this other part of my life ··· haru & yujeong
Bae Yu Jeong
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this other part of my life ··· haru & yujeong | Mar 21 Mai - 10:39 Citer EditerSupprimer
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⏤ Tu paniques. Comment faire autrement, après tout ? Tu as l'impression que ça fait des heures que Eunji pleure alors que tu le berces doucement, lui chuchotant des mots apaisants, alors que son front est brûlant. Tu as suivi les indications du médecin, tu lui as donné juste la dose de médicaments conseillée, mais il ne semble pas aller mieux. Ton coeur se brise devant le mal-être de ton fils et tu te sens comme la pire des mères, à ne pas savoir quoi faire. Pire encore, tu as peur qu'il lui arrive quelque chose.
Essuyant tes yeux rougis, tu envoies un dernier message à Hayden pour le prévenir que cette fois, tu vas à l'hôpital, tu n'as plus le choix, tu es bien trop inquiète. Tu espères qu'il finira par ouvrir son p*tain de téléphone, parce que tu angoisses et tu apprécierais un peu de soutien de la part du père... oh, si seulement la langue s'était déliée pendant tes rendez-vous avec Haru, si seulement tu avais osé lui parler de ton fils, c'est chez lui que tu aurais pu te réfugier, et il aurait certainement su quoi faire, lui qui est en médecine. Mais non, chaque fois tes lèvres se scellaient, incapable de prononcer les mots qui, tu en as tellement peur, auraient bien pu mettre un terme à votre relation. Et tu te sens si horrible pour lui cacher ça, chacun de tes silences rendant le moment de la révélation plus horrible encore, de par le temps que tu aurais mis à enfin cracher le morceau.
Enfilant rapidement ta veste, tu attrapes ton sac à main, la boîte des médicaments que tu as administrés à Eunji, puis tu files jusqu'à l'hôpital le plus proche, ton fils fermement serré contre toi, chacun de ses sanglots te brisant le cœur.
Arrivés à l'hôpital, on te guide jusqu'à une salle d'attente, te promettant que vous serez rapidement pris en charge. L'état d'Eunji ne semble pas inquiéter outre mesure l'infirmière mais tu n'as aucune idée de si tu dois t'y fier ou s'il s'agit juste là d'une forme de détachement professionnel. Tu caresses le dos de ton fils, son front brûlant appuyé contre ta clavicule, ses sanglots se sont apaisés mais toi tu ne l'es pas. « Ça va aller mon cœur, c'est bientôt fini... tu murmures. » Des bruits de pas résonnent dans le couloir, et par instinct tu relèves la tête pour voir s'il s'agit de la personne qui va s'occuper de ton fils. Qu'elle n'est pas ta surprise quand tu vois Haru apparaître dans l'encadrement de la porte, et tes yeux s'écarquillent de stupeur. Oh god. Pitié. Pourquoi... pourquoi maintenant ? Incapable de prononcer le moindre son, tu restes là, figée. « Maman ? » Eunji recommence à sangloter, s'agitant dans tes bras, récupérant toute ton attention alors que tu poses un regard paniqué sur lui. « M-maman... pas bien... »
Essuyant tes yeux rougis, tu envoies un dernier message à Hayden pour le prévenir que cette fois, tu vas à l'hôpital, tu n'as plus le choix, tu es bien trop inquiète. Tu espères qu'il finira par ouvrir son p*tain de téléphone, parce que tu angoisses et tu apprécierais un peu de soutien de la part du père... oh, si seulement la langue s'était déliée pendant tes rendez-vous avec Haru, si seulement tu avais osé lui parler de ton fils, c'est chez lui que tu aurais pu te réfugier, et il aurait certainement su quoi faire, lui qui est en médecine. Mais non, chaque fois tes lèvres se scellaient, incapable de prononcer les mots qui, tu en as tellement peur, auraient bien pu mettre un terme à votre relation. Et tu te sens si horrible pour lui cacher ça, chacun de tes silences rendant le moment de la révélation plus horrible encore, de par le temps que tu aurais mis à enfin cracher le morceau.
Enfilant rapidement ta veste, tu attrapes ton sac à main, la boîte des médicaments que tu as administrés à Eunji, puis tu files jusqu'à l'hôpital le plus proche, ton fils fermement serré contre toi, chacun de ses sanglots te brisant le cœur.
Arrivés à l'hôpital, on te guide jusqu'à une salle d'attente, te promettant que vous serez rapidement pris en charge. L'état d'Eunji ne semble pas inquiéter outre mesure l'infirmière mais tu n'as aucune idée de si tu dois t'y fier ou s'il s'agit juste là d'une forme de détachement professionnel. Tu caresses le dos de ton fils, son front brûlant appuyé contre ta clavicule, ses sanglots se sont apaisés mais toi tu ne l'es pas. « Ça va aller mon cœur, c'est bientôt fini... tu murmures. » Des bruits de pas résonnent dans le couloir, et par instinct tu relèves la tête pour voir s'il s'agit de la personne qui va s'occuper de ton fils. Qu'elle n'est pas ta surprise quand tu vois Haru apparaître dans l'encadrement de la porte, et tes yeux s'écarquillent de stupeur. Oh god. Pitié. Pourquoi... pourquoi maintenant ? Incapable de prononcer le moindre son, tu restes là, figée. « Maman ? » Eunji recommence à sangloter, s'agitant dans tes bras, récupérant toute ton attention alors que tu poses un regard paniqué sur lui. « M-maman... pas bien... »
Son Haru
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Re: this other part of my life ··· haru & yujeong | Lun 10 Juin - 18:38 Citer EditerSupprimer
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ootrp ⏤ Son internat était aussi passionnant que prenant. Haru avait encore moins de temps pour réussir à compiler tout ce qu'il essayait de vivre. Ce qui pâtissait le plus était le skate, la basse et certains de ses amis. Il s'en voulait mais 24 heures dans une journée ce n'était vraiment pas assez. Il ne changerait pas ce qu'il faisait pour autant, il apprenait de nombreuses choses lors de son internat. Il avait été quelques semaines en cardiologie (ce n'était pas ce qui lui plaisait), quelques semaines en dermatologie (intéressant mais pas exaltant), et il était depuis quelques jours en pédiatrie. Il faisait de nombreux passages aux urgences puisque le terme « mine » n'était pas anodin, c'était bien là qu'était la mine des cas pour se former.
Depuis quelques jours, Haru appréciait son travail d'autant plus qu'il était au contact de mini humains. Sans en expliquer la raison, comme pour les animaux, il bégayait moins et se sentait à l'aise à leur contact. Peut-être parce qu'il était lui-même encore un enfant selon certains ? Il avait eu des cas d’appendicite, de nombreuses fractures, des gastro, des varicelles et malheureusement quelques cas plus graves dont il avait passé le relais à des collègues plus aguerris et spécialisés. Avec un petit sourire aux personnes de l’accueil, celles qui géraient la partie administrative, il laissa sa dernière petite patiente avec ses parents pour régler les quelques papiers alors qu'il prenait le dossier de son prochain petit humain. Il lu rapidement les symptômes : forte fièvre, pleurs et mal-être évident. Est-ce que ce dernier symptôme était simplement lié à la fièvre ou quelque chose d'autre, à Haru de le découvrir.
Il avait la fâcheuse tendance de se concentrer sur l'identité de ses petits patients et l'identité des parents se résumait à : parents de X ou Y. Peut-être aurait-il été bon d'y prêter un peu plus d'attention. Il passa la porte de l'espace d'attente, le prénom du petit Eun Ji mourut sur ses lèvres alors qu'il allait l'appeler. Il avisa surtout la femme qui le tenait, Yu Jeong. Elle avait les yeux cernés, rougis et un pli soucieux était visible entre ses yeux et sur son front. Haru aurait pu penser qu'elle faisait du baby-sitting si ce n'était pour l'enfant qui cherchait son attention et son réconfort en l'appelant « maman ». Ce mot résonna comme un coup de tonnerre dans la pièce. L’instinct de Yu Jeong reprit le dessus une fois la surprise passée et elle consola le petit comme une mère le ferait, il n'y avait aucun doute face à l'attitude qu'elle avait. Haru avait vu tant d'autres mères avoir des gestes similaires. Le jeune médecin se demanda comment elle avait pu lui cacher, comment lui avait pu passer à côté, comment en étaient-ils là ? Il se sentait trahi, ils n'étaient pas ensemble depuis si longtemps mais au point où ils en étaient n'était-ce pas le genre de choses à se dire ?
Eun Ji poussa un nouveau son d'inconfort et Haru se reprit, il n'était pas le petit-ami de Yu Jeong à l'instant, il était le futur docteur Son. « Eun Jjji.» Pour ne pas bégayer, il avait presque mit trop de souffle dans ces deux syllabes. Il marqua une brève pause. « Eeeun j-ji Eo-eomma. » C'était presque douloureux à dire. D'un geste, il invita la jeune femme à le suivre, entraînant le duo dans un espace d'auscultation. Il tira les rideaux qui entourait le lit pour protéger l'intimité de l'enfant. Dans un premier temps, le jeune interne ignora Yu Jeong. Il se concentra sur Eun Ji, prenant sa fièvre, mesurant son pouls, sa tension, sa glycémie et tous les premiers relevés qu'il était important d'avoir. Il demanda au petit garçon de signaler s'il avait mal quelque part, ce qu'il ressentait mais à part dire qu'il ne se sentait pas bien, Haru n'arrivait pas à tirer grand chose du petit garçon. Il fût obligé de regarder Yu Jeong, il ne savait quoi ressentir face à son inquiétude. « D-d-d-depuis qu-quand iiiil e-est co-comme çççça ? » Il avait rarement autant bégayé en lui parlant. « I-i-il ssss'est p-plaint d-d-de do-douleur qu-quelque paaart ? Vvventre ? G-g-gorge ? P-p-pas d-de d-diarrhée ooou de t-toux ? » Évidemment, ce n'était pas les questions qu'il avait envie de lui poser mais dans l'immédiat ce n'était pas son trouble qu'il fallait soigner mais ce petit garçon qui pleurait sur ce lit d'hôpital.
Depuis quelques jours, Haru appréciait son travail d'autant plus qu'il était au contact de mini humains. Sans en expliquer la raison, comme pour les animaux, il bégayait moins et se sentait à l'aise à leur contact. Peut-être parce qu'il était lui-même encore un enfant selon certains ? Il avait eu des cas d’appendicite, de nombreuses fractures, des gastro, des varicelles et malheureusement quelques cas plus graves dont il avait passé le relais à des collègues plus aguerris et spécialisés. Avec un petit sourire aux personnes de l’accueil, celles qui géraient la partie administrative, il laissa sa dernière petite patiente avec ses parents pour régler les quelques papiers alors qu'il prenait le dossier de son prochain petit humain. Il lu rapidement les symptômes : forte fièvre, pleurs et mal-être évident. Est-ce que ce dernier symptôme était simplement lié à la fièvre ou quelque chose d'autre, à Haru de le découvrir.
Il avait la fâcheuse tendance de se concentrer sur l'identité de ses petits patients et l'identité des parents se résumait à : parents de X ou Y. Peut-être aurait-il été bon d'y prêter un peu plus d'attention. Il passa la porte de l'espace d'attente, le prénom du petit Eun Ji mourut sur ses lèvres alors qu'il allait l'appeler. Il avisa surtout la femme qui le tenait, Yu Jeong. Elle avait les yeux cernés, rougis et un pli soucieux était visible entre ses yeux et sur son front. Haru aurait pu penser qu'elle faisait du baby-sitting si ce n'était pour l'enfant qui cherchait son attention et son réconfort en l'appelant « maman ». Ce mot résonna comme un coup de tonnerre dans la pièce. L’instinct de Yu Jeong reprit le dessus une fois la surprise passée et elle consola le petit comme une mère le ferait, il n'y avait aucun doute face à l'attitude qu'elle avait. Haru avait vu tant d'autres mères avoir des gestes similaires. Le jeune médecin se demanda comment elle avait pu lui cacher, comment lui avait pu passer à côté, comment en étaient-ils là ? Il se sentait trahi, ils n'étaient pas ensemble depuis si longtemps mais au point où ils en étaient n'était-ce pas le genre de choses à se dire ?
Eun Ji poussa un nouveau son d'inconfort et Haru se reprit, il n'était pas le petit-ami de Yu Jeong à l'instant, il était le futur docteur Son. « Eun Jjji.» Pour ne pas bégayer, il avait presque mit trop de souffle dans ces deux syllabes. Il marqua une brève pause. « Eeeun j-ji Eo-eomma. » C'était presque douloureux à dire. D'un geste, il invita la jeune femme à le suivre, entraînant le duo dans un espace d'auscultation. Il tira les rideaux qui entourait le lit pour protéger l'intimité de l'enfant. Dans un premier temps, le jeune interne ignora Yu Jeong. Il se concentra sur Eun Ji, prenant sa fièvre, mesurant son pouls, sa tension, sa glycémie et tous les premiers relevés qu'il était important d'avoir. Il demanda au petit garçon de signaler s'il avait mal quelque part, ce qu'il ressentait mais à part dire qu'il ne se sentait pas bien, Haru n'arrivait pas à tirer grand chose du petit garçon. Il fût obligé de regarder Yu Jeong, il ne savait quoi ressentir face à son inquiétude. « D-d-d-depuis qu-quand iiiil e-est co-comme çççça ? » Il avait rarement autant bégayé en lui parlant. « I-i-il ssss'est p-plaint d-d-de do-douleur qu-quelque paaart ? Vvventre ? G-g-gorge ? P-p-pas d-de d-diarrhée ooou de t-toux ? » Évidemment, ce n'était pas les questions qu'il avait envie de lui poser mais dans l'immédiat ce n'était pas son trouble qu'il fallait soigner mais ce petit garçon qui pleurait sur ce lit d'hôpital.
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Re: this other part of my life ··· haru & yujeong | Lun 8 Juil - 12:08 Citer EditerSupprimer
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⏤ Vous auriez été au milieu d'une série romantique, il y aurait eu une explosion d'effets spéciaux pour souligner le côté dramatique du moment : un ralenti exagéré des mouvements, une musique triste mais épique qui prend aux tripes et vous force des sentiments au fond de la gorge, des gros plans sur vos deux visages, le choc et la trahison qui s'expriment clairement sur le visage de Haru, la peur sur le tien. Ouais, t'as bien géré tout ça, Yujeong, t'as géré de ouf. Quel meilleur moyen d'annoncer à ton petit copain qu'il profite d'une promo 1+1 dont il n'avait aucune idée ?
Le nom de ton fils dans la bouche d'Haru te sort de ta torpeur et tu sautes presque sur tes pieds, serrant ton fils contre toi, l'instinct d'une mère acculée en pleine débacle. Pourtant Haru ne vous veut aucun mal, c'est même tout l'inverse, mais tout se mélange dans ton esprit, et tu laisses presque échapper une petite plainte peinée quand il s'adresse à toi en tant que "maman d'Eunji". Ça pique. Ça fait mal et tu baisses piteusement les yeux. D'ordinaire, tu n'agis pas ainsi, tu relèves toujours fièrement le menton quand il s'agit de ton fils, bien décidée à ne pas te laisser réduire par ceux qui voudraient te reprocher quoi que ce soit dans tes choix. Mais face à Haru ? Tu ne peux pas. Tu ne peux pas lui renvoyer ta fierté en pleine face, comme si ses sentiments n'avaient pas d'importance dans cette histoire. Parce qu'ils en ont, de l'importance, et c'est probablement ce qui vous perdra au final, parce que tu n'as pas su ouvrir la bouche quand il était encore temps. Alors tu le suis, tes mains crispées sur les vêtements de ton fils, tremblantes à l'idée d'avoir tout gâché.
Tu observes celui que tu aimes ausculter en silence ton fils, et tu es à la fois attendrie par la vision, tout autant qu'elle te déchire. Mais ce qui fait le plus mal, c'est le silence d'Haru, l'énergie qu'il met à t'ignorer. Tu joues avec l'ourlet de ton gilet, incapable de prononcer le moindre mot, incapable de tenter une ébauche d'explication. Tu sursautes presque quand il finit par s'adresses directement à toi. « D-depuis le milieu de l'après-midi, tu réponds d'une petite voix aigüe. Je lui ai donné ce que le pédiatre m'a dit mais ça... ça n'a fait aucun effet et je... je ne savais pas quoi faire... » Fébrile, tu fouilles dans ton sac à main pour en sortir la boîte dudit médicament, que tu tends à Haru, laissant ton regard frôler le sien. « Il a commencé à se plaindre de mal aux oreilles quand nous avons quitté la maison... » Tu espères que ce n'est pas une otite, tu en as fait beaucoup étant petite et tu te souviens très bien de l'inconfort et de la douleur. Tu n'es pas la professionnelle de la santé ici, alors tu te retiens d'émettre la moindre hypothèse, laissant cela à l'expertise de Haru. Et tu restes là, incapable de détacher ton regard de ton petit ami...
Mais pour combien de temps encore le sera-t-il ? Cela t'effraie tellement. Tu te sens misérable dans cette situation et tu sais que tu es la seule à blâmer. « Haru... tu finis par dire, ta voix n'étant qu'un murmure, une supplique. » Mais une fois de plus, les mots se coincent dans ta gorge, tu es incapable de dire plus. Trop de choses se bousculent en toi, entre l'envie de t'excuser, de tenter de tout lui expliquer, et tes sentiments de mère impuissante face à la détresse de ton fils.
Le nom de ton fils dans la bouche d'Haru te sort de ta torpeur et tu sautes presque sur tes pieds, serrant ton fils contre toi, l'instinct d'une mère acculée en pleine débacle. Pourtant Haru ne vous veut aucun mal, c'est même tout l'inverse, mais tout se mélange dans ton esprit, et tu laisses presque échapper une petite plainte peinée quand il s'adresse à toi en tant que "maman d'Eunji". Ça pique. Ça fait mal et tu baisses piteusement les yeux. D'ordinaire, tu n'agis pas ainsi, tu relèves toujours fièrement le menton quand il s'agit de ton fils, bien décidée à ne pas te laisser réduire par ceux qui voudraient te reprocher quoi que ce soit dans tes choix. Mais face à Haru ? Tu ne peux pas. Tu ne peux pas lui renvoyer ta fierté en pleine face, comme si ses sentiments n'avaient pas d'importance dans cette histoire. Parce qu'ils en ont, de l'importance, et c'est probablement ce qui vous perdra au final, parce que tu n'as pas su ouvrir la bouche quand il était encore temps. Alors tu le suis, tes mains crispées sur les vêtements de ton fils, tremblantes à l'idée d'avoir tout gâché.
Tu observes celui que tu aimes ausculter en silence ton fils, et tu es à la fois attendrie par la vision, tout autant qu'elle te déchire. Mais ce qui fait le plus mal, c'est le silence d'Haru, l'énergie qu'il met à t'ignorer. Tu joues avec l'ourlet de ton gilet, incapable de prononcer le moindre mot, incapable de tenter une ébauche d'explication. Tu sursautes presque quand il finit par s'adresses directement à toi. « D-depuis le milieu de l'après-midi, tu réponds d'une petite voix aigüe. Je lui ai donné ce que le pédiatre m'a dit mais ça... ça n'a fait aucun effet et je... je ne savais pas quoi faire... » Fébrile, tu fouilles dans ton sac à main pour en sortir la boîte dudit médicament, que tu tends à Haru, laissant ton regard frôler le sien. « Il a commencé à se plaindre de mal aux oreilles quand nous avons quitté la maison... » Tu espères que ce n'est pas une otite, tu en as fait beaucoup étant petite et tu te souviens très bien de l'inconfort et de la douleur. Tu n'es pas la professionnelle de la santé ici, alors tu te retiens d'émettre la moindre hypothèse, laissant cela à l'expertise de Haru. Et tu restes là, incapable de détacher ton regard de ton petit ami...
Mais pour combien de temps encore le sera-t-il ? Cela t'effraie tellement. Tu te sens misérable dans cette situation et tu sais que tu es la seule à blâmer. « Haru... tu finis par dire, ta voix n'étant qu'un murmure, une supplique. » Mais une fois de plus, les mots se coincent dans ta gorge, tu es incapable de dire plus. Trop de choses se bousculent en toi, entre l'envie de t'excuser, de tenter de tout lui expliquer, et tes sentiments de mère impuissante face à la détresse de ton fils.
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Re: this other part of my life ··· haru & yujeong | Sam 10 Aoû - 9:55 Citer EditerSupprimer
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ootrp ⏤ Si Haru devait comparer le sentiment qu'il ressentait, c'était proche d'être nu devant une classe en ne connaissant pas la poésie. Vous savez, ce cauchemar qui nous réveille avec un profond sentiment de désarroi et d'impuissance. Haru aurait voulu se pincer pour s'assurer qu'il ne rêvait pas mais même ce simple geste lui sembla impossible. Alors de façon un peu automatique, il avait traité ce petit garçon comme n'importe quel patient, tout comme il avait traité sa mère comme n'importe quelle autre mère alors qu'elle n'était pas n'importe qui, bien loin de là. Cela dit, réaliser qu'une partie aussi importante de la vie de Yu Jeong lui avait été cachée, c'était un peu comme se retrouver face à une inconnue. Une inconnue qu'il avait pourtant tenu dans ses bras, embrassé et à qui il s'était confié...
Les plaintes répétées et les larmes du petit garçon permettaient au jeune interne de se concentrer sur l'important : son petit patient. Haru écouta avec impatience et une amertume sans doute visible ce que la jeune femme avait à lui dire sur l'état de son fils. Les sourcils froncés, Haru annota ces nouveaux symptômes au dossier du petit avant de revenir vers lui. Volontairement, il ignora Yu Jeong qui l'appelait, ce n'était pas le moment. « Jjje vais te t-toucher le cou a-avant de rrregarder t-tes oreilles, tu vvveux bien ? » Il força un petit sourire sur ses lèvres, l'enfant n'avait pas besoin d'une tension supplémentaire en plus de son mal-être lié à son état. Il toucha les ganglions au niveau de la gorge de Eun Ji, il les sentit gonflés sous ses doigts et légèrement chauds. De simples médicaments pour la fièvre n'auraient donc rien pu faire. Haru vérifia la température du petit garçon, confirmant ce que lui avait dit Yu Jeong. Il regarda ensuite dans ses oreilles et constata que ce qu'il y voyait n'était pas très beau. « Mmh. T-tu as b-bien fffait de venir. » Il attrapa un abaisse-langue et une petite lampe. « Eeeun Ji, t-tu veux bien ou-ouvrir grand la b-bouche pour mmmoi ? » Une légère rougeur, rien d'inquiétant, il avait peut-être eu mal quelques jours auparavant, du moins peu gênant mais qui pouvait expliquer ce qui se passait dans ses oreilles.
Haru se redressa et jeta les instruments à usage unique, il plaça les autres dans un plateau pour les stériliser après sa consultation. Il prenait plus de temps qu'il n'en fallait, cela lui permettait de ne pas avoir à regarder Yu Jeong et se confronter à cette situation qui n'avait aucun sens. Il reprit le dossier de l'enfant, annotant ce qu'il venait d'observer et les presqcritpions qu'il allait faire. « I-il a u-u-une grosse oootite p-p-purulente. Ooon va l-l-le g-garder p-pour la nnnuit hi-histoire de le ssssoulager, le r-r-rééééhydrater et c-c-commencer la c-cure an-anti-antibiotique. I-i-il n'a p-p-pas d'aaaalergie ? » Il restait purement professionnel, concentré sur ce qu'il avait à faire mais il n'avait pas levé la tête du dossier, concentré sur ses notes et mettant son énergie à l’œuvre pour ne pas regarder Yu Jeong. Ne vous méprenez pas, ce n'était pas l'enfant le problème, c'était surtout le mensonge et la trahison. Haru avait fait confiance à sa petite-amie et lui avait confié beaucoup de choses à son sujet, il s'était rendu vulnérable auprès d'elle et il était blessé de voir que visiblement, cette confiance, ce partage étaient à sens unique.
Les plaintes répétées et les larmes du petit garçon permettaient au jeune interne de se concentrer sur l'important : son petit patient. Haru écouta avec impatience et une amertume sans doute visible ce que la jeune femme avait à lui dire sur l'état de son fils. Les sourcils froncés, Haru annota ces nouveaux symptômes au dossier du petit avant de revenir vers lui. Volontairement, il ignora Yu Jeong qui l'appelait, ce n'était pas le moment. « Jjje vais te t-toucher le cou a-avant de rrregarder t-tes oreilles, tu vvveux bien ? » Il força un petit sourire sur ses lèvres, l'enfant n'avait pas besoin d'une tension supplémentaire en plus de son mal-être lié à son état. Il toucha les ganglions au niveau de la gorge de Eun Ji, il les sentit gonflés sous ses doigts et légèrement chauds. De simples médicaments pour la fièvre n'auraient donc rien pu faire. Haru vérifia la température du petit garçon, confirmant ce que lui avait dit Yu Jeong. Il regarda ensuite dans ses oreilles et constata que ce qu'il y voyait n'était pas très beau. « Mmh. T-tu as b-bien fffait de venir. » Il attrapa un abaisse-langue et une petite lampe. « Eeeun Ji, t-tu veux bien ou-ouvrir grand la b-bouche pour mmmoi ? » Une légère rougeur, rien d'inquiétant, il avait peut-être eu mal quelques jours auparavant, du moins peu gênant mais qui pouvait expliquer ce qui se passait dans ses oreilles.
Haru se redressa et jeta les instruments à usage unique, il plaça les autres dans un plateau pour les stériliser après sa consultation. Il prenait plus de temps qu'il n'en fallait, cela lui permettait de ne pas avoir à regarder Yu Jeong et se confronter à cette situation qui n'avait aucun sens. Il reprit le dossier de l'enfant, annotant ce qu'il venait d'observer et les presqcritpions qu'il allait faire. « I-il a u-u-une grosse oootite p-p-purulente. Ooon va l-l-le g-garder p-pour la nnnuit hi-histoire de le ssssoulager, le r-r-rééééhydrater et c-c-commencer la c-cure an-anti-antibiotique. I-i-il n'a p-p-pas d'aaaalergie ? » Il restait purement professionnel, concentré sur ce qu'il avait à faire mais il n'avait pas levé la tête du dossier, concentré sur ses notes et mettant son énergie à l’œuvre pour ne pas regarder Yu Jeong. Ne vous méprenez pas, ce n'était pas l'enfant le problème, c'était surtout le mensonge et la trahison. Haru avait fait confiance à sa petite-amie et lui avait confié beaucoup de choses à son sujet, il s'était rendu vulnérable auprès d'elle et il était blessé de voir que visiblement, cette confiance, ce partage étaient à sens unique.
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Re: this other part of my life ··· haru & yujeong | Lun 26 Aoû - 13:43 Citer EditerSupprimer
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⏤ C'est comme si soudain il y avait un mur invisible entre vous, épais et infranchissable, et tu sens misérable de ton côté. Tu sais que tu ne peux t'en prendre qu'à toi-même, qu'il a parfaitement le droit de réagir ainsi, mais tu ne peux t'empêcher d'espérer... que les choses puissent s'arranger.
Tu le regardes s'occuper d'Eunji, décrivant à ton fils (et peut-être toi, aussi, tu ne sais pas) ce qu'il va faire, demander l'autorisation à ton petit garçon. Si tu n'étais pas aussi angoissée et secouée, tu aurais fondu devant le Haru médecin que tu as sous les yeux. Avec amertume, tu te dis que c'est peut-être d'ailleurs la dernière image que tu auras de lui...
Tu joues nerveusement avec l'ourlet de ton gilet, attendant patiemment le verdict de Haru sur l'état de ton fils, combattant vaillamment les larmes qui commencent ) vouloir faire leur apparition au coin de tes yeux suite au trop-plein d'émotions que tu es en train d'expérimenter. « O-oui ? tu couines machinalement quand il te dit que tu as bien fait de venir. » Non seulement parce que la santé de ton fils est en jeu... mais aussi parce que cela a mis à découvert ton terrible secret. Tu vois bien que l'homme prend plus de temps pour examiner ton fils qu'il n'en faudrait, et ce n'est certainement pas pour brusquer Eunji. C'est toi qu'il évite, et tu rentres légèrement la tête dans tes épaules à cette idée. Ton propre copain fait tout pour t'éviter. Voilà qui fait sacrément mal, mais une fois de plus... tu ne peux t'en prendre qu'à toi-même, sa réaction est plus que légitime.
Une otite purulente. Tu poses sur Eunji un regard plein de compassion, ayant bien connu ça étant petite. « Il a dû hériter ça de moi, je suppose... tu murmures plus pour toi-même que pour Haru. Non, on ne lui a détecté aucune allergie jusqu'à présent... » Tu ouvres machinalement les bras quand ton fils, étant entre-temps descendu de la table d'examen, court presque vers toi pour un câlin, aussi bien parce qu'il a besoin d'être rassuré que de te montrer qu'il voit ta détresse et cherche à te remonter le moral, à sa manière. Tu te moques bien que ce soit contagieux, tu es blindée après en avoir fait tellement dans ton enfance, et rien ne te garderait loin de ton fils dans cette situation. « Rester pour la nuit ? tu répètes d'une voix incrédule. » Oh god. Tu ne veux pas laisser ton bébé seul une nuit, mais tu n'as aucune idée de si on t'autorisera à rester avec lui. Et puis le coût, aussi... oh mon dieu... tu en as déjà des sueurs froides. Tu ne ménages aucune dépense quand il s'agit d'Eunji, mais là il se pourrait bien qu'il te faudra demander un peu d'aide à Hayden... et oh mon dieu, Hayden. « J-je dois prévenir son père... » Tu essuies discrètement tes yeux, songeant qu'il te faudra le contacter dès que tu seras dans une zone où l'utilisation du téléphone est autorisée.
Comme si soudain il sentait que tout irait pour le mieux, voilà que ton fils baille et s'installe plus confortablement contre toi, ses yeux papillonnant de fatigue. Ton regard revient immédiatement sur Haru, toujours occupé à remplir sa paperasse, et tu rassembles tout ton courage. « Haru, s'il te plaît... est-ce qu'on peut discuter cinq minutes ? » Il y a une pointe de désespoir dans ta voix, mais tu veux au moins pouvoir lui expliquer... tu ne te cherches pas d'excuses, non, tu sais que tu as mal agi en lui cachant la vérité, mais tu veux... au moins essayer.
Tu le regardes s'occuper d'Eunji, décrivant à ton fils (et peut-être toi, aussi, tu ne sais pas) ce qu'il va faire, demander l'autorisation à ton petit garçon. Si tu n'étais pas aussi angoissée et secouée, tu aurais fondu devant le Haru médecin que tu as sous les yeux. Avec amertume, tu te dis que c'est peut-être d'ailleurs la dernière image que tu auras de lui...
Tu joues nerveusement avec l'ourlet de ton gilet, attendant patiemment le verdict de Haru sur l'état de ton fils, combattant vaillamment les larmes qui commencent ) vouloir faire leur apparition au coin de tes yeux suite au trop-plein d'émotions que tu es en train d'expérimenter. « O-oui ? tu couines machinalement quand il te dit que tu as bien fait de venir. » Non seulement parce que la santé de ton fils est en jeu... mais aussi parce que cela a mis à découvert ton terrible secret. Tu vois bien que l'homme prend plus de temps pour examiner ton fils qu'il n'en faudrait, et ce n'est certainement pas pour brusquer Eunji. C'est toi qu'il évite, et tu rentres légèrement la tête dans tes épaules à cette idée. Ton propre copain fait tout pour t'éviter. Voilà qui fait sacrément mal, mais une fois de plus... tu ne peux t'en prendre qu'à toi-même, sa réaction est plus que légitime.
Une otite purulente. Tu poses sur Eunji un regard plein de compassion, ayant bien connu ça étant petite. « Il a dû hériter ça de moi, je suppose... tu murmures plus pour toi-même que pour Haru. Non, on ne lui a détecté aucune allergie jusqu'à présent... » Tu ouvres machinalement les bras quand ton fils, étant entre-temps descendu de la table d'examen, court presque vers toi pour un câlin, aussi bien parce qu'il a besoin d'être rassuré que de te montrer qu'il voit ta détresse et cherche à te remonter le moral, à sa manière. Tu te moques bien que ce soit contagieux, tu es blindée après en avoir fait tellement dans ton enfance, et rien ne te garderait loin de ton fils dans cette situation. « Rester pour la nuit ? tu répètes d'une voix incrédule. » Oh god. Tu ne veux pas laisser ton bébé seul une nuit, mais tu n'as aucune idée de si on t'autorisera à rester avec lui. Et puis le coût, aussi... oh mon dieu... tu en as déjà des sueurs froides. Tu ne ménages aucune dépense quand il s'agit d'Eunji, mais là il se pourrait bien qu'il te faudra demander un peu d'aide à Hayden... et oh mon dieu, Hayden. « J-je dois prévenir son père... » Tu essuies discrètement tes yeux, songeant qu'il te faudra le contacter dès que tu seras dans une zone où l'utilisation du téléphone est autorisée.
Comme si soudain il sentait que tout irait pour le mieux, voilà que ton fils baille et s'installe plus confortablement contre toi, ses yeux papillonnant de fatigue. Ton regard revient immédiatement sur Haru, toujours occupé à remplir sa paperasse, et tu rassembles tout ton courage. « Haru, s'il te plaît... est-ce qu'on peut discuter cinq minutes ? » Il y a une pointe de désespoir dans ta voix, mais tu veux au moins pouvoir lui expliquer... tu ne te cherches pas d'excuses, non, tu sais que tu as mal agi en lui cachant la vérité, mais tu veux... au moins essayer.
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Re: this other part of my life ··· haru & yujeong | Mar 24 Sep - 21:13 Citer EditerSupprimer
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ootrp ⏤ La scène lui semblait surréaliste. À aucun moment il n'aurait imaginé être dans une telle situation. Pour ne pas trop penser à tous ces signes qu'il avait sans doute manqués, Haru se concentrait sur son jeune patient. Il essayait même d'ignorer Yu Jeong. Il avait du mal à la regarder et accepter qu'elle lui ait cacher le fait qu'elle avait un enfant. Est-ce que cela aurait changé quelque chose au début de leur relation ? Haru ne pouvait pas garantir que tout aurait été pareil mais il aimait beaucoup les enfants, il avait du mal à se dire que cette idée l'aurait repoussé. Il savait aussi que des parcours de vie différents existaient. Ce n'était pas parce qu'elle était une mère célibataire qu'il allait se permettre de la juger. Elle semblait assumer, c'était déjà énorme dans une société comme la leur. Et oui, malgré cet énorme sentiment de trahison et la colère qui allait avec, Haru arrivait quand même à ressentir une certaine admiration pour sa petite-amie.
Pour autant, il n'était pas prêt à affronter cette partie d'elle. C'était trop. Il était certain qu'elle avait eu des centaines d'occasions de le lui dire... Alors il se concentrait sur le petit garçon. Si son état n'était pas dramatique, le jeune médecin comprenait bien que Eun Ji devait se sentir mal. En plus de la fièvre, son oreille devait être très douloureuse. Haru décida de le garder pour la nuit, histoire de le soulager rapidement et de le réhydrater. Ayant eu confirmation que l'enfant n'avait aucune allergie, Haru ajouta à son dossier les médicaments qui lui semblaient appropriés pour ce qu'il avait. Il annonça ensuite ce qu'il comptait mettre en place pour Eun Ji et il comprit l'inquiétude de Yu Jeong. Pour autant, il ne lui accorda pas de geste réconfortant parce qu'il était tout simplement incapable de process réellement la situation, les émotions et les réactions à avoir. Sa tempête intérieure prenait beaucoup de place. Elle fît d'autant plus rage en entendant parler du père du petite garçon. Haru était parti du principe que Yu Jeong était une mère célibataire et si ce n'était pas le cas ? Elle lui avait semblé honnête jusque-là mais si ce n'était pas le cas ? Haru avait envie de vomir.
Pour faire quelque chose, il indiqua sur le dossier du petit de l'installer dans une chambre parent-enfant, il n'était pas cruel et n'allait pas laisser Eun Ji tout seul même s'il en voulait à sa maman. D'ailleurs, cette dernière le força à relever la tête en s'adressant à lui. Techniquement, Haru avait cinq minutes mais il n'avait pas l'envie de les lui accorder. Il y avait aussi le fait qu'il se sentait incapable de parler, il savait qu'il allait buter sur chaque mot et il savait qu'il allait écourter ce qu'il avait à dire et ne parviendrait pas à exprimer ce qu'il voulait vraiment dire. Cependant, il ne se voyait pas refuser cette conversation à la jeune femme, il fallait qu'ils se parlent de toute façon. Néanmoins, il fît « non » de la tête avant de signer très basiquement (il savait que Yu Jeong avait appris quelques bases, pour lui...) lui disant qu'il finissait dans deux heures et qu'il viendrait la voir. Il ne le faisait pas de gaîté de cœur mais il voulait terminer sa garde avant d'avoir cette conversation et il voulait retrouver ses moyens. Il la laissa sur ces quelques gestes, c'était peut-être cruel mais il était incapable de plus. Il laissa une infirmière s'occuper d'elle et du petit garçon, les emmener dans leur chambre pour la nuit et mettre en place le traitement de l'enfant.
Le reste de sa garde se déroula comme s'il était dans un rêve provoqué par une forte fièvre. Il ne saurait même pas dire comment il s'en était sorti. Comme aucun des internes n'était venu lui hurler dessus, il estimait que les choses devaient s'être plutôt bien passées. L'infirmière qui s'était occupée de Eun Ji était rapidement passée lui dire que Yu Jeong et lui étaient bien installés et elle lui avait donné le numéro de leur chambre. Ce fût ce qui lui permit de se retrouver devant la bonne porte après ces deux heures d'agonie à penser à sa petite-amie puis repousser les pensées qui la concernaient puis y revenir, une boucle infernale. Il frappa vraiment doucement et n'attendit pas de réponse pour entrer, Yu Jeong devait l'attendre. Défait de sa tenue de l'hôpital et changé, c'était vraiment lui et elle à présent dans cette pièce. Il n'était plus le docteur de Eun Ji mais le copain de cette mère stressée et fatiguée... Il tendit une de ses tenues d'hôpital à Yu Jeong, elles étaient aussi confortables que des pyjamas, elles pourraient dormir à l'aise si elle le souhaitait. « Jjje t-t-t'ai rrrramené ça s-sssi t-t-tu vvveux t-te ch-changer p-p-pour do-dormir. » Il alla ensuite auprès de Eun Ji, le petit dormait, sa perfusion était bien installée et sa respiration était posée, il était visiblement soulagé. « C-c-comment il sssse s-sssent ? » Mieux c'était évident mais c'était une entrée dans le sujet. Parler du petit garçon, c'était parler de cette maternité et de ce secret qu'elle avait gardé si longtemps.
Il avait eu le temps d'y penser pendant ces deux heures, c'était le mensonge qui lui faisait le plus mal. C'était être mis devant le fait accompli, se dire qu'elle ne lui faisait pas confiance et se demander ce qu'elle pouvait lui cacher encore. Et malgré cette horrible sensation, il la trouvait toujours aussi belle dans sa détresse, courageuse aussi... Il ne savait pas où ils allaient avec cette conversation qui se lançait mais il savait aussi que ses sentiments pour elle étaient encore là. Ils étaient dans un chaos total mais toujours là. « Sss'il n-n'avait p-p-pas ééété ma-malade au-au-aujourd'huin, c-c-combien de t-temps eeeencore t-tu mmmme l-l-l'aurais ca-caché ? » Haru aurait préféré commencer par autre chose qu'une telle question, surtout qu'elle sonnait comme un reproche mais cette idée lui avait tourné dans la tête pendant ces deux heures. Il avait besoin de savoir à quel point Yu Jeong n'avait pas confiance en lui.
Pour autant, il n'était pas prêt à affronter cette partie d'elle. C'était trop. Il était certain qu'elle avait eu des centaines d'occasions de le lui dire... Alors il se concentrait sur le petit garçon. Si son état n'était pas dramatique, le jeune médecin comprenait bien que Eun Ji devait se sentir mal. En plus de la fièvre, son oreille devait être très douloureuse. Haru décida de le garder pour la nuit, histoire de le soulager rapidement et de le réhydrater. Ayant eu confirmation que l'enfant n'avait aucune allergie, Haru ajouta à son dossier les médicaments qui lui semblaient appropriés pour ce qu'il avait. Il annonça ensuite ce qu'il comptait mettre en place pour Eun Ji et il comprit l'inquiétude de Yu Jeong. Pour autant, il ne lui accorda pas de geste réconfortant parce qu'il était tout simplement incapable de process réellement la situation, les émotions et les réactions à avoir. Sa tempête intérieure prenait beaucoup de place. Elle fît d'autant plus rage en entendant parler du père du petite garçon. Haru était parti du principe que Yu Jeong était une mère célibataire et si ce n'était pas le cas ? Elle lui avait semblé honnête jusque-là mais si ce n'était pas le cas ? Haru avait envie de vomir.
Pour faire quelque chose, il indiqua sur le dossier du petit de l'installer dans une chambre parent-enfant, il n'était pas cruel et n'allait pas laisser Eun Ji tout seul même s'il en voulait à sa maman. D'ailleurs, cette dernière le força à relever la tête en s'adressant à lui. Techniquement, Haru avait cinq minutes mais il n'avait pas l'envie de les lui accorder. Il y avait aussi le fait qu'il se sentait incapable de parler, il savait qu'il allait buter sur chaque mot et il savait qu'il allait écourter ce qu'il avait à dire et ne parviendrait pas à exprimer ce qu'il voulait vraiment dire. Cependant, il ne se voyait pas refuser cette conversation à la jeune femme, il fallait qu'ils se parlent de toute façon. Néanmoins, il fît « non » de la tête avant de signer très basiquement (il savait que Yu Jeong avait appris quelques bases, pour lui...) lui disant qu'il finissait dans deux heures et qu'il viendrait la voir. Il ne le faisait pas de gaîté de cœur mais il voulait terminer sa garde avant d'avoir cette conversation et il voulait retrouver ses moyens. Il la laissa sur ces quelques gestes, c'était peut-être cruel mais il était incapable de plus. Il laissa une infirmière s'occuper d'elle et du petit garçon, les emmener dans leur chambre pour la nuit et mettre en place le traitement de l'enfant.
Le reste de sa garde se déroula comme s'il était dans un rêve provoqué par une forte fièvre. Il ne saurait même pas dire comment il s'en était sorti. Comme aucun des internes n'était venu lui hurler dessus, il estimait que les choses devaient s'être plutôt bien passées. L'infirmière qui s'était occupée de Eun Ji était rapidement passée lui dire que Yu Jeong et lui étaient bien installés et elle lui avait donné le numéro de leur chambre. Ce fût ce qui lui permit de se retrouver devant la bonne porte après ces deux heures d'agonie à penser à sa petite-amie puis repousser les pensées qui la concernaient puis y revenir, une boucle infernale. Il frappa vraiment doucement et n'attendit pas de réponse pour entrer, Yu Jeong devait l'attendre. Défait de sa tenue de l'hôpital et changé, c'était vraiment lui et elle à présent dans cette pièce. Il n'était plus le docteur de Eun Ji mais le copain de cette mère stressée et fatiguée... Il tendit une de ses tenues d'hôpital à Yu Jeong, elles étaient aussi confortables que des pyjamas, elles pourraient dormir à l'aise si elle le souhaitait. « Jjje t-t-t'ai rrrramené ça s-sssi t-t-tu vvveux t-te ch-changer p-p-pour do-dormir. » Il alla ensuite auprès de Eun Ji, le petit dormait, sa perfusion était bien installée et sa respiration était posée, il était visiblement soulagé. « C-c-comment il sssse s-sssent ? » Mieux c'était évident mais c'était une entrée dans le sujet. Parler du petit garçon, c'était parler de cette maternité et de ce secret qu'elle avait gardé si longtemps.
Il avait eu le temps d'y penser pendant ces deux heures, c'était le mensonge qui lui faisait le plus mal. C'était être mis devant le fait accompli, se dire qu'elle ne lui faisait pas confiance et se demander ce qu'elle pouvait lui cacher encore. Et malgré cette horrible sensation, il la trouvait toujours aussi belle dans sa détresse, courageuse aussi... Il ne savait pas où ils allaient avec cette conversation qui se lançait mais il savait aussi que ses sentiments pour elle étaient encore là. Ils étaient dans un chaos total mais toujours là. « Sss'il n-n'avait p-p-pas ééété ma-malade au-au-aujourd'huin, c-c-combien de t-temps eeeencore t-tu mmmme l-l-l'aurais ca-caché ? » Haru aurait préféré commencer par autre chose qu'une telle question, surtout qu'elle sonnait comme un reproche mais cette idée lui avait tourné dans la tête pendant ces deux heures. Il avait besoin de savoir à quel point Yu Jeong n'avait pas confiance en lui.
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Re: this other part of my life ··· haru & yujeong | Ven 11 Oct - 11:47 Citer EditerSupprimer
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⏤ Quand il te répond négativement d'un signe de tête, refusant même de te parler de vive voix, ton coeur sombre. Tu suis ses mouvements de main en combattant tes larmes mais tu n'es pas sûre de ce que tu comprends, parce que ta vue est quelque peu floue et tu n'es encore qu'aux bases de la langue des signes.
Assise à côté du lit dans lequel Eunji dort profondément, tu continues à doucement lui caresser les cheveux. Sous perfusion, la douleur a fini par quitter ses traits et ton coeur s'est un peu allégé. Un peu, parce qu'il reste encombré par les conséquences de tes propres actes, et tu te sens horrible d'être inquiète pour ta relation avec Haru quand ton attention devrait être pleinement tournée vers ton fils. Et tu n'oses pas non plus regarder l'heure, parce que si tu as cru comprendre qu'il viendrait te voir après son service, tu n'es sûre de rien, et tu ne veux pas te faire de mal en voyant que les deux heures annoncées seraient déjà passées et qu'il n'est pas là. Ton esprit n'est qu'un maelstrom de pensées, de doutes, d'ébauches d'explications, et tu sursautes quand tu entends toquer à la porte. À peine le temps de te retourner et la porte s'ouvre déjà, laissant apparaître Haru. C'est plus fort que toi, ton regard glisse sur ton petit ami (tu profites tant que tu peux le considérer ainsi), t'arrêtant sur son gilet. Oh comme il a l'air doux... tu te demandes ce que ça ferait de te glisser dans ses bras, là, ta joue contre le tissu pelucheux.
C'est un peu par mécanisme que tu prends le tas qu'il te tend, avant de te rendre compte qu'il s'agit d'affaires à lui et ton coeur rate un battement. S'il comptait rompre à cause de tes cachotteries, il ne te prêterait pas ses affaires pour dormir, pas vrai ? Une lueur d'espoir s'allume en toi. « M-merci... » Déposant la pile sur le côté, tu le regardes s'approcher d'Eunji, te tordant nerveusement les mains. Comme c'est étrange de voir ton fils et celui qui fait chavirer ton coeur dans la même pièce... « Beaucoup mieux... sa fièvre est tombée et un peu avant qu'il ne s'endorme, il m'a dit que son oreille lui faisait moins mal. » Une petite consolation dans toute cette situation.
Tu finis par t'approcher, toi aussi, te tenant aux côtés d'Haru alors que tu poses sur Eunji un regard débordant d'amour. « Merci de t'être occupé de lui... tu murmures. Je... je sais que c'est ton devoir de médecin mais... merci. » Il aurait très probablement pu t'envoyer chez quelqu'un d'autre, prétexter une urgence pour que quelqu'un prenne le relais, mais il ne l'a pas fait. Il a affronté ta réalité en face.
Puis, l'une des questions que tu redoutais le plus. Tu restes d'abord silencieuse, cherchant tes mots, cherchant ta réponse. « Je ne sais pas, tu finis par dire. » Parce que tu te dois d'être honnête avec lui, même si la réponse n'est pas celle qu'il attend, ou celle qui est la moins brutale. « Je ne voulais pas te le cacher, et j'ai voulu te le dire à chaque fois que l'on se voyait, mais les mots... ne sortaient pas. Je n'y arrivais pas. Et à chaque fois, je me suis haïe parce que je ne parvenais pas à te dire la vérité. » Tu croises les bras, t'enroulant dans ta propre étreinte comme si cela pouvait te protéger. « Quand on est une femme célibataire avec un enfant, les gens ont tendance à assumer que l'on cherche à tout prix un homme pour s'en occuper, pour assumer la charge de père. C'est pour ça que j'ai arrêté de parler de lui dès le début. Je voulais être honnête mais je n'avais jamais le temps d'expliquer qu'Eunji a un père et qu'il s'occupe de lui, que déjà on me laissait seule. Je me disais qu'en parler un peu plus tard... serait mieux. Mais ça s'est retourné contre moi quand je me suis retrouvée incapable de te le dire, parce que je m'étais tellement attachée à toi que j'avais peur de... de... » Peur de te perdre. Des mots qui refusent de sortir, eux aussi. Tes yeux te piquent et ta gorge est serrée, ton regard fixement posé sur Eunji. Tes épaules s'affaissent un bref instant et tu finis par relever la tête, pour regarder Haru en face. « Je suis tellement désolée... je sais que ça ne rachètera pas mon silence, mais je suis tellement, tellement désolée... et je... je... » Et je comprendrais que notre relation s'arrête là. Mais à nouveau, ces mots ne veulent pas sortir. Parce que tu ne veux pas que ça se finisse ainsi. « Je te demande pardon... pour tout ça... » Tu étouffes un sanglot, ne voulant pas réveiller Eunji.
Assise à côté du lit dans lequel Eunji dort profondément, tu continues à doucement lui caresser les cheveux. Sous perfusion, la douleur a fini par quitter ses traits et ton coeur s'est un peu allégé. Un peu, parce qu'il reste encombré par les conséquences de tes propres actes, et tu te sens horrible d'être inquiète pour ta relation avec Haru quand ton attention devrait être pleinement tournée vers ton fils. Et tu n'oses pas non plus regarder l'heure, parce que si tu as cru comprendre qu'il viendrait te voir après son service, tu n'es sûre de rien, et tu ne veux pas te faire de mal en voyant que les deux heures annoncées seraient déjà passées et qu'il n'est pas là. Ton esprit n'est qu'un maelstrom de pensées, de doutes, d'ébauches d'explications, et tu sursautes quand tu entends toquer à la porte. À peine le temps de te retourner et la porte s'ouvre déjà, laissant apparaître Haru. C'est plus fort que toi, ton regard glisse sur ton petit ami (tu profites tant que tu peux le considérer ainsi), t'arrêtant sur son gilet. Oh comme il a l'air doux... tu te demandes ce que ça ferait de te glisser dans ses bras, là, ta joue contre le tissu pelucheux.
C'est un peu par mécanisme que tu prends le tas qu'il te tend, avant de te rendre compte qu'il s'agit d'affaires à lui et ton coeur rate un battement. S'il comptait rompre à cause de tes cachotteries, il ne te prêterait pas ses affaires pour dormir, pas vrai ? Une lueur d'espoir s'allume en toi. « M-merci... » Déposant la pile sur le côté, tu le regardes s'approcher d'Eunji, te tordant nerveusement les mains. Comme c'est étrange de voir ton fils et celui qui fait chavirer ton coeur dans la même pièce... « Beaucoup mieux... sa fièvre est tombée et un peu avant qu'il ne s'endorme, il m'a dit que son oreille lui faisait moins mal. » Une petite consolation dans toute cette situation.
Tu finis par t'approcher, toi aussi, te tenant aux côtés d'Haru alors que tu poses sur Eunji un regard débordant d'amour. « Merci de t'être occupé de lui... tu murmures. Je... je sais que c'est ton devoir de médecin mais... merci. » Il aurait très probablement pu t'envoyer chez quelqu'un d'autre, prétexter une urgence pour que quelqu'un prenne le relais, mais il ne l'a pas fait. Il a affronté ta réalité en face.
Puis, l'une des questions que tu redoutais le plus. Tu restes d'abord silencieuse, cherchant tes mots, cherchant ta réponse. « Je ne sais pas, tu finis par dire. » Parce que tu te dois d'être honnête avec lui, même si la réponse n'est pas celle qu'il attend, ou celle qui est la moins brutale. « Je ne voulais pas te le cacher, et j'ai voulu te le dire à chaque fois que l'on se voyait, mais les mots... ne sortaient pas. Je n'y arrivais pas. Et à chaque fois, je me suis haïe parce que je ne parvenais pas à te dire la vérité. » Tu croises les bras, t'enroulant dans ta propre étreinte comme si cela pouvait te protéger. « Quand on est une femme célibataire avec un enfant, les gens ont tendance à assumer que l'on cherche à tout prix un homme pour s'en occuper, pour assumer la charge de père. C'est pour ça que j'ai arrêté de parler de lui dès le début. Je voulais être honnête mais je n'avais jamais le temps d'expliquer qu'Eunji a un père et qu'il s'occupe de lui, que déjà on me laissait seule. Je me disais qu'en parler un peu plus tard... serait mieux. Mais ça s'est retourné contre moi quand je me suis retrouvée incapable de te le dire, parce que je m'étais tellement attachée à toi que j'avais peur de... de... » Peur de te perdre. Des mots qui refusent de sortir, eux aussi. Tes yeux te piquent et ta gorge est serrée, ton regard fixement posé sur Eunji. Tes épaules s'affaissent un bref instant et tu finis par relever la tête, pour regarder Haru en face. « Je suis tellement désolée... je sais que ça ne rachètera pas mon silence, mais je suis tellement, tellement désolée... et je... je... » Et je comprendrais que notre relation s'arrête là. Mais à nouveau, ces mots ne veulent pas sortir. Parce que tu ne veux pas que ça se finisse ainsi. « Je te demande pardon... pour tout ça... » Tu étouffes un sanglot, ne voulant pas réveiller Eunji.
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Re: this other part of my life ··· haru & yujeong | Mar 15 Oct - 20:47 Citer EditerSupprimer
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ootrp ⏤ Savoir que le petit garçon se sentait mieux avant de s'endormir était un mince réconfort pour Haru. À défaut de cette situation absolument déroutante, il pouvait au moins se dire qu'il avait bien fait son travail. Il ne releva pas vraiment les remerciements de Yu Jeong, juste un léger mouvement de tête alors qu'il remarquait bien le regard qu'elle portait sur son fils. Ce n'était pas par méchanceté ou par colère, c'était qu'il ne savait pas quoi dire. Il avait, comme elle le disait, simplement fait son travail et c'était aussi le cœur de son engagement de (futur) médecin, soigner tout ceux qui en avaient besoin, sans discrimination. Et quel type d'homme et quel type de médecin aurait-il été s'il avait refusé de soigner un enfant qui était dans un état de détresse évident. Et Haru pouvait le comprendre, les oreilles étaient vraiment source de douleurs intenses. Il n'aurait jamais pu se pardonner si son propre ego et si ce qu'il ressentait pour la mère de ce petit garçon l'avaient empêché de le soigner.
Mais maintenant que Eun Ji dormait, Haru pouvait librement exprimer ce qu'il ressentait pour la jeune femme. Et dans un premier temps, il y avait de l'incompréhension et évidemment, de la colère. Les lèvres pincées, il la regarda se lancer dans ses explications. L'émotion de Yu Jeong ne le laissait pas indifférent. Il avait des sentiments pour elle, cette situation n'avait pas tout balayé, alors voir ses yeux se remplir de larmes, ses hésitations, ce n'était pas simple. Il était partagé entre son instinct de la prendre dans ses bras et de la réconforter et sa raison qui lui rappelait qu'il était blessé et avait droit à des explications.
Plus elle parlait, plus il comprenait les raisons qui avaient poussé Yu Jeong à ne pas lui parler de son fils dès le départ. S'il était honnête, Haru ne savait pas comment il l'aurait pris. Cependant, ils en étaient à un point dans leur relation où elle avait eu de nombreuses occasions de lui parler. Il accusa la nouvelle que le père du petit garçon était encore présent, il se rassura avec le fait que Yu Jeong se désignait bien comme une mère célibataire. Il fronça les sourcils en la voyant ne pas parvenir à finir sa phrase, il observait chacune de ses expressions, ne sachant plus comment réagir lui-même.
Il était en colère, parce qu'elle ne lui avait pas fait confiance, elle avait assumé de lui qu'il la quitterait s'il savait. En même temps, il devinait que si elle n'avait pas été capable d'en parler, c'était qu'elle avait souffert de sa situation de mère célibataire. Malgré tout cela, malgré les larmes et l'émotion de Yu Jeong, il parvenait à rester en colère, parce qu'il était blessé de ce manque de confiance et parce qu'il se sentait trahi. Il s'éloigna du lit, il ne voulait pas que leurs paroles, même s'ils baissaient le ton, ne réveillent le petit garçon. Il se retourna pour regarder Yu Jeong. « P-p-peur de qu-quoi ? » Les bras écartés, il la regardait certes un peu durement mais il était évident qu'il était blessé. « Qu-que jjje te qu-quitte ? Que jjje t-t-t-te jjjuges ? » Il grimaça en plus de ses tics habituels. « T-tu p-p-penses vvvraiment qu-que je t-t-t'aurais quitté p-p-p-pour çaaa ? Cccc'est ce qu-que t-t-tu p-penses de mmmoi ? » Il se passa une main dans les cheveux, son émotion assez évidente. « J-j-jjje suis p-pas c-c-comme ça, t-tu le ssssais... » La pile électrique qu'il était sentait le besoin de faire les cent pas dans la petite chambre mais il craignait de réveiller Eun Ji s'il faisait ça. À défaut, il enfonça ses mains dans ses poches et laissa ses doigts s'y agiter, plantant par moment ses ongles, certes courts, dans ses paumes. « T-tu comprends qu-qu-que je ssssuis p-pas en co-colère p-p-parce que t-t-tu as un eeenfant. J-jjjje t'en vvvveux p-p-parce que t-t-tu ne mmm'as pas f-fffait con-confiance. Et qu-que t-tu t'es p-p-p-permise de jjjuger ma r-rrr-réaction avant de l-l-la vvvoir. » Il poussa un soupir, sortant ses mains de ses poches. « M-moi je te fffaisais c-confiance eeeet j-jjje croyais qu-qu'on sssse f-fffaisait co-confiance. » Et la déception était évidente dans la voix de Haru, lui aussi avait la gorge serrée et parler lui demandait un véritable effort, son visage se tordait à chaque fois qu'il butait sur un mot. Ce genre de conversations n'était déjà pas simple, il se sentait encore plus minable de ne pas pouvoir la mener correctement.
Mais maintenant que Eun Ji dormait, Haru pouvait librement exprimer ce qu'il ressentait pour la jeune femme. Et dans un premier temps, il y avait de l'incompréhension et évidemment, de la colère. Les lèvres pincées, il la regarda se lancer dans ses explications. L'émotion de Yu Jeong ne le laissait pas indifférent. Il avait des sentiments pour elle, cette situation n'avait pas tout balayé, alors voir ses yeux se remplir de larmes, ses hésitations, ce n'était pas simple. Il était partagé entre son instinct de la prendre dans ses bras et de la réconforter et sa raison qui lui rappelait qu'il était blessé et avait droit à des explications.
Plus elle parlait, plus il comprenait les raisons qui avaient poussé Yu Jeong à ne pas lui parler de son fils dès le départ. S'il était honnête, Haru ne savait pas comment il l'aurait pris. Cependant, ils en étaient à un point dans leur relation où elle avait eu de nombreuses occasions de lui parler. Il accusa la nouvelle que le père du petit garçon était encore présent, il se rassura avec le fait que Yu Jeong se désignait bien comme une mère célibataire. Il fronça les sourcils en la voyant ne pas parvenir à finir sa phrase, il observait chacune de ses expressions, ne sachant plus comment réagir lui-même.
Il était en colère, parce qu'elle ne lui avait pas fait confiance, elle avait assumé de lui qu'il la quitterait s'il savait. En même temps, il devinait que si elle n'avait pas été capable d'en parler, c'était qu'elle avait souffert de sa situation de mère célibataire. Malgré tout cela, malgré les larmes et l'émotion de Yu Jeong, il parvenait à rester en colère, parce qu'il était blessé de ce manque de confiance et parce qu'il se sentait trahi. Il s'éloigna du lit, il ne voulait pas que leurs paroles, même s'ils baissaient le ton, ne réveillent le petit garçon. Il se retourna pour regarder Yu Jeong. « P-p-peur de qu-quoi ? » Les bras écartés, il la regardait certes un peu durement mais il était évident qu'il était blessé. « Qu-que jjje te qu-quitte ? Que jjje t-t-t-te jjjuges ? » Il grimaça en plus de ses tics habituels. « T-tu p-p-penses vvvraiment qu-que je t-t-t'aurais quitté p-p-p-pour çaaa ? Cccc'est ce qu-que t-t-tu p-penses de mmmoi ? » Il se passa une main dans les cheveux, son émotion assez évidente. « J-j-jjje suis p-pas c-c-comme ça, t-tu le ssssais... » La pile électrique qu'il était sentait le besoin de faire les cent pas dans la petite chambre mais il craignait de réveiller Eun Ji s'il faisait ça. À défaut, il enfonça ses mains dans ses poches et laissa ses doigts s'y agiter, plantant par moment ses ongles, certes courts, dans ses paumes. « T-tu comprends qu-qu-que je ssssuis p-pas en co-colère p-p-parce que t-t-tu as un eeenfant. J-jjjje t'en vvvveux p-p-parce que t-t-tu ne mmm'as pas f-fffait con-confiance. Et qu-que t-tu t'es p-p-p-permise de jjjuger ma r-rrr-réaction avant de l-l-la vvvoir. » Il poussa un soupir, sortant ses mains de ses poches. « M-moi je te fffaisais c-confiance eeeet j-jjje croyais qu-qu'on sssse f-fffaisait co-confiance. » Et la déception était évidente dans la voix de Haru, lui aussi avait la gorge serrée et parler lui demandait un véritable effort, son visage se tordait à chaque fois qu'il butait sur un mot. Ce genre de conversations n'était déjà pas simple, il se sentait encore plus minable de ne pas pouvoir la mener correctement.
Sky & earth are overturned trapped in the silence |
Bae Yu Jeong
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Re: this other part of my life ··· haru & yujeong | Jeu 14 Nov - 16:32 Citer EditerSupprimer
this other part of my life
feat. @Son Haru
⏤ Peur de quoi, il te demande avec justesse. Et tu es incapable de répondre. Incapable de mettre des mots corrects, exacts, sur cette peur qui te rongeait le cœur. Tu vois combien il est blessé, aussi bien dans sa posture, ses gestes, sa diction, et tu t'en veux. Et ses mots sont comme des épingles plantées dans ton coeur, plus vrais que cruels, tout aussi douloureux. Oui, tu as eu peur qu'il te quitte, parce que tu sais ce que la société attend de toi, d'une femme avec un enfant, du moule dans lequel tu es censé rentrer et dans lequel un homme de 26 ans que tu fréquentes depuis quelques temps à peine pourrait ne pas vouloir t'accompagner. Ce serait légitime, surtout comptant qu'il n'est pas le père de ton fils. « J-je le sais... ce n'est pas... ce n'était pas... » Ce n'était pas ce dont tu avais peur. À force d'avoir gardé le silence, c'était plus sa réaction concernant tes omissions que le fait que tu aies un enfant que tu craignais, si cela peut faire sens.
Tu comprends son ressenti et tu admets que dans une situation similaire, tu n'as aucune idée de comment tu aurais réagi. Tu es partagée entre l'envie de baisser les yeux et celle d'affronter les conséquences la tête haute. « Je comprends, oui... tu murmures. » Et tu admets, c'est un peu la confusion dans ta tête, tu as du mal à former des propos cohérents, suffisamment clairs que pour expliquer ce que tu ressens. « Ce n'était pas... par rapport à Eunji que j'avais peur, tu finis par dire. C'était le temps et le silence qui sont devenus plus grands, et je ne savais pas comment tu allais réagir... je n'avais aucune idée et... » Tu secoues légèrement la tête comme pour mettre de l'ordre dans tes pensées, avant que ton regard ne glisse vers Eunji, toujours endormi, indifférent bienheureux de ce qui se passe dans sa chambre actuellement. « Tu as raison, tu finis par souffler, j'ai imaginé trop de scénarios et j'ai fini par m'enfoncer dans mon silence. » Tu ne te cherches pas d'excuses, tu sais que tu es fautive sur toute la ligne. Tout ce que tu peux faire, c'est t'excuser, lui expliquer, tenter de sauver les morceaux brisés. Surtout quand tu vois l'état dans lequel ça le met, son bégaiement chaotique, ses tics faciaux bien plus prononcés que d'habitude. « Je ne voulais pas briser ta confiance, je suis désolée... » Tu essuies d'un rapide revers de main les larmes qui menacent de couler, ravalant vaillamment ton trop plein d'émotions. Il faut dire que tout ça ajouté à la panique pour la santé de ton fils, tu ne serais pas étonnée de découvrir ta tension en train de crever le plafond. Tu voudrais pouvoir remonter le temps, avoir le courage de lui dévoiler la vérité pendant votre premier date au Mom's, ou bien encore après son concert, quand vous vous êtes rencontrés.
Tu poses un bref regard sur les vêtements de rechange qu'il t'a apporté, ses propres affaires qu'il a mis à ta disposition, et tu te mordilles la lèvre. Tu ne veux pas poser la question, mais tu dois savoir, et en même temps tu ne cherches qu'à te rassurer toi-même. S'il ne comptait pas te laisser une chance de t'expliquer et de te racheter, il ne t'aurait pas apporté ses affaires, pas vrai ? Ou bien attendait-il de voir comment tu allais t'expliquer... « Est-ce que... j'ai une chance de me racheter ? » Tu sais que tu ne regagneras pas sa confiance en une fois, qu'il ne te pardonnera pas pour ces quelques désolés prononcés, mais s'il y a la moindre chance, tu veux la prendre, la saisir, ne pas la gâcher.
Tu comprends son ressenti et tu admets que dans une situation similaire, tu n'as aucune idée de comment tu aurais réagi. Tu es partagée entre l'envie de baisser les yeux et celle d'affronter les conséquences la tête haute. « Je comprends, oui... tu murmures. » Et tu admets, c'est un peu la confusion dans ta tête, tu as du mal à former des propos cohérents, suffisamment clairs que pour expliquer ce que tu ressens. « Ce n'était pas... par rapport à Eunji que j'avais peur, tu finis par dire. C'était le temps et le silence qui sont devenus plus grands, et je ne savais pas comment tu allais réagir... je n'avais aucune idée et... » Tu secoues légèrement la tête comme pour mettre de l'ordre dans tes pensées, avant que ton regard ne glisse vers Eunji, toujours endormi, indifférent bienheureux de ce qui se passe dans sa chambre actuellement. « Tu as raison, tu finis par souffler, j'ai imaginé trop de scénarios et j'ai fini par m'enfoncer dans mon silence. » Tu ne te cherches pas d'excuses, tu sais que tu es fautive sur toute la ligne. Tout ce que tu peux faire, c'est t'excuser, lui expliquer, tenter de sauver les morceaux brisés. Surtout quand tu vois l'état dans lequel ça le met, son bégaiement chaotique, ses tics faciaux bien plus prononcés que d'habitude. « Je ne voulais pas briser ta confiance, je suis désolée... » Tu essuies d'un rapide revers de main les larmes qui menacent de couler, ravalant vaillamment ton trop plein d'émotions. Il faut dire que tout ça ajouté à la panique pour la santé de ton fils, tu ne serais pas étonnée de découvrir ta tension en train de crever le plafond. Tu voudrais pouvoir remonter le temps, avoir le courage de lui dévoiler la vérité pendant votre premier date au Mom's, ou bien encore après son concert, quand vous vous êtes rencontrés.
Tu poses un bref regard sur les vêtements de rechange qu'il t'a apporté, ses propres affaires qu'il a mis à ta disposition, et tu te mordilles la lèvre. Tu ne veux pas poser la question, mais tu dois savoir, et en même temps tu ne cherches qu'à te rassurer toi-même. S'il ne comptait pas te laisser une chance de t'expliquer et de te racheter, il ne t'aurait pas apporté ses affaires, pas vrai ? Ou bien attendait-il de voir comment tu allais t'expliquer... « Est-ce que... j'ai une chance de me racheter ? » Tu sais que tu ne regagneras pas sa confiance en une fois, qu'il ne te pardonnera pas pour ces quelques désolés prononcés, mais s'il y a la moindre chance, tu veux la prendre, la saisir, ne pas la gâcher.
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