Les pupilles traînant avec curiosité sur les alentours, tu avançais, pas légers qui faisaient à peine claquer tes talons au sol. Tu n'osais faire trop de bruit, de peur de déranger, effrayer ou perturber. Il n'y avait pas grand monde pour le moment – mais ça restait impressionnant. Tout ce matériel que tu pouvais voir et que tu devinais encore plus loin, ces lumières, ces draps blancs, ces appareils posés ici et là. Tu n'avais jamais vu autant d'objets dans un même endroit. Tu restais là pour le moment, n'osant trop avancer encore, les talons à présent fermement collés au sol. « Tu es sûr que ça ne dérange pas, pas vrai ? », demandas-tu d'une petite voix, les doigts venant agripper la manche de Hyunki comme si tu avais subitement peur de le perdre – ou de te perdre. Ou les deux. L'attention tournée vers quelques silhouettes qui passaient, tu te penchas avec politesse, ne lâchant pas le vêtement de Hyunki pour autant, au contraire. « Vraiment sûr hein ? », que tu demandais encore, loin de vouloir imposer ta présence à qui que ce soit. « Je ne veux pas non plus te déranger dans ton travail », marmonnas-tu lentement, même si pouvoir le voir te faisait sourire. T'étais même plus que ravie de pouvoir passer du temps avec lui, de découvrir son univers – d'une certaine façon. « On dirait qu'il y a beaucoup de monde... », t'entendais des voix lointaines et sourdes, des pas cogner contre le sol. Tu pouvais même observer des ombres danser un peu plus loin. « Je ne pensais pas qu'il y aurait autant de... », tu agitas vaguement ta main libre, persuadée qu'il pouvait comprendre de quoi tu parlais. « Mais j'apprécie pouvoir découvrir comment ça se passe derrière la caméra. On ne voit pas souvent ça », du moins tu faisais pas vraiment attention. T'avais pas spécialement le temps. Te mordant la lèvre, tu continuais d'observer, agrippée à son bras maintenant, le regard tournant et tournant encore. « Ca a l'air... grandiose », que tu chuchotas, émerveillée, curieuse, captivée. « C'est ici que tu te mets pour les photos ? On te dit comment tu dois te mettre ? », le questionnas-tu, l'index pointé vers un point un peu plus loin. « J'aurais peut-être dû ramener du café pour tout le monde », vins-tu souffler comme si tu venais de fauter, levant les pupilles vers Hyunki, soucieuse.

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