((ootd)) La porte de la salle de musique claque violemment alors qu’elle quitte la pièce. Plantant son groupe une fois de plus après une remarque qui ne lui a pas plu. la colère qui émane de meili est proportionnelle à la tempête qui fait rage en elle. Complètement perdue. Tiraillée entre ce qu’elle fait et ce qu’elle ressent. Ce qu’elle dit et ce qu’elle pense vraiment. Hantée par un visage qui ne la quitte pas. Se ressassant leur dernière confrontation comme une torture sans fin. Incapable de le sortir de sa tête. passant par toutes les émotions possibles. Elle le déteste tout autant qu’il l’attire. Et ce sont les autres qui subissent ses sautes d’humeur qui sont de pires en pires. tout le monde la fait chier. Si elle était loin d’être une agréable compagnie le jour où ces foutues photos d’elle et jonah ont fini publier dans les torchons, sa confrontation récente a empiré les choses d’une manière dévastatrice. Meili est imbuvable. odieuse. Trouvant dans son entourage un exutoire à sa peine. C'est ce qu’elle a voulu pourtant, mettre un terme à tout ça, même de la pire manière qui soit. Alors pourquoi est-ce que ce poids ne la quitte pas ? Pourquoi est-ce qu’au lieu d’avancer sans un regard en arrière comme elle sait si bien le faire, elle n’arrive pas à tourner la page et elle plonge un peu plus dans les regrets ? Pourquoi il a fallu qu’elle soit attirée par l’homme qui est le stéréotype même de ce qu’elle déteste le plus ? Elle se déteste tout comme elle le déteste aussi. Se sentant si faible d’avoir rompu tous ses principes pour quoi au final ? Mon dieu elle a envie de se gifler quand elle voit où ça l’a mené. Le problème c’est que les principaux dommages collatéraux à toute cette histoire sont les rockets. En témoigne les horreurs qu’elle a pu balancer à haru tout à l’heure, pour elle ne sait plus quelle connerie encore. Elle est fatiguée de tout ça, meili. Et le peu de sommeil qu’elle a son actif, n’aide en rien. Accentuant sa mauvaise humeur par dessus le marché. Ses talons claquent contre le sol du couloir, sans un regard en arrière. Bien décidée à mettre le plus de distance possible entre elle et les autres. Il faudrait être fou pour la suivre dans un moment pareil. Ou avoir des tendances masochistes. Pourtant elle les entend les pas qui résonnent derrière elle. Et elle a envie d’hurler qu’on lui foute la paix. il n’y a qu’une seule personne assez courageuse, ou qui ne craint pas sa foudre pour tenter une approche. c'est dangereux. très dangereux. Pourtant meili ne se retourne pas, elle sait pertinemment qui c’est. Ses doigts pianotent sur la machine à café devant elle pour récupérer le carburant qui lui permet de tenir ces journées cauchemardesques. Sa boisson en main, elle se retourne et tombe nez à nez, sans surprise, avec yohan. Son regard noir ne l’épargne pas. « quoi ? » c’est cinglant. Il ne le mérite pas. Personne ne le mérite. Mais meili n’est pas d’humeur. Et encore moins à se prendre un sermon. Pourtant de toutes les personnes présentes sur cette planète, c’est surement le seul qui la comprenne un minimum et qui ne l’a jamais laissé tomber malgré toutes ces années.  

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((ootd)) Tu grimaces avant que la porte claque d’un seul coup, faisant sursauter les uns, râler les autres, avant que ce soit ton soupir qui ferme la marche des réactions. Tout le monde sait ce qu’il se passe dans cette salle de répétitions, encore plus toi. Tu n’étais pas au courant de la nature de leur relation, en sachant que les deux sont tes amis. Mais, tu ne veux rien dire, tu ne veux pas enfoncer le couteau dans la plaie que cette situation a l’air d’affecter la jeune femme. Mais, tu la reprends gentiment, comme tu le fais comme tout le monde, quand les choses vont trop loin dans les échanges, et elle part. « J’arrive. », que tu dis calmement aux autres avant de prendre la route pour essayer de rattraper la jeune femme. Tu sais qu’elle est remontée, tu sais qu’elle ne sera pas la plus accueillante quand tu l’auras enfin rattrapé. Mais tu t’en fiches, tu es son leader dans ce groupe. Tu es surtout son meilleur ami, celui qui est censé l’aider dans des phases de sa vie aussi catastrophiques. Alors, tu marches jusqu’à l’endroit où elle s’arrête, l’odeur du café qui te monte aussitôt au nez. Tu connais beaucoup trop cette boisson, surtout quand la jeune femme finit toujours à côté de toi, la même boisson entre les mains, en cours. Le sommeil devient très rapidement l’ennemi des étudiants. Tu t’arrêtes devant elle, la regardant, remarquant et comprenant son regard. Tu vois la boisson dans sa main, tu la prends alors, bien qu’elle manque de te glisser de vos mains. Puis, tu l’attires d’un seul coup contre toi, dans tes bras, parce que tu ne vois pas quoi d’autres faire pour commencer ce moment. Tu sais qu’elle ne va certainement pas apprécier le geste que tu fais, mais tu veux le faire. « Je ne vais pas te sermonner, tu as assez pris ses derniers jours pour que j’en rajoute encore une couche que tu ne mérites pas. », tu es sincère quand tu dis ça, ta main contre l’arrière de son crâne alors que tu essayes de respirer le plus calmement possible, un moyen de souhaiter au plus profond de ton âme qu’elle fasse la même chose en te suivant. « J’espère que tu n’as pas oublié que je suis là pour t’écouter si tu as envie de pleurer, hurler, m’insulter, enfin, tu comprends tout ce que je veux dire Mei Li. Si t’as besoin, n’hésites pas, tu n’as pas besoin de tout garder pour toi. », tu te pinces les lèvres, tu sais qu’elle n’apprécie pas non plus se révéler, comme la plupart des personnes. Elle garde tout, et ça explose. Ça fait mal quand ça explose, tu refuses de la ramasser encore plus mal en point. Tu ne peux juste pas t’empêcher de vouloir connaître la raison de son état, parce que tu sais qu’il n’y a pas que cet article complètement débile qui lui fait avoir un comportement de la sorte.
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((ootd)) Il faut sincèrement avoir envie de mourir pour tenter de confronter meili quand elle est dans ces mauvais jours. Encore plus en ce moment où elle s’enfonce de plus en plus dans les méandres d’une rage et d’une peine qu’elle n’arrive pas à gérer. Passant ses nerfs sur les autres pour la moindre broutille. Pour le moindre pas de travers qui la font exploser. Pourtant elle n’est pas étonnée de trouver yohan planté devant elle quand elle se retourne. Il n’échappe pas au regard assassin qu’elle lui lance. Il n’y a que lui pour venir se jeter directement dans la gueule du loup alors qu’elle ne le traite pas différemment de tous les autres en ce moment. qu’il en prend pour son compte à bien des niveaux aussi. Elle ne sait pas vraiment à quoi elle s’attend, mais ses sourcils se froncent quand il lui pique son gobelet des mains, pas réellement sûr du pourquoi du comment. Enfin, elle n’a pas vraiment le temps d’y réfléchir quand elle se sent attirer sans concession dans ses bras. Son corps se fige instantanément face à ce geste. d'une rareté exceptionnelle pour elle. Toujours si peu habituée à recevoir une marque d’affection quelconque de la part de qui que ce soit hors relations charnelles. Et encore. elle met quelques secondes avant de réagir. « qu’est-ce que.. Lâche moi ! » elle s’agace et tente de le repousser, mais son corps si fragile face au sien ne fait pas le poids. Et que les mots qui sortent de sa bouche ont le don de la paralyser. Parce que ce sont les premiers qui ne sont pas contre elle qu’elle entend. Et elle ne sait pas comment réagir à ça. Son coeur se serre violemment tandis qu’elle se mord la lèvre. Il ne l’aide pas. pas du tout. créant une brèche en elle. C'est plus facile d’être contre le monde et d’assumer seule ses propres choix. Aussi merdiques soient-ils. C'est à ça qu’elle est habituée. Et puis, s'il savait vraiment tout ce qu’elle a fait et dit, il ne penserait certainement pas la même chose. Au contraire. Mais elle n’avait pas le choix. Elle a joué avec le feu et elle est tombée la tête la première dans ce jeu qu’elle était persuadée gagner. faux. Il a fallu que le seul homme qui a eu le mérite de la faire sentir un minimum vivante soit tout ce qu’elle s’est toujours interdit. Parce qu’elle sait pertinemment comment ils sont. Il fallait qu’elle se protège de tout ça. Alors pourquoi est-ce que c’est aussi compliqué ? ses yeux s'agrandissent lorsqu'elle sent sa main sur sa tête. ce geste si doux comparé à la tempête qui fait rage en elle. Ses mots beaucoup trop bienveillants alors qu’elle ne fait que briser tout ce qu’elle touche, tout ça. Tout ça fissure un peu la façade qu’elle porte au quotidien, celle de la princesse intouchable. Gigotant un peu plus dans ses bras, ses mains repoussent son torse pour finalement réussir à se dégager de son étreinte. Reculant de quelque pas pour mettre de la distance alors qu’elle balance d'une voix brisée. « il y a strictement rien à dire. » et c’est vrai. Pourtant la boule coincée dans sa gorge et le poids qui pèse sur son coeur prouvent le contraire.  et c’est peut être l’accumulation de tout ce bordel, la gentillesse de yohan qu’elle ne mérite pas, la fatigue. Mais l’armure de meili se fissure peu à peu. Et l’expression qu’elle commence à renvoyer est bien loin de celle qu’elle montre à qui veut l’entendre. La couronne vacillante et le masque bancal. une reine brisée. Un sourire presque mauvais sur les lèvres alors qu’elle sent ses yeux s’humidifier. Mais elle ne craquera pas. Elle se l’interdit. C'est hors de question. et pour ça il faut qu'elle reprenne contenance, et qu'elle fasse ce qu'elle fait de mieux. « et arrête un peu. je suis sûre que toi aussi tu meurs d’envie de me faire des remarques vis-à-vis de ça hein ? Alors vas-y j’t’en prie, fais toi plaisir. » parce que c’est sa seule défense à meili, l’attaque. Blesser au lieu d’être blessée. Bien que ces derniers temps, ça n’a clairement pas fonctionné et qu’elle a pris le double de dégâts dans le processus.  

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((ootd)) Quand tu es avec les autres membres, tu as l’impression d’agir comme un père. Mais, quand tu vois que c’est elle qui ne se sent pas bien, tu veux prendre cette casquette de grand frère et lui dire que tu es là pour elle. Tu sais qu’elle va s’agiter à la première seconde où elle sera contre toi, alors tu te maintiens au mieux pour la retenir et qu’elle profite de ce que tu lui donnes pour arrêter d’être l’ennemi public de tout le monde. « Shh… », tu sens qu’elle te repousse, mais tu tiens bon alors que tu attends la suite des choses. Elle est forte Meili, tu le sais, mais tu sais que l’être beaucoup va finir par la briser encore plus. Tu sais que tu as été blessé en apprenant la nouvelle comme tout le monde, de ce manque d’honnêteté de la part de tes deux amis, surtout Meili. Mais, tu n’es pas non plus celui qui devrait dicter ce que l’un et l’autre auraient dû faire, une relation reste entre deux personnes, pas un million. Tu ne veux pas faire comme les autres, tu n’es pas dans tes droits et tu veux surtout qu’elle se sente mieux, quitte à prendre des coups dans tes gestes. Mais, quand elle tente de se dégager une seconde fois, tu te dis que ce n’est pas la peine de la retenir de nouveau, elle ne mérite pas non plus que tu ailles contre elle quand elle a déjà assez pris ces derniers jours. Un soupir passe la barrière de tes lèvres à ses paroles et tu fronces les sourcils quand elle continue à mentir sur tout ce qu’il peut se passer dans ton esprit. « Est-ce qu’on t’a déjà dit que tu étais une mauvaise menteuse, Meili ? », tu veux surtout qu’elle arrête quand elle sait pertinemment que tu peux la prendre juste avec sa manière de réagir. Tu finis par poser le café à côté de vous, tu remercies les personnes ayant mis une table haute dans cet endroit, cela va bien te servir dans cette situation. Puis, un nouveau soupir passe la barrière de tes lèvres alors que tu plonges ton regard dans le sien. « Parce que je suis comme les autres ? Tu sais très bien que ce genre de comportement ne marche jamais avec moi Meili, l’attaque n’a aucun effet sur moi. », parce que tu en as déjà pris dans la tronche avec elle, parce que tu as toujours tenu parce que tu n’es pas du genre à attaquer dès la première bataille. Il te faut tellement pour te mettre hors de toi, tu sais que tu pourrais l’être là si Meili en avait besoin pour la protéger de tout ce bordel qu’elle est en train de vivre. « C’est votre relation, pas la mienne. Je n’ai aucun droit de faire un commentaire sur ça, mais je peux être là pour te soutenir si tu en as besoin, les amis sont faits pour ça Meili. », ta gentillesse sera certainement un jour ta grande perte Yohan, mais pour le moment tu ne t’arrêtes pas à ça, tu veux lui présenter ton épaule pour qu’elle se repose dessus et qu’elle laisse tout tomber d’un seul coup pour se soulager. « J’ai les clés d’une autre salle du club de musique, on peut y aller pour être tranquille tous les deux et tu pourrais juste faire tout ce que tu veux pour tout lâcher. Mais, je refuse que tu t’enflammes intérieurement en croyant que c’est la bonne solution alors que non. », tu es très sérieux dans cette situation, tu refuses qu’elle se mange à petit feu dans son coin.
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((ootd)) Libérée de la prison de ses bras, meili ne cache pas son expression offusquée quand yohan lui fait ouvertement comprendre qu’il ne la croit pas. Parce que non, à ses yeux, meili n’est pas une mauvaise menteuse. Au contraire. Elle se trouve même particulièrement douée. sa façade si perfectionnée qu’on ne se pose pas réellement de questions en général sur ce qu’elle ressent vraiment. le monde persuadé qu’elle pense tout ce qui sort de sa bouche. Aussi odieux et cinglant que cela puisse paraitre. C'est vrai la plupart du temps. Mais peut être que toute cette accumulation de ces dernières semaines laisse sa prestation à désirer. Et qu’elle ne cherche pas franchement à l’améliorer. Que yohan reste la personne qui la connait le mieux malgré tout ce qu’elle cache et retient. Ne se laissant pas embobiner par ce qu’elle est devenue au fil des années, ou par son jeu d’acteur médiocre actuellement. Elle ne retient pas son claquement de langue agacée tandis qu’elle fuit son regard. elle sait qu’il a raison. C'est le seul qui est resté après tout ce temps. Le seul qu’elle n’a pas fait fuir avec son comportement parfois déplacé. Et elle ne le remerciera surement jamais assez pour ça. sa fierté bien trop grande pour l’avouer. C’est même à se demander s’Il n’a pas, peut-être, des tendances masochistes aussi, après tout. Un peu comme lui.  Elle se fige net pourtant.. Quoi ? Remontant ses yeux ahuris vers lui avant de partir au quart de tour. un rire mauvais franchit ses lèvres. « notre quoi ? Relation ? Quelle relation ? » Parce qu’il n’y a pas de relation. Rien. Juste des cendres. Parce qu’elle a mis le feu à tout ce qui reliait sans réellement réussir à en brûler les fondements. S'immolant au passage. et coucher avec quelqu'un n'implique absolument pas de relations. « il n’y a rien. Rien du tout. à part des abrutis qui se sont cru dans leur droit de m’afficher dans des putains de magasines. » c’est ce dont elle essaie de se convaincre alors que c'est bien plus compliqué que ça. qu’elle a joué avec le feu avec le mauvais homme. Tombant tête la première dans tout ce qu’elle a toujours voulu fuir. qu'avec les autres, ça a toujours été simple. Sans attaches, sans problèmes. qu’elle se fichait royalement de ce qu’on pouvait en penser. Seulement le haussement de sa voix attire les regards et elle en a assez des commérages. Elle n’a pas besoin d’eux pour être obsédée par toute cette histoire. Elle comptait fuir une nouvelle fois et planter yohan, mais ça a au moins le don de la faire céder. « si ça peut te faire plaisir. » sans réellement le penser. elle récupère son café sans un regard en arrière avant de pénétrer dans la salle vide à sa suite. Le calme ambiant pèse subitement très lourd sur son coeur. Elle est tellement fatiguée par toutes ces conneries. Elle finit par s’asseoir dans un fauteuil près de la fenêtre. Les yeux perdus dans le vague au dehors, elle soupire avant de finalement lâcher sur un ton beaucoup moins agressif que tout à l’heure. « je vois pas ce que tu veux que j’te dise... C'était juste une putain d’erreur » qu’elle est en train de payer très cher. Dans tous les sens du terme. Et elle se rend encore plus compte de l’absurdité de la chose alors qu’elle secoue la tête, franchement dépitée. Elle se déteste tellement. « vraiment de tout ceux.. il a fallu que..  » elle ne finit même pas sa phrase. Pensant à voix haute. De tous les hommes qu’elle pourrait avoir en un claquement de doigt, il a fallu qu’elle tente le diable avec ce qu’elle s’est toujours interdit. est-ce que sans cette histoire de photo tout aurait été plus simple ? Un chapitre clos proprement comme c’était le contrat à la base ? Pas si sur.  

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((ootd)) Tu as encore envie de grimacer à plusieurs reprises en voyant ses réactions, mais tu sais très bien qu’elle fait ça pour se protéger, mais tu n’es pas con. Tu ne fais juste pas l’effort de le pointer du doigt pour qu’elle ne se ferme pas encore plus qu’elle ne l’est déjà avec toi. Tu as de la patience, comme tout le monde, mais tu ne sais pas si la tienne a vraiment un signe infini à côté. « Ce sont des débiles. That’s all. », tu laisses échapper un soupir, tu sais que tu vas avoir du mal à sortir les vers du nez de la jeune femme, mais tu prends le risque. Tu es certainement plus sadique envers ta propre personne que tu ne peux le penser. Tu aurais bien voulu lui apprendre une bonne nouvelle de ton côté, de ton début de relation avec Evie de manière officielle, mais ce n’est clairement pas le bon moment. Tu n’as pas besoin d’avoir des commentaires de la part de Meili qui n’est pas dans le meilleur des mood pour le moment. Tu veux malgré tout qu’elle se lâche, qu’elle laisse clairement ce qui lui prend la tête sortir d’entre ses lèvres. Tu laisses échapper un soupir de soulagement quand elle accepte de partir dans une autre pièce, tu n’as pas envie que les réactions de ta meilleure amie deviennent une attraction pour les personnes présentes ici, elle a assez vécu. Tu attrapes ton téléphone pour prévenir les autres membres du groupe qu’ils peuvent prendre une pause pendant quelques minutes ou continuer à bosser sans Meili et toi pour plusieurs minutes.

Dans la nouvelle pièce, tu la laisses prendre la place qu’elle souhaite avant de te mettre en face d’elle. Tu laisses quelques secondes, que ce soit elle qui prenne la parole avant de continuer à faire ce que tu aimes faire : prendre soin de tes proches. « Le problème, Meili, est que tu es en train de te bruler à petit feu comme si tu voulais te punir d’avoir fait cette « erreur » comme tu le dis. », tu n’es pas psychologue, mais tu sais clairement ce que ça fait de se sentir mal dans une situation où tu n’as pas envie de laisser échapper tes réactions. Tu le sais parce que tu as vécu beaucoup de choses parfois dont tu n’avais clairement pas l’envie de partager à quiconque. « Il a fallu que tu tombes sur qui ? Celui que tu voulais fuir le plus ? Meili, ce n’est pas parce que tu as cédé pour lui que tu es une catastrophe ou un autre nom que tu peux te donner dans ta petite tête de têtue. », tu passes une main dans tes cheveux avant de reposer son regard sur la jeune femme. « Ce que j’essaye de te faire dire est tout simplement ce qu’il se passe dans ta tête qui est en train de te rendre complétement dingue, parce que tu vois, moi, je peux porter le poids de tout ce qu’il se passe avec toi. Tu sais très bien que je ne vais clairement pas te laisser toute seule dans ce bordel monstre. Tu es ma meilleure amie bordel, ça me fait mal de te voir comme ça pour un mec. », homme que tu connais au passage, mais Meili gagne clairement entre les deux.
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