say hello to this new life ((chamjoo))
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say hello to this new life ((chamjoo)) | Ven 16 Fév - 17:20 Citer EditerSupprimer
Say hello to this new life
feat. @Prachaya Champagne
outfit ⏤ 29 mars 2024 ···
Au départ, tu y allais pour un simple checkup de ta santé. Tu voulais voir s’il n’y avait pas un quelconque problème que tu n’aurais jamais su remarquer ses derniers mois. Une idée innocente maintenant que tu y penses et que tu y réfléchis. Tu te répètes l’expression du visage des infirmières quand elles sont revenues une première fois pour te demander si tu ne leur avais pas menti pour garder un quelconque secret, tu avais secoué la tête et froncé les sourcils à tout ça. Mais, quand ce fut le médecin de garde qui est arrivé pour demander après toi, tu as commencé à te demander s’il n’y avait pas quelque chose qui cloche dans tes premiers résultats. Et ce quelque chose qui cloche se tient à présent entre tes mains. Tu sens encore la sensation froide contre ton ventre, ton air totalement perdu, mais aussi malade de ne pas avoir vu les signes avant tout ça. Puis, tu te dis que c’est peut-être le destin qui a fini par taper à ta porte et te faire revenir sur le chemin que ton père avait choisi au départ pour toi. Aucune réelle carrière… juste une mère au foyer comme la tienne.
Ton cœur s’accélère alors que tu marches jusqu’à la porte de la chambre qu’on t’a indiqué quand tu as prononcé le prénom que tu n’aurais pas voulu depuis les derniers moments entre vous. Mais, tu dois faire ce que tu dois faire à présent puisque l’aventure a terriblement changé pour toi… et pour lui dans ce cas précis. Tu t’arrêtes pendant un instant devant la porte, la photographie encore entre tes doigts. Tu laisses échapper un soupir avant de frapper contre le bois. Tu attends quelques instants avant de voir apparaitre quelqu’un d’autre que lui, un peu plus joyeux, le sourire sur les lèvres. « Excuse-moi, est-ce que Khun est là ? », le jeune homme te dit qu’il revient très rapidement avant de fermer la porte derrière lui. Tu comprends son geste, tu sais que ce n’est pas très bien vu de laisser rentrer une femme dans une chambre avec plusieurs hommes. Tu te frottes le bras en attendant, regardant autour de toi. Ce n’est pas si différent que ton propre dortoir, bien que tu ne sois pas dans ta fraternité en ce moment même. Tu as l’impression d’attendre depuis presque une heure, alors que ça ne fait certainement que quelques minutes que tu attends.
Tu relèves les yeux de la photographie que tu ne peux plus quitter du regard depuis qu’on te l’a confié. Tu poses ton regard sur le jeune homme et tu ressens ce que ton cœur n’est plus capable d’oublier, l’accélération, l’excitation, l’envie. Tu remarques que ses cheveux ne sont plus longs comme à l’époque où tu pouvais l’aimer sans craindre sa trahison, il les a coupés quand tu étais la première à lui dire que tu le préférais avec sa longueur. Alors, tu lèves ta main pour lui tendre la photographie… ou plutôt l’échographie que tu as faite quelques heures plus tôt. « Félicitations, je suis enceinte de toi. »
Au départ, tu y allais pour un simple checkup de ta santé. Tu voulais voir s’il n’y avait pas un quelconque problème que tu n’aurais jamais su remarquer ses derniers mois. Une idée innocente maintenant que tu y penses et que tu y réfléchis. Tu te répètes l’expression du visage des infirmières quand elles sont revenues une première fois pour te demander si tu ne leur avais pas menti pour garder un quelconque secret, tu avais secoué la tête et froncé les sourcils à tout ça. Mais, quand ce fut le médecin de garde qui est arrivé pour demander après toi, tu as commencé à te demander s’il n’y avait pas quelque chose qui cloche dans tes premiers résultats. Et ce quelque chose qui cloche se tient à présent entre tes mains. Tu sens encore la sensation froide contre ton ventre, ton air totalement perdu, mais aussi malade de ne pas avoir vu les signes avant tout ça. Puis, tu te dis que c’est peut-être le destin qui a fini par taper à ta porte et te faire revenir sur le chemin que ton père avait choisi au départ pour toi. Aucune réelle carrière… juste une mère au foyer comme la tienne.
Ton cœur s’accélère alors que tu marches jusqu’à la porte de la chambre qu’on t’a indiqué quand tu as prononcé le prénom que tu n’aurais pas voulu depuis les derniers moments entre vous. Mais, tu dois faire ce que tu dois faire à présent puisque l’aventure a terriblement changé pour toi… et pour lui dans ce cas précis. Tu t’arrêtes pendant un instant devant la porte, la photographie encore entre tes doigts. Tu laisses échapper un soupir avant de frapper contre le bois. Tu attends quelques instants avant de voir apparaitre quelqu’un d’autre que lui, un peu plus joyeux, le sourire sur les lèvres. « Excuse-moi, est-ce que Khun est là ? », le jeune homme te dit qu’il revient très rapidement avant de fermer la porte derrière lui. Tu comprends son geste, tu sais que ce n’est pas très bien vu de laisser rentrer une femme dans une chambre avec plusieurs hommes. Tu te frottes le bras en attendant, regardant autour de toi. Ce n’est pas si différent que ton propre dortoir, bien que tu ne sois pas dans ta fraternité en ce moment même. Tu as l’impression d’attendre depuis presque une heure, alors que ça ne fait certainement que quelques minutes que tu attends.
Tu relèves les yeux de la photographie que tu ne peux plus quitter du regard depuis qu’on te l’a confié. Tu poses ton regard sur le jeune homme et tu ressens ce que ton cœur n’est plus capable d’oublier, l’accélération, l’excitation, l’envie. Tu remarques que ses cheveux ne sont plus longs comme à l’époque où tu pouvais l’aimer sans craindre sa trahison, il les a coupés quand tu étais la première à lui dire que tu le préférais avec sa longueur. Alors, tu lèves ta main pour lui tendre la photographie… ou plutôt l’échographie que tu as faite quelques heures plus tôt. « Félicitations, je suis enceinte de toi. »
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Re: say hello to this new life ((chamjoo)) | Ven 16 Fév - 23:43 Citer EditerSupprimer
⏤ 29 mars 2023 ···
ootd ⏤ Allongé sur ton lit, tu dessines distraitement sur ta tablette, attendant que le temps passe. Dessiner, c'est encore la seule chose qui t'occupe suffisamment l'esprit, qui t'empêche de penser, de ressasser en boucle. Depuis le nouvel an, depuis que tes actes te sont revenus en pleine figure, tu es rentré dans une routine morne qui consiste à tout faire, sauf rester seul avec tes pensées. Parce que tes pensées se tournent inlassablement vers Minjoo. Tu as abandonné l'idée de te faire pardonner, désormais, et tu attends simplement que tes sentiments pour la jolie Silla disparaissent d'eux-mêmes. Tu as commencé à te détacher de tout ce qui te rappelait celle que tu as aimée si intensément, pour un bien trop court instant ; tu as coupé tes cheveux, froissé le dessin sur lequel elle s'était arrêtée au salon, cessé de cuisiner.
Tu es donc là, concentré sur tes traits, sur le motif complexe que tu es en train de créer, quand on toque à la porte. Tu ne réagis pas, tu t'es coupé de tout. Tu ne réagis pas à Rhys qui ouvre la porte, à cette voix qui prononce ton nom... tu réagis à peine quand ton colocataire revient vers toi. Quelqu'un veut te voir ? T'as pas la motivation mais tu te lèves quand même, passant une main lasse dans tes cheveux. Tu ouvres la porte, prêt à juste remballer le visiteur, mais les mots meurent sur tes lèvres. « Minjoo ? » Ta voix n'est qu'un murmure rauque alors que mille émotions traversent tes yeux. Surprise, incompréhension... joie... etespoir . Tu t'es accroché les premières semaines, essayant de la contacter par tous les moyens, mais à force de te faire remballer, tu avais abandonné... cela fait combien de temps, maintenant ? Deux mois ? Alors pourquoi... pourquoi est-elle là ? Tu as un subtil mouvement de recul quand elle lève la main, le souvenir des claques encore vif dans ta mémoire. Mais c'est un papier qu'elle te tend, une photographie que tu attrapes sans réfléchir. Et tu n'as pas le temps de regarder le rectangle de papier glacé qu'elle te parle. Félicitations ? Enceinte ? Mais de quoi elle parle ? Alors tu lèvres le papier... l'échographie, en réalité. Bien que tu n'en ais jamais eu en main, tu sais à priori à quoi ça ressemble, tu reconnais sans mal le cliché en noir et blanc. Un instant, tu poses un regard horrifié sur la jeune femme, avant qu'un rire nerveux te secoue. La logique et la raison surpassent la surprise. « Je sais que tu me prends pour le teubé de service, mais là ça devient blessant. » Tu lui rend l'échographie, refusant de garder en main la preuve que la femme que tu aimes a définitivement tourné la page et s'est trouvé quelqu'un d'autre. « On a couché ensemble il y a trois mois, tu me feras pas croire que tu ne te rends compte que maintenant d'une grossesse. » En général, les meufs paniquent dès qu'elles ont du retard dans leurs règles, non ? Pas trois mois après, à ce que tu sais. Ton cerveau est déjà en train d'explorer tous les scénarios possibles de pourquoi c'est chez toi qu'elle vient. T'es peut-être raide dingue de la Silla mais ça ne signifie pas que tu accepteras d'élever le môme d'un autre juste pour pouvoir revenir dans les bonnes grâces de celle que tu aimes. T'en es pas encore là. Et puis déjà... toi, élever un môme ? L'idée est saugrenue, mais pourtant... pourtant... « C'est tout ce que tu voulais me dire ? » Si elle voulait te poignarder et jouer avec le couteau tant qu'il est encore bien dans la plaie, elle n'aurait pas pu mieux s'y prendre. Tu te sens terriblement vide, absolument livide à l'idée qu'un autre gars se soit invité dans ses bras...
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feat. @Byun Min Joo
ootd ⏤ Allongé sur ton lit, tu dessines distraitement sur ta tablette, attendant que le temps passe. Dessiner, c'est encore la seule chose qui t'occupe suffisamment l'esprit, qui t'empêche de penser, de ressasser en boucle. Depuis le nouvel an, depuis que tes actes te sont revenus en pleine figure, tu es rentré dans une routine morne qui consiste à tout faire, sauf rester seul avec tes pensées. Parce que tes pensées se tournent inlassablement vers Minjoo. Tu as abandonné l'idée de te faire pardonner, désormais, et tu attends simplement que tes sentiments pour la jolie Silla disparaissent d'eux-mêmes. Tu as commencé à te détacher de tout ce qui te rappelait celle que tu as aimée si intensément, pour un bien trop court instant ; tu as coupé tes cheveux, froissé le dessin sur lequel elle s'était arrêtée au salon, cessé de cuisiner.
Tu es donc là, concentré sur tes traits, sur le motif complexe que tu es en train de créer, quand on toque à la porte. Tu ne réagis pas, tu t'es coupé de tout. Tu ne réagis pas à Rhys qui ouvre la porte, à cette voix qui prononce ton nom... tu réagis à peine quand ton colocataire revient vers toi. Quelqu'un veut te voir ? T'as pas la motivation mais tu te lèves quand même, passant une main lasse dans tes cheveux. Tu ouvres la porte, prêt à juste remballer le visiteur, mais les mots meurent sur tes lèvres. « Minjoo ? » Ta voix n'est qu'un murmure rauque alors que mille émotions traversent tes yeux. Surprise, incompréhension... joie... et
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Re: say hello to this new life ((chamjoo)) | Sam 17 Fév - 0:04 Citer EditerSupprimer
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feat. @Prachaya Champagne
outfit ⏤ 29 mars 2024 ···
Tu n’as pas réussi à tout préparer dans ta tête alors que tu es la première à faire ce genre de choses quand tu dois surmonter une épreuve plus grosse que ta propre personne. Là, tu n’as pas réfléchi et tu as pris le chemin jusqu’à ce dortoir qui n’est pas le tien, jusqu’à l’homme que tu sais être le père de cet enfant qui n’aurait pas dû arriver, mais qui en a décidé autrement. Alors, quand tu as posé ton regard sur le jeune homme, ton cœur s’est arrêté. Tu sais que tu es incapable d’accepter que tu n’aies pas tourné la page de cette relation, que tu as peut-être été la pire et que tu aurais pu l’écouter une bonne fois pour toutes. Mais, la marque de cigarette sur ta cuisse est une preuve même que tu ne peux plus donner ta confiance aux hommes, même pour quelque chose d’aussi infime.
Alors c’est bien un rire nerveux qui passe la barrière de tes lèvres face à sa réaction, tu as pu mettre cette réaction dans celle que tu pouvais déjà imaginer. Belle connerie d’avoir eu la bonne idée de venir le voir pour lui annoncer, sûrement que ça aurait été plus facile d’accepter la réalité et de juste arrêter ses études pour s’occuper d’un enfant… ou peut-être juste le donner à l’adoption. « Un déni de grossesse, tu sais ce que c’est ou je dois te faire un dessin ? », tu as été certainement trop froide dans ta réponse, mais tu as inconsciemment l’impression de te faire insulter. « Quand toi, tu as l’impression d’être traité comme un teubé, mais j’ai l’impression que tu sous-entends que je suis une fille facile qui couche avec tout le monde. », parce que tu aurais fini par te jeter dans les bras de quelqu’un d’autres alors que tu pleures toutes les larmes de ton corps quand quelque chose te rappelle l’abruti qui est encore dans ta vie. « Mon cerveau a juste complètement tout coupé de l’idée d’avoir un enfant parce que j’étais beaucoup trop mal pour supporter quelque chose comme ça ou encore le traumatisme de me retrouver à finalement faire ce qu’on voyait juste de moi : une poule pondeuse qui va rester gentiment dans un appartement pour s’occuper des enfants. », tu te détestes même de te retrouver dans cette situation, mais tu n’es pas toute seule dans cette situation non plus. « Alors, non, je ne te prends pas pour un teubé. Non, je ne suis pas assez inconsciente pour ne pas me rendre compte que je suis enceinte depuis le jour de ton anniversaire parce que mon esprit a décidé de me cacher cette situation. », tu as envie de pleurer, alors que tu ne sais même pas pourquoi tu as envie de le faire. Le médecin t’a bien fait comprendre, alors que tu lui as dit que tu connais les conséquences, que tous les symptômes que tu as ratés de ton premier trimestre. « Que tu le veuilles ou non, tu es le père de ce bébé. Mais, si tu ne veux pas être dans la vie de ce dernier, je ferai toutes les démarches qu’il faut pour qu’il ou elle soit adopté. Tu es le père, donc je trouve ça totalement logique de te le dire. Et cette foutue échographie est pour toi bordel. »
Tu n’as pas réussi à tout préparer dans ta tête alors que tu es la première à faire ce genre de choses quand tu dois surmonter une épreuve plus grosse que ta propre personne. Là, tu n’as pas réfléchi et tu as pris le chemin jusqu’à ce dortoir qui n’est pas le tien, jusqu’à l’homme que tu sais être le père de cet enfant qui n’aurait pas dû arriver, mais qui en a décidé autrement. Alors, quand tu as posé ton regard sur le jeune homme, ton cœur s’est arrêté. Tu sais que tu es incapable d’accepter que tu n’aies pas tourné la page de cette relation, que tu as peut-être été la pire et que tu aurais pu l’écouter une bonne fois pour toutes. Mais, la marque de cigarette sur ta cuisse est une preuve même que tu ne peux plus donner ta confiance aux hommes, même pour quelque chose d’aussi infime.
Alors c’est bien un rire nerveux qui passe la barrière de tes lèvres face à sa réaction, tu as pu mettre cette réaction dans celle que tu pouvais déjà imaginer. Belle connerie d’avoir eu la bonne idée de venir le voir pour lui annoncer, sûrement que ça aurait été plus facile d’accepter la réalité et de juste arrêter ses études pour s’occuper d’un enfant… ou peut-être juste le donner à l’adoption. « Un déni de grossesse, tu sais ce que c’est ou je dois te faire un dessin ? », tu as été certainement trop froide dans ta réponse, mais tu as inconsciemment l’impression de te faire insulter. « Quand toi, tu as l’impression d’être traité comme un teubé, mais j’ai l’impression que tu sous-entends que je suis une fille facile qui couche avec tout le monde. », parce que tu aurais fini par te jeter dans les bras de quelqu’un d’autres alors que tu pleures toutes les larmes de ton corps quand quelque chose te rappelle l’abruti qui est encore dans ta vie. « Mon cerveau a juste complètement tout coupé de l’idée d’avoir un enfant parce que j’étais beaucoup trop mal pour supporter quelque chose comme ça ou encore le traumatisme de me retrouver à finalement faire ce qu’on voyait juste de moi : une poule pondeuse qui va rester gentiment dans un appartement pour s’occuper des enfants. », tu te détestes même de te retrouver dans cette situation, mais tu n’es pas toute seule dans cette situation non plus. « Alors, non, je ne te prends pas pour un teubé. Non, je ne suis pas assez inconsciente pour ne pas me rendre compte que je suis enceinte depuis le jour de ton anniversaire parce que mon esprit a décidé de me cacher cette situation. », tu as envie de pleurer, alors que tu ne sais même pas pourquoi tu as envie de le faire. Le médecin t’a bien fait comprendre, alors que tu lui as dit que tu connais les conséquences, que tous les symptômes que tu as ratés de ton premier trimestre. « Que tu le veuilles ou non, tu es le père de ce bébé. Mais, si tu ne veux pas être dans la vie de ce dernier, je ferai toutes les démarches qu’il faut pour qu’il ou elle soit adopté. Tu es le père, donc je trouve ça totalement logique de te le dire. Et cette foutue échographie est pour toi bordel. »
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Re: say hello to this new life ((chamjoo)) | Lun 19 Fév - 14:03 Citer EditerSupprimer
⏤ 29 mars 2023 ···
ootd ⏤ Tu ne sais pas quoi penser, quoi espérer... alors que tu avais commencé à faire une croix sur Minjoo, voilà qu'elle vient toquer à ta porte comme par magie. Tu admets que tu n'es pas pressé de voir ton cœur pressé comme un citron une deuxième fois alors que tu as tout tenté pour te faire pardonner.
Et voilà qu'elle t'annonce une grossesse. Dans ton esprit, les faits ne s'additionnent pas, vous avez couché ensemble il y a trop longtemps que pour que tu sois impliqué. Puis ses mots te font froncer les sourcils. Un déni de grossesse ? Tu sais dans les grandes lignes ce que c'est mais... tu as du mal à y croire. Il se passe trop de choses dans ta tête en cet instant. Puis tu secoues légèrement la tête, un rire dénudé de joie passant tes lèvres. « Je sais mieux que quiconque que tu es tout sauf une fille facile, Minjoo, tu réponds sur un ton amer. » Un an. C'est ce qu'il t'a fallu pour l'approcher, pour qu'elle s'ouvre à toi. Alors, la qualifier de facile est un peu... rapide. « La seule chose que je sous-entends ici, c'est que tu aies tourné la page et trouvé un mec à priori mieux que moi, puisqu'il lui a fallu moins d'un an pour que tu t'ouvres à lui. » Ta déception transpire clairement dans tes mots ; déçu de comprendre que tu as perdu, que tu n'as plus aucune chance de la récupérer.
Les bras croisés, tu t'appuies contre le chambranle de la porte, l'écoutant patiemment tout en refusant quelque part d'y croire. Tu as tellement supplié pour une chance de l'approcher à nouveau, une chance de lui montrer que tu peux être un mec bien... mais de là à ce que cette chance se cristallise sous forme d'une paternité ? Tu n'étais pas préparé à cette possibilité. La manière dont elle parle du rôle qu'on lui destinait, cette "poule pondeuse" dont elle parle avec hargne... tu t'en veux. Parce que si tu es effectivement le père, alors tu es responsable de sa situation. Et tu ne sais pas quoi faire.
Elle insiste, confirme tes craintes. Tu es le père. Elle en est si sûre, tu ne peux pas la contredire, et quelque chose éclot en toi. Un enfant. Dire que quand tu en parlais avec Ryuu, plaisantant sur le fait de devenir un jour père, tu avais assuré avec aplomb que tu ne prendrais pas tes responsabilités. Hell, à l'époque, tu n'avais pas non plus prévu de tomber irrémédiablement amoureux. L'amour change un homme, et tu ne peux que le confirmer. Ton regard se pose sur son ventre, tu es sonné par cette information. Un bébé. Vous avez créé un bébé. Une nuit aura suffit pour créer ce lien étrange entre vous. Puis elle parle de le faire adopter, et tu paniques, tu court-cirucites complètement. Non... tu refuses... c'est peut-être parce que toi-même tu n'as pas connu ton père que tu ne souhaites à aucun enfant de vivre ça. « Je m'en occuperai, tu articules difficilement, la gorge comprimée par les émotions. Je... je prendrai mes responsabilités... » Tu soupires, passes ta main dans tes cheveux. Tu es nerveux, incapable de réfléchir. Toi, élever un môme ? La bonne blague. Tu fusilles tout simplement l'avenir que tu aurais pu avoir et tu le sais. Adieu les études, tu n'auras plus le temps si tu as un bébé à charge. « Merde, je suis vraiment désolé Minjoo... on s'est protégés, pourtant... je comprends pas comment ça a pu arriver... » T'es vraiment le pire, putain... tu lui brises le coeur et tu la mets en cloque par-dessus le marché ? Tu jettes un œil dans ta chambre, repérant ton colocataire qui n'a l'air partiuclièrement à son aise. En même temps, difficile d'échapper à votre conversation quand vous êtes littéralement à la porte. « Eh, Rhys ? Tu veux pas aller voir les étoiles diurnes ou un truc dans un autre bâtiment par hasard ? Thanks pal ! » Et sur ces mots, tu l'éjectes de votre chambre avant d'inviter Minjoo à entrer. « Viens, ne parlons pas de ça au milieu du couloir. Si t'as encore des claques à me mettre, je préfèrerais que ça soit entre quatre murs. » Là, tu te laisses tomber sur ton lit, les coudes posés sur tes genoux, la tête entre tes mains. T'as merdé comme pas possible sur ce coup-là, ouais. Juste quand tu espérais pouvoir commencer à oublier Minjoo, voilà qu'on te flanque un bébé, votre bébé dans la gueule. Et tu es incapable de te détourner. Si c'est là tout ce qui doit te rester de Minjoo, alors tu prendras. Tu sais que tu ne seras pas le père idéal, que tu es égoïste dans cette décision, mais tu ne peux juste pas dire non. « Je suis sincèrement désolé. Pour tout... » Pour 'lavoir approchée pour un pari. Pour être devenu un gars dont elle a pu tomber amoureux. Pour lui avoir brisé le coeur. Pour cette grossesse qu'elle ne désire clairement pas...
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feat. @Byun Min Joo
ootd ⏤ Tu ne sais pas quoi penser, quoi espérer... alors que tu avais commencé à faire une croix sur Minjoo, voilà qu'elle vient toquer à ta porte comme par magie. Tu admets que tu n'es pas pressé de voir ton cœur pressé comme un citron une deuxième fois alors que tu as tout tenté pour te faire pardonner.
Et voilà qu'elle t'annonce une grossesse. Dans ton esprit, les faits ne s'additionnent pas, vous avez couché ensemble il y a trop longtemps que pour que tu sois impliqué. Puis ses mots te font froncer les sourcils. Un déni de grossesse ? Tu sais dans les grandes lignes ce que c'est mais... tu as du mal à y croire. Il se passe trop de choses dans ta tête en cet instant. Puis tu secoues légèrement la tête, un rire dénudé de joie passant tes lèvres. « Je sais mieux que quiconque que tu es tout sauf une fille facile, Minjoo, tu réponds sur un ton amer. » Un an. C'est ce qu'il t'a fallu pour l'approcher, pour qu'elle s'ouvre à toi. Alors, la qualifier de facile est un peu... rapide. « La seule chose que je sous-entends ici, c'est que tu aies tourné la page et trouvé un mec à priori mieux que moi, puisqu'il lui a fallu moins d'un an pour que tu t'ouvres à lui. » Ta déception transpire clairement dans tes mots ; déçu de comprendre que tu as perdu, que tu n'as plus aucune chance de la récupérer.
Les bras croisés, tu t'appuies contre le chambranle de la porte, l'écoutant patiemment tout en refusant quelque part d'y croire. Tu as tellement supplié pour une chance de l'approcher à nouveau, une chance de lui montrer que tu peux être un mec bien... mais de là à ce que cette chance se cristallise sous forme d'une paternité ? Tu n'étais pas préparé à cette possibilité. La manière dont elle parle du rôle qu'on lui destinait, cette "poule pondeuse" dont elle parle avec hargne... tu t'en veux. Parce que si tu es effectivement le père, alors tu es responsable de sa situation. Et tu ne sais pas quoi faire.
Elle insiste, confirme tes craintes. Tu es le père. Elle en est si sûre, tu ne peux pas la contredire, et quelque chose éclot en toi. Un enfant. Dire que quand tu en parlais avec Ryuu, plaisantant sur le fait de devenir un jour père, tu avais assuré avec aplomb que tu ne prendrais pas tes responsabilités. Hell, à l'époque, tu n'avais pas non plus prévu de tomber irrémédiablement amoureux. L'amour change un homme, et tu ne peux que le confirmer. Ton regard se pose sur son ventre, tu es sonné par cette information. Un bébé. Vous avez créé un bébé. Une nuit aura suffit pour créer ce lien étrange entre vous. Puis elle parle de le faire adopter, et tu paniques, tu court-cirucites complètement. Non... tu refuses... c'est peut-être parce que toi-même tu n'as pas connu ton père que tu ne souhaites à aucun enfant de vivre ça. « Je m'en occuperai, tu articules difficilement, la gorge comprimée par les émotions. Je... je prendrai mes responsabilités... » Tu soupires, passes ta main dans tes cheveux. Tu es nerveux, incapable de réfléchir. Toi, élever un môme ? La bonne blague. Tu fusilles tout simplement l'avenir que tu aurais pu avoir et tu le sais. Adieu les études, tu n'auras plus le temps si tu as un bébé à charge. « Merde, je suis vraiment désolé Minjoo... on s'est protégés, pourtant... je comprends pas comment ça a pu arriver... » T'es vraiment le pire, putain... tu lui brises le coeur et tu la mets en cloque par-dessus le marché ? Tu jettes un œil dans ta chambre, repérant ton colocataire qui n'a l'air partiuclièrement à son aise. En même temps, difficile d'échapper à votre conversation quand vous êtes littéralement à la porte. « Eh, Rhys ? Tu veux pas aller voir les étoiles diurnes ou un truc dans un autre bâtiment par hasard ? Thanks pal ! » Et sur ces mots, tu l'éjectes de votre chambre avant d'inviter Minjoo à entrer. « Viens, ne parlons pas de ça au milieu du couloir. Si t'as encore des claques à me mettre, je préfèrerais que ça soit entre quatre murs. » Là, tu te laisses tomber sur ton lit, les coudes posés sur tes genoux, la tête entre tes mains. T'as merdé comme pas possible sur ce coup-là, ouais. Juste quand tu espérais pouvoir commencer à oublier Minjoo, voilà qu'on te flanque un bébé, votre bébé dans la gueule. Et tu es incapable de te détourner. Si c'est là tout ce qui doit te rester de Minjoo, alors tu prendras. Tu sais que tu ne seras pas le père idéal, que tu es égoïste dans cette décision, mais tu ne peux juste pas dire non. « Je suis sincèrement désolé. Pour tout... » Pour 'lavoir approchée pour un pari. Pour être devenu un gars dont elle a pu tomber amoureux. Pour lui avoir brisé le coeur. Pour cette grossesse qu'elle ne désire clairement pas...
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Re: say hello to this new life ((chamjoo)) | Lun 19 Fév - 22:49 Citer EditerSupprimer
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feat. @Prachaya Champagne
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Tu grimaces. Tu ne sais clairement pas quoi dire de plus, l’impression même que tes émotions et tes sentiments sont embrouillés dans ton esprit… est-ce que ce sont déjà les premiers effets de ta grossesse qui te tombent dessus avant même que tu ne puisses te faire à l’idée de tout ça ? En tout cas, tu as envie de lui mettre tout dans la tête quand il dit que tu n’es pas une fille facile, mais que tu aurais pu le remplacer en si peu de temps. « Comme si j’en étais réellement capable… », tu prononces ses paroles comme si cela n’était qu’une simple évidence alors que tu crèves d’envie intérieurement de lui courir dans les bras et de sentir encore la chaleur de son corps contre le tien. Mais ta raison refuse que tu plonges encore une fois dans tout ça, pas après t’avoir blessé ainsi.
Puis tu t’énerves, tu lui dis ce que tu penses, tu lui partages encore des craintes que tu ressens depuis des années. La situation que tu as voulu fuir te rattrape alors et tu sens que tes rêves d’études s’envolent de plus en plus parce que tu ne sais même pas si tu seras capable de donner cet enfant à l’adoption. Tu rêves d’être mère, mais ce rêve devient réalité et tu as peur, terriblement peur. Tu ne remarques pas encore ton instinct qui te fait poser une main sur ce ventre encore plat, alors que le médecin t’a expliqué que certains signes vont venir plus vite que tu ne le penses. Tu es totalement effrayé, une nouvelle année scolaire qui a commencé, un bébé qui arrivera en plein milieu de celle-ci. Bon sang, tu aurais pu faire attention malgré tout, tu aurais tout évité et surtout ça. Tu proposes alors de faire les démarches et tu te prépares déjà à repartir dans ta chambre pour déjà prendre tout ce qu’il faut en compte pour ce bébé, mais Champagne t’arrête d’un seul coup. S’en occuper ? Peut-être que faire de la coparentalité sera une bonne chose, mais tes études vont devoir se stopper pour que tu t’en occupes le plus, c’est comme ça le schéma malheureusement. Et il s’excuse. Et tu grimaces, tu n’en peux plus d’entendre sa voix te demander pardon de ses erreurs. « Il n’y a jamais de 100%... », tu le sais, tu vois toujours des statistiques, tu as quand même fait un début de parcours en médecine, donc tu sais tout cela. Puis tu le regardes demander à son colocataire de partir, te retrouvant quelques minutes plus tard, assise sur le lit en face de Champagne et bon sang que tu ne sais toujours pas quoi faire de tout ça.
« Bon sang, pour l’amour du ciel, arrête de t’excuser ! », tu ne voulais certainement pas hausser le ton ainsi, t’énerver de cette manière, mais tu n’as pas su gérer ta voix quand tu as encore entendu des excuses sortir de sa bouche. « Je m’en fiche de tes excuses, là maintenant. Je veux juste qu’on parle de ce qu’il va se passer pour cet enfant parce que je suis en train de me dire que mes études vont tomber à l’eau parce que je vais devoir m’en occuper et je n’ai pas envie que ça arrive. » , tu ne te rends pas tout de suite compte que les larmes coulent sur tes joues parce que tu n’as pas encore eu le temps de craquer après tout ça. Tu es effrayée de devoir admettre que ton père avait finalement peut-être raison, que tu n’es que bonne à être mère au foyer et c’est tout. « Je voulais finir mes études avant, être sûre d’être psychiatre pour avoir un truc stable pour un bébé et là je ne peux même pas décider. Je me retrouve avec mon corps qui me dit « non je ne te préviens pas » et je le découvre quand je fais des examens de routine… bordel j’ai aucune chance de finir mes études et d’avoir un avenir pour lui ou elle. », tu poses ta main sur ton ventre bien que cette situation te dépasse beaucoup trop. Tu aurais voulu anticiper avant tout, te préparer mentalement.
Tu grimaces. Tu ne sais clairement pas quoi dire de plus, l’impression même que tes émotions et tes sentiments sont embrouillés dans ton esprit… est-ce que ce sont déjà les premiers effets de ta grossesse qui te tombent dessus avant même que tu ne puisses te faire à l’idée de tout ça ? En tout cas, tu as envie de lui mettre tout dans la tête quand il dit que tu n’es pas une fille facile, mais que tu aurais pu le remplacer en si peu de temps. « Comme si j’en étais réellement capable… », tu prononces ses paroles comme si cela n’était qu’une simple évidence alors que tu crèves d’envie intérieurement de lui courir dans les bras et de sentir encore la chaleur de son corps contre le tien. Mais ta raison refuse que tu plonges encore une fois dans tout ça, pas après t’avoir blessé ainsi.
Puis tu t’énerves, tu lui dis ce que tu penses, tu lui partages encore des craintes que tu ressens depuis des années. La situation que tu as voulu fuir te rattrape alors et tu sens que tes rêves d’études s’envolent de plus en plus parce que tu ne sais même pas si tu seras capable de donner cet enfant à l’adoption. Tu rêves d’être mère, mais ce rêve devient réalité et tu as peur, terriblement peur. Tu ne remarques pas encore ton instinct qui te fait poser une main sur ce ventre encore plat, alors que le médecin t’a expliqué que certains signes vont venir plus vite que tu ne le penses. Tu es totalement effrayé, une nouvelle année scolaire qui a commencé, un bébé qui arrivera en plein milieu de celle-ci. Bon sang, tu aurais pu faire attention malgré tout, tu aurais tout évité et surtout ça. Tu proposes alors de faire les démarches et tu te prépares déjà à repartir dans ta chambre pour déjà prendre tout ce qu’il faut en compte pour ce bébé, mais Champagne t’arrête d’un seul coup. S’en occuper ? Peut-être que faire de la coparentalité sera une bonne chose, mais tes études vont devoir se stopper pour que tu t’en occupes le plus, c’est comme ça le schéma malheureusement. Et il s’excuse. Et tu grimaces, tu n’en peux plus d’entendre sa voix te demander pardon de ses erreurs. « Il n’y a jamais de 100%... », tu le sais, tu vois toujours des statistiques, tu as quand même fait un début de parcours en médecine, donc tu sais tout cela. Puis tu le regardes demander à son colocataire de partir, te retrouvant quelques minutes plus tard, assise sur le lit en face de Champagne et bon sang que tu ne sais toujours pas quoi faire de tout ça.
« Bon sang, pour l’amour du ciel, arrête de t’excuser ! », tu ne voulais certainement pas hausser le ton ainsi, t’énerver de cette manière, mais tu n’as pas su gérer ta voix quand tu as encore entendu des excuses sortir de sa bouche. « Je m’en fiche de tes excuses, là maintenant. Je veux juste qu’on parle de ce qu’il va se passer pour cet enfant parce que je suis en train de me dire que mes études vont tomber à l’eau parce que je vais devoir m’en occuper et je n’ai pas envie que ça arrive. » , tu ne te rends pas tout de suite compte que les larmes coulent sur tes joues parce que tu n’as pas encore eu le temps de craquer après tout ça. Tu es effrayée de devoir admettre que ton père avait finalement peut-être raison, que tu n’es que bonne à être mère au foyer et c’est tout. « Je voulais finir mes études avant, être sûre d’être psychiatre pour avoir un truc stable pour un bébé et là je ne peux même pas décider. Je me retrouve avec mon corps qui me dit « non je ne te préviens pas » et je le découvre quand je fais des examens de routine… bordel j’ai aucune chance de finir mes études et d’avoir un avenir pour lui ou elle. », tu poses ta main sur ton ventre bien que cette situation te dépasse beaucoup trop. Tu aurais voulu anticiper avant tout, te préparer mentalement.
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Re: say hello to this new life ((chamjoo)) | Sam 24 Fév - 12:44 Citer EditerSupprimer
⏤ 29 mars 2023 ···
ootd ⏤ Il n'y a jamais de cent pour cent, hein ? « On a beau avoir enchaîné les rounds, on s'est protégés, et ce n'était qu'une seule nuit. Statistiquement, les chances que ça arrivent étaient infimes... » Tu es certain que vous vous êtes protégés tout du long, tu n'as aucun souvenir d'un moment où... puis tu fronces les sourcils. Et quand vous étiez dans le jacuzzi ? Tes souvenirs sont flous, pour ce moment là. Shit.
Tu as l'impression que ces derniers temps, ces derniers mois, les mots que tu as le plus prononcé en présence de Minjoo sont des "Je suis désolée", "Excuse-moi", "Pardonne-moi"... non, ce n'est malheureusement pas qu'une impression. Tu passes une main lasse dans tes cheveux, dérangeant tes mèches raccourcies, auxquelles tu n'es toujours pas habitué. Tu l'écoutes, ton coeur se serrant devant sa détresse évidente, et si tu t'écoutais tu la prendrais dans tes bras, la serrerais tout contre toi en lui caressant les cheveux, en lui disant que tu es là, que tout ira bien. Mais tu n'es pas un imbécile, tu ne te risqueras pas à la toucher, pas quand elle est dans cet état et que tu représentes l'homme qui a brisé son coeur et sa future carrière. En silence, tu lui tends un mouchoir quand les larmes commencent à ruisseler sur ses joues. Si seulement tu pouvais rassembler ton courage et venir les essuyer toi-même... « Non, Minjoo, tu réponds avec fermeté. Tu vas les continuer tes études. J'ai dit que j'allais m'occuper de l'enfant, et je le ferai. Quitte à ce que l'un de nous soit en mesure de lui offrir une bonne vie, autant que ce soit celui avec le plus de chances d'aller au bout de ses études et de décrocher un bon diplôme. » Tu sais à quel point ses études comptent pour elle, et tu ne veux pas lui prendre ça. « Je comptais quitter Yonsei à la fin du quadrimestre, de toute manière. » Sachant que tu n'as même pas passé tes derniers examens, que tu n'as même pas signé pour avoir une note de présence... autant dire que ton avenir ici s'en retrouve sacrément bancal. Comme s'il ne l'était pas déjà de base, hein.
Tu finis par craquer, te rapprochant précautionneusement de la Silla en détresse. Tu lui prends délicatement la main, caressant sa peau du bout des doigts, cherchant à la détendre, ou du moins à diriger son attention autre part. « Je ne te laisserai pas mettre tes études de côté pour un enfant, je sais à quel point ça compte pour toi. Je sais... je sais que je suis loin d'être le père idéal, très loin du mec que tu aurais pu souhaiter pour faire un enfant avec, mais je ferai tout ce que je peux pour toi et ce bébé. Je te le promets. » Ta mère va t'étriper, pour toutes ces années gâchées, pour oser revenir au bercail avec un môme à charge et pas de copine à lui présenter, mais après tout, n'étais-tu pas un loser depuis le début ?
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feat. @Byun Min Joo
ootd ⏤ Il n'y a jamais de cent pour cent, hein ? « On a beau avoir enchaîné les rounds, on s'est protégés, et ce n'était qu'une seule nuit. Statistiquement, les chances que ça arrivent étaient infimes... » Tu es certain que vous vous êtes protégés tout du long, tu n'as aucun souvenir d'un moment où... puis tu fronces les sourcils. Et quand vous étiez dans le jacuzzi ? Tes souvenirs sont flous, pour ce moment là. Shit.
Tu as l'impression que ces derniers temps, ces derniers mois, les mots que tu as le plus prononcé en présence de Minjoo sont des "Je suis désolée", "Excuse-moi", "Pardonne-moi"... non, ce n'est malheureusement pas qu'une impression. Tu passes une main lasse dans tes cheveux, dérangeant tes mèches raccourcies, auxquelles tu n'es toujours pas habitué. Tu l'écoutes, ton coeur se serrant devant sa détresse évidente, et si tu t'écoutais tu la prendrais dans tes bras, la serrerais tout contre toi en lui caressant les cheveux, en lui disant que tu es là, que tout ira bien. Mais tu n'es pas un imbécile, tu ne te risqueras pas à la toucher, pas quand elle est dans cet état et que tu représentes l'homme qui a brisé son coeur et sa future carrière. En silence, tu lui tends un mouchoir quand les larmes commencent à ruisseler sur ses joues. Si seulement tu pouvais rassembler ton courage et venir les essuyer toi-même... « Non, Minjoo, tu réponds avec fermeté. Tu vas les continuer tes études. J'ai dit que j'allais m'occuper de l'enfant, et je le ferai. Quitte à ce que l'un de nous soit en mesure de lui offrir une bonne vie, autant que ce soit celui avec le plus de chances d'aller au bout de ses études et de décrocher un bon diplôme. » Tu sais à quel point ses études comptent pour elle, et tu ne veux pas lui prendre ça. « Je comptais quitter Yonsei à la fin du quadrimestre, de toute manière. » Sachant que tu n'as même pas passé tes derniers examens, que tu n'as même pas signé pour avoir une note de présence... autant dire que ton avenir ici s'en retrouve sacrément bancal. Comme s'il ne l'était pas déjà de base, hein.
Tu finis par craquer, te rapprochant précautionneusement de la Silla en détresse. Tu lui prends délicatement la main, caressant sa peau du bout des doigts, cherchant à la détendre, ou du moins à diriger son attention autre part. « Je ne te laisserai pas mettre tes études de côté pour un enfant, je sais à quel point ça compte pour toi. Je sais... je sais que je suis loin d'être le père idéal, très loin du mec que tu aurais pu souhaiter pour faire un enfant avec, mais je ferai tout ce que je peux pour toi et ce bébé. Je te le promets. » Ta mère va t'étriper, pour toutes ces années gâchées, pour oser revenir au bercail avec un môme à charge et pas de copine à lui présenter, mais après tout, n'étais-tu pas un loser depuis le début ?
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Re: say hello to this new life ((chamjoo)) | Sam 24 Fév - 23:51 Citer EditerSupprimer
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feat. @Prachaya Champagne
outfit ⏤ 29 mars 2024 ···
Il a raison, tu le sais, tu étais consciente une bonne partie avant qu’un certain passage reste encore flou dans ta tête à cause de l’alcool. Tu te sens presque désolée envers ton enfant à naître à ne pas savoir comment iel a été conçu par ses parents. « Je sais qu’il y a eu un passage dans le jacuzzi… mais je suis incapable de me le rappeler correctement à cause de ce qu’on a bu… » et qu’est-ce que tu te détestes d’avoir eu la bonne idée de mélanger les deux avec lui, bien que tu n’avais pas idée que les choses allaient si changer entre vous en l’espace d’une semaine et demie… Tu as envie de regretter tout ce qu’il y a eu entre vous, cet amour intense que tu as ressenti… que tu ressens encore pour le jeune homme quand tu le regardes. Tu as envie de hurler à ton cœur d’arrêter de te trahir quand le jeune homme a été le premier à ne pas être très droit dans cette relation amoureuse… tu as envie de revenir en arrière, de lui dire de refuser d’aller à cette fête et de juste faire quelque chose entre vous, peut-être que tu aurais eu le temps d’apprendre pour ta grossesse et faire le nécessaire pour vous deux. Maintenant, tout vous tombe dessus et tu ne sais clairement plus quoi faire.
Tu crains de faire comme on t’a de nombreuses fois dit, être qu’une simple femme au foyer et abandonner des études qui ne sont pas faites pour toi parce que tu n’es pas un homme. Qu’est-ce que tu détestes les hommes et cette réalité qu’ils se mettent dans la tête quand ils viennent de ce genre de milieu. Tu sais que les choses ne seront pas faciles, que tu seras celle qui restera en arrière tandis que… ton cerveau réfléchit beaucoup trop avant que la voix ferme de Champagne te remette sur terre. Tu lèves les yeux que tu avais finis par poser sur tes mains sans t’en rendre compte alors que Champagne te fait clairement comprendre le contraire de ce qu’on t’a mis dans la tête pendant des années. « Donc j’avais raison sur ce point, tu n’es pas très bon écolier… », tu aurais eu envie de dire à ton enfant dans ton ventre, alors qu’iel n’a certainement pas encore des grandes capacités d’écoute, de taper sur les doigts de son père dès qu’il en aurait l’occasion sur le sujet des études. « Ce n’est pas parce que tu vas être papa que tu dois, toi aussi, tirer un trait sur une quelconque carrière… », tu sais qu’il est apprenti tatoueur à ses heures perdues, tu espères quand même qu’il ne va pas lâcher ça aussi pour s’occuper exclusivement du bébé.
Puis, il finit par venir à côté de toi alors que tu tapotes le papier sous tes yeux pour essayer d’essuyer le maximum des larmes qui ont coulé sur tes joues. Tu le laisses faire quand il te prend la main, tu étais visiblement en manque de ce genre d’affection pour que tu ne réagisses pas au quart de tour dans cette situation. « Tu es déjà clairement mieux que ce con d’ex-fiancé qui n’avait pas envie d’attendre trop longtemps avant de me mettre en cloque pour avoir un héritier… », est-ce que ton père va te sauter à la gorge si tu as un garçon, pour essayer de le récupérer ? Tu n’as pas envie d’y penser, ce sera ton enfant, pas le sien, et tu mettras clairement le nom de famille de Champagne pour éviter tout problème. « Je vais certainement devoir trouver un appartement quand ma grossesse sera plus avancée, je ne pense pas que ça sera accepté que je sois dans un dortoir avec un enfant… Pour le peu que ça me sert d’être dans une fraternité aussi. », tu es trop dans ton coin pour essayer de te mélanger aux autres. Tu caresses inconsciemment ton ventre, laissant échapper un soupir de tes lèvres. « Tu n'as clairement pas choisi ton bon moment pour papa et maman petite crevette… », tu ne te rends pas compte que tu murmures ça alors que tu l’entends dans ton crâne.
Il a raison, tu le sais, tu étais consciente une bonne partie avant qu’un certain passage reste encore flou dans ta tête à cause de l’alcool. Tu te sens presque désolée envers ton enfant à naître à ne pas savoir comment iel a été conçu par ses parents. « Je sais qu’il y a eu un passage dans le jacuzzi… mais je suis incapable de me le rappeler correctement à cause de ce qu’on a bu… » et qu’est-ce que tu te détestes d’avoir eu la bonne idée de mélanger les deux avec lui, bien que tu n’avais pas idée que les choses allaient si changer entre vous en l’espace d’une semaine et demie… Tu as envie de regretter tout ce qu’il y a eu entre vous, cet amour intense que tu as ressenti… que tu ressens encore pour le jeune homme quand tu le regardes. Tu as envie de hurler à ton cœur d’arrêter de te trahir quand le jeune homme a été le premier à ne pas être très droit dans cette relation amoureuse… tu as envie de revenir en arrière, de lui dire de refuser d’aller à cette fête et de juste faire quelque chose entre vous, peut-être que tu aurais eu le temps d’apprendre pour ta grossesse et faire le nécessaire pour vous deux. Maintenant, tout vous tombe dessus et tu ne sais clairement plus quoi faire.
Tu crains de faire comme on t’a de nombreuses fois dit, être qu’une simple femme au foyer et abandonner des études qui ne sont pas faites pour toi parce que tu n’es pas un homme. Qu’est-ce que tu détestes les hommes et cette réalité qu’ils se mettent dans la tête quand ils viennent de ce genre de milieu. Tu sais que les choses ne seront pas faciles, que tu seras celle qui restera en arrière tandis que… ton cerveau réfléchit beaucoup trop avant que la voix ferme de Champagne te remette sur terre. Tu lèves les yeux que tu avais finis par poser sur tes mains sans t’en rendre compte alors que Champagne te fait clairement comprendre le contraire de ce qu’on t’a mis dans la tête pendant des années. « Donc j’avais raison sur ce point, tu n’es pas très bon écolier… », tu aurais eu envie de dire à ton enfant dans ton ventre, alors qu’iel n’a certainement pas encore des grandes capacités d’écoute, de taper sur les doigts de son père dès qu’il en aurait l’occasion sur le sujet des études. « Ce n’est pas parce que tu vas être papa que tu dois, toi aussi, tirer un trait sur une quelconque carrière… », tu sais qu’il est apprenti tatoueur à ses heures perdues, tu espères quand même qu’il ne va pas lâcher ça aussi pour s’occuper exclusivement du bébé.
Puis, il finit par venir à côté de toi alors que tu tapotes le papier sous tes yeux pour essayer d’essuyer le maximum des larmes qui ont coulé sur tes joues. Tu le laisses faire quand il te prend la main, tu étais visiblement en manque de ce genre d’affection pour que tu ne réagisses pas au quart de tour dans cette situation. « Tu es déjà clairement mieux que ce con d’ex-fiancé qui n’avait pas envie d’attendre trop longtemps avant de me mettre en cloque pour avoir un héritier… », est-ce que ton père va te sauter à la gorge si tu as un garçon, pour essayer de le récupérer ? Tu n’as pas envie d’y penser, ce sera ton enfant, pas le sien, et tu mettras clairement le nom de famille de Champagne pour éviter tout problème. « Je vais certainement devoir trouver un appartement quand ma grossesse sera plus avancée, je ne pense pas que ça sera accepté que je sois dans un dortoir avec un enfant… Pour le peu que ça me sert d’être dans une fraternité aussi. », tu es trop dans ton coin pour essayer de te mélanger aux autres. Tu caresses inconsciemment ton ventre, laissant échapper un soupir de tes lèvres. « Tu n'as clairement pas choisi ton bon moment pour papa et maman petite crevette… », tu ne te rends pas compte que tu murmures ça alors que tu l’entends dans ton crâne.
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Re: say hello to this new life ((chamjoo)) | Sam 9 Mar - 1:13 Citer EditerSupprimer
⏤ 29 mars 2023 ···
ootd ⏤ Elle parle aussi du jacuzzi, comme en réponse à tes propres pensées, et tu fermes un instant les yeux, dépité. Mmh, tu n'es donc pas le seul à avoir des souvenirs plutôt flous et incomplets de ce moment... shit, est-ce que ce serait à ce moment là que c'est arrivé ?
Pas un très bon écolier ? Un soupir agacé s'échappe de tes lèvres. « Sérieusement Minjoo ? C'est tout ce que tu as relevé de... bref, laisse tomber. » Loin de toi l'idée de la contredire - face à elle, tu es vraiment médiocre, tu as certes toujours réussi tes cours mais jamais brillamment, et au prix de longues nuits blanches pour rattraper le temps passé à faire le con avec tes potes. Puis c'est un rire qui te secoue, un rire presque sardonique. « Parce que tu pensais vraiment que j'ai le moindre avenir dans les langues et lettres ? » Au moins, l'argent que tu ne dépenseras pas dans ton minerval servira à une bien meilleure alternative ; ça ne sera pas grand chose à côté des dépenses qu'un bébé nécessitera certainement, mais ce ne sera pas de l'argent gâché dans de vaines études. Tu espères que Soobin acceptera que tu viennes travailler full time au salon, il va falloir que tu regardes comment tourner ta demande auprès d'elle. Tu adores ta patronne et mentor mais tu ignores si elle t'accueillera à bras ouverts ou si au contraire elle te flanquera une raclée pour que tu n'abandonnes pas tes études.
Étonnamment, elle ne chasse pas ta main, celle que tu as posée sur la sienne. Soit elle est vraiment très ébranlée, ce qui est tout à fait normal vu la situation, soit... non, ne te donne pas de si cruels espoirs. « Ravi de savoir que je ne me place que deuxième sur ta liste des connards. » Évidemment que tu es mieux que son ex ! Bordel, tu as eu la malchance de pouvoir avoir un aperçu dudit spécimen et tu aurais mal pris d'être considéré comme pire que lui. Tu ne voulais pas la mettre enceinte. Tu ne voulais pas d'héritier ou quoi que ce soit. De toute manière, qu'il y aura-t-il à hériter de ton côté ? Rien. Ou des dettes, probablement. « Un appartement, c'est une bonne idée, oui... » Elle sera bien plus à l'aise comme ça, à la fois pour la fin de sa grossesse et pour quand l'enfant sera là. Ton coeur se serre à l'idée que tu ne vivras pas avec eux, que tu ne seras que le père qui vient récupérer son enfant tous les x temps, parce que garde partagée probablement... que peut-être un jour c'est un autre homme qui t'ouvrira la porte. Tu espères que d'ici là l'amour que tu éprouves encore pour Minjoo se sera éteint. Ça sera mieux pour tout le monde...
Papa et maman. Ton coeur se serre terriblement douloureusement à ces mots chuchotés. Papa. Un mot que tu ne pensais jamais être associé à toi, mais qui étrangement ne te parait pas si terrible que ça, en cet instant précis. Dommage que l'expression papa et maman n'aura pas le sens commun entre vous. Ton regard vient se poser sur le ventre Minjoo, et l'envie de le toucher te tord de l'intérieur, mais tu n'oses pas. Tu préfèrerais éviter de finir étalé au sol sous une prise de krav maga ou tout autre art martial. Elle n'a peut-être pas réagi quand tu lui as pris la main, mais toi tu ne prendras pas plus de risques. Tu es déjà assez étonné qu'elle ne t'ait pas dévissé la tête en guise d'annonce de grossesse... enfin, ceci dit, la colère peut toujours venir. Là, tu la sens en détresse, confuse, un peu perdue... « Je ferai tout ce que je peux pour toi et le bébé, tu souffles doucement. Ça ne rattrapera pas ce que je t'ai fait, je le sais, mais je jure que je ne te décevrai pas une deuxième fois. Je ne vous décevrai pas. » Tu finis par te relever, lui lâchant la main. Tu récupères l'échographie que tu as abandonnée sur un meuble, l'observant avec curiosité. Tu as encore du mal à te dire qu'il y a un petit être qui grandit sereinement dans le ventre de Minjoo, ce même ventre que tu as longuement caressé et embrassé tout au long de votre nuit d'amour. Un petit être qui te ressemblera peut-être un peu, qui portera une partie de ta génétique. Mmh. Tu espères qu'il ira piocher l'intelligence chez sa mère. Tu te tournes ensuite à nouveau vers la Silla... future ex-Silla, l'observant de pied en cap. « Est-ce que tu manges correctement, ces derniers temps ? » À vrai dire, qu'importe sa réponse. Tu ne doutes nullement que ses habitudes alimentaires sont revenues au chaos d'avant ton intervention dans sa vie. « Je vais recommencer à te faire des lunch box, et c'est non négociable. Tu dois manger correctement. Il y a une crevette à nourrir, maintenant... » Tu reprends son appellation, et au même moment que tu le dis, tu fais la grimace. « Je crois que je ne mettrai pas de crevettes dans tes bentos, si ça te va. »
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feat. @Byun Min Joo
ootd ⏤ Elle parle aussi du jacuzzi, comme en réponse à tes propres pensées, et tu fermes un instant les yeux, dépité. Mmh, tu n'es donc pas le seul à avoir des souvenirs plutôt flous et incomplets de ce moment... shit, est-ce que ce serait à ce moment là que c'est arrivé ?
Pas un très bon écolier ? Un soupir agacé s'échappe de tes lèvres. « Sérieusement Minjoo ? C'est tout ce que tu as relevé de... bref, laisse tomber. » Loin de toi l'idée de la contredire - face à elle, tu es vraiment médiocre, tu as certes toujours réussi tes cours mais jamais brillamment, et au prix de longues nuits blanches pour rattraper le temps passé à faire le con avec tes potes. Puis c'est un rire qui te secoue, un rire presque sardonique. « Parce que tu pensais vraiment que j'ai le moindre avenir dans les langues et lettres ? » Au moins, l'argent que tu ne dépenseras pas dans ton minerval servira à une bien meilleure alternative ; ça ne sera pas grand chose à côté des dépenses qu'un bébé nécessitera certainement, mais ce ne sera pas de l'argent gâché dans de vaines études. Tu espères que Soobin acceptera que tu viennes travailler full time au salon, il va falloir que tu regardes comment tourner ta demande auprès d'elle. Tu adores ta patronne et mentor mais tu ignores si elle t'accueillera à bras ouverts ou si au contraire elle te flanquera une raclée pour que tu n'abandonnes pas tes études.
Étonnamment, elle ne chasse pas ta main, celle que tu as posée sur la sienne. Soit elle est vraiment très ébranlée, ce qui est tout à fait normal vu la situation, soit... non, ne te donne pas de si cruels espoirs. « Ravi de savoir que je ne me place que deuxième sur ta liste des connards. » Évidemment que tu es mieux que son ex ! Bordel, tu as eu la malchance de pouvoir avoir un aperçu dudit spécimen et tu aurais mal pris d'être considéré comme pire que lui. Tu ne voulais pas la mettre enceinte. Tu ne voulais pas d'héritier ou quoi que ce soit. De toute manière, qu'il y aura-t-il à hériter de ton côté ? Rien. Ou des dettes, probablement. « Un appartement, c'est une bonne idée, oui... » Elle sera bien plus à l'aise comme ça, à la fois pour la fin de sa grossesse et pour quand l'enfant sera là. Ton coeur se serre à l'idée que tu ne vivras pas avec eux, que tu ne seras que le père qui vient récupérer son enfant tous les x temps, parce que garde partagée probablement... que peut-être un jour c'est un autre homme qui t'ouvrira la porte. Tu espères que d'ici là l'amour que tu éprouves encore pour Minjoo se sera éteint. Ça sera mieux pour tout le monde...
Papa et maman. Ton coeur se serre terriblement douloureusement à ces mots chuchotés. Papa. Un mot que tu ne pensais jamais être associé à toi, mais qui étrangement ne te parait pas si terrible que ça, en cet instant précis. Dommage que l'expression papa et maman n'aura pas le sens commun entre vous. Ton regard vient se poser sur le ventre Minjoo, et l'envie de le toucher te tord de l'intérieur, mais tu n'oses pas. Tu préfèrerais éviter de finir étalé au sol sous une prise de krav maga ou tout autre art martial. Elle n'a peut-être pas réagi quand tu lui as pris la main, mais toi tu ne prendras pas plus de risques. Tu es déjà assez étonné qu'elle ne t'ait pas dévissé la tête en guise d'annonce de grossesse... enfin, ceci dit, la colère peut toujours venir. Là, tu la sens en détresse, confuse, un peu perdue... « Je ferai tout ce que je peux pour toi et le bébé, tu souffles doucement. Ça ne rattrapera pas ce que je t'ai fait, je le sais, mais je jure que je ne te décevrai pas une deuxième fois. Je ne vous décevrai pas. » Tu finis par te relever, lui lâchant la main. Tu récupères l'échographie que tu as abandonnée sur un meuble, l'observant avec curiosité. Tu as encore du mal à te dire qu'il y a un petit être qui grandit sereinement dans le ventre de Minjoo, ce même ventre que tu as longuement caressé et embrassé tout au long de votre nuit d'amour. Un petit être qui te ressemblera peut-être un peu, qui portera une partie de ta génétique. Mmh. Tu espères qu'il ira piocher l'intelligence chez sa mère. Tu te tournes ensuite à nouveau vers la Silla... future ex-Silla, l'observant de pied en cap. « Est-ce que tu manges correctement, ces derniers temps ? » À vrai dire, qu'importe sa réponse. Tu ne doutes nullement que ses habitudes alimentaires sont revenues au chaos d'avant ton intervention dans sa vie. « Je vais recommencer à te faire des lunch box, et c'est non négociable. Tu dois manger correctement. Il y a une crevette à nourrir, maintenant... » Tu reprends son appellation, et au même moment que tu le dis, tu fais la grimace. « Je crois que je ne mettrai pas de crevettes dans tes bentos, si ça te va. »
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