((ootd)) La porte claque violemment alors que meili quitte l’appartement de sa mère. Le cœur au bord des lèvres. Les larmes aux yeux. L'âme en lambeaux comme à chaque fois qu’elle en ressort. Il fallait bien qu’elle aussi, finisse par être au courant. Comme quoi, après toutes ces années il faut croire qu’elle continue de regarder les magazines à scandales. Peut-être encore à la recherche de la dernière frasque de son père malgré leur séparation. Qu'il a fallu qu’elle voit sa fille en première page. La repropulsant des années en arrière quand c’était elle, en couverture. Que le venin qui a coulé de sa bouche a été le pire de tous. Qu'il n’y a qu’elle qui arrive à la faire sentir aussi bas que terre malgré tout ce temps. Qu'à chaque fois qu’elle pense que ça ne l’atteindra plus, qu’elle sait ce qu’elle vaut, c’est une gifle magistrale qui effondre ses fondements. Et ses mots résonnent encore dans sa tête. Que leur vie merdique ne lui a pas suffi. Qu'elle ne vaut pas mieux qu’elle. Qu'elle s’apprête à suivre le même chemin minable alors qu’elle en sait pertinemment l’issue. Lui rappelant par des mots bien trop ignobles dans la bouche d’une mère, ce qu’elle pense réellement de cette gamine qu’elle n’a jamais aimé. Et c’est trop. Entre les émotions qui l’ont ravagé pendant des jours et des jours. Ce manque cruel et cette nuit qui se rejouait en boucle dans sa tête. Incapable de passer à autre chose. Ces messages dégueulasses qu’elle lui a envoyé car elle ne sait qu’attaquer alors qu’elle n’avait qu’une envie, c’est qu’il revienne. Faisant ce qu’elle fait de mieux au quotidien, tout détruire sur son passage. Une prophétie impossible à contrer. Pourtant sa mère a le don de raviver sa rage en même temps que sa douleur. Semant le doute chaotique dans son esprit assaillit par un seul et unique visage. Agrandissant le gouffre dans son âme. Parce que sa mère n’a peut être pas tort. Que les hommes comme eux ne peuvent pas se contenter d’une seule femme. qu'ils brisent tout ce qu'ils touchent. Qu'elle n’est rien de plus qu’un grain de sable dans son désert bien rempli. Que la simple étincelle qu’il a réussi à allumer en elle n’est sans doute rien de plus qu’un stratagème pour la posséder pour mieux l’oublier derrière. qu’elle a beau l’avoir su depuis le début, elle ne comprend toujours pas pourquoi est-ce que ça l’énerve autant. Pourquoi il la hante à ce point. D'habitude c’est si simple. Elle les a déjà oublié dès le lendemain. Alors pourquoi ce poids qui lui pèse depuis qu’elle a quitté son appartement ne l’a pas quitté. Comme un gout d’inachevé. Inachevé désormais totalement balayé par sa peine et sa rancoeur protectrice. Détruire pour mieux se sauver alors qu’en réalité elle ne se fait que plus de mal elle-même. Le retour jusqu’à sa chambre est chaotique. Complètement submergée par les évènements. Que le regard des autres, elle s’en fou. Les ragots, elle s’en fou. Elle a l’habitude. Qu'être insultée à tout va à cause de son attitude qui déplait, ce n’est qu’une foutaise qu’elle balaie du dos de la main. indétrônable. Pourtant, cette fois, la pilule passe mal. Très mal. Parce que son visage est désormais affichée en couverture avec pour seul motif de n’être qu’un coup d’un soir alors que son père a passé sa vie à la protéger des médias. Qu'elle n’est rien de plus qu’une putain de plan cul aux yeux du monde et qu’elle ne sera rien de plus que celle qui s'est tapée jonah quand elle montera sur scène. et pas pour son talent. Car c’est ça l’un des principal bruit de couloir. Qu'elle a couché avec lui dans l’unique but de se faire un nom. De faire un gros coup de pub à son groupe. Sans se douter une seconde que si elle l’avait voulu, meili serait connu depuis sa naissance et qu’elle n'a pas besoin de jonah pour ça. Elle a juste à crier sur tous les toits qui est son père. Désormais, elle ne sera rien de plus qu’un bout de viande pour ses proies avides de la faire sienne parce qu’ils penseront qu’elle n’est bonne qu’à ça. qu'elle est prête à tout pour briller. Oh, elle en a fait et dit des choses pour arriver à ses fins. Mais pas ça. Et pourtant c’est ce qu’elle se mange de plein fouet. Arrivée dans sa chambre elle sent déjà qu’elle étouffe. Heureusement que ses colocataires ne sont pas là parce qu’elles se seraient prises de plein fouet sa haine. tout comme elle est imbuvable avec les gens qu'elle croise. son groupe en premier. Il faut qu’elle sorte. Faire quoi, elle ne sait pas. Ou du moins si, elle sait. Quitte à donner raison à toutes ces langues de vipères qui lui ont dressé un beau portrait. Mais il faut qu’elle l’oublie. Qu'elle remplace son visage par un autre. Elle se change et décline l’invitation de yohan à sortir prétextant un truc de prévu en centre ville. Elle ne veut voir personne. Quelques messages plus tard, elle sort et rejoint le bar où elle finira la nuit avec quelqu’un. Elle le sait. En témoigne les têtes qui se retournent sur son passage alors qu’elle se fraye un passage dans la chaleur de la foule. ça ne sera pas dur à trouver. Le moins pire fera l’affaire. Un claquement de doigt et ils diront amen au moindre de ses caprices. tous à ses pieds. Mais il lui faut un verre d’abord. Ou peut être même deux ou trois pour l’aider dans sa folie. Tandis qu’elle s’accoude au bar après avoir commandé, ses yeux fatigués jettent un oeil à la foule. Aux hommes à côté d’elle. Celui d’à côté qui bave plus que de raison et qui la dégoute presque. C'est presque une bénédiction quand arrive son verre qu’elle boit cul sec. Il lui faut au moins ça alors que ce n’est clairement pas son genre de faire ce genre de manière. Elle en recommande un autre, pour plus tard. Son verre en main, elle s’éloigne, pour se poser un peu plus loin. Il ne faut pas longtemps pour qu’elle détaille de la tête aux pieds celui qui vient de l’approcher. Le charisme d’une étoile de mer et d’une saveur absolument insipide mais il a l’air moins en chien que les autres. Il parle. Oh comme il parle. Trop. beaucoup trop. Elle a envie de lui dire de la fermer, qu'elle n'en a rien à foutre, de ce qu'il dit. Et puis merde. Elle est ici pour une raison. Parce qu’il a beau parlé, ses pensées dévient encore et toujours vers la même personne. Et ça la rend complètement folle. Finissant son deuxième verre, elle finit par marmonner entre ses dents. « tu feras l’affaire, ramène toi. » plus pour elle que pour lui parce que son humeur massacrante ne s’est toujours pas arrangée et qu’elle s’enfonce dedans. Il a compris. Il ne fait pas être un génie pour deviner ce qu’il va se passer ni les sous-entendus derrière. Posant d’un geste un peu trop fort son verre sur la table elle se retourne. mais elle se heurte presque à un mur dans son demi-tour. Elle s’apprête même à incendier cet abruti qui a osé se mettre sur sa route. sauf que quand elle lève la tête elle se fige net. Incapable de cacher la surprise sur son visage. Ses yeux qui s’agrandissent sous le choc de le voir ici. Son coeur s’emballe. rate un battement. Accélérant un peu trop avant qu’elle se rebouffe en plein visage sa journée de merde. Les derniers jours et tout ce qui a pu lui traverser l’esprit. et en même temps, elle revoit les images de cette nuit-là. il faut que ça cesse. surtout qu'il y a quelque chose en elle qui n'arrive pas à croire qu'il soit réellement là. comme un espoir enfoui qu'elle se doit de piétiner parce que c'est ridicule. Alors meili redresse les remparts. Remballe tout au fond d’elle. toutes ses expressions disparaissent pour ne laisser qu’une froideur glaciale planer dans l’air bien trop chaud de la boite. le changement est radical « qu’est-ce que tu fais là. » c'est à peine une question. parce qu’elle n’est pas stupide, qu’elle ne croit pas aux coïncidences. Et encore moins quand il se dressait juste derrière elle avant son demi-tour.  

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((ootd)) Tu devrais passer à autre chose, tu le sais, mais Mei Li a posé une empreinte indélébile dans ton esprit. Il y a pourtant eu bien des signes que tu n’aurais pas dû autant en faire, que tu aurais dû chercher a la sortir de ta tête. Alors pourquoi à chaque fois que ton esprit divague, des visions de cette soirée, de cette unique soirée te reviennes? Elle a fermé un piège un loup sur toi, définitivement ensorceler par cette fille que tu n’arrives toujours pas à oublier. Elle t’a pourtant prévenu, elle t’a montré à quel point elle pouvait chercher à t’éloigner d’elle, à quel point elle pouvait s’emporter sans que tu ne comprennes vraiment pourquoi. Tu as pourtant espéré lors de cette fameuse soirée, que tu avais pu entre apercevoir ce qu’elle cachait derrière la muraille qu’elle semble ériger en permanence. Pourquoi la seule chose que tu y as gagnée, c’était le fait qu’elle se soit sauvée comme une voleuse, un scandale dont tu te moques royalement, et un échange de message très déplaisant. Tu ne sais pas si qui t’a fait le plus mal en réalité. Qu’elle soit partie sans rien dire où ce qu’elle ta mis dans les dents par message. Dans les deux cas tu t’es fortement trompé sur son compte, où tu as fait quelque chose dont tu n’es pas au courant. Tu te demandes toujours pourquoi elle pense que tu cours les filles, que tu es juste cet archétype du musicien qui va de ville en ville tout en collectionnant les conquêtes. C’est tout de même l’opposé de ce que tu as toujours fait, toujours montré, même en publique. Cette histoire est tout de même allée beaucoup trop loin, surtout que publier les photos de Mei Li, c’est d’un mauvais goût au possible. Mais c’est toi le méchant de l’histoire visiblement, sans comprendre pourquoi. Ça aurait été un faux problème si jamais s’en était rester là. Grave erreur que de penser cela, parce que même au Japon, on ne t’a parlé que de ses fichues photos. Comme un rappel incessant dont tu n’as pas besoin. Chaque interview on t’en a parlé, chaque hôtel, chaque séance de dédicaces, c’était le même sujet qui revenait en boucle. Sympathique avant goût de ce qui ce passe maintenant que tu es revenue en Corée. Sauf que maintenant tu as aussi droit non seulement aux folles dingues qui campent pour tenter d’être la prochaine prise en photo, mais aussi les fous furieux mécontents que tu es pu tenter une déesse pareille. Finalement tu aurais dû écouter Mei Li et t’en passer.  

Tu étouffes dans ce fichu hôtel, et pas question de rejoindre l’appartement de ton père, clairement pas sûr que de ce soit mieux. Tu dois alors avoir recours à des tours de passe-passe passe, presque à te déguiser pour pouvoir sortir. Tu ne devrais sans doute pas, mais tu as franchement besoin d’air, et pas des remarques qui fusent de tous les côtés. Vous avez un concert demain, alors ce que tu es en train de faire est complètement stupide. Le bar et blindé, tu as presque l’espoir de passé inaperçu alors que tu commandes un cocktail sans alcool au bar. Tu es pourtant tellement tenté de boire un verre pour tenter d’oublier tous ces jours bien merdiques. Pourtant alors ton regard balaye l’endroit par habitude, tu ne peux détacher ton regard d’une personne. C’est Mei Li, même de dos tu le reconnaîtrais entre mille, ce corps que tu as eu entre tes mains, que tu as explorées autant qu’elle ne te l’a permis. Tu es attiré comme un aimant, sauf que lorsqu’elle se lève devant toi, elle semble accompagnée. Pourquoi est-ce que tu as l’impression de prendre un coup de poignard? Pourquoi est-ce que cela t’énerve alors que tu n’as objectivement, aucune raison de l’être. Mei Li écarquille les yeux lorsqu’elle s’écrase littéralement sur toi. Puis, la muraille revient et arrache le sourire qui devait étirer tes lèvres. Puis lorsqu’elle ouvre la bouche, c’est toi qui montes un mur. Ok. Elle montre clairement ce qu’elle veut visiblement, et ce n’est clairement pas ta présence. Le couteau tourne dans la plaie encore sanguinolente, et tu n’aimes pas ça. ”J’ai un concert à Séoul, clairement je n’ai pris l’avion juste pour te voir. J’avais compris le message.” Le ton est sec alors que tu la toises presque du regard. On est tout de suite bien loin de la soirée que vous avez passé. Puis c’est ce qui lui sert de compagnon/Chien/Copain qui semble vouloir s’interposer en se mettant entre vous deux. ”Tu fais quoi toi? Dégage de là avant que je finisse en couverture des magazines mais pour autre chose que des photos de mes soirées.”

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((ootd)) L’air de la boite est d’une chaleur presque étouffante. trop de monde. Trop de bruits. Et pourtant, l’atmosphère qui plane est désormais glacial. Le son presque réduit à néant quand ses yeux plongent dans les siens. Le temps comme suspendu. Mais pas pour les bonnes raisons. Pas de la manière dont on peut le rêver. Les retrouvailles sont amères. Imprévues et totalement dépourvues de sens. Il est la dernière personne sur laquelle elle pensait tomber ce soir. La dernière personne qu’elle voulait voir. Et pourtant celle que sa tête et son corps ne cessent de réclamer chaque seconde. En témoigne l’attraction qu’il a encore sur elle, même maintenant. Que sa présence efface toutes les autres et c’est une gifle dans ses fondations. Comme une droguée qui ne s’est pas rendue compte qu’une fois la première dose administrée, le manque serait fatal et cruel. Que les effets de ce sevrage seraient apocalyptiques. Pourtant il est là. Comme une apparition divine. La probabilité pour qu’ils se retrouvent tous les deux, au même endroit, au même moment ? C'est beaucoup trop millimétré pour qu’elle puisse croire au hasard malgré le fait qu’elle n’a dit à personne où elle se trouvait. Alors comment ? Ses sourcils se froncent, troublée. Son visage de marbre n’a rien à envier à celui qui lui fait face, tout aussi heureux qu’elle de la voir ici, visiblement. Pourtant ses mots lui font plus de mal qu’elle ne le voudrait malgré toutes les barrières qu’elle a érigé. Comme un rappel brutal des stéréotypes auxquels il est rattaché. Elle se doute qu’il n’a pas pris l’avion pour la voir. Si de base, elle n’avait nourri aucun espoir que ça soit le cas, les horreurs qu’elle lui a balancées ont réduit à néant tout le reste. Mais tant mieux, finalement. Ça ne fait que la conforter dans son idée. Même si ce constat a un gout plus atroce qu’elle ne s’y attendait. Et elle ne comprend pas la douleur qui l’envahit au lieu de balayer ses paroles d’un geste de la main comme elle le fait si bien. « et tu vas me dire que tu t’es retrouvé juste derrière moi par pur hasard ? » elle n’y croit pas une seconde. son ton est aussi froid que le sien alors que son coeur bat un peu trop fort. Contraste sinistre entre ce qu’elle montre et ce qu’elle ressent alors qu’elle a l’impression d’entrer en ébullition. Que tout ce qu’elle retient depuis cette fameuse nuit menace d’exploser à tout moment. Elle a presque oublié l’autre abruti qui était censée lui servir de divertissement pour la soirée jusqu’à ce qu’il ouvre la bouche pour dire elle ne sait trop quoi. Trop occupée à fusiller jonah du regard, elle ne l’a même pas écouté. Et son regard noir se tourne vers l’homme en question avant de retourner vers le chanteur. Un rire mauvais lui échappe. Tiraillé entre l’envie de lui dire de dégager à lui aussi, parce qu’il n’est absolument plus digne d’intérêt, et l’envie de lui dire de rester car jonah n’a pas son mot à dire dans tout ça, aux dernières nouvelles. Un rire mauvais lui échappe. « c’est pour ça que tu es là ? Histoire d’en rajouter une couche ? Ma tête n’a pas suffisamment tourné comme ça ? » dans un monde différent elle aurait pu être heureuse d’être avec lui en première page, mais pas dans celui-là. Pas comme ça. Et si elle ignore l’abruti à ses côtés son attention pleinement focalisée sur jonah, lui n’a visiblement n’a pas envie de se faire piquer sa cible du soir. et n’a pas non plus vraiment apprécié de se faire envoyer chier. « elle n’a pas l’air d’avoir envie de te voir, donc toi tu devrais dégager. » peu enclin à partir visiblement alors qu'il se rapproche de meili comme si elle lui appartenait. et c'est trop. cette fois c’est meili qui n’apprécie pas qu’on se mêle encore de ses affaires et qu'on la prenne pour le trophée du jour. Et le regard qu’elle lui lance est bien plus mauvais que celui dont a eu le droit le jonah. « oh toi, tu sais quoi ? Casse-toi. J'suis plus d’humeur. »  elle ne l’était déjà pas vraiment. Et qu’il n’a pas compris depuis le début qu’il ne l’intéresait pas. Qu'elle ne l’écoutait même pas. Et qu’il lui fait l’effet d’une douche froide. elle ne vérifie même pas si ses paroles ont fait leur petit effet tellement il lui est insignifiant et indigne d'intérêt alors qu'elle poursuit mais, contre le chanteur cette fois « et toi mêle-toi de ce qui te regarde. Je n’ai aucun compte à te rendre. » même si ça chamboule un peu une part d’elle-même, au fond.  

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((ootd)) La soirée de respiration vient clairement de partir aux oubliettes. On est clairement en train de partir en confrontation brutale et stupide, qui en plus ne servira a rien. Vous le savez tous les deux, rien de bon ne peut sortir de cette rencontre, surtout pas après l’enchaînement d’évènement et de messages entre vous. La preuve en arrive bien vite alors qu’elle t’accuse  presque de la suivre où tu ne sais quoi? Cette histoire part vraiment dans du grand n’importe quoi. Cela ressemble à une terrible fin après la soirée qu’ils ont passée. Tu lèves alors un sourcil, la toisant encore un peu plus du regard, clairement agacé par cette agression une nouvelle fois gratuite. Tu pourrais laisser couler mais encore une fois elle cherche à gratter où ça fait mal, à chercher clairement tes limites. Sauf que ton quota de patience est clairement bas, et que tu vas te faire une joie de lui donner un peu de son propre traitement. ”Comment tu voulais que je sache que tu étais dans ce putain de bar? Ne t’inquiète pas, j’avais parfaitement compris le message quand tu t’es sauvé comme une voleuse.” Est-ce que tu en profites pour cracher un peu ce que tu as sur le cœur? Sûrement un peu trop. Mais elle n’a pas le monopole de l’agression encore moins ce soir. Mais c’était sans compter sur Mei Li, qui n’a visiblement aucune envie de laisser tomber l’agression. Tu voulais juste te débarrasser d’un gêneur, mais il faut bien évidemment qu’elle en remette une couche. On dirait bien que tout ce que tu pourras dire pourra et sera retourné contre toi de toute manière. ”Je croyais que tout ce qui te concernait ne me regardait de toute manière? Mais je te trouve plutôt gonfler de me reprocher quelque chose que ne fait pas. Alors que toi tu es un bar à trouver le premier connard qui passe. Je voudrais bien dire le contraire mais je suppose que tu n’as pas de mal a les attirer rien qu’en te montrant ici.” Mélange terrifiant d’agression et de compliment, même toi ça ne surprend. En même qui pourrait te blâmer de lui faire un compliment son apparence? Surtout lorsque tu as vu ce que qui ce cachait sous ses vêtements. Tu y penses d’ailleurs un peu trop, des flashs te viennent un peu trop en mémoire.

D’ailleurs en parlant de connard, tu en vois un qui se sent soudain pousser des ailes. Il bombe le torse et tente de se montrer un peu plus devant Mei Li. Même toi tu sais que ça, c’est une grave erreur mon grand. Tu n’as même pas le temps de dire quoi que ce soit que l’ogre Mei Li est déjà en train de le dévorer. Tu éprouverais presque de la peine pour lui qui pensait la mettre dans son lit, vraiment. Keyword: presque. Quoi? Toi jaloux? Nan. Peut-être. Un peu. Tu n’aimes pas partager c’est tout, et elle était dans tes bras il n’y a pas si longtemps. Tu observes alors le pauvre bougre complètement désemparé quand elle lui dit de dégager. Tu peux avouer sans honte que c’est quand même un peu satisfaisant. Puis encore une fois elle appuie où ça fait mal, t’attaque alors que ne l’attendait pas. Cette guerre que tu n’as pas demandée revient au galop. TU fronces les sourcils, tu n’arrives pas à retenir un claquement de langue agacée. Cette fois c’est vraiment celle de trop. Hors de question que tu la laisses de rabaisser sans raison plus longtemps. Tu soutiens son regard, faisant un pas vers elle alors que votre duel de regard reprend. A force de te chercher elle finit par te trouver. ”Tu veux quoi à la fin? C’est quoi ton putain de problème? A quel point je te perturbe pour déclencher chez toi autant de réactions dans un sens où dans l’autre? Pour une fois quelqu’un c’est soucier vraiment de toi? Mais laisse tomber c’est fini. Je ne suis pas là pour te permette de passer tes nerfs.” Tu craches un peu trop ce que ton cœur et ton cerveau te cris depuis des jours. Tu n’aurais sans doute pas dit le dire, où pas autant. En tout cas tu lui jettes un dernier regard, un dernier défie mais tu ne lui laisses même pas le loisir de cracher son venin. Tu fais demi-tour lui tournant le dos pour retourner vers le bar. Tu montres littéralement que tu désintéresses de tout ça alors que tu t’installes au Bar. OK, c’est mal mais là tu as besoin d’un verre. D’autant plus qu’elle risque de ne pas te laisser t’en sortir aussi facilement.

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((ootd)) Meili possède ce regard qui parvient à vous faire sentir plus bas que terre. Qu'elle soit perchée sur ses talons ou non. Qu'elle soit capable de vous dépasser ou que vous fassiez trente centimètres de plus qu’elle, elle n’a aucun mal à vous faire sentir misérable en un coup d’oeil quand elle le décide. En revanche, elle n’a jamais réellement été habituée à l’inverse. Encore moins venant lui. Surtout de lui. Parce que jonah a cette façon de la regarder différemment. Qu'elle revoit encore ses yeux la dévorer. La contempler comme une véritable déesse. Ses regards qui ont réussi à la faire fondre. Cette impression qu’il la voyait vraiment sans réellement savoir comment. Et c’est peut-être ça, le problème. Ça l’a terrifié meili. le fait qu’il ne fasse pas comme tous les autres. Qu'il puisse lire à travers elle. Mais ces instants sont désormais envolés. Effacés dans un passé révolu. Parce que la façon dont il la regarde maintenant n’a rien à lui envier. Un véritable miroir. Ça lui fait mal tout comme ça lui donne envie de lui rendre coup pour coup pour oser lui faire ressentir des choses pareilles. Qu'au fond, ce n’est que le résultat de ce qu’elle a engendré. Qu'elle a réussi à faire en sorte de le repousser d’une telle force qu’il aura fini par la haïr, lui aussi. Incapable de faire autrement que de brûler tout ce qui pourrait la rendre heureuse de peur de souffrir. Bien que cette fois-ci le résultat n’est pas celui escompté. Que les dégâts sont bien plus importants que prévu. un rire mauvais lui traverse les lèvres. Des dizaines de boites, de bars qui ornent la capitale, il fallait qu’il vienne dans celui-là. À ce moment-là. Comme si le karma ou le destin, ou peu importe quelle connerie, s’en mêlent pour leur jouer une blague de très mauvais gout. Mais ses paroles ont le don de la faire tiquer violemment. Incapable de retenir le venin qui coule de sa bouche sans pouvoir s’arrêter. Qu'elle regrettera sans doute après coup chacun de ses mots mais l’heure n’est pas à la réflexion ni aux regrets. On ne réfléchit pas en plein champ de bataille, on tente de survivre quitte à abattre les cartes les plus mauvaises. « partir comme une voleuse ? Quoi, tu voulais que je reste pour te préparer le petit-déj' peut-être ? » l’ironie qui transpire dans sa voix est indécente et violente. Qu'il ne mérite pas ça. Pas du tout. Surtout pas quand on sait qu’il est à des années lumières de s’imaginer à quel point elle avait voulu rester. Qu'elle en avait envie. Qu’elle a été déchirée entre l’idée de rester avec lui et celle de fuir. De mettre un terme à tout ça avant qu’elle ne puisse plus faire marche arrière par pure lâcheté. Qu’elle avait vraiment envie de se dire que peut-être... Loin de s’imaginer que ça finirait ainsi. Que ces photos auraient un effet boule de neige dévastateur. Sa vie privée exposée. Une image dégradante affichée. Cette accumulation de remarques. De jugements. Son esprit pris d'assaut par jonah. Les horreurs qu’elle lui a balancé par message. Et puis, le coup de grâce de sa mère un peu plus tôt dans la journée. Tout cette accumulation de merde les mène là aujourd’hui. À cette situation catastrophique. Ce doux rêve dans lequel elle aurait aimé rester prisonnière a tourné au cauchemar. Inconsciemment meili le pousse à bout. Elle doit le faire pour qu’il lui prouve qu’elle a raison. Qu'en le poussant à la haïr il est comme tous les autres. Qu'en arrachant la douceur dont il a fait preuve envers elle il lui révèle qu’il n’est rien de plus que l’image qu’elle a des hommes comme lui. Elle se fige pourtant presque à sa remarque avant de froncer les sourcils. Elle n’apprécie pas vraiment se bouffer ses propres jugements en match retour et qu’elle ne croit pas une seconde non plus qu’il ne joue pas à ce jeu-là à tout bout de champ de son côté. Et bien que meili ne soit pas, étonnamment, de celle qui les collectionne plus que de raison, c’est clairement ce qu’elle comptait faire ce soir. Bien que l’objectif principal soit de l’oublier... Lui. Mais elle ne l’avouerait même pas sous la torture. Son cœur lui fait mal. elle se sent à deux doigts d’exploser. Et c’est jonah qui va lui servir d’exutoire. Pourquoi se priver sachant qu’il est celui qui a mis son monde sans dessus dessous. Celui qui a tout dévasté sur son passage pour le meilleur comme pour le pire pour ne laisser que cendres et gravas dans son sillage. Ravivant des choses enfouies dans les tréfonds de son âme pour qu’elle le pousse à les détruire juste après. Mais une meili blessée est une meili qui cherchera à blesser davantage pour prouver que ça ne l’atteint pas. S'enfonçant un peu plus dans ce sable mouvant d’horreurs et de méchancetés gratuites. « il faut croire que j’attire un peu trop tout ce qui bouge sans le vouloir. Même ceux qui ne sont pas prévus. Regarde qui j'ai récupéré sur mon passage alors qu’il m’a clairement dit la dernière fois que je n’entendrai plus jamais parler de lui ?  » littéralement déchirée entre ce qu’elle dit, et ce qu’elle pense et ressent. Car ça fait des semaines qu’il l’obsède.  Que cette soirée et cette nuit se jouent en boucle dans sa tête. Que le voir ici aurait pu être un hasard délicieux. Des retrouvailles dignes d’un film mais non. Car meili détruit tout. Encore et toujours. Repoussant jonah au bord du gouffre pour qu’il se bouffe en plein visage qu’elle n’est pas celle qu’il pense. toute sa rage et sa douleur augmentent progressivement. Et cet abruti qui aurait dû lui servir de divertissement sans saveur a le malheur d’ouvrir la bouche. Lui aussi va se rendre compte que la reine des glaces est d’humeur massacrante. La simple présence de jonah suffisant à effacer toutes les autres, même dans des conditions pareilles. Elle l’ignore royalement une fois sa haine déversée pour la reporter sur celui qui la hante. Le pas qu’il fait vers elle rend la tension encore plus explosive. réduit l'espace. Qu'il a beau la surplomber, ses yeux ne quittent pas les siens. Une guerre que personne ne désire perdre parce que les enjeux sont trop grands. Et cette fois c’est lui qui déverse sa colère avant de la planter. Elle se retrouve scotchée là. Sidérée et blessée par ce qu’elle vient d’entendre. Incapable de digérer ce qu’il vient de lui dire. Parce qu’il est bien loin de se douter à quel point, oui, il la perturbe. Dans tous le sens du terme. Qu'elle ne comprend pas pourquoi elle réagit comme ça vis-à-vis de lui. Et son cœur se serre violemment quand ses quelques mots résonnent une nouvelle fois dans son esprit. Comme une cassette rayée. « pour une fois que quelqu’un se soucie vraiment de toi. » la douleur est violente. c’est un véritable coup de couteau en pleine poitrine. Ce « pour une fois » qui fait mal. à double sens. Parce que personne d’autre ne l’a fait  mais que lui si. Une vérité exposée au grand jour. Affichant son règne solitaire sans fioritures. Qu'elle a eu beau le repousser plus d’une fois il s’est accroché sans avoir vraiment voulu la laisser tomber. Cherchant à tout prix à se faufiler derrière la surface. Mais elle ne peut pas laisser ça là. Pas comme ça. Elle ne veut pas le laisser croire ça. Tout comme elle ne veut pas y croire non plus. Elle tourne la tête dans la direction où il a fui avant de le retrouver instantanément. Parce qu’elle serait capable de le reconnaître dans une foule de mille personnes. Constat étrange. Elle n’hésite pas une seule seconde avant de le rejoindre. Attrapant son bras pour le retourner vers elle dans un contact brûlant. Et les vannes s’ouvrent. La haine et la rancœur se déversent comme un poison létal avec pour unique but faire du mal pour temporiser le trou béant dans lequel elle est en train de se noyer. « j’espère que c’est une blague ? Mon putain de problème ? Tu t’es foutu juste derrière moi alors que tu aurais juste pu passer ton chemin et c’est toi qui me perturbes ? Tu viens me voir et c’est toi qui me demande ce que je veux ? On nage en plein délire, je rêve là. » mais elle n’en reste pas là. Parce qu’elle ne laissera pas cette phrase qui la faite vriller en suspens. Un rire cynique, presque brisée la traverse. L'explosion aux bords des lèvres. « l’ego que tu as mon dieu. Ne me fais pas croire que tu te souciais vraiment de moi. Et comme si tu étais le seul à le faire en plus de ça ? Pour qui tu te prends franchement. Tu as cru que ça y est, ma vie tournait autour de toi parce que tu as réussi à me mettre dans ton lit ? Ça marche peut être sur d’autres mais pas sur moi. Ta célébrité t’es visiblement un peu trop monté à la tête. » les mensonges qui s’échappent de sa bouche sont sans fin. Parce que c’est faux. Que plus rien n’a de sens. Mais quitte à tout réduire en lambeaux autant se donner le coup de grâce jusqu’au bout, même si elle doit s’achever au passage. « c’est dommage. Parce que c’est clairement ce que tu vas faire. maintenant que tu as décidé de foutre ma soirée en l’air je ne vois pas pourquoi je me priverai de passer mes nerfs sur toi alors que tu es clairement venu le chercher. » comment peut-on passer d’une nuit aussi idyllique à un carnage pareil ?  

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((ootd))#

Elle sait parfaitement ce qu’elle fait, elle sait parfaitement ce que tu veux dire. Pourtant elle te renvoie tout cela à la figure avant même que tu n’es eu le temps de dire ouf. Tu lâches un claquement de langue agacée. Elle est clairement en train de brûler la chandelle par les deux bouts. Tu ne la comprends décidément plus, tu ne sais même plus comment vous êtes arrivé à ce stade. C’est stupide, mais peut-être qu’elle a raison d’un côté, si tu n’avais pas été là, jamais elle n’aurait fini prise en photos de la sorte. Pourtant, c’est elle qui a commencé à venir dans tes bras. Elle ne t’a pas repoussé non plus, elle ne t’a pas arrêté. Alors tu ne comprends toujours pas pourquoi tu es soudainement devenue cette cible qu’elle veut absolument abattre. Tu croyais avoir entrevu la vraie Mei Li, la chute aura été violente. Le karma te rattrape sûrement enfin pour tout le bien que tu as reçu. Pour une fois que quelqu’un t’intéresse vraiment, il faut que tout parte en couille. Depuis cet échange téléphonique il faut dire que tu as clairement déchanté concernant la jeune femme. À croire que tu t’es décidément planté une nouvelle fois. ”Tu sais parfaitement ce que je voulais dire Mei Li, enfin, si c’est ce que tu veux croire fait comme tu veux. C’est plus mon problème visiblement.” Alors pourtant tu n’en démords pas? Pourquoi tu ne peux pas desserrer le poing sous le coup de la colère? Trop de questions auxquels tu n’as plus vraiment envie de répondre maintenant.  Visiblement elle n’en avait encore pas assez dit, elle n’avait encore pas assez craché son venin. Tu prends de nouveau un coup de couteau où tu ne l’attendrais pas. Elle retourne contre toi tes critiques, elle est décidément beaucoup plus douée que toi à ce petit jeu-là. Tu ne peux pourtant pas t’empêcher de la regarder encore plus méchamment. ”Pourquoi est-ce que j’essaye seulement d’être un minimum gentil avec toi? Tu n’as rien récupéré sur ton passage, on c’est croisé c’est tout. C’est toi qui te fais des films là. Tu te rappelles, une soirée, c’est tout, c’était ta condition pourtant non?” Est-ce que tu tentes maladroitement de garder la face? Oui. Est-ce que ça risque de la mettre encore plus en rogne? Sans aucun doute, mais tu n’en as rien a faire. C’est une guerre que tu n’as pas déclenchée et que tu refuses de perdre.

Tu réduis encore l’espace, tu la provoques un peu plus alors que vous vous affrontiez dans un duel de regards d’où personne ne peut sortir gagnant. Sauf que cette fois tu ne te retiens pas, tu craches ce que tu ne peux plus retenir depuis tous ce temps. Parce que tu ne peux plus être juste son punching-ball pour une raison inconnue. Parce que de toute façon tu sais que tu ne gagneras jamais à a ce petit jeu de qui fera le plus mal à l’autre. Tu es beaucoup trop gentil pour cela. Alors tu craches ta colère et la plantes la. Tu n’as plus rien a lui dire de toute façon. C’était sans compter sur le caractère revanchard de Mei Li, a qui ton petit numéro n’a visiblement absolument pas plu. Alors qu’elle te force a te retourner vers elle tu dégages ton bras du sien, sans doute un peu trop brusquement alors qu’elle s’énerve encore une fois. Mais honnêtement, elle en fait beaucoup trop pour être crédible. Elle insiste beaucoup trop sur ce que tu as dit que croire que tu n’as pas visé juste. Elle tend encore un bâton pour se faire battre. Honnêtement, elle te fait presque de la peine, autant qu’elle te fait mal. Tu retiens un rire alors qu’elle accuse ton égo, tu plantes de nouveau ton regard dans le sien, tu t’approches dangereusement d’elle, tu peux sentir son souffle affolé par l’énervement contre toi. Dans d’autres circonstances tu aurais clairement pu t’emparer de ses lèvres là, maintenant. ”Si j’ai si tort, pourquoi est-ce que tu insistes autant? Pourquoi tu ne passes pas juste ton chemin? Pourquoi est-ce que tu ressens ce besoin viscéral de t’en prendre à moi? Tu approches encore un peu plus ton visage du sien, clairement en signe de défi. Vos lèvres beaucoup trop proches pour ne pas te tenter, beaucoup trop proches pour ne pas rendre cette tension presque étouffante.”Pourquoi est-ce que tu t’affoles autant si j’ai tort? Ose me dire que cette soirée n’est pas encore dans ta tête?  J’en ai rien a foutre de ma célébrité, je n’ai jamais dit que ta vie tournait autour de moi. J’avais parfaitement compris le message que tu ne voulais plus avoir affaire à moi, sauf que là c’est toi qui insistes beaucoup trop. Alors au bout d’un moment décide-toi une fois pour toutes.” Tu laisses planer quelques secondes, avant de retourner contre le bar, délaissant ton attention de la jeune femme. Tu pousses un soupir alors que visiblement elle en a encore beaucoup a dire. ”Tu sais quoi? Fais ce que tu veux je m’en fiche au point où on en ai. Tout ce que je sais c’est je vais avoir besoin d’un verre, et c’est complètement ta faute.”

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((ootd))  Il est bien là le problème. C'est que non, meili ne comprend pas. Elle n'a jamais cherché à comprendre. c’est ce qu’elle a toujours fait. Partir. Sans un seul regard en arrière. Sans chercher une seconde à se dire qu’elle peut blesser l’amour propre de ceux qu’elle laisse dans son sillage. Ça n’a jamais été son problème, jusqu’à maintenant. Ne véhiculant pour seuls adages de n’avoir aucune attache quelconque. c’est le fait qu’elle ait voulu l’inverse qui est problématique. Que jonah a réussi à perturber ses fondements les plus ancrés en elle. Et ses reproches cuisants ne font que la conforter dans l’idée qu’elle a bien fait de partir. Même si cette nuit-là, tout son être criait le contraire. Elle se retient presque de rire quand il insiste que ce n’est que le fruit du hasard. Le même endroit est une chose. Se prendre son corps de plein fouet parce qu’il est juste derrière elle en est une autre. mais soit. s'il pense qu’elle va croire à ses excuses qui ne tiennent pas la route. Qu'il la prenne pour une débile si ça lui chante. même la suite lui arrache un rictus moqueur. Oui, c’était sa condition, pourtant c’est lui en premier lieu qui l’a dictée. Elle entend encore ses paroles alors qu’elle le voit pencher sur elle pour le lui demander. Elle s’entend encore accepter. Quelle connerie. si elle avait su que ça la mènerait là aujourd’hui, elle aurait peut-être réfléchi à deux fois. À vouloir lui faire regretter sa prise de risque, elle a été tout autant victime de ce duel addictif que lui. Absolument pas préparée pour les conséquences qui ont suivi. Tellement perdue qu’elle préfère ravager tout sur son passage. Parce qu’il vaut mieux mettre en miettes l’impensable plutôt que de laisser quelqu’un avec un tel pouvoir. Pouvoir qu’il conserve malgré tout. Ses mots sont comme des coups de couteaux en plein cœur. L'impression une nouvelle fois qu’il lit au travers elle bien plus qu’il ne devrait. Tapant là où ça fait mal. Réveillant un instinct de survie encore plus grand que précédemment. Incapable de laisser ça là, alors que c’est ce qu’elle aurait fait, en temps normal, avec quelqu’un d’autre. Mais il semblerait que jonah ne soit pas tout le monde. Et la violence avec laquelle il dégage son bras du sien la déstabilise presque. Voilà où ils en sont rendus. Cette soirée n’est plus qu’une utopie rêvée qui ne semble n’avoir jamais existée. Et elle se mangera certainement ce rejet bien mérité après coup, mais pas maintenant. l’heure est à la revanche alors qu’elle débite tout et n’importe quoi. Se justifiant sur des faits qui ne le méritent pas. Même elle ne se reconnait pas. meili, qui maitrise si bien sa prestance et sa façade. Dans le même contexte, avec quelqu'un d'autre, elle aurait haussé un sourcil à toutes ses remarques, ridiculisée d’un regard la personne en face d’elle et serait partie comme une reine que rien n’atteint, sans un regard en arrière. mais tout se résume en un prénom. que depuis le premier jour elle n'a rien fait comme d'habitude, avec lui. que l’accumulation de tout ce qui a pu se passer, les troubles qu’il a crée en elle, et le fait que jonah en soi la cause la pousse à bout elle, et par extension, lui. Qu’il lui fait ressentir tout ce qu’elle ne veut pas. Qu'il a su s’insérer dans ses failles avec une facilité déconcertante, lisant en elle comme personne avant lui. Et c’est pour ça qu’elle ne se contrôle pas. qu’elle n’y arrive pas. Qu'elle veut tout exploser, et lui avec. Se sentant obligée de lui prouver qu’il a tort. Même si elle se sent ignoble d’agir ainsi. Et l’air devient étouffant alors qu’il comble la distance de sécurité entre eux. La surplombant. Si proche qu’elle peut sentir son souffle sur son visage. Et que malgré toute la bonne volonté du monde, ses yeux font une embardée sur ses lèvres avant de remonter aussitôt, les replantant dans les siens. Pourtant elle perd de sa superbe et c’est bien moins mordant que prévu alors qu’il se rapproche encore. « parce que tu représentes tout ce que je déteste. » elle ne s’étale pas. Il n’a pas besoin de savoir pourquoi. Tout ce que ça sous-entend et représente vraiment pour elle, ni l’ampleur de cette révélation. Tout son corps la trahissant alors qu’elle s’arrête presque de respirer alors qu'il se rapproche encore. Qu'il suffirait d’un geste pour que sa bouche retrouve la sienne après des semaines de manque à ressasser encore et encore cette soirée. Bien sûr qu’elle y pense encore. Trop, beaucoup trop. Et c’est ce qui la rend complètement cinglée. Ce n’était pas censé se passer comme ça. Ce n’était pas dans le contrat. Et leur proximité a au moins eu le don de calmer sa colère. Ne laissant plus qu’une froideur glaciale. Celle qu’elle arbore en continu reprenant la place qu’elle n’aurait jamais du quitter. les quelques centimètres qui les séparent sont une torture bien qu’elle ne cille pas. Soutenant cette tension destructrice. Se renvoyant la balle à tour de rôle. Cette confrontation n’a aucun sens. Et pourtant c’est d’une froideur sans égal que meili balance « je remets juste les choses à leur place. parce que t’entendre dire ce genre de conneries comme si tu te pensais me connaître ça m’énerve. Et je pense surtout que tu te surestimes grandement. » pas besoin de plus pour blesser la fierté masculine. Doux mensonge cependant. Mais il vaut mieux ça que lui offrir la vérité. Et le vide qui en résulte alors qu’il recule pour s’éloigner lui permet de respirer de nouveau. « ma faute ? » un rire mauvais s’échappe de ses lèvres face à cet aveu de faiblesse. « oh, je vois.  tu as besoin d’un prétexte et je suis l’excuse toute trouvée pour que tu puisses craquer sans culpabilité. Comme c’est facile. Bravo, il t’en faut peu. Mais, Vas-y, je t’en prie. » c’est cinglant. elle le pousse dans sa fierté pour qu'il fasse l'inverse. elle pourrait le planter là face à ses démons car ce n'est pas son problème au final. Pourtant, malgré le carnage qui se déroule depuis seulement quelque minutes, malgré la méchanceté gratuite qu’elle lui a offert, elle ne lui fera pas ce cadeau. Parce qu’elle ne le laissera pas l’utiliser de cette manière pour qu’il s’en serve contre elle après coup.

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((ootd)) Au moins, la situation a le mérite d’être clair maintenant, ou pas. Tout ça ne fait que t’embrouiller encore plus. Tu avais sans doute un peu trop imaginé Mei Li, tu avais sans doute cru la comprendre. Tu lui as fabriqué. Une image qu’elle se fait un malin plaisir à exploser aujourd’hui. Tu es maintenant incapable de savoir si tu avais raison ou si tout cela n’était que ce que tu voulais voir d’elle. Est-ce que c’est vraiment important au final maintenant? TU ne sais pas, tu ne sais plus. La situation est un casse-tête que tu n’as plus vraiment envie de résoudre. De toute façon quelque chose semble s’être définitivement brisé, sans que ne comprenne quoi ou comment. Tu feins l’indifférence, tu gardes une façade, mais elle sait trouver les mots qui tapent ou ça fait mal. Tu ne la lâches pas du regard, mais tu mets quelques secondes à trouver quoi répondre à son annonce qui résonne dans ta tête Parce que tu représentes tout ce que je déteste. Tu ne sais pas comment le prendre, et encore moins ce qu’elle veut dire par là. Est-ce seulement important? ”Au moins ça a le mérite d’être clair. Même si ça n’explique toujours ce qui s’est passé jusqu’à la dernière fois. Mais visiblement ce n’est plus le problème.”

Tu la toises encore un peu du regard alors que tu te rapproches encore d’elle. Pourtant la tension ne s’envole, sans s’accentuer, mais le moment semble suspendre le temps. Si tu le voulais tu pourrais t’emparer de ses lèvres juste en te penchant. Tentation démoniaque alors même que vous lancez des horreurs depuis que vous vous êtes croisé ce soir. Elle a trop d’emprise sur toi, tu t’en es rendu compte depuis cette soirée. Les images de cette soirée te revenant en boucle, le goût de sa peau, sa façon de se briser contre toi, ses gémissements. Bref, tout est encore bien trop frais dans ta tête pour que tu puisses réfléchir sereinement à tout ça. Tu hausses un sourcil alors qu’elle reprend la parole. Elle se fou de toi là? Elle cherche juste à te faire vriller en faite? C’est ça son objectif? Parce qu’elle en prend vraiment le chemin. Tu tentes de garder une façade tant bien que mal, mais tu as presque une expression désolée sur le visage. Tu te rends compte que ça ne sert plus a rien de discuter, de toute façon tu auras tort avec elle. Elle a décrété que la situation devait dégénérer dans tous les cas.”Je crois que ta place a tendance à changer selon les jours et comment tu es décidé. Le vraie problème est là. Pense ce que tu veux, je te l’ai dit, ça ne me regarde plus maintenant. Tu la regardes encore quelques secondes, avant de te retourner, la délaissant pour aller te rasseoir au bar.

Tes vieux démons reviennent soudain te hanter, faiblesse bien facile, elle te donne une excuse parfaite. Tu ne veux pas dire que c’est à cause d’elle que tu replonges. Tu sais parfaitement que tu es toujours sur la brèche, à jongler contre ton addiction dans laquelle tu sembles vouloir replonger. Le moment parfait pour céder, alors qu’elle te perturbe tellement que tu te dis que c’est le parfait moyen de cesser de l’être. L’enfer des paradis artificiels te semble soudain beaucoup plus intéressant que de tenter de comprendre ce qui se passe avec elle. Tu commandes un verre l’écoutant d’une oreille distraite. ”Pense ce que tu veux, c’est plus mon problème.” Comme si elle avait le droit de critiquer de toute façon? Alors que ton verre arrive, tu sens ton téléphone s’affoler dans ta poche. On dirait bien que cette soirée maudite continue d’être de pire en pire. Tu n’as même pas besoin de regarder qui c’est, tu le sais parfaitement. Quoi, j’ai même plus besoin de prendre l’air?… Comment ça où je suis? On s’en fou d’où je suis ou avec qui je suis…. Rien a foutre des photos qui circulent sur les réseaux…Ne la mêle pas à ça, ça n’a rien a voir, c’est une coïncidence… Oui c’est ça vient me chercher si ça t’amuse, c’est ton boulot après tout. Tu pousses un soupir, tu ne peux décidément plus être en paix, quand ce n’est pas Mei Li qui hante tes penser c’est un manager qui te surveille comme la peste. Par moments, tu as vraiment l’impression d’avoir un mauvais Karma. Tu tournes ton attention vers la jeune femme qui ne semble pas en avoir perdu une miette. Tss, même maintenant tu ne peux t’empêcher de dire qu’elle est belle. Reprends-toi Jonah, ce n’est plus vraiment à l’ordre du jour. ”Je suis sûr que tu n’en perds pas une miette hein? Qui a dit que c’était facile d’être un tant soit peu célèbre.”

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((ootd)) Elle non plus ne saurait pas expliquer comment ils en sont arrivés là. Comment elle a pu laisser jonah prendre autant de place dans sa vie en aussi peu de temps. Persuadée de gérer parfaitement une situation qui, au final, la dépasse. Brisant chaque interdictions, chaque valeurs parfaitement ancrées en elle en un claquement de doigt. Se mangeant le contrecoup de plein fouet. Et elle ne sait pas pourquoi il lui fait cet effet-là. Pourquoi il l’attire à ce point. Pourquoi il la hante de cette manière. Ou du moins elle ne veut juste pas se l’avouer. Cela confirmerait qu’elle ne vaut pas mieux que sa mère et qu’elle est tombée tête la première dans ce qu’elle a toujours fui. Et il en est hors de question. Il vaut mieux tout détruire et se faire du mal au passage que d’assumer pleinement tout ça. Le temps fera le reste et jonah ne sera plus qu’une histoire passée. Un souvenir amer qui aura eu le don de la troubler un temps avant qu’elle reprenne le cours de sa vie. En attendant, il n’en reste pas moins que maigre distance qui les sépare, il exerce une attraction dangereuse sur elle malgré la tension massacrante qui plane dans l’air. Comme un rappel cuisant qu’elle ne maitrise rien du tout et qu’elle se trahit elle-même. Et ça l’énerve. Ça l’énerve de voir l’emprise qu’il a réussi à avoir sur elle. Ce pouvoir qu’il faut qu’elle brise pour ne pas finir briser elle-même. Quitte à balancer des mensonges à tout va comme elle le fait depuis tout à l’heure. Quitte à parader avec la pire image d’elle-même pour tout foutre en l’air. C'est ce qu’elle veut. C'est ce qu’elle pense vouloir. Pourtant le voir se détourner ainsi comme si elle n'était qu'une gêne crée un vide en elle. Et qu’elle lui serve de prétexte à sa chute ravive sa colère. C'est trop simple. Trop facile. qu’il l’ignore comme il le fait, n’aide en rien tout. comme ça lui fait mal, étrangement. Les yeux de meili ne le quitte pas une seconde, comme incapables de le faire, alors qu’il décroche son téléphone. Et si elle entend parfaitement la conversation, elle s’en contre fou. faisant un pas vers lui pour lui voler le verre sur le comptoir, le buvant cul sec avant de le reposer un peu trop fort sur le comptoir. Balançant de but en blanc. « au moins celui-là, tu pourras pas me le foutre sur le dos. Le prochain, tu l’assumeras tout seul. » Elle se fiche qu’il soit en train de parler, qu’il entende ou non ce qu’elle dit. Et la remarque qu’il lui lance après avoir raccroché a le don de faire redescendre sa rage comme une douche froide. une gifle qui la ramène sur terre. Le regard qu’elle lui adresse est presque indéchiffrable tandis que son coeur se serre un peu trop fort, vraiment blessé. loin de se douter de l'impact que ce genre de phrases peuvent avoir sur elle. ou peut être est-ce juste le fait que ça soit lui, qui lui dise ça. Il est si loin de la vérité. Si loin. Il vient de lui ôter l’envie de se battre en quelques mots. Elle ne va pas lui prouver l’inverse alors qu’elle est surement celle qui sait le mieux le prix à payer de tout ça. Qu'elle en a été la première victime toute sa vie. Secret douloureusement gardé qu’elle ne fera pas fuité ce soir non plus. Et après quelques secondes de silence, c’est d’une voix presque éteinte qu’elle finit par lâcher. « pense ce que tu veux. » un dernier regard vers celui qui a retourné son monde comme un ouragan en si peu de temps et mei li tourne les talons pour se diriger vers la sortie. Le contrecoup de l’adrénaline renversant tout sur son passage et elle préfère fuir maintenant avec toute la prestance qu’il lui reste plutôt qu’il puisse lire une quelconque faiblesse sur son visage.  cette fois c'est définitivement terminé et elle se sent terriblement mal.


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