Tu n’as pas eu de chances Rhys, toi qui pensais peut-être finir dans le même dortoir que le garçon qui te fait ressentir des papillons, il a fini dans un autre que toi. Bon, tu ne vas pas t’en plaindre, les personnes ont l’air sympa, mais ce n’est pas Elliot. Alors, tu as fini par lui envoyer un message pour lui demander si ça pouvait l’intéresser de venir te rejoindre le soir au lac gelé, surtout après avoir remarqué qu’un vendeur était là avec des accessoires assez marrants pour vous amuser tous les deux. Alors, tu es excité un peu quand tu attends dehors, les mains dans les poches, le bonnet sur la tête et le sourire aux lèvres. Tu sais que tu es un peu frustré de ne pas être avec lui dans la même chambre – tu aurais certainement essayé de lui dire de venir dans le même lit que toi s’il avait envie –, mais, il faut que tu gardes en tête que c’est un endroit magique pour avoir un rendez-vous amoureux avec le jeune homme avant la nouvelle année et les nouvelles saisons sportives pour vous deux. Tu te tournes au bon moment, ton sourire se faisant bien plus présent quand tu le vois avant de secouer ta main pour qu’il te remarque. « Elliot, je suis là ! », tu ne peux toujours pas te faire à l’idée qu’un si bel homme te trouve tout aussi beau, alors qu’il est toujours à couper le souffle pour toi. Tu as quand même embrassé ce garçon à plusieurs reprises !

Le dernier mois fût quelque chose dont tu n'aurais jamais pensé que ça t'arriverait. Ton colocataire de chambre d'Université avait commencé à se confier à toi pour finalement t'avouer ses sentiments. Ça t'avait pris par surprise, chose dont tu t'étais conditionner avant, à ne pas développer des crushs sur tous les garçons que tu trouvais attirants et Rhys faisait parti de cette catégorie, cette condition que tu t'imposais pour ne pas vivre de déception et puis, lorsqu'il t'avait avoué ses sentiments, tu t'étais complètement laissé aller, une fréquentation ne pouvait te faire de mal. Vous aviez tous les deux convenus de participer à l'activité extrascolaire avant que vos saisons sportives ne débutent réellement, surtout la tienne, tu tente quand même de te qualifier pour les Olympiques cette année, c'est ta chance. Après avoir convenus de vous rejoindre à la tombée du soleil, tu sortais de ta chambre partagée, cache-oreilles sur la tête, écharpe et bien emmitouflé dans ton manteau d'hiver tu te dirigeais vers votre point de rencontrer. Tu levais la main et le saluais en même temps qu'il t'appelait de loin, son sourire était si contagieux. Le rejoignant à sa hauteur tu prenais sa main, glissant dans sa poche de manteau. Tu t'es bien installé?

Toi qui n’as pas vraiment eu de petites amies, et maintenant des petits amis au cours de ta vie, tu sais que tu n’es clairement pas le meilleur placé. Mais, avec Elliot à tes côtés, tu sais qu’il peut te guider quand tu n’oses pas faire les choses alors que c’est tout à fait normal. Quand tu le vois arriver, tu ne peux que sourire, le trouvant adorable dans sa tenue pour le tenir chaud. Quand il attrape ta main et la glisse dans ton manteau, tu ne perds clairement pas ton sourire. C’est bien ce genre de choses que tu imagines avec le blond et tu ne peux qu’être heureux de le vivre encore plus. « Oui, même si ça me fait bizarre de savoir que tu n’es pas mon colocataire pour ses quelques jours, j’aurais bien aimé que tu sois dans mon dortoir… Et toi ? », tu te surprends à passer ton pouce sur le dos de sa main dans ta poche, puis surtout à déposer tes lèvres contre sa joue avant que tu ne prennes l’initiative de commencer à marcher tranquillement vers la destination que vous vous êtes fixés pour ce petit rendez-vous tous les deux. Tu prends un peu plus confiance en toi depuis que tu lui as avoué tes sentiments, tu espères vraiment que cette petite histoire entre vous deux va continuer. « J’ai appris qu’un monsieur vendait du matériel un peu dans le style feu d’artifice, enfin je ne sais pas si tu vois le genre ? Je me suis dit que ça pourrait être marrant de faire ça… tous les deux dans notre coin ? »

Tu ne pouvais t’empêcher de sourire tendrement lorsque tu sentais son pouce glisser sur la paume de ta main et encore lorsque ses lèvres se déposaient sur ta joue. Il était de plus en plus à l’aise et naturel avec toi et tu appréciais ça. Toi tu avais toujours été à ton aise dans toutes tes anciennes relations, mais lui… C’est une première pour tout si tu as bien compris. Tu commençais à marcher tout en bousculant tendrement ton épaule contre la sienne. Quelques jours sans faire chambre commune, c’est vrai que c’est étrange. Tu ne vas pas trop t’ennuyer j’espère? tu le taquine, tu trouvais sa mignon sa petite dépendance qu’il avait pour le simple fait que vous n’étiez pas colocs. Mais oui je suis bien installé, je ne connais pas mes colocs, mais bon je suis pas tant là pour parler avec eux. parce que ton attention était simplement dirigée vers lui. Uniquement. Tes yeux s’écarquillaient lorsqu’il mentionnait les feux d’artifices. T’en as jamais fais et tu as toujours rêver de le faire. Vraiment? On peut?