((ootd)) Putain de merde. Derrière les barreaux. Again. bonne année hein. mais sans déconner, c'est quoi ce nouveau système d’anti-vols ? Elle ne l’a vraiment pas vu celui-là. Planqué dans une doublure semi-ouverte de la robe qu'elle a essayé de voler. Par contre, elle l’a bien entendu quand elle a passé les portes du magasin qui se sont mises à hurler. Fais chier. Evidemment qu’elle n’a pas pu semer ce putain de vigile. Deux fois sa taille. Trois fois son poids et une endurance qu’elle n’a pas. Elle a tenté de se le semer pour abandonner au bout de deux minutes, incapable de tenir la distance sans se faire rappeler à l’ordre par ses poumons défectueux. Le fait qu’elle l’insulte sans se soucier des conséquences n’a peut-être pas arrangé son cas quand il a appelé les flics. Ces abrutis de policiers qui ont soupiré de désespoir quand ils ont reconnu qui ils devaient encore ramener au poste. Presque désespéré. Et plus dépité qu’autre chose en foutant yeri à l’arrière de la voiture. Comme une gosse infernale qu’on emmène à la garderie en attendant que sa mère vienne la chercher. Et la voilà derrière les barreaux de sa cellule. Elle pourrait presque y installer de la décoration à force, pour s’y sentir chez elle, tellement elle a atterri ici tout au long de sa vie. Sur un des murs, il y a même des tags complètement obscènes qu’elle a gribouillé de rage il y a des années quand ils avaient oublié de lui fouiller les poches et qu’un stylo y trainait. Erreur qu’ils n’ont pas fait deux fois. Seulement yeri a soif. Et ça fait dix minutes qu’elle s’époumone à réclamer un foutu verre d’eau. Mais peut être que la fois où elle a jeté son verre à la gueule de l’un d’entre eux lors de l'une de ses visites a vacciné la majorité d'entre eux de s’occuper de yeri et ses réclamations. « qu’est-ce que tu m’emmerdes là, tu vas vraiment pas me filer un putain de verre d’eau enfoiré ? » Alors qu’elle met un nouveau coup de pied dans le barreau, elle insulte cet abruti à l’autre bout du couloir qui prend un malin plaisir à l’ignorer. « hey ! j’te parle connard ! t'es sourd ou c'est comment ? On vous apprend pas les bonnes manières chez les flics ? De l’eau c’est vital, important, tu vois le délire ? » elle est presque essoufflée de sa tirade alors qu’elle le voit se lever d’un seul coup. « ah bah il était temps. Décidément, pousser à la salle ça développe pas vos cerveaux d'abru... » elle s’arrête net quand elle voit sa victime se mettre limite au garde à vous et qu’il l’ignore toujours et qu’elle entend.. « bonjour lieutenant park. Merci d’être venue. Elle est là-bas, comme d’habitude. » et merde... elle le savait pourtant. Mais parfois, yena n’est pas disponible, yeonho non plus, alors ils finissent par la relâcher et elle passe entre les mailles du filet. sa tête retombe lourdement contre les barreaux alors que toute sa vivacité s’envole et qu’elle fait la grimace en entendant la démarche si familière de sa soeur résonner dans les couloirs et que ses yeux croisent les siens. soudainement bien plus docile. « oh, salut yena... » souffle-t-elle. pourtant elle n’est pas surprise. Combien de fois ce scénario s’est-il répété ? adieu la colère dans la voix. Adieu la haine contre le monde et contre ce trou du cul qui n ‘a pas voulu lui donner juste de l’eau. Juste des barreaux entre elles qui lui font prendre conscience une nouvelle fois qu’elle s’est foutue dans la merde. boulet au pied de sa soeur.

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((ootd)) Une soirée comme une autre au poste, et comme à ton habitude tu finissais par poser ta tête dans tes bras contre ton bureau quand tu n’en pouvais plus de tout ce que tu avais pu voir pendant cette journée interminable à tes yeux. Des trafics, des courses illégales, à croire que les personnes avaient décidé de faire n’importe quoi pour ce début d’année 2024. Encore perdue dans tes pensées quelconques en dehors de ce fameux métier que tu aimes malgré tout, tu venais à entendre quelqu’un toquer à ta porte et entrer après un « mh » bien audible de ta part. « Désolé de vous déranger lieutenant… mais elle est encore là. », et quand c’était elle, c’était bien sûr ta triplée. Tu relevais la tête vers celui qui avait annoncé la fameuse nouvelle qui n’était pas si nouvelle que ça. Tu allais finir par croire que c’était la seule façon de ta sœur de te voir finalement. Il n’y avait pas besoin de dire plus quand tu venais à te lever de ta chaise et de passer à côté de ce policier, ils savaient tous que tu allais faire ce que tu faisais le mieux dans cette situation : régler le problème à ta manière. Tu marchais d’une manière nonchalante en direction des cellules, étant malgré tout encore surprise à l’idée qu’on te salue à ton passage au vu de ton nouveau grade ici. Tu attendais qu’on vienne ouvrir la porte avant de pénétrer dans cette énorme salle avec plusieurs cellules. Tu posais ton regard sur le surveillant avant de lui faire un signe de tête qu’il pouvait aller en pause pendant que tu faisais ce que tu faisais de mieux. Tu remontais un simple couloir puis tu t’arrêtais spécifiquement devant une certaine cellule, déposant ton regard qui se voulait malgré tout doux sur ta sœur. Avant de venir à ce niveau, tu avais attrapé une bouteille d’eau, le dossier de la bêtise de ta sœur ainsi qu’une chaise que tu déplies sous les yeux de Yeri. « Bonsoir ! Si on me demande pourquoi je suis aussi discrète, je dirai que c’est toi et ta grande gueule qui a tout pris avant même de naître. », tu laissais passer un rire de tes lèvres avant de finir sur un soupir en te mettant sur la fameuse chaise. Le dossier entre les mains, tu venais à ouvrir ce dernier pour lire ce qu’elle avait encore fait cette fois-ci. « Tu vois où ça te mène de pas venir avec ta sœur faire du footing, hein ? », bien que tu ne devrais pas avoir ce genre de paroles avec elle, tu n’avais pas envie non plus d’être la plus gentille et la plus adorable sur le moment. Tu tendais alors la bouteille d’eau vers elle sans pour autant poser ton regard sur sa personne, concentrée sur le dossier que tu avais sous tes yeux. Une fois que tu ne sentais plus la bouteille entre tes doigts, tu venais poser ton bras sur le genou que tu avais remonté contre ta poitrine pour continuer à lire ce que tu avais sous les yeux. « Je peux savoir pourquoi tu ne m’as pas appelé directement pour avoir de l’argent pour acheter cette robe à la place de continuer à voler et à oublier que ton cardio est en vacances de noël à bora bora ? », tu posais enfin ton regard sur ta sœur en fermant le dossier entre tes doigts, gardant une expression du visage neutre mais toujours ce regard doux que tu ne pouvais changer quand tu le posais sur ta sœur ou sur ton frère. Même dans l’erreur.
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((ootd)) Il est vrai que ces derniers temps, yeri croisait yena bien plus derrière les barreaux que dans la vie de tous les jours. Mais c’était toujours ainsi, quand venait la fin d’année. Inconsciemment, yeri enchainait les frasques plus que d’habitude. Echo à se peine à l’approche de la date fatidique qui lui rappelait tout ce qu’elle avait perdu ce jour-là. Et les semaines de fin d’année sont souvent celles où elle n’en rate pas une. Ses yeux suivent sa soeur qui prend place en face d’elle avant de ronchonner « j’y peux rien. J'aurais pas eu besoin de gueuler si l’autre con avait eu la décence de me filer de l’eau. » même si en soi, yena n’a pas tort. Des trois, yeri est surement celle qui gueule le plus fort et qui fait le plus de bruit. Pas forcément pour les bonnes raisons, en plus. Bien qu’aujourd’hui, à ses yeux, se soit totalement justifié. Toujours la tête appuyée contre les barreaux de sa cage merdique, son regard glisse sur le dossier dans les mains de sa jumelle qui finira par alimenter l’énorme casier qui porte son nom, tâche sombre dans le parcours de sa triplée. Ses sourcils se froncent tout de même sous la moquerie de yena avant de soupirer, peu encline à en rire, aujourd'hui « tu sais très bien que j’peux pas courir... et y a quand même plus passionnant que de te regarder faire un footing hein.. » oh elle pouvait venir avec elle. si yena avait envie de la tuer pour se venger un coup de tout ce qu'elle lui inflige en moins de cinq minutes, elle ne pouvait pas trouver meilleure arme. et si elle était bien moins handicapée qu’avant par ses crises, ça n’en restait pas moins un fardeau quotidien. Incapable de faire du sport toute sa vie. Incapable de courir. Le comble pour quelqu’un qui passe son temps à enchainer les conneries et jouer au chat et à la souris avec les forces de l’ordre. L'une des raisons premières pour laquelle elle a pris un abonnement au commissariat. Parce qu’elle abandonne l’idée de les semer au bout de deux minutes si jamais elle se fait griller. Un petit sourire prend tout de même place sur ses lèvres quand elle remarque la bouteille d’eau tendue dans les mains de sa soeur comme le graal après une longue agonie. « oh, merci, t'es géniale. » elle n’attend pas plus longtemps avant de boire presque la moitié. Parce que non, elle ne criait pas au scandale juste pour se faire remarquer. Elle avait vraiment besoin de se désaltérer. « ah, ça fait du bien. » tout de suite beaucoup moins agacée et sur les nerfs qu’il y a quelques minutes. Pourtant elle ne peut s’empêcher de tirer une nouvelle grimace à la question de la brune. Yeri a beau crouler sous les dettes. Gratter de l’argent là où elle peut. S'il y a bien quelque chose qu’elle ne fera jamais, c’est quémander à sa fratrie. Encore moins à yena, qui s’est saignée toute sa vie pour qu’ils sortent la tête hors de l’eau. Qui a tenté de réparer les erreurs merdiques de leur père alors que yeri n’a fait que suivre le même chemin, s’enfonçant toujours plus dans le rouge. Incapable de tirer les leçons de leur passé désastreux. Même si contrairement à lui, elle en assume les conséquences toute seule. « c’est pas à toi d’me payer quoique ce soit » qu’elle marmonne entre ses dents. Ses yeux se baissent face à ceux de yena comme à chaque fois qu’elles en arrivent là. il serait peut être plus simple qu’elle lui crie dessus. Qu'elle l’engueule. qu'elles se disputent sur le cas desespérée qu'est yeri. mais non. il n’y a rien de tout ça dans son regard. et c'est ce qui rend les choses plus difficiles. c’est ce qui marche le mieux, finalement. Parce qu’il n’en faut pas plus pour qu’elle se bouffe de plein fouet ses actions ridicules. Que la culpabilité l’assaille comme un déluge. Que la honte l’envahit comme une routine bien huilée alors que le rouge lui monte aux joues. Yeri et son visage, incapable de cacher ce qu’elle ressent. Ce livre ouvert qui parle avant elle. Mais plus que l’action en elle-même d’être confronté à cette délinquance qui n’a jamais cessé, C'est de mettre yena dans cette situation à chaque fois qui la font se sentir comme une merde. elle s'en veut. Les yeux rivés vers le sol elle finit par dire tout bas « je sais.. J'ai encore merdé.. » pourtant comme une addiction elle n’a jamais pu s’empêcher de recommencer. Encore et encore. Lâchant un soupir consterné. c'est dans ces moments-là qu'elle se déteste plus que d'habitude. « j’suis désolée.. » elle le pense vraiment, c’est ça le pire. Mais à force de les dire, ces mots n’ont peut être plus la même saveur quand elle n’en tire aucune leçon.  

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((ootd)) « Ce n’est pas non plus une raison de hurler comme si tu fais un opéra Yeri, t’as raté ta carrière sinon. », tu ne pouvais pas te retenir quand tu disais les choses à ta sœur, surtout quand il n’y avait que vous deux dans la pièce où vous étiez. Tu laissais échapper de nombreux soupirs, tu avais envie de lui hurler dessus et de lui faire comprendre qu’elle ressemblait beaucoup trop à cette espèce de géniteur qui t’avais mis dans une merde pas possible quand vous n’étiez même pas encore adulte. Tu n’avais pas envie qu’elle termine comme lui, parce que tu savais que tu ne pourrais pas continuer à vivre si l’une des parties de ton cœur venait à périr. « Et il y a plus passionnant de te regarder derrière des barreaux tous les quatre matins. », tu lui avais répondu du tac au tac. Ton visage était beaucoup neutre quand tu lui répondais de cette manière alors que ta sœur était la parfaite illustration de la personne qui ne pouvait pas cacher ses émotions. Mais entre vous deux, tu étais certainement celle qui n’avait jamais de stabilité émotionnelle. Tu ne pouvais pas toujours tout gérer, surtout la colère, surtout la frustration, surtout ce sentiment où tu avais l’impression de faire de la merde et de ne pas avoir assez fait pour qu’elle ne se retrouve pas encore une fois derrière les barreaux. « Tu aurais demandé plus gentiment, tu aurais eu la bouteille plus tôt. », tu avais envie d’une cigarette à ce moment précis, mais tu n’étais pas dans un endroit propice à ce genre de choses, tu iras après. Enfin, s’il t’en restait une dans ton paquet. Tu laissais échapper un rire nerveux avant de passer ta main sur ton visage et de rester pendant un instant comme ça à sa réponse. Puis, en enlevant ta main, tu posais ton regard dans le sien et tu relevais le dossier que tu avais juste à côté de ton visage. « Et donc le fait que je ne devrais pas te payer quelque chose est une justification pour rajouter ce dossier dans le casier entier que tu as ? C’est quoi ton objectif bon sang Yeri ? Finir comme notre abruti de géniteur ? », bien que tu saches pertinemment qu’elle n’en avait que faire d’être comme lui. Tu laissais échapper un grognement avant de coller ton dos d’un seul contre le siège. Puis, de nouveau, c’étaient des excuses qu’elle laissait échapper de ses lèvres et que tes oreilles avaient entendu. Beaucoup trop de fois à ton goût. Ta botte claquait contre le sol dans un certain rythme, alors que tu retenais tes nerfs de réagir et de ne pas trop t’énerver contre ta sœur alors que c’était légitime. « C’est fou, maintenant ils ne passent même plus par leur supérieur hiérarchique, ils viennent directement me voir parce qu’ils savent le bordel que c’est dans une famille. », puis tu pouvais avoir honte. Mais, tu te refusais de penser à cela, la honte de voir souvent ta propre sœur, ta triplée, derrière les barreaux alors que tu étais quelqu’un qui travaillait dans un commissariat avec un grade supérieur. Est-ce que c’était pour cette raison qu’on t’avait autant repoussé cette promotion ? « Tu sais qu’un jour, tu vas tomber sur un des connards que j’ai dans certains de mes dossiers ? Et ça ne sera pas là que je te retrouverai. Il est hors de question que je termine par t’enterrer parce que tu es bornée et que tu as fini dans une histoire de merde. », ce n’était pas dans tes plans quand tu devais faire attention à votre frère qui était dans une pleine dérive, quand tu devais faire attention à ce que Yeri ne tombe pas entre de mauvaises mains… Tu devais faire attention à tellement de choses que tu n’arrivais même plus à savoir ce que tu voulais pour ta propre personne parce qu’ils étaient ta propre personne. « Je ne pourrais pas éternellement te sortir le cul de cette situation, tu vas finir en taule et je ne pourrai rien faire. »
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((ootd)) Bon. La répartie de yena a le mérite d’au moins lui clouer le bec quelques secondes. Lui rappelant telle une gifle l’endroit où elle se trouve, encore. Les barreaux les séparant, créant un fossé géant entre elles. Tel le jour et la nuit. Ce rappel cuisant que l’une a su s’élever pour s’en sortir tandis que l’autre ne fait que s’enfoncer un peu plus chaque jour dans sa déchéance. Et au lieu de se ressembler tous les trois en une répartition équitable de qualités et de défauts à la naissance, chacun avait pris sa part. Entièrement. Pour le meilleur comme pour le pire. Surtout pour le pire la concernant. En faisant trois être drastiquement différents. Et pourtant indissociables mis ensemble. il ne fallait pas les connaître beaucoup pour s’en rendre compte. Dans un cas comme dans l’autre. Yeri tire une moue contrariée. À ses yeux, sa première demande avait été gentille. Du moins autant qu’elle le pouvait après avoir été agacée de se retrouver de nouveau à l’arrière de cette foutue voiture, menottes aux poignets. Impossible de faire mieux. et ne pas avoir répondu à sa demande, vitale à ses yeux, l’avait mis en rogne plus que nécessaire face à l’ignorance délibérée de ce trou du cul envers sa personne. Franchement, elle lui aurait bien refait le portrait à celui-là. Mais de toute façon ça ne servait à rien de débattre là-dessus, yena ne la croirait surement pas. la tournure que prend la discussion ne plait pas à la blonde. Pas du tout. Parce que ce n’est pas la première fois, que ça ne sera pas la dernière, mais que se bouffer ce genre de remarque en plein visage ne fait pas du bien. La blesse plus que de raison parce qu’elle ne trouve pas ça juste. Malgré la part de vérité qu’elle n’assume clairement pas. ça lui fait mal à chaque fois, de savoir que yena voit leur père quand elle la regarde. Ses poings se serrent alors que la seule chose qui traverse ses lèvres sont ces quelques mots. « je ne suis pas comme lui. » Tiraillée entre s’énerver et prendre sur elle face à cet affront. Si c’était quelqu’un d’autre, elle l'aurait incendié pour avoir ne serait-ce qu’oser la comparer à lui. Mais c’est yena. Et si elle le dit, c’est que c’est qu'elle le pense. Tapant là où ça fait mal. Bien que ça soit justifié. Yeri est une tâche qui prend de l’ampleur dans le parcours de sa triplée. Et elle ne manque pas de lui rappeler. Ses collègues ne pouvant s’empêcher de l’appeler pour qu’elle gère le problème du jour et son abonnement hebdomadaire au commissariat. Yeri finit par se détacher des barreaux. Il faut qu’elle bouge. cette impression d'être un lion en cage. Passant une main nerveuse dans ses cheveux, alors qu’elle commence à faire les cent pas dans sa cellule. elle se fige net devant l’avenir luisant que lui prédit sa soeur. Et c’est un regard peiné qu’elle lui lance. Parce qu’il n’y a pas de lumière là-dedans. Mais a-t-elle tort ? Pas vraiment. Son ton est presque résigné parce que la colère a fait place à la souffrance. « c’était une putain de robe yena. Oui je sais j’aurais pas du. Et j’ai pas d’excuses. Je devrais pas me justifier. Mais aux dernières nouvelles, j’ai tué personne. à moins que les caissiers de chez zara m’en veulent à mort au point de vouloir me descendre. » pourtant ça la travaille. Parce que yena ne sait pas tout, bien sûr, et qu’il y a une part de vérité cachée dont elle ne se rend même pas compte. Qu'elle ressemble plus à leur père qu’elle ne veut l’admettre, qu’elle se sent minable pour ça. l’impression constante d’être la ratée qui n’a rien compris et pourtant elle ne peut pas s’en empêcher. Parce qu’elle emprunte de plus en plus. Et pas aux bonnes personnes. Et que yena n’a pas tort. Un jour elle finira peut être pas tomber sur la mauvaise personne. Mais ça, elle n’est pas prête de le crier sur tous les toits. Elle n’a jamais rien demandé à yena. Pourtant elle lui vient en aide encore et encore à chaque fois. Portant ce fardeau du nom de yeri comme un héros partant à la guerre avec un handicap certain. Et elle n’aurait pas assez d’une vie pour la remercier d’être là et de tout ce qu’elle fait pour elle. Un soupir lui traverse les lèvres alors qu’elle fuit les yeux de yena. Incapable de les soutenir. Refusant de voir ce qu’elle pourrait y lire, car ça fait des années que ça dure. elle se sent merdique, comme à chaque fois que sa soeur vient la chercher. elle finit par répondre beaucoup plus bas qu’elle ne pense, comme une fatalité. « alors arrête yena. Je sais que je fais que ternir ta réputation. au moins là-bas t’auras plus à te demander quelle connerie j’ai encore fait. .» elle n’a aucune envie d’y aller. Ça la terrifie même. Mais une part d’elle sait que si elle n’y a pas déjà fait un tour, c’est surement grâce à sa soeur et rien d’autres. Ou que ses frasques ne sont pas encore assez critiques pour qu’on la fasse passer à l’orange.  

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((ootd)) Quand on te qualifie parfois de l’enfant parfait des trois, tu te mets à rire. Tu n’as rien de parfait, tu as ce fort caractère qui te fait sortir de tes gonds et qui te donne envie de taper sur tout ce qui bouge sous tes yeux. Ce fort caractère qui t’a mis parfois dans des situations catastrophiques dans ton métier, mais tu as toujours su t’en sortir. Comme tu as réussi à t’en sortir dans ta vie, tout court. Tu te mettais toujours à rire quand on te disait ça, tu n’as pas fini de t’en sortir, tu es encore à moitié enterrée par les choix de ton père qui te suivent encore malgré tout. Une dette énorme que même à 32 ans tu as du mal à terminer. Mais, tu es aussi la première à dire que tu ne seras jamais parfaite parce que tu refuses de l’être. Alors tu soupires Yena, tu soupires quand elle te répète encore une fois qu’elle n’est pas comme votre feu père alors qu’elle n’est pas loin de rattraper le nombre de fois où il a fini derrière des barreaux comme elle le fait. Une histoire sans fin, les défauts d’un seul partagés en trois autres personnes. « Il a bien fait son boulot, ce connard de géniteur. Il a réussi à donner ses pires défauts à ses gosses. J’aurais bien préféré qu’il garde son instabilité et son agressivité pour sa gueule à la place de me le donner, tu vois. On a tous une part de lui, toi y compris. » , parce que tu n’as pas non plus envie que cette partie de lui devienne lui en quelques années, lui 6 pieds sous terre à cause d’une énième connerie. Pas ta Yeri. Puis un rire passe la barrière de tes lèvres à ses paroles avant que tu ne te lèves brusquement et que tu tapes d’un seul coup avec ton pied contre la chaise qui claque contre le mur derrière toi et que tu te rapproches des barreaux pour regarder Yeri. « Tu sais Yeri, on est dans un monde de merde. Tu ne sais pas ce qu’une robe peut foutre comme bordel. Un déclic à la con et tu as un videur qui te broie un truc dans la tête. Puis pouf, plus rien. A qui la faute ? Le gars qui faisait son boulot, ou la personne qui a cru que c’était son jour de chance pour faire un remake d’Ali Baba et les voleurs low-cost ? » , tu regardes ta sœur, bien qu’elle te fuit comme la peste parce qu’elle sait toute la merde qu’elle est en train de faire de plus en plus. Tu sais pertinemment qu’elle finira par encore une fois revenir et que tu te demanderas clairement ce que t’as bien pu faire pour qu’elle suive ce chemin. Puis ses dernières paroles te mettent en rogne, assez pour que tu balances le dossier à terre et que tu donnes encore un coup contre la chaise qui n’a toujours rien demandé dans cette histoire. Tu passes ta main dans tes cheveux avant de te retourner pour la regarder dans les yeux. « Tu sais pourquoi je t’évite une prison Yeri ? Parce que tu te feras bouffer plus vite que tu ne le penses. Ma réputation, je la fous déjà en l’air en faisant les choses à ma manière. Alors t’as pas besoin de te foutre ça sur les épaules en mode tu es Atlas. » , tu regardes les feuilles par terre pendant un instant avant de laisser échapper un nouveau soupir.
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((ootd)) Yeri se mord la lèvre, encaissant une nouvelle fois les mots de sa sœur. L'une de ses grandes qualités, à yena, que d’arriver à fermer la grande gueule de la blonde à coups de répartie bien placée, et ce, malgré la douceur dans sa voix. Contraste saisissant avec son tempérament de feu. Et c’est ce qui rend la situation toujours plus compliquée. Parce qu’elle a beau se bouffer ses défauts en plein visage, les entendre de la bouche de l’une de ses moitiés est toujours douloureux. Car rempli de vérités qu’elle a du mal à assumer. Ne réalisant qu’après coup qu’elle s’est encore enfoncée un peu plus dans un tourbillon sans fond de problèmes. Et si à ses yeux ils ne sont pas si graves, ce n’est pas le cas aux yeux du monde. De la loi. De sa fratrie. Que yena n’a pas tort. Qu'à force d’accumuler les conneries elle finira forcément par tomber sur quelqu’un à qui ça ne plait pas. À se frotter à la mauvaise personne. Difficile de le réaliser quand on n’a pas encore fait le pas de travers fatal. elle sent que sa soeur bout. C'est l’eau qui dort yena. La douceur dans la voix. Le feu dans les veines. Jusqu’à l’explosion. Et yeri ne sursaute qu’à peine quand elle voit la chaise voler contre le mur. Ça lui arrache une grimace plus à cause du bruit que de la surprise. Presque habituée, elle aussi. Yena ne voit pas les frasques de sa soeur de la même manière. C'est compréhensible. Ça fait des années que ça dure. Sans changements. Sans évolution. Un cas irrécupérable. Comme une routine bien huilée. Yeri merde. Yena répare les pots cassés. Un soupir s’échappe de ses lèvres parce que même si elle peut comprendre le point de vue de la brune, elle trouve son raisonnement exagéré. Incapable de se dire qu’on puisse aller aussi loin pour du vol dans un magasin de prêt-à-porter. Pourtant yeri a vécu dehors tout sa vie. Elle a trainé avec des mauvaises personnes bien plus de temps qu’il n’en faudrait et grandi à travers eux. Elle sait de quoi le monde est fait. Mais elle n’est pas encore tombée assez bas pour réaliser pleinement les mots de yena qui elle, le vit au quotidien à travers son boulot. Se passant une main nerveusement dans les cheveux, yeri finit par tourner en rond dans sa cage. Elle déteste ça, être enfermée. L'impression d’être jaugée aux moindres faits et gestes. Ce rappel constant qu’elle sort du droit chemin à tout bout de champ sans réussir à se retenir. Ses yeux suivent du regard le dossier qui finit à son tour au sol dans un geste brusque. Son cœur se serre. Et même si sa fierté crie contre son âme que ce n’est pas vrai, qu'elle vaut mieux que ça et qu’elle est capable de survivre quoiqu’il arrive, que c’est ce qu’elle a fait toute sa vie, c'est complètement faux. Yeri a beau avoir une grande gueule elle n’en mène pas large le reste du temps. Que jusque à maintenant la seule chose qu’elle a eu c’est beaucoup de chance, les bonnes – ou mauvaises selon les points de vue -  relations, et de nombreux coups de pouces absolument pas mérités. Qu'elle joue avec le feu tous les jours. et qu’elle se ferait littéralement désosser derrière les barreaux. Rien de plus que de la chair à canon pour les véritables prédateurs de la fosse aux lions. Le silence qui plane après ça est pesant. Parce que yeri ne sait pas quoi dire qui ne ferait que l’enfoncer. Qui ne ferait qu’énerver d’avantage sa soeur. Alors elle finit par s’asseoir mollement sur le banc de la cellule, sa tête appuyée contre le mur, le regard perdu dans le vague avant de murmurer doucement « j’sais pas quoi te dire.. j'peux pas m'en empêcher c'est.. plus fort que moi. j'arrive pas à m’arrêter.. » confessions avouées du bout des lèvres. à quoi bon prononcer des excuses. À quoi bon lancer des promesses qu’elle ne tiendra pas. Après quelques secondes et un nouveau soupir las, elle relève finalement les yeux vers yena, bien plus docile maintenant qu’à l’arrivée. « j’vais devoir rester là cette nuit ? » avant de fuir de nouveau son regard. presque résignée à cette fatalité. c’est déjà arrivé plus d’une fois. Mais pour d’autres raisons. Et elle déteste ça. qu’elle a toujours l’espoir que sa soeur la sorte de là. Qu'elle ne l’abandonne pas là malgré que ce soit surement la seule chose qu’elle mérite.   

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((ootd)) Tu es beaucoup trop violente dans tes paroles avec ta sœur, tu le sais, tu l’aimes du plus profond de ton âme, mais tu ne veux pas imaginer le pire pour elle. Un jour, c’est ce que tu te répètes, un jour elle finira certainement par ne plus écouter. Et elle finira peut-être par en avoir marre de t’avoir sur le dos pour répéter chaque erreur qu’elle fait ou qu’elle a faite alors que tu n’es certainement pas la plus blanche des deux non plus. Tu réagis beaucoup trop vite parfois, Yena, tu oublies que tu es haut placé dans ce bâtiment au goût amère dans ta bouche. Elle vole, cette pauvre chaise qui n’a clairement rien demandé dans cette situation. Mais, tu n’as pas réfléchi quand tu as laissé passer la colère et que tu as explosé. L’instable, la caractérielle, celle qui explose plus vite qu’on ne peut le penser. Tu as fini trop souvent dans le bureau du proviseur plus jeune parce que tu te battais avec ceux qui se moquaient de tes frangins. Ironie quand on te voit maintenant en tant que policière et que tu n’es clairement pas celle derrière les barreaux. « Putain. », tu t’imagines trop de choses dans ta tête, tous les scénarios où c’est ta sœur que tu retrouves derrière ce drap blanc pour une quelconque raison. Tu sais que tu vas vriller si ça arrive, que tu vas finir par retrouver la personne qui lui aurait fait du mal et tu mettrais ta carrière en flamme juste pour faire manger le sol à celui qui a fait du mal à l’autre partie de ton âme. Tu observes le dossier que tu as balancé à terre, tu as presque envie de chialer sur le coup parce que tout te monte dans la tête et que tu as envie de hurler contre ton enfoiré de père qui vous a laissé dans un monde de merde à tous les trois. Mais tu es incapable de le faire, tu peux juste jouer la carte de la plus âgée des trois juste de quelques minutes. Mais tu ne peux pas faire plus non plus, tout se voit sur les papiers que tu finis par ramasser sans même prendre le temps de les remettre correctement. Après tout, qu’est-ce qui va bien dans ce monde que tu vois devenir de pire en pire chaque jour ? Ce n’est pas pour rien que tu as fait ta demande pour être en criminel, parce que tu n’es pas inconnue dans tout ça. Puis, quand tu entends les nouvelles paroles de ta sœur, de cette minuscule personne que tu protèges plus que tu ne le fais avec toi-même. « Je sais Yeri… je sais. », parce que tu n’es pas la méchante non plus, tu le vois qu’elle ne gère pas non plus, la kleptomanie est une maladie après tout. Mais, tu ne sais même pas si c’est une bonne idée de la faire soigner, si elle le voudra. Tu finis par te redresser en ayant terminée de récupérer tous les papiers qui étaient autre fois contre le sol. Tu passes une main sur ton visage avant de regarder l’heure sur ton téléphone. « Est-ce que tu as capable d’attendre une heure ? Si tu es capable d’attendre que je termine ma journée dans une heure, tu sors et tu ne bouges pas ton cul de mon appartement. », tu as quand même envie d’avoir ta sœur à tes côtés. Surtout avec la dose de boulot que tu te prends en ce moment.
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((ootd)) Les yeux plantés dans le sol, yeri s’en veut. Comme à chaque fois. Elle sait que ses actions font de la peine à sa soeur. Qu'elle doit constamment réparer les pots cassés, malgré le fait que yeri ne demande rien. Elle agit n’importe comment et on nettoie ses conneries pour elle. Jusqu'à ce qu’un jour, elle fera sans aucun doute celle de trop. Mais elle tente quand même. Car quand bien même elle finit souvent au poste, il y a toutes ces fois où elle ne se fait pas prendre. Une satisfaction personnelle dure à éradiquer. Mais quand ce n’est pas le cas.. Les conséquences sont désastreuses. Et sa fratrie en souffre bien plus qu’elle, en réalité. Se pinçant les lèvres, elle ne peut que confesser ces quelques mots. Véridiques. À quoi bon tenter de cacher les faits ? Yeri est incapable de s’arrêter. Ce qui était un passe-temps débile entre enfants il y a maintenant plus de vingt ans a pris des proportions désastreuses. Voler les jouets des gosses de riches parce qu’ils n’avaient pas les moyens de se les payer. Piquer leur argent de poche car eux, n’en avaient pas. Une fois. Deux fois. Et ils y ont pris gout. Un peu trop. Et quand il est parti, elle a continué, toute seule. D'une manière bien pire qu’avant. Comme si le simple fait de poursuivre l’un de leur passe-temps favori lui permettait de le faire vivre encore un peu. Et puis ça entretient son mode de vie aussi. Elle a plus une tune yeri. À tout claquer n’importe comment. Alors elle compense d’une manière franchement douteuse. Loin de se douter qu’aux yeux des autres, ça peut passer pour une maladie. Pas pour elle. C'est juste une sale manie dont elle n’arive pas à se défaire, c’est tout. Rien de plus. Ses yeux se relèvent vers yena, hochant doucement la tête. Bien sûr qu’elle est capable d’attendre. Elle préfère de loin patienter une heure que devoir rester toute la nuit enfermée entre les quatre murs de cette cellule angoissante. elle acquiece doucement. « oui bien sûr. » elle ne peut pas s’empêcher tout de même de lui offrir un petit sourire désolé. Parce que la perspective de sortir de là est une chose. Profiter de sa soeur le temps d’une soirée est une récompense assez rare en ce moment pour être soulignée et qu’elle ne raterait ça pour rien au monde. Même s’il a fallu par là qu’elle finisse de nouveau menottes aux poignets pour ça. Elle ajoute doucement « ça me va, tu peux y aller, j’vais m’tenir tranquille, t’inquiète pas. » cette petite discussion avec yena bien plus efficace que le plus fort des calmants. sous-entendant qu’elle n’insulterait pas l’autre con qui doit encore être à son bureau à l’heure qu’il est, aussi. Elle n’en a plus envie de toute façon. Non, elle allait vraiment se tenir à carreau. Ses yeux suivent sa soeur des yeux, repartant par là où elle est arrivée avant de se retrouver de nouveau seule avec elle-même. Sa tête retombe lourdement contre le mur tandis qu’elle fixe le plafond. Gonflant les joues avant d’expirer un bon coup. C'est ce qu’elle déteste le plus à finir enfermé ici. C'est qu’elle a bien trop le temps d’être confrontée à ses pensées et ses démons. à sa vie merdique.

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((ootd)) Tu laisses échapper un soupir de tes lèvres, tu es réellement fatiguée Yena, tu as juste envie de dormir et de savoir que Yeri n’est plus dans le commissariat une fois que tu rentres chez toi. Tu sais que tu te tires une balle dans le pied à chaque fois que tu fais ce genre de choses, mais là, tu sais clairement que tu n’as pas envie qu’elle se colle encore une fois une possibilité de finir toute la nuit ici. Tu sais qu’elle n’aime pas ça, mais que ça pourrait lui donner une autre leçon que tes propres paroles. Puis, tu sais aussi que ses dites paroles ne sont pas prises à la légère quand elle s’excuse et qu’elle se tient à carreaux dès que tu entres dans son champ de vision. « Okay okay… », tu passes une main dans tes cheveux avant de regarder de nouveau l’heure comme si ça allait changer quelque chose. « De toute manière, j’ai accès à certaines des caméras d’ici, donc je pourrais te voir si tu fais quelque chose de mal en attendant. Mais, je te crois, sinon tu ne pourras même pas profiter de ta sœur pendant une soirée, ça serait con d’esquiver la chaleur fraternelle pour une nuit en cellule. », tu hausses les épaules avant de récupérer la chaise que tu as prise avec toi, lançant un dernier regard à ta sœur avant de prendre la route pour sortir de cet endroit. Le surveillant te remercie pour ton intervention, toi, tu le remercies d’avoir prévenu, avant que tu partes à ton bureau pour terminer ce que tu avais bien pu commencer plus tôt dans ta soirée. Tu vérifies quand même de temps en temps que tout se déroule bien avec ta sœur, tu sais qu’elle n’aime pas plus cet endroit et que tu finiras certainement par lui faire une cellule juste pour elle à force de la voir sur ton lieu de travail.

Après avoir donné l’argent qu’il faut pour payer la caution de ta sœur, tu descends de nouveau pour aller la chercher toi-même. Tu attrapes les clés qu’on te confie avant que tu viennes lui ouvrir la porte, faisant un signe de la main pour qu’elle sorte, bien qu’elle connaisse le chemin à force de venir ici malheureusement. « Je te préviens, on marche. Je n’ai pas ma moto avec moi et il est clairement hors de question que je me tape les transports en commun. », tu as surtout horreur de te mélanger avec autant de monde en sachant qu’il y en a une partie qui n’est probablement pas clean pour beaucoup de choses. « J’ai une Ventoline au cas où avec moi si jamais tu finis par te sentir mal à cause du chemin à parcourir. », tu as toujours quelque chose comme ça avec toi pour elle, tu sais que son asthme est sévère depuis des années et ça ne t’intéresse pas qu’elle te glisse entre les doigts à cause de ça. Tu viens aussi lui mettre ta veste sur les épaules, ayant une deuxième avec toi au cas où. Beaucoup de « au cas où » dans ta vie qui te servent encore et toujours quand ça touche ta sœur et ton frère. Tu laisses échapper un soupir avant de sortir du commissariat avec ta sœur et de prendre la route vers ton appartement. « Je ne veux pas que tu partes de mon appartement avant demain, surtout quand tu le fais sans me prévenir. De toute manière, tu sais que j’ai Athena qui va réagir si tu le fais. », bien que ta chienne soit du genre à se laisser amadouer avec ta sœur, une rottweiler qui aime beaucoup trop les papouilles sur son ventre pour qu’on lui colle la mauvaise réputation de sa race.
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