>Outfit< Dire que les derniers jours ont été compliqués serait un euphémisme. Tu as clairement, mais clairement beaucoup de mal à oublier ce qui c’est passé le lendemain de votre… Petite soirée avec Rhea. C’est d’autant plus compliqué que tu ne sais toujours pas vraiment ce que vous avez vraiment fait où non cette nuit sous l’emprise de l’alcool. Tous les ingrédients sont réunis pour que tu ne sois pas à l’aise en la présence de son assistante, et c’est exactement ce qui c’est passé. Quand tu l’as croiser la première et toutes les fois qui ont suivis ensuite, tu ne pouvais pas t’enlever l’image de son corps nu sur tes draps, du goût de ses lèvres sur les tiennes, ou encore de la sensation de son corps contre le tien. Tu t’étais dit que ça passerait sûrement au bout d’un moment. Les jours se sont succédé, les uns après les autres, mais ce malaise n’a pas voulu te quitter. Pire que ça, c’est presque devenu pire parce que tu t’es même mis à imaginer des choses, où à t’en rappeler peut-être? Aucune importance. En-tout-cas, c’était tout, mais absolument sauf avouable et approprié. Tu t’es clairement surpris à l’imaginer au labo oui, oui. La situation n’était clairement pas tenable sur le court terme alors tu as fait quelque chose de vraiment, mais alors vraiment courageux : tu as évité le plus possible Rhea.  

Attention, tu es tout de même responsable, tu n’as pas négligé tes obligations, tu as juste… Changez tes habitudes, on va dire. Tu surveillais ses travaux, mais de loin, contrôlant souvent une foi qu’elle avait quitté le labo où en consultant ses notes et ses résultats. Tu passais aussi plus de temps dans ton bureau et un peu moins dans le labo, lui délégant d’ailleurs souvent ce que tu comptais y faire. TU as aussi changé un peu des horaires dans le labo, prétextant avoir besoin des machines que les autres utilisaient la journée pour tes propres travaux. Parce que oui, il ne faut pas non plus déconner, tu aimes le travail de laboratoire. Tu n’allais pas te punir plus que ça non plus et faire seulement de la paperasse. Par contre, le point positif, c’est que tu as rarement été autant à jour sur tout l’administratif du labo. À un point que même l’administration de l’université s’en est étonné au fil des semaines, te croyant mourant et que tu voulais tout mettre en ordre avant ta fin tragique. Oui, les rumeurs se répandent comme des traînées de poudre ici. Raison de plus pour que votre petite… Aventure ne s’ébruite pas. Est-ce que ce petit manège à marché pour oublier ? Un peu, mais seulement un peu, parce que tu réussis à te garder concentré sur d’autres choses, mais chaque moment d’égarement revenait bien souvent au point précis que tu voulais éviter. Tu avais même arrêté pendant quelque temps de déléguer une partie tes cours à Rhea, elle n’avait pas du tout apprécier d’ailleurs.  Sauf qu’un autre phénomène est alors arriver, une majorité des élèves est soudain revenue, majoritairement féminin, mais pas que. Ces “nouveaux étudiants” n’étaient pas contre pas là seulement pour le cours, et ne le cachaient pas, mais alors pas du tout. C’était même franchement gênant, au point même où tu as dû en parler à qui de droit. Sauf qu’on t’a juste dit que du moment que tu ne faisais rien avec tes étudiants, ils ne feraient rien. Sérieusement ? Une simple rumeur de relation avec ton assistante et on te convoque, mais là rien ? Tu n’y comprendras jamais rien. Est-ce que parfois, tu as imaginé Rhea a la place de ces… Nouveau venu ? Oui, une fois et c’est à ce moment-là que Rhea a récupéré ses cours. Ce qui a provoqué une nouvelle crise de nerf de sa part.  Décidément, elle ne fait rien pour t’aider celle-là.

Tu as dû venir plus tôt, aujourd’hui, une réunion de tous les responsables de labo qui se tenait avant les cours. Tu te retrouves donc à ton bureau bien plus tôt que les autres jours pendant que Rhea te remplace pour tes cours. Tu te demandes comment ça se passe tien ? Elle a sûrement déjà assassiné quelqu’un à cette heure-ci. Du moment que tu n’es pas au courant… Alors que tu ranges ton bureau, tu te rends compte que l’invitation pour un séminaire au Groenland a disparu. Tiens, tu peux être jeté sans t’en rappeler. À moins que la femme de ménage ne l’ait prise sans le remarquer. Tu verrais ça plus tard, de toute façon, c’est dans un moment, le vrai problème, c’est qu’on t’invitait toi et une autre personne. À part Rhea tu ne sais pas vraiment qui tu pourrais emmener, mais à l’heure actuelle, tu n’es absolument pas à l’aise avec cette idée. Donc tu l’as simplement…  Non, en fait, tu n’en as juste pas parlé à Rhea pour le moment. Un bruit derrière toi attire ton attention, dans le terrarium derrière toi, un de tes sujets d’étude semble curieux de te voir ici depuis un moment à cette heure-ci. Oui, tu as réussi à convaincre le labo de biologie de te rendre tes spécimens dans ce laps de temps. Oui mettre un serpent dont il n’existe pas encore d’anti-venin et dont on ne connaît pas encore tous les effets sur l’être humain dans ton bureau t'a sembler être une bonne idée. Parfaitement, parce que bien qu’elle essaye de le cacher, Rhea en a une peur bleue donc ça la garde, un minimum, en dehors de ton bureau. Tout est calculé. Tu ne sais pas combien de temps, tu te perds dans les motifs délicats de cette vipère de Mangshan. Ces délicates nuances de vert et de marron t’ont fasciné depuis le premier jour. C’est un comble que quelque chose d’aussi beau peut être aussi dangereux non ? Tiens maintenant que tu y penses, ça s’applique un peu a ton assistan… Tu n’as pas le temps de terminer ta réflexion que la porte de ton bureau s’ouvre violemment sans frapper dans ton dos. Tu sursautes, mais tu sais pertinemment qui est coupable. Il n’y a que Rhea pour faire ça ici. À travers la vitre de ton bureau, tu vois que toute l’attention du labo c’est reporter sur ta porte. PAR-FAIT. Tu soupires avant de te retourner sur ta chaise. ”Bonjour Rhea. Combien de fois, je dois te dire de frapper ?”

ootd Si le bruit de tes talons claquant violemment sur le sol n'était pas suffisamment annonciateur de l'orage à venir, ton expression meurtrière serait un indice non négligeable. Quoi qu'il en soit, les gens s'écartent précautionneusement de ton passage, peu désireux de se retrouver sur le chemin de ton ire. Certains jureront plus tard avoir vu de la fumée sortir de tes oreilles tellement tu étais écumante, fumante de rage. Et la raison de toute celle colère ?
Sung Jin Woo.

Les choses ont clairement changé entre vous depuis cette soirée, cette nuit dont tu n'as toujours que des souvenirs épars. En revanche, tu te souviens parfaitement bien de la matinée, qui se rejoue un peu trop souvent dans ton esprit. Merde, t'es plus une adolescente aux hormones en ébullition, pourquoi ton propre esprit te torture comme ça, hein ?

Quand tu as commencé à remarquer tout ce que Jin woo a fait pour t'éviter, tu as à la fois été soulagée... et particulièrement froissée. Oui, tu as été vexée de voir toute l'imagination déployée pour t'éviter comme la peste. Ceci dit, personne n'a jamais prétendu que tes réactions soient logiques, mmh. La plus belle preuve fut sans doute quand tu as râlé parce qu'il a récupéré ses cours (en même temps, c'est son job, tu n'es que son assistante, tu n'étais pas censée couvrir tant de périodes), et tu as râlé quand il te les as rendu par la suite. Peut-être aurais-tu été plus complaisante s'il te l'avait demandé de vive voix, et pas par un mail envoyé depuis les tréfonds de son bureau où il se terre, ayant subtilement (non) réarrangé les horaires du labo pour ne pas avoir à te croiser quand tu utilises les équipements.

Quoi qu'il en soit, tu aurais pu supporter tout ça. Tu aurais pu, et tu l'as fait, jusqu'à la goutte de trop. Jusque là, ce n'était qu'entre vous, et même si le reste du labo avait bien repéré les changements et l'ambiance étrange entre vous, cela n'avait rien changé à leur vie. Mais là ? Il t'a flanqué la honte devant l'entièreté de vos étudiants. Et ça, c'était bien plus que tu ne pouvais le supporter. Alors, dès que le cours s'était achevé, tu t'étais empressée de retourner au labo, furieuse comme tu l'as rarement été.

Tu ne prends même pas la peine de toquer, tu ne lui laisseras pas cette opportunité de prétendre qu'il est occupé, et tu ouvres la porte en grand, la faisant presque claquer contre le mur. « Il y a bien une chose que j'ai envie de frapper ici, mais ce n'est pas la porte, tu réponds directement. » Pénétrant dans le bureau, tu refermes la porte derrière toi afin d'empêcher le gossipmill du laboratoire d'assister à votre prise de bec... et d'entendre des choses que tu aimerais ne pas voir sortir de là. Potentiellement, des allusions à cette fameuse nuit. Plaquant tes paumes sur son bureau, légèrement penchée vers lui, tu le fusilles du regard, sans même avoir encore remarqué le serpent derrière lui. « Je peux savoir ce que tu fais, Sung Jinwoo ? Que tu m'évites est une chose, mais que tu me caches des choses en est une autre ! Si tu essaies de me faire démissionner de mon propre chef, continue donc, tu t'y casseras les dents avant moi. » Oui, c'est la seule réponse à laquelle tu es arrivée : qu'il cherche volontairement à te faire partir, sans s'impliquer et devoir t'annoncer de son propre chef que tu es virée du laboratoire et de ta place d'assistante. « J'epsère que tu as bien rigolé en m'imaginant courir comme une idiote dans les couloirs pour trouver le bon labo de TP parce que tu as "oublié" de me prévenir du changement, et aussi du fait que ce serait dans un putain de labo de biologie. Mais oui, tu sais, celui plein de... plein de... » Tu ne parviens même à prononcer le mot, tellement tu es en colère et tremblante de peur froide. Un labo plein de serpents. Ds putains de serpents. Tu as eu l'air bien fine, absolument terrifiée au milieu des vivariums. Et maintenant, absolument furieuse, tu t'agites dans son bureau, laissant écouler tout ton stress et ta frustration, jusqu'à ce que ton talon ne glisse sur un bout de papier dépassant de sous son bureau. Te rattrapant de justesse, tu te penches pour récupérer le dangereux pamphlet, ton regard le parcourant par pur réflexe. Tu te raidis soudain, le retournant entre tes doigts, ta bouche se plissant dans une ligne sévère avant que tu ne lâches le papier sur le bureau de Jinwoo. « Tu comptes donc m'éviter jusqu'à aller seul à une conférence à l'autre bout du monde ? » Il est évident qu'il ira seul... il ne t'en a pas parlé, pas une seule fois, et la date limite pour répondre est fin de semaine. Ce genre d'invitation ne se reçoit pas à la dernière minute, tu ne doutes nullement qu'il l'ait en sa possession depuis un long moment. Et qu'il ait volontairement décidé de te le cacher. Alors que c'est une conférence qui serait incroyablement pertinente pour ton doctorat.

Tu es blessée comme tu l'as rarement été. Tout ça pour une nuit alcoolisée, dont tu n'as presque aucun souvenir.

Dommage que la matinée qui ait suivi, tu en as un peu trop de souvenirs, et ils sont bien vivaces.

>Outfit< Bon, on peut dire que le plan pour éviter Rhea aura presque marché. Keyword: presque. Est-ce que tu as retenu que c’était elle à sa façon d’ouvrir la porte? Oui parfaitement. L’éloignement aurait-il réussi à te retirer ces visions d’elle que tu as? Absolument pas, et encore quand elle est dans une tenue de ce genre. Seigneur, elle est l’archétype de l’assistante où de la secrétaire sexy dans… Tu as soudain envie de te frapper la tête contre ton bureau pour avoir pensé à ce genre de chose. Bref, tu te racles la gorge discrètement avant de lever un sourcil devant la violence gratuite de Rhea. Le respect semble être parti bien loin cette fois, c’est officiel. Est-ce vraiment étonnant avec elle? Pas vraiment non plus, tu lui as sûrement laissé bien trop de liberté au début. Oui, tu insinues un peu que tu as mal dressé Rhea dans un sens. Le bruit de la porte qui se referme te ramène sur terre. ”J’aurais préféré que la porte reste ouverte, mais je suppose que non.” Oui, parce qu’une porte ouverte ça évite que les gens se fassent des idées sur ce qui peut se passer dans ce bureau entre vous deux. On dirait bien que radio potin au sein du laboratoire va avoir de quoi se remettre en route aujourd’hui.

Pour la première fois, depuis longtemps, tu ne flanches pas quand elle s’appuie sur ton bureau et tu soutiens son regard pas franchement accueillant. Tu ne dis rien, ça ne sert à rien, tu ne le sais pertinemment pas, tu la laisses donc tenter de te tuer à coup de regard meurtrier et de littéralement cracher son venin… Enfin plutôt son tas d’ineptie, parce qu'honnêtement, tu n’as pas LA MOINDRE FOUTU idée de ce qu’elle raconte. La faire démissionner ? La faire courir comme une idiote ? De quoi est-ce qu’elle parle bon sang? D’ailleurs, ta surprise doit clairement se lire ton visage. ”Qu’est-ce que tu racontes? Pourquoi est-ce que je voudrais me priver de mon meilleur élément? Même en admettant que je veuille te voir partir, pourquoi est-ce je ne me contenterais pas de te licencier? Calme-toi Rhea. Je ne comprends pas ce que tu me dis, je ne suis au courant de rien j’étais en réunion ce matin. J’ai fait suivre toutes les infos que j’avais alors tu vas vite te calmer. Je ne suis pas responsable de tes phobies Rhea.” Tu ne la lâches pas du regard, non, tu ne lui feras pas le plaisir de lui donner raison cette fois. Tu fais de ton mieux pour rester calme. ”C’était quoi exactement le problème Rhea. Réponds moi, si tu as eu un souci, il faut que tu me le dises.” Oui tu la presses un peu, oui tu sais pertinemment le problème qu’elle a eu. Il n’y a pas cinquante labo de biologie où elle peut avoir aussi peur et être autant en colère. Sauf que son cours n’aurait pas dû se dérouler là. ”Je suis désolé Rhea, tu n’aurais pas dû être là-bas. Tu sais très bien que je ne t’ai pas demandé de prendre ma place sinon. J’ai déjà assez de mal avec toutes ces étudiantes qui me bavent littéralement dessus au lieu” Tu murmures ta dernière phrase, parce qu’on ne va pas se mentir, ça t’échappe plus qu’autre chose. En plus, ça ne doit pas vraiment intéresser Rhea ce genre de chose.

Tu n’as pas le temps d’en dire plus que Rhea glisse, tu ne réfléchis pas vraiment. Tu sautes littéralement de ta chaise, presque à sauter par-dessus pour ton bureau pour la rattraper. Ta main tendue restera dans le vide parce qu’elle se rattrape toute seule. Tu pousses un soupir de soulagement, il n’aurait manqué plus que cela qu’elle se fasse mal, et c’est bien la dernière chose dont tu as envie. Sauf que c’est sur l’invitation qu’elle a manqué de glisser, forcément. Ton karma avec elle est vraiment affreux. Tu pousses un soupir, venant te masser les tempes alors qu’elle te met clairement les preuves de ce masquage devant le nez. Bon Jin Woo, c’est le moment d’assumer ses actes. ”D’accord, très bien, je vais t’expliquer, mais par pitié assis toi et laisse moi parler par pitié.” Tu observes Rhea quelques instants, t’assurant que la situation est… À peu près sous contrôle avant de faire le tour de ton bureau, venant t’asseoir sur ce dernier, presque en face de Rhea. Bon, quand il faut y aller… ”Je vais être honnête avec toi, depuis… La dernière fois… Je me suis dit que c’était mieux pour nous deux de ne pas trop se croiser… Enfin, non, je mens, surtout pour moi, je crois que c’était mieux de ne pas trop te… Voir.” Bordel, c’est un des moments les plus honteux de ta vie. Tu cherches tes mots et tu as honnêtement du mal à rester concentré sur elle. Enfin à rester concentré et à ne pas encore avoir cette vision, bien que délicieuse, d’elle. ”C’était peut-être stupide, j’en conviens. je n’ai sais rien et honnêtement ça ne fonctionne pas vraiment…” Tu détournes le regard, fixant le mur quelques instants, il est beau le mur de ton bureau en fait. Allez, un peu de courage Sung Jin Woo. Tu pousses un soupir avant de finalement réussi à plonger ton regard dans celui de ton assistante. ”Je… Je ne savais pas vraiment si tu voudrais venir. J’ai juste… Manquer de courage pour te demander si tu voulais venir avec moi. J’ai créé une situation dont je ne savais pas trop me défaire. Je suis désolé Rhea. Est-ce que tu voudrais m’accompagner à cette conférence ?”

ootd Dans l'état de fureur qui est le tien en cet instant, tu te moques bien de savoir que cette porte fermée mènera à de nouvelles rumeurs. Quoique... vu la fumée qui devait te sortir des oreilles, ils doivent bien se douter que tu n'es pas là pour faire du charme, même si les esprits les plus imaginatifs ne devraient pas avoir de mal à créer d'improbables scénarios où Jinwoo te calmerait de la plus charnelle des manières, et tes cris de rages deviendraient plaisir par la magie du montage.

Il fait l'innocent, celui qui ne comprend pas de quoi tu parles, et ça t'irrite encore plus. « Le quiet firing, tu connais ? Pousser quelqu'un à bout pour qu'il démissionne de lui-même, et ne pas être celui qui porte l'étiquette du gars qui a viré quelqu'un. » Et en y réfléchissant bien, ce n'est pas si délirant comme raisonnement : il t'évite, a manqué plus d'une fois de te donner les informations dont tu avais besoin, il t'a mise en défaut face à vos étudiants... et tu as frôlé la crise de nerfs dans ce putain de laboratoire plein de vivariums de serpents. Si ce n'est pas une technique pour te faire dégager, ça y ressemble drôlement, en tout cas.

Quoi qu'il en soi, la situation pourrait être comique, entre toi qui l'invectives de toute ton âme et lui qui reste zen, tel le renard tibétain qu'il a dû être dans une autre vie. « Le souci ? tu répètes, ta voix montant dans les aigus sous le torrent d'émotions qui te submerge. Tu me demandes vraiment quel est le souci ? » Tes poings se serrent, tu as l'impression d'étouffer. Il ne se rend vraiment pas compte ? « Ah, certes, c'est vrai qu'être coincée deux heures au milieu de serpents, ma phobie, est moins pire que deux heures avec une foule de chattes en chaleur. Mes excuses ! » Ça y est, tu commences à dérailler, tu frémis comme si les bestioles étaient encore là, serrant tes bras autour de ton torse.

Alors que tu glisses et te rattrapes de justesse, tu ne loupes néanmoins pas la rapidité avec laquelle Jinwoo se relève, comme pour t'aider. La cause de ta presque-glissade remet violemment le feu aux poudres et l'homme capitule face à tes accusations. Tu es pratiquement certaine de ce que tu avances, désormais, et tu commences presque à te dire que si ce sont là les conséquences de la dernière nuit, tu... non. Non. Ne pense pas à ça.

Deux par pitié dans une même phrase ? Il doit avoir beaucoup de choses à déballer. Les bras toujours croisés, bien que ce soit plus l'expression de ta colère que de ta peur en cet instant, tu obtempères, te laissant tomber sur le confortable siège face à son bureau. Croisant les jambes, tu attends donc ses explications, retenant vaillamment ton regard et ton imagination quand il contourne ledit bureau pour venir s'appuyer dessus. Damn. Tu gérais parfaitement tant que tu ne voyais qu'une fraction de l'homme, mais maintenant qu'il s'affiche complètement face à toi ? Ton esprit déraille. Tu as vu ce corps, celui qu'il dissimule sous ses vêtements, et c'est une vue dont tu ne pourras jamais te défaire. Une vue que tu ne parviens même pas à te convaincre que tu veux l'oublier. « Donc, tu m'évitais vraiment. » Ces mots sont étrangement acides dans ta bouche, et tu ravales ton amertume en prétendant qu'il est le seul à être affecté, le seul à ne pas savoir rester professionnel. Alors qu'au fond de toi, tu sais que tu n'en même pas plus large. Et qu'il avoue que tout ce stratagème, tous ces efforts pour t'éviter et oublier n'ont pas payé, ça te rend étonnamment narquoise. Toi qui t'es toujours tenue à l'écart des hommes et des relations, savoir que tu as cette emprise sur quelqu'un est étrangement savoureux. Ceci dit, c'est dangereux et tu le sais. Tu as objectif clair en ligne de mire, ton doctorat, et tu ne peux pas te permettre de le flinguer pour un flirt, aussi tentant soit-il. Jinwoo est off limits et tu te demandes même pourquoi soudain ton esprit semble si peu réticent à l'idée de... de... tu ne sais même pas comment décrire ça. Non... Tu dois revenir sur tes positions d'origine. Tu ne dois pas céder, pas flancher. Ce n'est pas parce que ses doigts ont été terriblement doux sur ta peau, ses lèvres intensément chaudes contre les tiennes, que tu dois envoyer valser tes convictions. Tu ne coucheras pas avec Jinwoo.

Tu fais claquer ta langue avec dédain à ses mots. « Pardon ? Cette conférence est axée pile sur ce que j'étudie pour mon doctorat et tu penses que je ne voudrais pas y aller ? » Tu es vraiment fâchée, sur ce coup. « J'avais déjà entendu dire que l'intelligence des hommes fondait devant un corps de femme, mais je n'imaginais pas que ça soit si vrai... » Tu es mesquine et tu le sais, mais sérieusement ? C'est une prestigieuse conférence, même si ça ne s'alignait pas aussi parfaitement avec ton doctorat, tu l'aurais supplié de t'y emmener. « Évidemment que je veux y aller... tu bougonnes. » Et c'est là que tu relèves les yeux sur lui, prête à asséner une nouvelle remarque piquante, et ton regard croise celui du serpent dans son vivarium, derrière son bureau. C'est plus fort que toi, un couinement terrifié t'échappe et tu plaques vivement tes mains sur ta bouche pour étouffer le bruit, tes yeux écarquillés. « P-pourquoi tu as ç-ça dans ton b-bureau ? » Tu bégaies malgré toi. Qui est l'idiot qui a laissé ton maladroit promoteur garder un spécimen aussi dangereux dans son bureau ? Oh il va t'entendre ! Enfin, quand tu cesseras d'avoir les jambes qui tremblent de peur.
Tu n'es pas du tout au bord de la crise de panique.
Pas. Du. Tout.

>Outfit< Est-ce que le fait que Rhea vienne dans ton bureau se plaindre est étonnant? Non, pas vraiment. Qu’elle ne prête pas un mot à ce que tu as à dire? Non plus, mais tu dois pourtant avouer que cette fois elle semble particulièrement en rogne. On dirait bien que tu es parti pour un nouveau tour de manège avec elle. Enfin pas comme la dernière fois, juste que cette fois elle est en colère et… Bref non, il ne se passera rien de ce vous croyez. Tu savais que tu aurais dû tenir cette maudite porte ouverte. Sauf que lorsqu’elle parle tu ne comprends absolument pas de quoi elle veut parler? C’est quoi cette histoire de la faire démissionner? La surprise doit clairement se lire sur ton visage. Tu ne sais pas si elle se moque de toi ou si elle est sérieuse. ”Je n’ai pas le temps pour tes suppositions Rhea. Soit tu veux partir soit tu restes mais ne m’accuse de chose imaginaire, sinon la porte est derrière toi.”  Tu lui indiques la porte derrière elle du doigt, alors que tu plantes ton regard dans le siens. Le ton est certainement plus sec que tu ne le voudrais, mais tant pis. Si tu ne l’arrêtes pas ça va encore durer pendant des heures cette histoire stupide.

Tu restes pourtant d’un calme déconcertant, question d’habitude sans doute. Ce n’est pas comme si tu pouvais crier plus fort qu’elle pour gagner. Surtout que sa voix qui commence dans les tours n’annonce rien de… Trop tard. Bon d’accord sur ce coup-là, tu peux clairement voir que ça n’a pas été facile pour elle. Tu le sais qu’elle à une trouille bleue des serpents et jamais tu n’aurais fait ça intentionnellement. Est-ce que tu as pu rater l’info? Possible mais encore une fois, ce n’était pas intentionnel. ”Déjà tu vas baisser d’un ton Rhea. Jusqu’à preuve du contraire c’est moi qui décide ici. Ensuite tu sais très bien que je ne te ferais jamais ça, même si on va avouer que tu n’as pas choisi le meilleur labo pour éviter les serpents. Mais très bien si tu préfères que je perde mon temps aux milieux des…” Tu marques un temps d’arrêts, oui c’est le terme chattes en chaleur qui te gène. Parfaitement, on parle d’étudiantes quand même. Tu soupires bruyamment en cherchant tes mots. ”Étudiantes. Même si elles ne sont clairement pas là pour mon cours. Mais si je fais ça, c’est toi qui corrigeras leurs copies. Je ne veux pas qu’on puisse m’accuser de quoi que ce soit. Et je vais devoir faire enlever cette porte pour être sûr que ce bureau reste ouvert. Elles sont toujours fourrées ici.” Tu te masses les tempes, rien que d’y penser tu as mal au crâne d’avance.

La cascade de Rhea te fait réagir au quart de tour, presque à passer au-dessus du bureau pour la rattraper. Il faut, bien entendu, qu’elle tombe sur l’invitation manquante. Sérieusement? Tu détestes la loi de Murphy c’est officiel, parce qu’à chaque fois c’est de pire en pire. Pourquoi l’univers donne-t-il toujours à Rhea les munitions pour rendre la situation gênante? À quel point cette nuit dont tu n’as pas vraiment de souvenir et cette fameuse matinée ont ruiné ton karma? Tu es étonné que dans son etat d’énervement elle obtempère et finisse assise sur la chaise. Tu fais le tour du bureau, sauf que la vision de Rhea, dans sa tenue chambre croisée te… Perturbe beaucoup trop. Est-ce que ton imagination en fait soudain beaucoup trop? Oh que oui. Tu fais de ton mieux pour cacher cela mais ça ne t’aide pas du tout. ”Je t’en prie, comme si ça ne t’avait pas arrangé non plus. Tu t’es sauvé à la première occasion cette fameuse matinée après que tu m’es embrassé. Ensuite tu n’as pas non plus cherché à me croiser. Tu aurais voulu me voir tu n’avais qu’à demander. C’était sans doute mieux pour nous deux de ne pas… Trop se croiser.” Tu soupires, évitant un peu Rhea du regard, oui c’est clairement gênant comme situation. Tu ne sais pas si vous avez trop fait où pas assez pour supprimer ce malaise, et tu ne veux pas le savoir parce que sinon ton cerveau va encore te faire des mauvaises blagues.

Rhea te ramène sur terre avant qu’un scénario de l’assistante sexy dans ton bureau ne se forme un peu trop dans ta tête. Tu la toises du regard alors qu’elle se permet encore un ton et une attitude qui ne te plaît, mais alors pas du tout. Peut-être que toute cette histoire aura au moins le mérite de te permettre de mettre un peu plus Rhea à sa place par moments. ”Eh, qui est invité? Toi où moi? Donc à ta place je demanderais gentiment. Parce que jusqu’à preuve du contraire, même ma fiancée est rarement venue avec moi. Donc a moins que tu préfères laisser ta place à quelqu’un d’autre, ne me fait pas changer d’avis.” Clairement tu es bien plus sec et ferme que d’ordinaire avec elle. Sans doute trop d’ailleurs, mais tu ne t’en rends pas vraiment compte.

Tu t’attends à une remarque cinglante, sauf qu’elle n’arrive pas et Rhea bégaye comme un adolescent. ”De quoi tu….” Oooh tu avais oublié ton nouvel ami mortel. ”C’est plus simple d’avoir un sujet ici pour avoir des échantillons. Attends, reste calme.” Tu sais à quel point elle a peur de ses bêtes. Tu attrapes un drap qui sert à garder l’obscurité à l’intérieur pour cacher l’immonde créature de la vue délicate de Rhea. Sauf que lorsque tu te retournes, elle semble toujours autant… Choqué par le fait de savoir que cette bête est ici. ”Rhea?” On ne va pas dire que tu cours, mais tu te dépêches d’aller vers elle, posant une main sur son genou qui tremble. Elle y trouve d’ailleurs un peu trop facilement sa place sur cette jambe tentatrice. L’autre main se posant délicatement sur la joue de la jeune femme. Tu la forces à te regarder dans les yeux. ”Respire doucement… C’est ça... Doucement, suis ma voix…Calme-toi. Tu ne vas quand même pas laisser une pauvre créature captive gagner sur la terrible Rhea?”

ootd Pas de temps pour tes suppositions ? Ce qui aurait dû probablement t'apaiser ne fait qu'alimenter ta colère. Jinwoo a décidément le chic pour formuler ses phrases de la pire des manières pour tes nerfs à vif, c'est certain... tu devrais pourtant être rassurée d'entendre qu'il ne tente pas volontairement de te pousser vers la porte. « J'ai l'air de vouloir partir ?! » Après tout le travail abattu ici, après tous ces mois à bosser sur ton doctorat ? Pas question. Croisant les bras, tu laisses finalement échapper un petit reniflement dédaigneux, refusant d'admettre que tu t'imaginais peut-être bien des choses. Mais quand bien même... ça ressemblait vachement à une technique de quiet firing, tout ça.

C'est plus fort que toi, tu frisonnes quand il parle des serpents, tu es encore tellement à fleur de peau que rien que leur mention fait ressortir tes peurs avec violence, et tu resserres tes bras autour de ton torse, presque protectivement. « Tu sais que je suis payée pour t'aider à corriger ? C'est mon boulot d'assistante de cours. » Certes, tu râleras pour la forme parce que ça prend un temps dingue de déchiffrer les réponses, d'ensuite repérer les éléments que Jinwoo souhaitait voir apparaitre dans les réponses, puis de décider de la note à accorder. Cependant, tu es confuse sur son histoire de bureau ouvert. « Si tu ne veux pas qu'elles viennent, est-ce qu'il ne vaudrait pas mieux que tu aies une porte que tu puisses fermer ? »

Arrive enfin la discussion que vous évitiez avec tant d'acharnement en vous évitant tout court. Tes joues rougissent instantanément quand il mentionne platement le fait que tu l'aies embrassé, et bien que la porte soit fermée, tu réagis à l'instant, te jetant pratiquement contre lui pour plaquer ta main sur sa bouche. « Ne parle pas de ça ! tu couines presque. » Tu n'arrives toujours pas à croire que tu as fait ça, et pourtant... tu ne peux même pas t'offrir le luxe de prétendre que c'était un accident. Tu en as eu envie, et tu l'as fait. Puis zut quoi, tu étais quand même nue dans son lit, alors outrepasser la ligne encore un peu ne faisait plus aucune différence, à ce stade là.

Tu recules ensuite, les joues toujours légèrement teintées de rose alors que tu évites son regard. « Je ne t'évitais pas, tu continues avec toute la mauvaise foi dont tu es capable. Je n'avais juste aucune raison d'être dans tes pattes, j'avais bien assez de travail de mon côté. » Argument parfaitement plausible, mais vraiment contrefait dans cette situation.

Tu te renfrognes nettement quand il te reprend sur à qui cette invitation est adressée en premier lieu, faisant une moue boudeuse. Et quand il te parle une fois de plus de sa fiancée, cela te grattouille les nerfs dans le mauvais sens. « Parce que tu oubliais de l'inviter ou qu'elle ne voulait pas t'accompagner ? » Tu devrais vraiment cesser tes enfantillages sur le sujet. Savoir que tu as joué un rôle involontaire dans leur séparation est déjà assez lourd en soi, tu n'as pas besoin de faire croire que tu puisses être jalouse. Parce que tu ne l'es pas. Pourquoi tu le serais ? Et la sécheresse dans sa voix alors qu'il te reprend sans douceur ne fait que t'irriter encore plus. Tu comprends néanmoins que tu as dépassé certaines limites, Jinwoo n'étant jamais ainsi avec toi... détournant ostensiblement le regard, les joues rougies de honte et de colère, tu serres les dents. « Tu sais que cette conférence serait un gros avantage pour ma thèse... je ne peux pas me permettre d'attendre qu'ils publient l'acte de colloque... » Il faut souvent des mois, voire des années pour que les publications du colloque soient accessibles, ce n'est pas un temps que tu as à ta disposition. « S'il te plaît... »

Et soudain, tu passes de "en colère" à "tout bonnement terrifiée" alors que tu spottes le serpent dans le vivarium derrière lui. Tremblante, complètement figée alors que tu ne t'es même pas encore remise de tes mésaventures dans le laboratoire de biologie, tu lui fais de grands yeux ronds quand il te parle comme si de rien n'était d'échantillons et de facilité d'accès. Alors là, si tu trouves l'abruti qui a laissé Sung Jinwoo avoir un putain de serpent venimeux dans son bureau, sans aucune autre supervision, tu... tu... tu ne le lui feras pas bouffer, parce que ça impliquerait de devoir manipuler la bestiole, mais tu trouveras bien une punition adéquate. Quand tu cesseras de trembloter comme une souris blanche lâchée dans un vivarium. Le drap qu'il pose sur le bocal ne t'aide pas du tout à reprendre pied avec la réalité, tout simplement parce que même si tu ne le vois pas, tu sais qu'il est là. Et c'est tout aussi terrifiant, quelque part.

Puis tu sens sa main sur ta cuisse, une source de chaleur étonnamment apaisante, son autre main sur ta joue. Et tu te retrouves rejetée des jours et des jours en arrière, dans son lit, vos corps dangereusement proches, et tes yeux s'écarquillent légèrement. Non, tu n'es pas du tout surprise de la bouffée de chaleur qui explose en toi, c'est faux. Tes lèvres s'entrouvrent alors que ton regard se pose sur le visage de Jinwoo, tes yeux se perdant dans les siens alors qu'il tente de te sortir de ton état de terreur. Mais rien de ce qu'il te dit ne t'aide, non, ton attention est toujours focalisée sur le vivarium camouflé, une nouvelle terreur s'ajoutant à celles qui t'étreignent déjà : et si le serpent arrivait à sortir ? Ainsi caché, vous ne pouvez pas le voir... et s'il était déjà sorti, déjà en train de serpenter sur le sol, prêt à vous mordre ? C'en est trop, tu craques complètement. Tes yeux se remplissent de larmes et soudain tu es contre lui, te blottissant contre son torse, ton corps se souvenant de la sensation de sécurité de la dernière fois. Tu sanglotes incontrôlablement, accrochée à lui, tes ongles perçant presque le tissu de sa chemise. « J-je ne p-peux pas... fais-moi s-sortir d'ici... I c-can't... » Les mots et les langues se mélangent, tu as complètement perdu pied avec la réalité. Trop d'émotions en un coup n'ont jamais fait bon ménage chez toi. Si jusqu'à présent tu avais réussi à garder la main sur tes peurs, cette fois il y a trop de choses en une fois.

>Outfit< Tu n’as pas le temps de dire quoi que ce soit de plus sur votre… Soirée à trous, que tu te retrouves avec la main de ton assistante sur la bouche. Décidément elle ne veut vraiment pas reparler de ce qui c’est passé. La vraie question c’est, est-ce que toi tu veux en parler? Tu… Tu ne sais pas ce que tu veux. En parler ce serait avouer que ce baiser ta profondément perturber et dans tous les sens du terme. Parce oui tu sais que c’était mal vis-à-vis de votre situation, de votre relation professionnelle et pourtant. Pourtant tu ne vas pas nier que c’était agréable, que c’était… Marquant.  Oui bon ok, d’accord, on va être honnête tu t’es surpris en vouloir plus, a vouloir encore ce contact avec elle, a vouloir son corps contre le sien. C’est à toi que le rouge monte aux joues  maintenant alors que tu te mets une baffe mentale pour oublier tout non. Non non, ça suffit tout ça, ça risque encore de mal finir et de te retomber dessus, comme à chaque fois que tu as eu ce genre de pensée pour quelqu’un. Tu ne peux pourtant pas t’empêcher de lever un sourcil alors qu’elle recule enfin, évite ton regard pour ensuite dire avec un aplomb qu’il faut souligner, qu’elle ne t’évitait pas. ”Humm, bien sûr. C’est pour ça que tu as cru que je voulais te pousser dehors. Parce que tu n’avais aucune raison de ne pas venir me voir plus tôt.”   Quoi? Toi faire du sarcasme? Non, tu n’oserais pas. Encore moins quand Rhea décide de te mentir sans même flancher. Tu as horreur de ça, elle pourrait au moins être honnête avec toi. Un minimum, toi tu essaies de l’être avec elle, sauf quand tu as trop honte de pas pouvoir oublier la vision de son corps nue. Soit.

C’était sans compter sur Rhea, qui ne rate pas une occasion de te mettre sur les nerfs ce soir. Tu oublies bien vite la vision divine dans ton lit pour froncer les sourcils, clairement en colère contre elle. Elle se moque de toi là? Sérieusement? Pourquoi quelqu’un qui veut tellement venir a ce séminaire elle ne s’y prend vraiment pas bien. Mais alors pas du tout. ”Depuis quand ma vie privée te regarde autant? Et si tu veux savoir c’est parce que la plupart du temps elle n’avait pas le temps et ne pouvait pas ce libérer. Mais continue, vas-y. Donne-moi plus de raison de ne pas t’emmener avec moi.” Tu ne la lâches pas du regard, la toisant littéralement. Sauf que c’est aussi à ce moment que les mots t’échappent. ”Quand tu dis des choses comme ça, on dirait vraiment que tu es jalouse. Tu dois vraiment aimer toutes ses rumeurs.” Oui, tu n’aurais sûrement pas dû dire ça, c’est vrai, mais tu ne te rends même pas compte que tu vas beaucoup trop loin. C’est un peu de la faute de Rhea aussi, elle te pousse toujours dans tes retranchements. Elle finit par céder, sans doute, quand elle détourne le regard et que son ton se fait beaucoup plus agréable. Pourtant, tu as bien du mal à vouloir lui accorder ça, justement à cause de ce genre de comportement. ”On verra, parce que je ne suis pas sûr de vouloir te supporter si tu es comme ça tout le long. Donc est-ce que tu vas être capable de te tenir?” Tu croises les bras, continuant de ne pas vouloir lâcher ta position. Oui, cette fois tu n’as pas envie de lui céder si facilement. Pourquoi? Parce que tu ne comprends pas pourquoi ce serait toujours toi qui devrais t’adapter à elle. ”J’ai envie de continuer à être invité à ses événements tu sais?”  Non parce que déjà c’est intéressant, et en plus ça te donne une excuse pour t’éclipser sans que personne n’y trouve quoi que ce soit à dire.

La suite est un peu… Confuse pour toi. Tout ce que tu vois c’est Rhea qui est panique total. Tu ne sais pas vraiment quoi faire, tu n’es pas doué pour ce genre de chose. Pas du tout. Tu tentes bien de la faire se focaliser sur toi de la faire te regarder plutôt que la source de sa peur, mais rien n’y fait. Tu crois la récupérer quand elle entre-ouvre la bouche, plongeant son regard dans le tien, mais non. C’est même pire alors qu’elle se brise complètement contre toi. Tu restes quelques secondes à la regarder pleurer contre toi, à deux doigts de te déchirer la chemise. Bien que toujours un peu en colère contre elle tu ne peux pas faire autrement que de la prendre dans tes bras, tentant de la calmer un peu. Elle t’achève lorsqu’elle te supplie de la sortir d’ici. Tu ne l’as jamais vu aussi vulnérable, mais pourquoi est-ce que ton coeur de serre à ce point? Aucune idée. ”Chuuut, d’accord, accroche toi Rhea.”  Tu ne lui laisse pas vraiment le temps de te répondre, tu te baisse, une mains dans son dos, l’autre attrapant ses jambes pour faire ce que l’on appelle un porté de princesse.  Tu ne réfléchis plus vraiment d’ailleurs alors que tu sors de ton bureau, te battant pour ouvrir la porte sans lâcher la jeune femme. Sauf qu’une fois la porte de ton bureau franchis, tu as l’impression que tout le labo s’arrête et te regarde avec des yeux de merlan fris. Sérieusement? Tu grogne tout seul avant de lâcher  bien fort pour que tout le monde puisse en profité ”Alors quelqu’un fait une crise de panique et tout le monde ne pense qu’à faire des commérages? Vraiment?” Tu peste en lâchant un claquement de langue, le regard tombant sur la première personne que tu croise et à qui la mâchoire semble vouloir tomber par terre. ”Aller m’ouvrir l’infirmerie du labo qu’elle puisse être au calme., et avant que j’arrive devant une porte fermer.”

Tu observes encore un instant autour de vous, avant de finalement voir quelqu’un courir pour ouvrir la porte de la petit infirmerie du labo. Pourtant vous être toujours observer comme des bêtes de foires, on dirait bien que les commérages vont avoir de quoi s’alimenter. ”Vous n’avez rien de mieux a faire sérieusement?” Tu peux ensuite enfin rentrer dans la dite infirmerie, pièces un peu à l’écart du labo, surtout avec un petit lit où Rhea va pouvoir se reposer et se calmer tranquillement. Enfin, c’était le plan de base, parce qu’au moment de la posé sur le lit de l’infirmerie, docteur catastrophe revient. Tu bascule en avant alors que tu la dépose, finissant presque à cheval sur elle, ton visage dangereusement proche du siens. Des images te reviennent bien vite, alors que ta main reviens se placer sur son visage. ”Je… Tu… Vas mieux? Je…” Soudain la chaleur reviens, et ton regard se porte sur ses lèvres, décidément bien trop tentante pour ton propre bien. C’est officiel, ton petit plans pour oublier ses images vient de tomber à l’eau.