hey, loser ! ((hajun))
Invité
Invité
hey, loser ! ((hajun)) | Ven 23 Fév - 23:17 Citer EditerSupprimer
(( outfit )) - Tu attends sur ton balcon, cigarette à la main, attendant l’homme que tu avais croisé quelques heures plus tôt. Enfin, était-ce réellement croiser ? On t’avait demandé de trouver quelqu’un pour tes futures créations, ton meilleur ami n’était pas dans l’option et tu avais clairement râlé à cette possibilité. Tu ne connaissais personne d’autres, et tu avais envie de demander à ton grand-père ou même ta tante de t’envoyer quelqu’un du Japon pour régler le problème. Puis, tu avais croisé cet homme et clairement, tu avais eu envie de te jeter de l’eau de javel dans les yeux face à son style déplorable. « Eh toi. Oui, toi avec le style on se demande si tu connais le mot mode parce que tu ferais clairement pleurer énormément de gens avec ce style. », pas très sympa comme première approche, tu peux le dire. Mais, tu avais trouvé celui dont tu avais besoin pour tes créations tout au long de cette année scolaire, peut-être plus si tes professeurs n’avaient pas la bonne idée de te mettre encore des conditions. Cet homme, tu ne lui avais même pas demandé son prénom, tu lui avais juste donné un papier avec les coordonnées dont il avait besoin pour te contacter et surtout… « Ramène toi à cette adresse demain, tu auras certainement des fringues gratuites si tu te tiens bien, ça sera clairement mieux que ce que tu portes actuellement. », tu devrais peut-être te retenir d’être aussi méchant avec les personnes, mais c’était clairement pour son bien que tu avais dit ça… et surtout pour la survie des gens autour de vous.
Tu espères surtout qu’il va vraiment venir, parce que tu vas encore râler s’il ne le fait pas. Tu ne vas clairement pas cacher que tu as presque compris qu’il était certainement un idiot, mais tu t’en fiches de sa personnalité ou de son manque de neurones. Tu veux juste quelqu’un pour tes cours et il sera parfait. Tu as déjà préparé ce que tu allais faire aujourd’hui, des choses basiques, c’est-à-dire prendre toutes les mesures nécessaires de son corps pour tes futures créations. Tu n’es pas assez débile pour te laisser dans la création sans avoir un exact détail de ses mensurations. Tu laisses échapper un nouveau soupir alors que la fumée sort d’entre tes lèvres, se mariant totalement avec celle qui confirme que le temps n’est pas encore assez chaud pour te permettre de sortir tes tenues de printemps. Tu es en quelque sorte assez saoulé de ne pas avoir réussi à accompagner ton grand-père pour la Fashion Week, tu aurais même pu défiler… et surtout t’amuser. Tu écrases la cigarette dans le cendrier qui est à côté de toi quand tu as l’impression de reconnaître la tête inconnue – pas si inconnue quand on sait comment tu l’as abordé hier sans même lui demander son prénom. « やっと. », le japonais glisse entre tes lèvres alors que tu rentres à l’intérieur de ton studio. Tu as peut-être une chambre universitaire où tu dors clairement, mais tu n’as pas hésité à demander à ton grand-père d’investir dans un studio au pire des cas pour que tu puisses travailler en paix pour tes créations. De ce fait, un bon nombre de dessin de tenues se retrouve dans la pièce principale. Puis des rouleaux de tissus un peu partout, ton bureau et un clic-clac que tu peux déplier si tu as besoin de dormir ici. Tu passes une main dans ta chevelure avant de te retourner vers la porte d’entrée en attendant qu’il vienne à sonner, sauf s’il se dégonfle comme un loser au dernier moment. « S’il fait ça, je le retrouve, je le jure. », tu attends quelques minutes avant que le contraire n’arrive, lui ouvrant alors la porte d’entrée, et par la suite la porte de ton studio.
Invité
Invité
Re: hey, loser ! ((hajun)) | Jeu 29 Fév - 20:05 Citer EditerSupprimer
Qu’est-ce que je vais foutre aujourd’hui, en fait ? J’avance les mains dans les poches pour passer à la supérette afin de choisir ce que je vais bien pouvoir bouffer, mais force est de constater que pour l’instant, c’est pas la folie niveau idées. Mes écouteurs bien trop chers dans les oreilles, je dodeline de la tête en suivant la musique en sautillant dans les rayons, adressant un petit signe de la main à une meuf qui passe, puis je souris à la caissière en déposant sous ses yeux un paquet de chips et des cacahuètes au paprika que je compte bien m’enfiler à la fin de la journée. Soirée parfaite. J’ai encore un pack de bière à côté de mon bureau, donc pas de problèmes. Puis en cas de manque, j’ai toujours des Monsters.
Sauf que ce que j’imaginais pas c’est qu’un type viendrait m’accoster et m’attaquerait gratuitement genre. « Euh. » Okay ? Je sais pas, tu réponds quoi dans ce cas-là, mon pote ? ‘Merci de me l’avoir souligné je vais m’empresser de changer ça pour faire plaisir à ta gueule que je connais pas ?’ Bref, un mec qui s’y croit un peu qui sait visiblement pas juste dire bonjour comme tout le monde. « Ouais ? » Voilà, moi non plus je sais pas dire bonjour. L’est content maintenant ? Je le regarde toujours comme s’il venait de bouffer mon burger sans me demander. Puis comme pour me payer le burger imaginaire il me passe une carte de visite.
C’est les claquettes chaussettes, hein ?
C’est sûrement ça.
Moi j’aime bien. C’est confortable, pareil pour le vieux training déformé que je porte depuis bien trop d’années.
Bref je rentre chez moi, je fais ma petite vie, des petites games sympa sur HellDivers, tout ça. Bref c’est cool quoi, on se prend pas la tête et je bouffe mes cacahuètes en checkant sur mon téléphone où se trouve l’adresse du mec qui m’a agressé tout à l’heure.
L’était bizarre, hein ?
Si ça se trouve, c’est un arnaqueur qui va juste essayer de me prendre du fric.
Pire. Imaginez le mec, il veut m’enlever et prendre mes reins.
Dans le pire des cas, j’en fais pas grand-chose de ceux-là, si je peux en tirer quelque chose.
Le lendemain, il ne me faut pas longtemps pour me changer et me diriger à l’adresse du mec chelou de la rue. Une chance, c’est pas loin. Au pire s’ils me cherchent ils me trouveront vite. Puis vu comment ma mère est relou elle aura pas fini de gueuler sur les voisins pour que tout le monde se joigne, puis comme d’hab, on lui dira que je l’ai ‘bien mérité’ si on me retrouve dans une merde inexplicable.
À l’heure (parce que ça, c’est le respect, qu’elle dit mamy), je sonne la porte à plusieurs reprises pour être bien sûr qu’on m’a attendu, un chewing gum aux lèvres alors que la porte s’ouvre sur la plus belle bulle de gomme de ma vie et m’éclate sur le visage.
« Yo, ça va ?»
L’art de l’entrée, c’est moi qui l’ai inventé.
Invité
Invité
Re: hey, loser ! ((hajun)) | Sam 2 Mar - 15:21 Citer EditerSupprimer
(( outfit )) - Tu as juste besoin de quelqu’un à torturer et tu as trouvé le parfait loser dans la rue pour le faire. Mais, tu es clairement en train de te demander si tu as eu la bonne idée de le prendre comme ça dans la rue avec la tenue qu’il avait sous tes yeux. Tu grimaces juste en pensant à ses fameuses claquettes chaussettes que tu aurais voulu brûler instantanément quand tu en avais l’occasion et tu pries clairement qu’il ne vienne pas de nouveau dans cette tenue chez toi parce qu’il ne va pas repartir vivant. Heureusement pour toi, tu as eu la bonne idée de fumer juste de la nicotine, rien de plus, tu sais que tu peux devenir un véritable démon quand ton système accueille quelque chose de plus fort et intense dans tes poumons et dans le reste de ton organisme. Tu veux être pro, faire en sorte d’être dans toutes tes capacités pour voir si ses proportions sont celles que tu recherches vraiment et que tu utilises cet homme pour cette année pour tes créations. Tu sais que tu pouvais demander à quelqu’un de ton groupe de classe, mais puisque tu n’aimes pas forcément te mélanger avec eux – ironie quand on sait que tu es le gars le plus extraverti de tous – et qu’il n’y a clairement que les femmes qui sont potables à tes yeux dans cette classe. Puis, vu que ton meilleur ami ne peut pas toujours venir pour tes cours, tu as fini par te poser sur ce gars dont tu ne connais pas le nom, mais juste le parfait surnom que tu vas certainement lui donner : loser.
Quand tu ouvres la porte de ton studio, tu tombes clairement sur cette définition parfaite. Son chewing-gum lui éclate au visage et il garde quand même l’air un peu débile que tu lui as vu la première fois que tu es tombé sur lui et que tu as fini par le chopper pour lui dire que tu avais besoin qu’il vienne ici. « Pourquoi ai-je fait cette connerie » que tu te dis inconsciemment avant de laisser échapper un soupir de tes lèvres aussitôt. « Salut. Je pense que ça allait bien mieux avant que tu fasses un cosplay raté de Monsieur Gum. Rentre et va te nettoyer la tronche. », comme à ton habitude, tu oublies d’enlever ton poker face et ta manière de parler froidement à certains. Bon, tu as quand même fourni un effort et tu n’as pas été trop froid avec lui. Tu te décales alors pour qu’il rentre dans ton studio, refermant derrière toi pour ne pas oublier de le faire avant, tu préfères fermer par pure habitude. « Quand tu auras fini d’enlever le bordel sur ton visage, met toi en boxer et chaussettes puis monte sur l’espèce de podium là-haut, j’ai besoin de prendre tes mensurations. », tu n’as clairement pas l’impression d’avoir oublié de lui demander son avis quand tu dis ça, peut-être parce que tu as clairement l’habitude de voir des êtres humains à moitié à poil sous tes yeux depuis des années, dans un contexte professionnel qu’intime. Mais, tu laisses échapper un soupir avant de le regarder. « Sauf si t’es gêné, tu peux garder ton bas pendant que je fais le haut, et inversement. », tu roules des yeux avant de commencer à fouiller pour prendre les outils dont tu as le plus besoin pour faire ce que tu as à faire. Mètre, stylo, carnet, ton envie de le frapper s’il ne sait pas se tenir en place parce qu’il n’a pas la tête de quelqu’un qui sait le faire.
Contenu sponsorisé