Les jours de congés étaient rares. Précieux même. Ils venaient souvent avec des regards sur des dossiers lors d'une pause trop longue. Ils venaient également avec la solitude des horaires décalés de ton copain. Un tout qui venait te faire loucher sur les cas, t'investissant plus que tu ne devrais. Trop c'est trop, que tu te disais en te levant du canapé, décidée à oublier les pages blanches remplies de tâches noires. Une douleur vive venant tambouriner dans ta boîte crânienne tu semblais être en accord avec ton corps qui te rappelait que les yeux se fatiguaient. L'idée était donc de s'occuper, autrement. En cuisinant, essayant de parfaire un skill qui te manquait sûrement. Et pourtant important. Après de longues minutes, presque deux heures, à cuisiner en suivant des recettes, tu vins boucler le panier repas soigneusement préparer. Ce n'était pas la première fois mais ce n'était pas non plus une habitude quotidienne. Enfilant des habits moins stricts qu'au travail, mais moins détendu qu'à la maison tu t'élançais dans ce périple. Le bâtiment se dessinant tu venais sourire, l'esprit nostalgique de ce premier souvenir. Une fois à l'accueil tu saluais ces quelques têtes familières, rapidement prise la main dans le sac. " Le docteur Lee va bientôt revenir je pense. " Le sourire coupable mais amusée tu la remerciais pour te diriger vers son bureau, non sans saluer toux ceux que tu venais à reconnaître. L'ambiance n'était pas si terrible. Les horreurs que les murs blancs voyaient chaque jour ne semblaient pas transparaître à chaque pas. Mais d'autres grandes surprises se cachaient entre ces murs, dont cette femme, dont tu ignorais tout, mais qui te semblait nouvelle ici. Une personne comme une autre qui défilait dans l'hôpital pour sauver des vies, les aider ? Laissant cette pensée de côté tu venais frapper au bureau, sûrement vide. Le regard balayait les couloirs empli de curiosité tandis que tu remarquais l'absence de cette infirmière trop collante, est-ce qu'elle était avec lui ? Une légère moue se dessina sur ton visage, telle l'enfant que tu pouvais être.





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Les jours se suivent… et ne se ressemblent clairement pas. Lorsque je suis revenu en Corée, je ne me serais jamais douté que les choses auraient pu prendre une telle tournure. Entre les retrouvailles compliquées avec Seojoon, la rencontre abracadabrante avec Ji Ho… Moi qui pensais pouvoir revenir ici pour mener une petite vie tranquille… j’étais loin, bien loin de ça en ce moment. Heureusement, le travail m’aidait à penser à autre chose, à compartimenter mes sentiments, mes émotions, pour ne penser plus qu’à l’essentiel. Par chance, être infirmière était un travail prenant de tous les instants. On n’avait pas le temps de s’ennuyer. Il y avait toujours un patient à voir, des papiers à remplir… Ça n’en finissait jamais. Mais dans mon cas, c’était bénéfique, cela m’empêchait de penser à des choses auxquelles je n’avais surtout pas envie de penser.

Mais alors que je pensais que tout allait plutôt bien, et que je m’en sortais pas trop mal… L’univers me montrait qu’il n’était pas loin, et qu’il était toujours prêt à me faire un pied de nez, juste pour m’enquiquiner. Parce que sinon, ce n’est pas drôle, disons-le. C’est ainsi que, alors que je passais tranquillement dans un couloir, ma supérieure m’alpagua au passage et me donna le dossier d’un patient dans les mains. Je la regardais, l’air un peu surpris, avant qu’elle ne me dise : "Il faut donner ça au Dr Lee Seojoon, en main propre, il avait insisté sur l’importance de ce dossier." Je la fixais, interdite. Je crois que j’avais même littéralement bugué. "Mais…" Au point où je m’animais une fois qu’elle fut partie, plus loin, et qu’elle ne m’entendit pas prononcer ce simple petit mot ridicule… Pourquoi moi ? Non mais vraiment, sur la pile d’infirmières qu’il y avait dans cet établissement, comment ça avait pu tomber sur moi ?!

Je maugréais dans ma barbe alors que je me rendais, à pas de tortue — et encore — jusqu’au bureau de celui qui se trouvait être mon ex-petit ami… et avec qui je n’étais pas en super bon terme. Bon, voyons le bon côté des choses, en soi, j’avais juste à lui coller ça dans les mains, et partir, sans me retourner, sans discussion, juste "bonjour, merci, au revoir"… Je devrais survivre. Mais alors que j’arrivais finalement face à son accueil, je me rendis compte que la personne qui était censée s’y trouver… n’était pas là. Peut-être était-elle partie quelques instants ? Je soupirais légèrement alors que je devinais aisément l’absence du Dr Lee, tandis qu’une autre personne semblait attendre non loin de là. Je m’approchais de cette dernière, pas réellement sûre de ce que je faisais. "Bonjour… Excusez-moi, est-ce que vous savez si le Dr Lee va bientôt arriver ? Vous avez rendez-vous avec lui, peut-être ?" lui demandai-je avec un sourire amical. Une chose m’interpellait alors… Le visage de cette femme face à moi ne m’était pas totalement inconnu… Mais j’avais beau fouiller à vitesse grand V dans ma mémoire, je n’arrivais pas à retrouver l’information. Peut-être une patiente que j’avais déjà croisée à l’hôpital ? Oui, ça doit être sûrement ça.


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Le métal tinta lorsque je posais le dernier instrument et j’expirais toute la tension qui m’avait tenu alerte de longues heures durant. D’un signe de tête, je demandais à l’interne de recoudre l’homme étendu sur la table, et je quittais finalement la pièce stérile. Je me délestais du masque, des gants, de l’uniforme bleu que je jetais sans remord dans la poubelle. « Après tant d’efforts... tu m’offriras bien un verre Docteur Seojoon ! » « Sera... tu devrais être avec eu pour finir le travail... » lâchais-je d’exaspération. Mais je pouvais bien la réprimander un nombre incalculable de fois... elle n’en faisait qu’à sa tête. Aussi j’optais pour le silence en quittant les lieux pour me diriger vers mon bureau. J’attrapais le dossier du patient au passage afin d’en noircir davantage les pages une fois à mon bureau, et si j’aurais été plus que ravi de me débarrasser de l’infirmière en chemin, je savais aussi que j’avais besoin d’elle pour finaliser mon rapport. Je tolérais sa présence et même si je respectais son professionnalisme, elle dépassait bien trop souvent les limites. « Tu as oublié quelque chose ! » Avant même que je ne puisse réagir, elle saisissait déjà le calot et libérait mes mèches en pagaille. « Voilà, ça te va bien mieux comme ça ! » Je l’ignorais... comme j’en avais pris l’habitude désormais.  

Si j’espérais qu’elle soit appelée ailleurs, le destin semblait être de mon côté alors que j’apercevais Saehee devant la porte de mon bureau. Instinctivement, le sourire étira mes pulpeuses. « Qu’est-ce qu’elle fait là celle-là... » marmonna Sera. Et je souriais davantage. Saehee était sans doute la seule qui parvenait à la faire taire... mais alors que j’avançais, je découvrais également une autre silhouette à son côté, et aussitôt, la joie que j’éprouvais se fanait. J’eus l’impression de recevoir un coup violent en plein estomac... tandis que Sera pouffait déjà. Une fois à leur niveau, j’offrais un sourire crispé à Saehee et coulait un regard anxieux vers Minah. « Sympa cette petite réunion... » se moquait l’infirmière. « Saehee... » souffla-t-elle froidement. « Mi... Mikyung... Miho... excuses-moi, j’ai oublié ton nom... Tu es partie tellement vite la dernière fois...» raillait-elle. « Tu n’as pas d’autres patients à voir Sera... » Si elle s’inclinait en signe de respect, je savais parfaitement qu’elle n’en éprouvait pas une once. « Tu as raison, je ferais mieux d’y aller... je n’ai pas réellement envie d’assister à ce bain de sang... Passé... présent... futur ? » Du doigt elle désigna tour à tour Minah, Saehee puis elle-même, avant de partir non sans pouffer davantage. Je me retrouvais seul face à Saehee incrédule et Minah visiblement aussi mal à l’aise que moi.

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Il n'était donc pas encore là. Ce qui ne te laissait que peu de choix, chacun d'entre eux se dérobant rapidement pour te laisser l'option : attendre. La patience ne te faisait pas peur, bien que l'idée de ne pas voir cette infirmière te désespérait. Tu connais fort bien le personnage et tu ne pouvais la voir seule, toujours au talon de Seo Joon. A croire qu'il lui avait jeté un sort de servitude complète. Malgré les mois, les années, ne devrait elle pas abandonner ? Comprendre ? Un comportement à l'opposé du tien, que tu ne supportais alors pas. Mais avant de pouvoir réellement t'énerver à l'idée même de la voir, une voix te sortit de tes pensées. L'attention rapidement tournée vers elle tu la contemplais un instant l'air confus. Était elle nouvelle ? Tu ne reconnaissais aucunement son visage. " Ah navrée j'ignore quand il arrivera. Je n'ai pas de rendez-vous..  " La moue embêtée tu venais tout de même t'armer d'un sourire chaleureux alors que vous vous retrouviez à attendre toutes les deux. Une attente écourtée par des pas et des voix que tu reconnaissais fort bien. Même trop. Le regard se relevant sur Seo Joon tu lui offris un sourire réconfortant, le perdant presque aussitôt à la vue de l'infirmière casse bonbon, pour être polie. Agacée, tu tentais pourtant de le dissimuler derrière un sourire lorsqu'il se rapprocha, l'oreille saignant déjà des remarques déplacées de Sera. Et tu ne semblais pas la seule. Quoiqu'on en dise, tu doutais fortement qu'elle puisse avoir quelconque amis. Même cette nouvelle infirmière ne semblait pas lui plaire. " Sera " Que tu répondais avec froideur. Si tu n'avais pas tendance à fermer ta bouche, la présence d'une tierce personne te retenait légèrement. Ce n'était pourtant pas l'envie qui te manquait. L'incompréhension dans le regard. " Elle n'a toujours pas été virée ? Je refuse de croire qu'elle puisse être professionnelle à n'importe quel niveau. " C'était au dessus de tes forces, comme croire au père noël après avoir surpris son père cadeaux dans les bras, dévoré les biscuits au pied du sapin. " Ah Seo Joon je crois que tu étais attendu ! " Dis tu en désignant Minah. Passé ? Bain de sang ? " Par bain de sang.. elle parlait de quoi ? " Tu retenais un "cette tarée" pour toi, presque déçue d'être tombée bêtement dans son piège.

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Était-ce un rêve ? Ou plutôt un cauchemar ? Qu’avais-je fait dans une vie antérieure pour me retrouver dans pareille situation ? Et Sera semblait particulièrement heureuse de l’avoir envenimé. Je réprimais un sourire douloureux à la remarque de Saehee, car même si Sera était insupportable, elle faisait son travail consciencieusement. « Je passerais le message... » tentais-je d’un sourire crispé. J’espérais, non je priais pour qu’elle n’ait pas relevé les propos de mon binôme... et pendant un instant je le crus. Je restais figé face à Saehee qui me désignait Minah... dans ses mains je reconnaissais des dossiers médicaux, mais je n’eus pas le temps de réagir qu’elle souffla les propos de Sera. Une interrogation que j’aurais préféré éviter, pas ici, pas maintenant... Gêné et particulièrement mal à l’aise, j’ignorais comment réagir, et je ne pus m’empêcher de penser que je méritais ce qui arrivait. J’avais honteusement gardé mes secrets, et Minah était l’un de ceux que je n’étais pas prêt à dévoiler.  

Un regard en direction de Minah m’apprenait qu’elle n’était pas non plus à l’aise de ce face à face improvisé. Si je l’avais croisé dans les couloirs de l’hôpital, nos échanges étaient restés purement professionnels, depuis qu’elle avait quitté mon bureau ce fameux jour... Je n’avais pas pu en parler à Saehee, car après tout, comment lui annoncer le retour d’une ex qui en plus m’avait enlacé ? Mon coeur tambourinait contre mes côtes mais il me fallait réagir face au regard désormais inquiet de la brune avec qui je partageais ma vie depuis plus d’un an. « Je... C’est une blague de mauvais goût, tu connais Sera... » Loin d’être convaincant, mon sourire crispé ne leurrait personne. Je faisais alors un pas vers Saehee et plongeais mes perles dans les siennes. « Saehee... » En silence, je lui implorais sa clémence alors même que je ne la méritais pas. « C’est... voici Minah. Elle est arrivée récemment à l’hôpital en tant qu’infirmière. Elle... c’est... mon ex. » Le mot était lâché, et il était étonnamment infiniment plus douloureux que tout ce que j’avais pu imaginer.  

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L'espace était lourd, saturé de cette tension qu'on ne pouvait pas ignorer. J'avais cru avoir tout anticipé, tout envisagé, et pourtant, rien ne m'avait préparée à ce moment précis. Face à moi, cette femme, si belle, si élégante, que j'avais instinctivement prise pour une patiente, tenait désormais un tout autre rôle dans ce tableau qui se dessinait. Le malaise s'insinua en moi, me submergeant tel un flot glacé.

Saehee, ainsi donc c’était elle, celle qui partageait désormais la vie de Seojoon. Celle qui le faisait sourire, qui l’aimait comme j’avais tenté de le faire autrefois. Une douleur vive, presque physique, se réveilla dans ma poitrine. Avais-je été naïve de penser pouvoir réintégrer cet hôpital, cette ville, sans que mes fantômes du passé ne me rattrapent ? Probablement. Mes mains serrèrent plus fermement les dossiers que je tenais, comme si cela pouvait me donner un semblant de stabilité dans ce chaos intérieur. Mais, en réalité, je savais que rien de tout cela ne me serait d’une grande aide.

Mon regard glissa de Seojoon à Saehee, et je pouvais sentir l’incompréhension dans les yeux de cette dernière. Une pointe de panique commença à naître en moi. Elle allait poser des questions, elle allait vouloir comprendre, et je n’étais pas prête pour ça. Je ne pouvais pas le supporter. Pas ici, pas maintenant, alors que je me battais encore avec mes propres sentiments, ces sentiments que je m’étais efforcée de repousser au plus profond de mon cœur. Mais ils refusaient de disparaître, réapparaissant toujours au moment où je m'y attendais le moins, tout comme maintenant, où je devais affronter cette réalité que j’aurais préféré éviter.

Je pris une respiration profonde, essayant de maîtriser le tremblement de ma voix avant de m’adresser à Saehee. « Vous n’êtes donc pas une patiente… Désolée pour la confusion. » Mon ton était poli, trop poli peut-être, mais c’était la seule façade que je pouvais présenter en cet instant. Derrière cette excuse banale, je sentais que le monde s’effritait autour de moi. Ce simple malentendu avait révélé bien plus que ce que j’aurais voulu, et je me sentais exposée, vulnérable. Comme si tout le monde pouvait lire en moi, voir la tempête qui faisait rage à l’intérieur.

Je fis de mon mieux pour ne pas croiser le regard de Seojoon. Je n’étais pas prête à affronter ce mélange d’émotions que je savais y trouver. De la gêne, de l’embarras. Je devais rester professionnelle, garder une distance. Mais plus facile à dire qu’à faire quand tout en moi hurlait de fuir le plus loin possible de cette scène. Ce que je faisais ici, dans cette pièce, dans cet hôpital, tout me semblait soudainement illégitime. Comme si ma place n’était plus ici, comme si je n’étais qu’une intruse dans la vie de cet homme que j’avais aimé, et qui maintenant, aimait une autre.

Rassemblant mes dernières forces, je relevai légèrement le menton, cherchant à regagner un semblant de contrôle. « Docteur Lee, voici le dossier que vous aviez demandé. » Mon ton était neutre, presque froid. C’était ma seule défense, ma seule protection contre ce tumulte intérieur. Je tendis le dossier vers lui, m’assurant de ne pas effleurer ses mains. Ce simple contact aurait suffi à me briser, à révéler à tous ma faiblesse, cette faiblesse que je m’évertuais à dissimuler.

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Vous viviez une situation des plus étranges. Dans un air lourd malgré le départ de Sera, tu posais tes questions, sûrement idiote mais qui te menait à t'interroger. Si elle était jalouse et perfide, ce n'était pas le genre à balancer des mots inutiles. Venir mettre la zizanie était par contre bien plus intéressant pour celle qui devait se sentir bien seule. Là n'était plus le problème tandis que tu prévenais Seo Joon de sa collègue et que tu l'interrogeais des paroles dérangeantes de Sera. Le sourire se dissipant doucement en comprenant que l'air devenait durement respirable. La peur du mensonge venait alors engouffrer tes poumons, rendant chaque bouffée douloureuse. Le regard passant de Seo Joon à cette fameuse infirmière dont tu ignorais tout. La rapidité de tes pensées t'effrayaient alors. Plus rien ne faisait sens et pourtant dans ton cerveau des scénarios dignes des plus grands films hollywoodiens venaient défilés. Le silence renforçait l'angoisse qui venait te faire serrer la mâchoire. Le dos encore droit, tu perdais contenance dans ce combat silencieux. " Seo Joon. " Que tu l'appelais, désespérément. Tu espérais entendre une explication des plus simples, quand bien même elle serait compliquée, tu voulais juste l'entendre. Que la torture d'imaginer ne cesse.

Avec lui, tu apprenais la jalousie et même la pire des maladies : la perte de confiance en soi. Comme chaque couple la peur de la perte s'installait avec les sentiments et seulement aujourd'hui, tu comprenais tout ce que cela impliquais. La voix de la jeune femme te sortais de tes pensées, les yeux tournés à présent vers elle, malgré ce film humide témoignant d'un énervement prochain. " Il n'y a pas de mal.. pas encore. " Que tu murmurais doucement, espérant avoir tord. Tu espérais réellement qu'il ne s'arrête pas à une excuse aussi fausse que la gentillesse de Sera. Mais peut-être que tu l'aurais préféré. Cette voix, ce regard, cette façon d'implorer ton pardon sans rien dire de plus, tu entendais ton cœur se briser. Tu le sentais se déchirer d'une annonce que tu imaginais déjà. La gêne chez Minah, la culpabilité dans son regard, tu ne voyais qu'une chose. Et pourtant... Sonnée, tu tentais de comprendre chaque mot qui sortait de sa bouche. Ex ? Ils n'avaient pas eu de liaison pendant qu'il était avec toi ? Confuse, tu semblais chercher quelques mots qui furent interrompu par le travail. Le regard l'observant un instant plus long, tu cherchais quoi penser, quoi dire. Ce qui semblait être un soulagement fut rapidement remplacer par une colère sourde. Pas contre elle, dont tu ignorais tout, mais envers Seo Joon. Comme une erreur perpétuelle tu soupirais doucement pour te calmer. Le lieu n'était pas propice à l'explication. " Tu as ta pause déj là ? " La voix ne semblait pas plus tendre que celle de Minah, celle-ci même appliquée à tes cas pour te distancer émotionnellement. " Désolée que ce règlement de compte ait été fait devant vous. " T'adressais tu à cette infirmière visiblement mal à l'aise. Le regard de nouveau sur ton petit ami tu cherchais à être seule avec lui avant de dire quoique se soit, la fierté reprenant le dessus, laissant ce visage trop dur le faire culpabilisé.

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