude pendant ce temps là. Alors que tu finis de griffoner sur la feuille, un bruissement attire son attention. la belle au bois dormant s’éveille. Tu t’enfonce dans ton siège alors que l’observe émerger. Tu étouffe un rire alors qu’elle tente le dénie. ”Tu es plutôt mignone quand tu dors. Tu continue de l’observer alors qu’elle reprend doucement pied dans la réalité. Tu ne te lasse pas de se moment pour être honnête, un sourire idiot ne doit pas quitter tes lèvres. ”Une bonne heure je dirais. Tu étais tellement paisible que je n’ai pas oser te réveiller. Comme si je pouvais partir en te laisser toute seul ici alors que tu dors. vas savoir ce qui aurait pu arriver.” Tu es vraiment vexer qu’elle pense que tu sois capable de cela. Elle te prend vraiment pour un connard sans scrupule. Tu hausse un sourcils jusqu’à ce qu’elle te prenne littéralement tes notes sous le nez. Sérieusement Mei LI? Bon d’accord, a la base se sont SES notes, alors tu la laisse faire. Tu t’enfonce un peu plus dans ton fauteuil alors qu’elle lit? ”Pas si mal? Sa veux dire que tes notes de base ne sont pas si mal?” Tu ne peux retenir un rire, sérieusement, elle ne sait pas dire merci. ”Vous aviez fait le plus gros du travail, je n’ai fait que de polir toutes ses notes. Mais ne me remercie pas

Un sourire en coin étire tes lèvres, avant que soudain tu ne te rende compte que c’est peut être une des dernières fois où tu pourras croiser la chanteuse. De toute façon, tu n’as plus rien a perdre dans cette histoire, à part la face pendant quelques temps. Tu te lève en t’étirant du siège tu t’approches du siège de la jeune femme, t’appuyant sur les accoudoir pour approcher ton visage du siens. ” Si on parlait du payement pour avoir terminer cette chanson?” Tu hésite quelque secondes, tu pense aller trop loin, mais il est trop tard pour faire marche arrière. Tu éloigne encore une fois une lèche devenue rebelle de son visage, avant de resserrer ton manteau autour d’elle. Mais cette fois tu ne relâches pas la distance, appuyer sur les accoudoir, le regard plonger dans le siens. Cette fois tu te décide, au pire elle t’envoie balader. ”Passe juste une soirée avec moi avant que je parte. Ensuite tu n’écoutera plus parler de moi.” Le temps te semble suspendue, comme accrocher aux lèvres de la jeune femme. Tu te dis soudain que tu es bien stupide. Elle t’as clairement fait comprendre qu’elle ne voulait pas te voir, et pourtant tu continue d’insister. Tu te maudis un peu, tu deviens ce que tu déteste chez les autres. Pourtant quelques chose te dis de ne pas lâcher prise, que juste pour cette fois, tu pouvais faire un caprice. Tu recules, avant qu’elle ne réponde, parce que tu te doute de sa réponse. Tu te débat avec toi même à chaque fois que tu la croise, tu es juste idiot. ”Tu sais quoi, oublie c’était…”

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