((ootd)) hé hé hé. Quelle bonne journée. Excellente même ! En témoigne le sourire de gamine heureuse qui orne son visage. Sautillant presque en chantonnant alors qu’elle erre dans les rues de séoul : destination la bijouterie légèrement douteuse qu’elle connait si bien. Elle a même fini par faire ami-ami avec le vendeur tellement elle lui a refourgué des pièces plutôt sympas au fil des années. Ses mains plongées dans les poches de son manteau, l’une d’entre elles sort sa trouvaille du jour. Bien que trouvaille ne soit pas spécialement le terme le plus approprié qui soit. Vol serait plus adapté. Quoique. Ce n’était pas tant sa faute, si le bracelet qui se trouve dans sa main a fini par tomber par terre. Ce n’est pas elle non plus qui s’est accrochée à la gamine transpirant le fric à trois kilomètres à la ronde. Après oui, bien évidemment que son radar s’est activé dès le moment où elle est entrée dans son champ de vision. Comme une cible parfaite. À peu près sûr que la tenue dans laquelle elle paradait pouvait lui couvrir trois mois de loyer. Elle devait donc bien avoir deux trois trucs sur elle qu’elle pouvait récupérer pour son compte. Et c'est évidemment le coeur battant à tout rompre d’une excitation non contenue que yeri a vu le bracelet défait glisser de son poignet pour tomber par terre, tandis que la petite princesse reprenait sa route sans s’en rendre compte. C'est un sourire des plus victorieux qui a pris place sur le visage de la blonde quand elle a fini avec le bijou entre les doigts. L'admirant sous toutes les coutures. Putain de merde. Ce truc pourrait nourrir tout un village pendant une semaine. si ce n'est plus. Ça brille. C'est beau. Et elle s’imagine déjà tous les billets qui lui tomberont dans les mains quand elle l’aura revendu. À elle les soirées au casino. Les défilés de mode dans les magasins et puis, oui, peut-être, qu’elle rembourserait deux trois types par-ci par-là qui commencent à s’impatienter vis à vis de ses échéances de dettes. Franchissant les portes de la petite bijouterie, qui, de l’extérieur ne paie clairement pas de mine, elle salue le vendeur comme si c’était son meilleure ami avant de jeter le bracelet sur le comptoir. « yo ! Hé hé matte moi ce que j’ai trouvé par terre. » elle insiste bien sur ses derniers mots. Parce que, c’est vrai, en soi, on avait fait le plus gros du travail pour elle. Elle n’avait eu qu’à se baisser pour ramasser. « ce truc a l’air de valoir plus cher que mes deux reins à la revente. Tu penses m’en donner combien ? »  et même ses yeux à lui s’agrandissent à la vue des diamants qui ornent le bijou. « laisse moi vérifier ça, mais t'as l’air d’avoir décroché le jackpot là yeri.. » toute fière, yeri n’arrive pas à se défaire de son sourire de championne quand la porte du magasin s’ouvre derrière elle. Loin de s’imaginer qu’elle tomberait sur la bourgeoise en question, quand yeri se tourne rapidement juste pour vérifier qui vient d’entrer, elle tombe complètement de court. Se retournant de nouveau comme si de rien était pour ne pas afficher sa tête d’ahurie tandis que son coeur commence à battre un peu trop fort dans sa poitrine. Fais chier. Vraiment. Le destin s’acharne, c’est pas possible là ? Et comme un mauvais coup du destin, le vendeur revient, un air fasciné ne le quittant pas tandis qu’il n’a pas notifié la nouvelle arrivante. « et bien, je ne vais pas te mentir. Ce bracelet doit bien valoir plus de deux millions de wons. Et encore. Peut être plus.  et ces putain de billets allaient lui passer sous le nez..

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((ootd)) Pourquoi devrait-elle s’en faire ? Elle n’a aucune raison de paniquer. Elle ne l’a jamais vu. Et yeri fera également croire que l’inverse est tout aussi vrai. Parce qu’elle a encore l’espoir d’empocher le pactole. Seulement, c’est mal parti. Le karma la rattrapant comme une vieille amie quand le bijoutier revient avec le bracelet au bout des doigts et qu’il exprime clairement la somme à la limite du légale qu’elle pourrait en tirer. Non. Aucune moyen qu’elle reparte sans ce pognon. C'est trop beau pour être vrai et elle s’imagine déjà avec une précision indécente ce qu’elle pourrait faire avec. La déception serait bien trop humiliante pour passer à côté. Pourtant ses sourcils se froncent. Ses yeux jonglant entre la petite bourgeoise un peu trop guindée et son joailler. Et elle ne peut s’empêcher de tiquer à haute voix à son encontre. « trois millions ?! » un millions d’écart ce n’est pas rien, et elle n’est visiblement pas la seule à être outrée du gouffre énorme entre le prix mentionné par son joailler et par la propriétaire du bijou. elle a toujours voué une confiance un peu aveugle à ce type. Ils se connaissent depuis si longtemps. c’est un peu la relation officielle de tous les types undergrounds qui l’ont recueilli et élevé. Elle n’aurait jamais pensé qu’il oserait tenter un coup pareil. Parce que yeri, elle a beau être plongé en plein dans les embrouilles, connaître les bonnes personnes qui pourraient le faire sombrer, elle est aussi la soeur d’une membre des forces de l’ordre. Alors quand ça l’arrange, elle sort une carte ou l’autre. « sérieusement ? t’as vraiment essayé de m’entuber ? » elle a envie de lui laisser le bénéfice du doute quand il tente de se rattraper. lui disant que non. il n'oserait pas. Même si pour le coup, elle est bien perplexe face à tout ça. Ses yeux se tournent vers la princesse à ses côtés. Les présentations faites comme si c’était la chose la plus naturelle du monde. Mais c’est un regard légèrement suspicieux que yeri lui lance, sur ses gardes parce qu’elle ne comprend pas pourquoi elle ne balance pas directement que ce bracelet lui appartient. Ah, peut être qu’elle n’a aucun moyen de le prouver. Et ça, ça ferait bien son affaire car elle ne compte pas lâcher le morceau si facilement. Quelques secondes planent tandis qu’elles se jaugent avant qu’elle ne dise simplement. « yeri. » pas de park yeri. Non juste yeri. Et puis quoi encore, lui donner un indice supplémentaire pour la signaler en cas de problème ? Surement pas. Dès qu’on prononce le nom de park yeri dans un commissariat, c’est tout l’établissement qui soupire d'exaspération et d'habitude à force.

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