(ootd) Depuis combien de temps tu es debout? Honnêtement tu n’en as pas la moindre idée, non pas que tu sois fatigué, comme d’habitude tu n’as quasiment pas dormi. Peut-être une vingtaine de minutes dans la salle de pause, tout au plus. Tu as pris des gardes nuit supplémentaire volontairement, quitte à ne pas dormir, autant faire quelque chose d’utile non? Pourtant ce n’est pas la fatigue qui se fait grogner alors que tu te changes de bon matin pour rentrer chez toi? Pas du tout. Ce qui te fait grogner c’est que Jinah était en ligne presque toute la nuit mais qu’elle est sensé être en cours. Oui sensé, parce qu’elle ne répond pas aux messages donc tu es persuadé qu’elle est en train de dormir comme une marmotte. Enfin tu espères. Est-ce que tu t’inquiètes pour elle? Un peu il faut l’avouer, toujours même quand elle ne répond pas. Tu es pourtant rompu à l’exercice depuis le temps et tu vas la trouver comme à chaque fois en train de dormir comme une princesse dans sa chambre. Tu pousses un soupir en fermant ton cassier, tu hésites clairement sur ce que tu dois faire. Est-ce que tu lui laisses le bénéfice du doute où est-ce que tu vas vérifier qu’elle dort comme une marmotte au risque de rater les cours. Encore.

Tu quittes donc l’hôpital mais, sans vraiment beaucoup d’hésitation, tu prends la direction de la villa Sung et pas celle de ton appartement. Enfin certain dirait que la villa Sung c’est un peu comme chez toi vus le temps que tu peux y passer avec Jin Ah. Ce qui… n’est pas vraiment faux. Tu n’arrêtes pas de te dire qu’il faudrait que tu arrêtes ça d’ailleurs, histoire de te forcer à passer à autre chose. Oui, facile à dire. Tu ne peux juste pas te résoudre à laisser Jin Ah quand elle a besoin de toi. Tu ne peux pas non plus juste te résoudre à la laisser tout court. C’est un problème sans solutions dans lequel tu t’es enfermé tout seul. Bref. Tu finis pas arriver à destination, en même temps tu connais le chemin et les lieux par cœur. Les employés ne réagissent même pas à ta présence, pour dire à quel point c’est habituel. Tu fais un détour dans la maison pour éviter de croiser Monsieur où Madame Sung, sinon tu vas encore avoir droit à un sermon parce que tu es là pour voir Jin Ah, que ce n’est pas convenable de passer autant de temps ensemble. Blah blah blah. Tu ne veux juste pas avoir cette conversation maintenant. Tu te faufiles donc jusqu’à la chambre interdite.

Tu rentres sans frappé, parce que de toute façon à quoi bon? Soit elle dort, soit elle est tellement absorbée par quelque chose qu’elle ne t’écoutera même rentrer de toute façon. La chambre est plongée dans une obscurité familière, et comme prévu tu trouves la princesse paisiblement endormie dans son lit. Tu ne peux qu’être en admiration quelques secondes devant ce tableau. Simplement respirer au risque de la déranger est déjà presque un blasphème, pourtant tu as besoin de la faire. Un sourire étire tes lèvres, sérieusement cette fille est une œuvre d’art et elle ne sait même pas, encore plus quand elle est si paisible. Tu marches à pas feutré pour ne pas la réveiller, pour continuer de contempler ce tableau magnifique. Savoir que tu vas devoir la réveiller te fait de la peine, et tu envisages presque de t’endormir à côté d’elle, mais ce serait franchement cringe. Hein? Quoi? C’est trop? Oui sûrement. Ça suffit les idées à la con Kun reste concentré. Tu t’assois sur le lit, avant de glisser sa main sur sa joue, la caressant doucement. Tu te penches en avant, tes doigts glissant furtivement sur ses lèvres. Si proches, si tentantes, tellement interdite. Elle représente cette frontière que tu ne franchiras jamais, tu le sais. Ce n’est pourtant pas les occasions qui ont manqué, encore moins l’envie. Jin Ah n’a jamais montré d’intérêt pour ses choses, encore moins avec toi qui la connaît pas cœur. C’est ainsi et ça le sera sûrement toujours. Alors à quoi bon se torturer plus? Tes doigts retournent sur sa joue, continuant de la réveiller en douceur. ”Debout marmotte, ne me force pas à te réveiller comme une princesse.” Quoi que, le baiser pour réveiller la princesse ça ne serait pas pour te déplaire. Tu ris doucement avant de te relever, constatant les frémissements de la Jin Ah qui se réveille doucement.

Tu restes sur son lit, ta main délaissant son visage pour la secouer doucement, histoire de l’empêcher de se rendormir. Parce que tu la connais par cœur, si tu lui laisses deux secondes de répit, elle risque de repartir dans les bras de Morphée. Tu soupires doucement alors qu’elle émerge enfin. ”Jin Ah tu ne devrais pas être en cours? J’ai passé une nuit blanche et tu me forces à venir te réveiller. Tu es vraiment la pire.” Tu lui souris, tu n’en penses pas un mot, mais il faut bien faire preuve d’un minimum pour essayer de la tenir sur le droit chemin. Oui c’est toi qui dis ça, ce n’est absolument pas crédible.

(( ootd )) Les yeux rivés sur les écrans de son ordinateur, bercée par la lumière tamisée de sa chambre, jinah sent la fatigue la gagner d’une manière subite. Enfin. Elle serait peut-être incapable de dire exactement depuis combien de temps elle n'a pas dormi. En revanche, elle est parfaitement consciente qu’elle est à deux doigt de s’effondrer sur son clavier. Si elle a arrêté de jouer il y a maintenant de bonnes heures, elle n’a pas pourtant pas quitté son bureau. Jonglant entre lignes de code et s’acharnant sur un problème qu’elle n’arrive pas à résoudre. Et ça l’agace tout comme ça la stimule car rien n’est censé lui résister. plus ça bloque, et plus jinah persiste jusqu’à oublier tout le reste. Parce que ce sentiment d’accomplissement à terme provoque une fierté presque jouissive. C'est sans doute l’une des raisons pour laquelle elle n’a encore pas vu l’heure qu’il est. Chose habituelle quand on connait le personnage en réalité. Mais à vrai dire son esprit est légèrement ailleurs cette nuit. Et elle a bien eu du mal à se concentrer sur quoique ce soit de concret. D'où son efficacité médiocre. Se remémorant avec une clarté précise l’échange de cet après-midi. Elle n’aurait sans doute jamais dû accepter. A-t-elle vraiment dit oui ? Elle ne sait même plus. Quelle idée. Et kun n’est pas là pour la conseiller. Elle a bien tenté de lui envoyer un message un peu paniqué pour lui expliquer ce qu’il venait de se passer, sauf qu’elle ne savait pas vraiment comment décrire ça sans passer pour la nulle de service, alors elle a abandonné l’idée. Elle verrait... plus tard. Baillant à s’en décrocher la mâchoire, jinah rend les armes. ce n’est donc pas une surprise qu’une fois emmitouflée sous sa couette, le ronronnement de la climatisation la berçant, elle rejoint les bras de morphée en quelques secondes. oubliant au passage d’enclencher l’alarme de son téléphone pour son premier cours de la journée qui a lieu dans à peine quelques heures. Persuadée pourtant de l’avoir fait alors que son téléphone trône encore sur son bureau. La troisième guerre mondiale pourrait se déclencher, la corée du nord pourrait les envahir, que jinah ne se réveillerait sans doute même pas. Blottie dans le royaume du sommeil comme un ange. alors elle entend sans entendre une voix pourtant si familière. Persuadée de rêver, ça lui arrache un sourire, remuant doucement sous la couette pour presque se blottir un peu peu plus contre cette nouvelle source de chaleur. Un confort si paisible. pourtant jinah finit par entrouvrir des yeux plein de sommeil sentant quelque chose, ou quelqu’un la secouer. Ses sourcils se froncent, elle ronchonne, peu encline à réagir vraiment. « hm. » tirant un peu la couette sur elle. Non, elle est si bien là. Mais elle reconnaitrait cette voix entre mille et c’est peut-être ce qui lui sert de point d’ancrage pour se réveiller un peu plus. « kun ? » c’est marmonné dans un entredeux étrange entre rêve et réalité. Elle ne lui demande même pas ce qu’il fait là. C'est bien trop normal à ses yeux. Enfonçant sa tête dans l’oreiller tout en s’étirant, elle finit par se réinstaller confortablement, tirant mollement son bras comme une invitation pour qu’il vienne dormir aussi. « non.. C’est pas l’heure.. » persuadée d’avoir mis l’alarme sur son téléphone et à deux doigts de replonger. Pourtant elle sent kun près d’elle qui continue de la secouer doucement. et elle sait qu’il ne la laissera pas faire. Scénario qui se joue inlassablement depuis des années maintenant, alors elle finit par soupirer avant de mettre un temps monstrueusement long à sortir des bras de morphée.. Et c’est avec un effort surhumain qu’elle se redresse en se frottant les yeux, les cheveux en pagaille et le visage encore plein de sommeil. Jetant un regard un peu perdu à kun qui a interrompu le sommeil si confortable dans lequel elle était plongée. balayant sa chambre dans la pénombre de ses yeux encore à moitié fermés, jinah cherche son téléphone. « quelle heure il est ? » elle soupire encore. Et sa tête vient retomber lourdement contre l’épaule de son meilleur ami. marmonnant alors qu'elle se love presque contre elle. « hm. ‘suis fatiguée.. » et elle est si bien là, emplacement parfait fait pour elle, qu’elle sent déjà morphée la rappeler.  

(ootd) ortir Jin Ah de son sommeil te fait presque mal au cœur surtout quand elle dort si bien. Elle a un rythme tellement anormal et décalé que ça en devient pire que toi. Bon d’accord toi tu ne choisis pas vraiment de dormir où non, alors que Jin Ah est juste trop absorbé dans ce qu’elle fait pour pouvoir dormir. C’est sans doute pour ça que c’est une compagne d’insomnie particulièrement fidèle. L’inconvénient c’est qu’à chaque fois tu as l’impression de l’entraîner dans tes mauvais penchants, enfin plutôt d’encourager les siens. Elle fait tant bien que mal une tentative pour retourner voir Morphée, qui t’amuse un peu trop. Tu prends un air faussement outré alors qu’elle se demande si c’est bien toi. ”Parce que tu as beaucoup d’autres garçons qui viennent dans ta chambre? Je vais être jaloux tu sais. Ce qui en soit, ne serait pas tout à fait faux il faut le reconnaître. Mais c’est un autre sujet ça. La gameuse décide que ce n’est pas suffisant et se réinstalle pour dormir t’attirant par le bras pour que tu viennes dormir avec elle. Si seulement elle savait le mal qu’elle peut te faire en faisant juste ce geste qui doit lui sembler parfaitement anodin. ”Ne me tente pas Jin Ah, si ta mère me trouve encore ici elle va encore vouloir me battre.” En même qui pourrait lui en vouloir? Tu traînes une réputation qui est tout sauf reluisante au sein de votre… Milieu. En plus trouver un garçon endormi dans le lit de votre fille belle comme le jour? Rien de tel pour déchaîner les pulsions et les idées les plus folles.

Tu la secoues encore un peu, seul moyen de l’embêter suffisamment pour qu’elle accepte de se lever. Ce qu’elle finit par faire en mode épouvantail, ce qui ne manque pas de te faire rire. Décidément. ”Il est 9h15, tu es plus qu’en retard cendrillon.”  Tu as presque envie de rajouter comme d’habitude, mais ce serait sans doute de trop. On ne va pas dire que tu es toujours un modèle de ponctualité non plus. Elle te sort de tes pensées alors que sa tête vient mourir sur ton épaule. Sur le coup tu ne sais pas vraiment quoi faire. Enfin si, tu sais un peu trop ce que tu as envie de faire et c’est bien là le problème parce que tu ne peux pas. Tu restes quelques secondes ainsi, à ne rien faire avant de serrer tes bras autour d’elle. Contact habituel mais pourtant mortel à chaque fois, l’inaccessible à porter de main. La pomme  prête à être croquée mais qui ne doit pourtant pas l’être. Si seulement tu savais Jin Ah, l’odeur de son shampoing enivre tes sens, tu peux la sentir là contre toi, et c’est une torture. ”Si tu savais comme moi aussi…” Murmure plus pour toi-même que pour elle. Depuis combien d’années tu luttes contre cette envie la concernant? Tu ne sais plus vraiment, mais c’est encore moins d’actualité maintenant, à quoi? TU n’es qu’une coquille vide vouée à disparaître. Tu te vois mal te confesser maintenant. À quoi bon rendre cette situation encore plus bizarre. ”Sur quoi as-tu passé toute la nuit encore? C’est moi qui suis censé être insomniaque. La nuit, c’est fait pour dormir tu sais? Je vais finir par t’emmener avec moi à l’hôpital pour être sûr que tu dormes.” Tu ris doucement, avant de venir remettre quelques mèches de ses cheveux en place, histoire qu’elle soit un poil plus présentable. C’est un vrai désastre, mais elle est étrangement mignonne même comme ça. Quoi? Toi biaisé quand il s’agit de Jin Ah? Nan, jamais, impossible. ”Allez réveil toi, si on nous voit comme ça les gens vont encore se faire des idées ma belle.”

Parce que c’est souvent le cas, et que la plupart du temps on ne va pas dire que vous affirmez le contraire d’une façon très forte. Bon, il faut aussi dire que ça à souvent permis de débarrasser la jeune femme de quelques malotrus. Bref. Tu écartes un peu Jin Ah pour être sûr qu’elle ne reparte pas dans les bras de Morphée. ”Regardé ça, belle comme le jour. Je suis sûr qu’un paquet de mecs seraient prêts à tuer pour cette vision. Peut-être que je devrais surveiller mes arrières.” Tu ris de nouveau, cette idée t’a souvent traversé l’esprit, même si tu penses que Jin Ah ne se rend même pas compte de l’effet qu’elle peut produire sur les gens. C’est à ce moment-là que la sent, cette sensation malaisante dans ta main. Tu sens cette perte, comme si on te l’avait coupé tu n’as plus aucun contrôle dessus. l’étape suivante ce sont les tremblements en général. Tu lâches alors Jin Ah comme si elle t’avait brûlé, cachant ta main droite sous les couvertures pour cacher ce tremblement à ton ami. Tu n’as pas envie de l’inquiété, ça va passer, comme à chaque fois et elle est suffisamment endormie pour ne pas s’en apercevoir tout de suite. Du moins tu l’espères. ”C’est ta mère qui monte que j’ai entendu? Cette femme a le don de me ficher la trouille.”.

(( ootd )) Encore toute endormie, les yeux de jinah s’entrouvrent doucement. Et c’est un petit sourire encore plein de sommeil qu’elle lui offre, amusée. Car en effet, hormis kun, on ne peut pas dire que les visiteurs soient nombreux à être autorisés à pénétrer sa chambre. Même ses parents ne viennent presque jamais. Il n’y a que la femme de ménage qui possède le privilège rare d’y être autorisée. L'avantage quand on a un sommeil aussi lourd que le sien, c’est qu’elle peut passer à n’importe quelle heure malgré son rythme de vie sans avoir peur de la déranger. et à vrai dire, il est fort possible qu’elle s’arrange pour venir quand elle dort ou qu’elle est à l’université, d’ailleurs. Parce qu’elles ne se croisent pas si souvent que ça. Elle marmonne un truc incompréhensible dans son oreiller quand il évoque sa mère, parce qu’elle s’en fiche. depuis le temps que ces deux-là se connaissent, elle devrait avoir l’habitude. Bien que jinah ne comprenne pas vraiment pourquoi ça lui plait de moins en moins. C'est kun. Pas un inconnu rencontré dans la rue. Mais elle est si peu réveillée qu’elle ne s’attarde pas vraiment là-dessus. Jinah finit finalement par se redresser, clignant des yeux, un peu perdue.  « quoi ? Mais.. C'est pas possible.. J'avais mis un réveil.. » ou pas. elle cherche encore son portable qu’elle ne voit pas avant de soupirer. Et puis merde.. « fais chier... » ça n’est pas vraiment convaincant, et surtout pas du tout crédible alors que sa tête vient se caler sur l’épaule de son meilleur ami, à deux doigts de se rendormir. Comme elle est bien là. Les cours, est-ce si important. en tout honnêteté, elle se sent vraiment repartir alors qu’elle est si confortablement calée dans ses bras. À deux doigts de sombrer, c’est sa voix qui l’en empêche. Soupirant de manière presque exagérée, elle finir par relever sa tête qui pèse si lourd pour l’observer. lui jetant un regard blasé parce qu’il sait parfaitement qu’elle ne peut pas dormir si elle n’est pas chez elle. et jinah n’aime pas les hopitaux par dessus le marché. Alors même si kun est avec elle, pas sûre qu’elle parvienne à fermer l’oeil. « hm.. J'essayais d’avancer sur un projet mais je bloquais sur un truc, du coup j’ai pas vu l’heure. Et je sais pas.. J'arrivais à rien, ça m’a pris plus de temps que prévu. » c’est l’avantage quand on s’endort. on oublie généralement tous les tracas du quotidien jusqu’à ce que notre esprit s’anime et qu’on se les prend en plein visage. Ses traits se crispent légèrement, parce qu’elle se rappelle soudainement le rancard qu’elle a accepté. Parce que c’est bien ce que c’est quand on accepte d’aller boire un verre avec quelqu’un non ? Enfin, elle n’a pas vraiment accepté. Elle a dit qu’elle y réfléchirait. Ce qui est déjà une étape énorme quand on sait qu’elle a toujours tout décliné jusqu’à maintenant. Elle observe kun quelques secondes avant de hausser les épaules en baillant à moitié « qu’est-ce que tu racontes, depuis quand ça te gêne. y a que nous là de toute façon. on s’en fou. » à moins qu’il y est des caméras non autorisées dans sa chambre, elle ne voit pas en quoi ça poserait problème à qui que ce soit. Et puis, dans le pire des cas, jinah se fiche royalement de ce qu’on peut dire sur elle et kun. Elle n’a jamais compris pourquoi ça faisait tant parler d’ailleurs.. ils ont toujours été ainsi et. bien que ça puisse faire causer plus que de raison, ça lui passe clairement au-dessus de la tête.. Jinah se laisse faire quand il tente de remettre un peu d’ordre dans ses cheveux mais elle se fige une seconde avant de finalement passer une main dedans,, refoutant plus le bordel qu’autre chose. « c’est pas vrai. tu dis n’importe quoi.. » qu’elle grommelle les yeux fuyants. D’habitude elle aurait haussé les épaules sans relever car elle se fiche de savoir si oui ou non elle peut plaire. Mais cette fois ça la perturbe un peu plus que d’ordinaire car ça la ramène directement au cœur d’un problème auquel elle n’a jamais été confronté et qu’elle n’est pas sûr de résoudre avec brio. si elle sait qu’il faut qu’elle en parle à kun, elle n’a pas envie de le faire maintenant. Elle n’est clairement pas assez réveillée pour affronter ce genre de choses. Alors elle dérive le sujet, soupirant une fois de plus « j’ai pas envie d’y aller.. T'as cours aussi aujourd’hui ou pas ? Savoir si tu viens avec moi ou si tu veux dormir là en attendant. J’crois que je finis à 14h ou 15h, je sais plus. » avant de se rendre compte que.. « quel jour on est ? » complètement à côté de la plaque jinah. Pour changer. Les yeux perdus dans le vague, elle réfléchit, cherchant la réponse à sa question lorsque le sursaut de kun la fait sursauter aussi. « bah, qu’est-ce que t’as ? » elle le fixe, moue perplexe sur le visage. Fronçant les sourcils parce qu’elle ne voit pas de quoi il parle. « ma mère ? Non, je crois pas.  J'les ai entendu partir quand je suis allée me coucher. Y a personne chez moi là. » ou peut être les employés de maison, mais c’est tout. ça donne une idée du peu d’heures de sommeil que jinah possède au compteur si on en déduit celle à laquelle elle a rejoint son lit. elle balaye sa chambre des yeux cherchant la source du problème car elle n’a rien entendu du tout. Ou elle est si peu réveillée qu’elle n’a pas fait attention, c’est possible aussi. Reposant ses yeux sombres sur kun elle finit par pencher la tête, suspicieuse. « t’as l’air bizarre. et depuis quand ma mère te fait peur ? C'est nouveau ça. » pourtant, elle relève à peine, parce qu’elle n’a qu’une envie, c’est celle de se rallonger, elle a si peu dormi. elle finit par s’étirer un peu avant de pousser sa couverture qui ne bouge pas, kun l’empêchant de se lever. « qu’est-ce que tu fais, tu sais qu'il faut que tu te te pousses si tu veux que j’me lève ? » riant un peu. même si elle ne va clairement pas insister plus que ça pour pouvoir rester là non plus.   

(ootd) Tu ne sais pas si tu dois être heureux où être complètement abattu qu’elle ne comprenne toujours pas. Parce que Jin Ah ne comprend toujours pas qu’elle est en âge de se marier si ses parents le décident. Autant dire que de te voir en permanence avec elle n’aident sûrement pas leurs petits arrangements en douce. Bon toi ça ne te dérange pas nécessairement, il faut être honnête. D’un autre côté tu n’as plus à subir ses rendez-vous arrangés depuis ton diagnostic, c’est le bon côté d’être mourant.  D’un autre côté tu te dis que vus les bruits qui courent sur le dernier mariage arrangé des Sung, à savoir l’échec lamentable des fiançailles du frère de Jin Ah, pas sûr qu’ils ne veuillent tenter l’expérience avec leur mini-catastrophe. A cette pensé tu ne peux que rire, les parents de la jeune fille doivent vraiment avoir un karma au ras des pâquerettes pour avoir trois enfants aussi turbulents. Enfin, si c’est pour fabriquer des beautés comme elle, ça vaut sans doute le coup. Bref ce n’est pas le sujet.  Tu fais une moue contrariée alors qu’elle remet encore plus le bazar dans ses cheveux, celle-là je vous jure. ”Mon Dieu, la plus belle femme du monde et elle ne le sait même pas. Peut-être que je devr…. Attends, pourquoi tu détournes le regard quand je te dis ça? C’est nouveau. Est-ce que tu aurais enfin découvert tes charmes? Qu’est-ce que tu me caches Jin Ah?” Tu es soudain suspect quand elle détourne le regard, elle ne sait rien te cacher, tu la connais par cœur. Étrangement cela te rend extrêmement nerveux, qu’est qu’elle a bien pu faire pour te fuir alors que vous abordez ce sujet qui ne l’intéresse pas du tout. ”Rassure moi, tu n’as pas encore piraté l’ordinateur de quelqu’un qui a déclarer son admiration pour toi sur le réseau de l’université hein?” Seigneur, faite que ce soit juste ça, et rien que ça. Non, de toute façon la douce et maladroite Jin Ah n’aurait rien pu faire de pire hein?

Reste calme Kun, ça ne peut rien être de grave avec elle, enfin rien qui ne soit pas gérable, n’est pas?  C’est un énième soupire de Jin Ah qui le sort de cette spirale infernale d’imagination. ”Sérieusement? Depuis combien de temps tu n’es pas sortie? On est jeudi Jin Ah.” Tu soupires avant de venir lui donner une pichenette sur le front. Elle n’en rate décidément pas une aujourd’hui. ”Qu’est-ce que je vais faire de toi? Je n’ai pas cours aujourd’hui, j’y retourne demain. Même pour tes beaux yeux, pas moyen que j’y aille.” Tu ris doucement avant que ton cerveau ne décide que c’était le moment de venir te chercher des noises. Tu tentes tant bien que mal de cacher cette main qui décide de faire des siennes. On ne va pas dire que c’est une façon discrète de la faire non plus. ”Oh j’ai dû rêver alors… C’est juste que ta mère m’a surpris avec… Enfin bref c’est une longue histoire et tu sais que ta mère peut avoir un regard à faire froid dans le dos. Je comprends que ton frère se soit enfui à la première occasion.”  Cette fichue main refuse d’arrêter de trembler, tu ne sais pas vraiment quoi faire. La situation s’agrave encore quand Jin Ah veut ce lever et tente de repousser la couverture. On peut clairement dire que tu paniques à ce moment précis. Ton cerveau tourne beaucoup trop vite et cette fichue main refuse d’arrêter de trembler. Tu lui caches ta situation depuis des mois maintenant, mais c’est de plus en plus compliqué il faut l’admettre. Tu ne dis rien, baissant les yeux, même sous la couverture on peut distinguer tes tremblements. ”Je….” Il va bien falloir qu’elle sache au moins une partie de la vérité un jour ou l’autre. Tu ne peux plus lui cacher en permanence sans une bonne excuse. Tu soupires, même si tu ne peux toujours pas la regarder. Parce que si tu la regardes dans les yeux, elle va savoir que tu lui mens, parce qu’elle est ta deuxième moitié, elle te connaît par cœur. ”Ne t’énerve pas… Ce n’est rien…” Tu ne la regardes toujours pas, te contentant de sortir ta main qui tremble encore de sous les couvertures. Tu détestes ça, cette sensation d’impuissance totale. Le pire c’est sûrement de savoir que tu ne peux rien y faire. Tu pourrais te gaver de drogues en tout genre pour atténuer, tu ne gagnerais que quelques heures. Bon ok, l’idée d’un trip absolument légale est plutôt drôle. Mais le reste et les effets secondaires? Beuuuh, non merci. ”Mon tuteur dit que ce n’est rien, juste un peu de surmenage… J’ai… Passé quelques examens ce n’est rien.” Menteur. Même toi tu n’y crois pas avec ta voix hésitante et tes yeux baisser. Tu agrippes la couverture de ta main encore valide. Tu finis pas redresser la tête, plaçant un faux sourire sur tes lèvres. Oui tu essaies de la tromper, et tu as horreur de ça. Pourtant affronter une situation où tu lui dis que tu es condamné? Impossible. Jamais elle n’accepterait ce genre de sentence radicale. ”Je… Je ne voulais juste pas t’affoler pour rien…”

(( ootd )) Les cheveux en bataille, les mèches rebelles qui tombent devant son visage l’arrange bien. Les yeux fuyants, une moue contrariée, elle a du mal à soutenir son regard. La plus belle femme du monde ? « tu dis n’importe quoi.. » qu’elle répète une nouvelle fois. Jinah ne se trouve pas spécialement jolie, pas moche non plus. Mais là, il exagère. Surtout que kun en a vue et revue des jolies femmes. Elle, elle est franchement banale et pas de celles sur qui on se retourne en temps normal. le fait qu’il soupçonne quelque chose en une fraction de seconde prouve à quel point il la connait par coeur. Elle se pince les lèvres tandis qu’elle n’ose pas le regarder. Peut-être qu’une femme normale aurait rougi, mais c’est plus la gêne qui l’accapare qu’autre chose. Jinah garde pourtant le silence. Elle voulait lui en parler, il faut qu’elle le fasse. Parce qu’elle a besoin de ses conseils de tombeur en chef. Quand bien même il risque de se moquer d’elle à tous les coups. Mais elle n’imaginait pas le faire de cette manière. Encore moins à peine réveillée, avec une tête dans le cul pareille, et l’esprit bien trop embrumé. Elle relève finalement les yeux un peu perdus vers kun. Qu'est-ce qu’il raconte ? Sourcils froncés, elle le fixe quelques instants, parce qu’elle n’a rien fait de tel. Piraté l’ordinateur de quelqu’un ? Ce genre de choses est clairement à sa portée, simple et surtout, bien moins prise de tête. Ses mains jouent avec le bord de son pull nerveusement. « non non..  » pas vraiment. Pas encore. C'est le bordel, et plus le temps passe plus elle se dit que c’est une mauvaise idée. Elle repousse le plus possible cette conversation qui à ses yeux risquent d’être ridicule. De toute façon, le sujet des cours est remis sur la table, accaparant de suite son attention pas franchement fonctionnelle sans trop de problèmes. « jeudi ? » elle cligne des yeux. « on est.. Jeudi ? » qu’elle repète comme si le fait de le dire une nouvelle fois allait changer la date du jour. Vraiment complètement déconnectée jinah. Persuadée qu’on était mercredi. Ou mardi.. peut être.. Elle ne sait pas vraiment. « oh. » penchant la tête sur le côté, elle gonfle un peu les joues avant d’expirer. « ça veut dire que je finis à midi.. est-ce que ça sert à quelque chose que j’y aille maintenant ?  » elle demande ça d’une manière très sérieuse. le temps qu’elle se lève. Qu'elle se prépare. Qu'elle y aille.. Si kun lui dit que non, elle restera là. Avant de soudainement se rendre compte que s’ils sont jeudi.. Ça veut dire que.. Le fameux rendez-vous est dans deux jours. Qu'elle n’a toujours pas donné re réponses.. Que.. Oh non. Elle commence à faire tourner son esprit à toute allure quand le sursaut de kun la ramène sur terre, la faisant sursauter aussi. Oubliant instantanément ce qui la tracasse. Clignant des yeux, elle ne comprend clairement pas ce qu’il lui raconte soudainement très intriguée. « ma mère t’a surpris avec quoi ? » sa mère est certes quelqu’un d’intransigeant et implacable, mais aux dernières nouvelles c’est toujours passé au-dessus de la tête de kun. Et jinah fait avec. Sa mère n’est pas facile, mais elle ne la terrifie pas pour autant. Haussant juste les épaules, jinah ne ne dit rien vis-à-vis de son frère. Kun sait très bien à quel point ça a toujours été compliqué. Surtout pour elle. soupirant, jinah capitule et décide de se lever quand même. Mais kun la bloque. il y a quelque chose d’étrange chez lui qui la perturbe. Ses yeux se baissent en même temps que les siens pour voir sa couette trembler. Les remontant vers lui, elle sent la panique la gagner parce qu’il ne pouvait pas trouver mieux comme amorce pour la faire stresser.. « pourquoi tu veux que je m’énerve ? Qu'est-ce que t’as ? » et ses yeux s'agrandissent de stupeur quand il sort sa main qui tremble d’une manière franchement flippante. « kun.. Qu'est-ce que.. » ses mains attrapent la sienne comme si la tenir allait faire cesser tout ça. « qu’est-ce qui t’arrives ? Pourquoi tu trembles comme ça ? » ses yeux paniqués se relèvent vers lui avant qu’elle se sente un brin rassuré par ses explications. Si les médecins disent que c’est du surmenage... Et comme une ampoule qui s’allume dans son esprit de génie, elle fronce les sourcils, soudainement réveillée comme jamais. « mais c’est normal ! Tu ne dors jamais ! Tu peux pas continuer comme ça. il faut que tu te reposes ! » l’hôpital qui se fou de la charité. elle le pousse un peu pour sortir de sous sa couette avant de le tirer dans son lit. « tu sais quoi ? Prends mon lit. Allonge-toi. » elle sort complètement de là pour pousser.. allonger kun dedans. Lui jetant la couette dessus. « t’es bien là ? » petite jinah qui prend soin de son meilleur ami alors qu’elle ne l’écoute pas et ne le laisse pas en placer une. « je vais aller me préparer, je vais aller en cours et tu vas rester là te reposer d’accord ? » elle le borde presque, la moue toujours suspicieuse et un peu inquiète. Avant de finalement se figer et de le regarder un peu trop intensément. « non, en fait je vais rester là.. Si ça se trouve tu es tellement fatigué, tu pourrais faire un malaise. ou je sais pas. te mettre à trembler de partout. Je te laisse pas tout seul. » désormais assise au bord du lit les rôles sont inversés. elle vérifie que tout est en ordre avant de finalement lui demander le plus sérieusement du monde. « Tu veux que j’éteigne la clim ? T’as faim ? Je vais aller chercher le petit dej. Tu veux un truc ? » parce qu’elle est à un monde de s’imaginer ce qu’il se passe vraiment. Que rien que son débit de parole inhabituel est un triste avant-gout de ce qui pourrait se passer si l'angoisse se met vraiment à la gagner.  
 

(ootd) C’est décidément de pire en pire, elle est vraiment en train de t’utiliser comme excuse pour ne pas aller en cours là? C’est bien ça qu’elle est en train de faire. Tu soupires de nouveau, un peu trop bruyamment d’ailleurs histoire d’être sûr qu’elle s’en aperçoive. ” Sûrement que non vus que tu le dis comme ça… Je te laisse un peu trop faire ce que tu veux, comme tout le monde d’ailleurs. Espèce de geek pourrie gâté. C’est quoi ton secret? Ton visage d’ange? Ton air innocent?” Tu fais semblant de réfléchir, parce que tu as déjà ta réponse personnelle. Tu as rarement eu à lui dire non et honnêtement tu n’es pas vraiment sûr de savoir vraiment lui dire non. Elle te tient dans le creux de sa main sans même le savoir. ”Si tu savais comme être une jolie fille doit rendre ta vie plus simple que la mienne. Je t’envie par moments.” Tu ne peux pas retenir un rire, au moins tu te faire rire, c’est déjà pas mal. Étrangement tu as toujours eu l’impression que les jolies filles avaient plus de facilité pour certaines choses? Réalité ou fiction tu ne sais pas, mais étant un homme tu as certainement une vision biaisée des choses.

L’enchaînement d’événement qui arrive ensuite n’est clairement pas à ton avantage. Tu veux cacher ta main, tu tentes une diversion qui ne fonctionne pas non plus. En plus, il faut que tu dises quelque chose à Jin Ah dont tu n’as pas envie de lui parler. Décidément, rien ne veut aller aujourd’hui. Parce que sa mère la surprit en train de prendre un tas de médicaments lors d’une soirée récemment. Du coup, tu sais très bien ce qu’elle a dû se dire, parce que tu te doutes de quoi ça avait l’air. Tu te moques un peu de passer pour un junkie, tu ne veux juste pas passer pour un junkie auprès d’elle. Parce que ça exigerait soit d’assumer un nouveau mensonge, soit de lui dire la vérité. Tu n’es  prêt à faire ni l’un ni l’autre. ”Non rien, laisse tomber, ce n’est rien.” La suite n’est pas mieux, alors que tu n’oses même pas la regarder. Elle va s’affoler, elle va en faire des tonnes, tu le sais, elle a toujours été comme ça. Tu n’aimes pas voir ça, tu ne veux pas qu’elle s’inquiète pour toi. Non pas que ça ne te fasse pas plaisir, au contraire. C’est juste… Inutile, sauf qu’elle ne le sait pas. Tu frissonnes alors qu’elle agrippe ta main, comme si c’était la solution pour arrêter ce moment gênant. Pourtant, juste au fond, juste un peu, tu profites de cette sensation. De savoir qu’elle est là. C’est… Rassurant, agréable. Pourtant, tu as toujours l’impression d’un peu trop en profiter, que ce n’est pas juste. Tes explications semblent suffire, ce qui est étonnant. Tu te sens toujours aussi mal de lui mentir, mais c’est un autre souci. Tu es pourtant tout de suite vexé quand ton mensonge énorme provoque une remontrance de la princesse sans sommeil. Vraiment? ”C’est toi qui me dis ça? Excuse-moi d’être insomniaque madame je ne connais pas l’heure.” Oui elle t’a vexé, complètement. La suite des événements est, par contre particulièrement imprévue. Jin Ah ne te laisse pas en placer une et ne te laisse pas vraiment le choix non plus alors qu’elle te laisse la liberté de tes mouvements. ”Attends… Qu’est-ce que tu….”

Tu termines donc le lit, une couette au-dessus de toi avec une Jin Ah qui en fait beaucoup trop. Comment est-ce que tu as seulement fini comme ça? En même temps, tu n’oses rien dire où faire, encore moins quand elle te regarde aussi intensément. Qu’est-ce que tu aimerais vraiment comprendre ce qui se passe dans ce cerveau par moments. On ne va pas se mentir, tu adores qu’elle s’occupe de toi et qu’elle s’inquiète pour toi. Oui tu aimes être un enfant gâté. Parfois. ”Oh j’ai bien une petite idée de quoi j’ai besoin.” Pourquoi tu ne réfléchis pas plus? Aucune idée, mais au moment où tu dis ça, tu te redresses un peu, attrapant Jin Ah par la taille avec ta main “valide” pour l’attirer avec toi le lit. Bon, l’idée était plutôt bonne, sauf qu’elle atterrie au-dessus de toi, et pas spécialement doucement. Tu ne peux retenir un petit cri de douleur quand son coude atterri dans tes cotes. ”Ouch, j’avais oublié que tu étais si lourde.” Tu ris alors doucement avant de te rendre compte que ton visage est proche du tiens. Trop sans doute, pour ton propre bien, mais ça en vaut la peine. Ta main tremblante vient chercher la joue de Jin Ah. Tu trembles encore, un poil moins déjà. ”Finalement, j’aurai dû accepter de venir dans ce lit plus tôt.” Un sourire en coin étire tes lèvres, tentation affreuse, encore une fois. Tu te rappelles soudain que ta main joue au hochet tout seul. Tu la retires de la joue bien trop douce de la geek. Tu détournes alors la tête tout en cachant à nouveau ta main sous la couette. ”Dit Jin Ah… Je peux te demander quelque chose…” Tu murmures presque, un peu honteux, il faut le dire. Tu ne la regardes pas, tu perds un peu de ta superbe, ressemblant plus à un enfant qu’autre chose pour l’instant. ”Est-ce que tu seras toujours là si j’ai besoin de toi?” Elle reste ton point de repère, on étoile dans la nuit la plus noire. Tu ne veux pas lui imposer cela, mais tu risques d’avoir besoin d’elle, juste un peu. Égoïste? Surement oui. Parce que tu as toujours ça dans un coin de ta tête, comme une créature qui te dévire le cerveau tout doucement. Elle ne sera pas avec toi comme tu aurais toujours aimé qu’elle le soit, mais tu as fait le deuil de ça depuis un moment. ”Même si ça n’est qu’un peu, juste un peu…” Non, tu n’es pas somnolant au chaud sous cette couette avec Jin Ah pour te servir de doudou.

(( ootd )) Si elle n’insiste pas, jinah ne se défait pas de sa moue suspicieuse. Bien trop intriguée par ce que sa mère a bien pu voir. Si kun ne veut pas lui dire, au pire, elle demandera à sa génitrice un peu plus tard. Si elle y pense, parce que la main qui tremble de manière exagérée éclipse tout le reste. La panique la gagne instantanément tandis que ses mains froides serrent ce membre hors de contrôle. C'est terrifiant. Elle n’a jamais vu ça. Pas comme ça. Pas sur lui. Pourtant, elle boit ses paroles. Ses explications. Parce que ça ne peut qu'être ça. Rien d’autre. Évidemment. Ça la rassure, un peu. loin de se douter qu’on puisse souffrir de symptômes pareils à cause d’un surmenage. Le sien doit être extrême. Ses mains serrent la sienne, alors qu’elle renchérit de plus belle. « bien sûr que c’est moi qui dit ça ! Moi quand je suis fatiguée, je dors. Ça n’a rien à voir.. Je sais que t’es insomniaque. S'il faut que j’t’assomme pour que tu finisses par dormir, je vais vraiment finir par le faire ! Non mais regarde ! ta main pourrait faire la doublure de la chose dans wednesday  ! » pourtant, ça ne l’amuse pas. Si son corps réagit à ce point, c’est qu’il est à bout. Et savoir que kun ne va pas bien, ça l’affecte plus que tout le reste. Alors aux grands maux les grands remèdes. Les rôles s’inversent. elle est capable de lui décrocher la lune si ça lui permet de se reposer cinq minutes. Bien que lui offrir le petit déjeuner soit surement plus à sa portée à l’heure qu’il est. Ses yeux sombres le scrutent. La peur qu’il s’écroule, même allongé. Elle ne s’attendait pas en revanche, à ce qu’elle finisse à moitié avachie sur lui dans une tentative étrange de.. Elle ne sait pas trop, bien qu’elle se laisse faire.  Qu'est-ce qu’il fabrique en fait ? « qu’est-ce que tu fais ? » parce que pour le coup, elle n’atterrit pas en douceur. Alors elle essaie de s’installer un peu mieux car elle est n'est pas spécialement dans la meilleure des positions mais son coude s’enfonce dans ce qui doit être.. Les côtes de kun qui se met à couiner sous l’impact. « comment ça j’suis lourde ? Si tu voulais un calin tu avais juste à demander hein. » elle fronce les sourcils, un peu vexée. Ce n’est pas pour autant qu’elle bouge d’un pouce. Désormais bien installée sur son sur-matelas. ses yeux plongent dans les siens, et si kun est surement l’une des rares personnes avec qui elle est tactile – et encore - son geste la surprend un peu. Ou peut-être est-ce le tremblement de sa main contre sa joue qui la déstabilise complètement. C'est presque trop pour être naturel et ça en devient terrifiant. « comme si tu n’y avais jamais été. » elle roule des yeux alors qu’elle ne compte plus le nombre de fois où ils ont squatté sa chambre, se sont endormis dans son lit ou ont passé des heures affaler comme des larves dedans. Ses yeux suivent la main de kun qui n’a pas l’air d’assumer les caprices que lui jouent son corps, repartant se cacher sous la couette. Elle soupire doucement, allant la récupérer pour finalement entremêler ses doigts aux siens, comme si c’était la chose la plus logique et naturelle du monde. sourire complice sur les lèvres. « elle bougera plus comme ça. » à chaque problème sa solution. Son sourire disparait presque instantanément quand kun fuit son regard. Tourne la tête. « hm ? » elle ne sait pas trop pourquoi mais elle sent que quelque chose plane dans l’air. parce que ce n'est pas vraiment kun d’être aussi fuyant. Hésitant. Cet air perdu la met en dérive, elle. la supplique qui sort de sa bouche est assez inattendue pour qu’elle tombe complètement dénue. Qu'est-ce qu’il est en train de lui faire là ? « mais.. Qu'est-ce que tu racontes ? » il a pris un coup sur la tête ? Le manque de sommeil est en train de le rendre fou ? Il n’y a pas d’autres explications. Ses yeux scrutent chaque parcelle de son visage tandis qu’une vague inquiétude s’empare d’elle. Pourquoi est-ce qu’il a l’air si étrange ? Pourquoi est-ce qu’il lui donne l’impression d’avoir quelque chose à avouer ? Pourquoi est-ce que la façon dont il parle l’angoisse et lui serre le cœur ?  « t’es trop bizarre kun. T'es sûr que ça va ?   » c’est un petit rire nerveux qui lui échappe alors qu’elle secoue la tête « qu’est-ce qui t’arrive ? On dirait presque que tu vas m’dire que tu vas mourir. » son rire s’accentue pour alléger la situation parce que ça ne lui traverse pas l’esprit. C'est pour ça qu’elle le balance ça si légèrement. Car kun c’est sa moitié et elle n’imaginerait pas une seule seconde qu’il puisse lui arriver quoique ce soit. « bien sûr que j’serai toujours là pour toi..  Toujours, et complètement. Y a pas de un peu qui tienne gros débile. Tu m’fais quoi là.. » doux sourire sur les lèvres. comme ils l’ont toujours été l’un pour l’autre. Elle le fixe encore, tandis qu’elle le voit lutter. Et c’est doucement qu’elle souffle contre son visage « tu vois que t’es fatigué.. » serrant un peu sa main dans la sienne, jinah se laisse glisser sur le côté pour s’asseoir contre la tête de lit blindée de coussins. en attrape un pour le mettre sur ses jambes avant de tirer un peu kun pour qu’il mette sa tête dessus. « viens. Mets-toi là. .» elle aurait pu s’allonger et s’endormir. terminer sa nuit avec lui. Elle n’aurait eu aucun mal à le faire. Mais elle préfère vérifier qu’il tombe dans les bras de morphée. « allez, dors un peu, je bouge pas. » l’une de ses mains vient se perdre dans ses cheveux en une caresse un peu maladroite, pas vraiment habituée. Ça aide à se détendre à ce qu’il parait. Jinah ne le quitte pas des yeux alors qu’elle le voit sombrer en bien peu de temps, finalement. Sa main se calmant au fur et à mesure qu’il plonge un peu plus loin dans le monde des songes. Jinah est accaparée d’un sentiment étrange l’espace de quelques secondes. Qu'il y a quelque chose qui cloche. Parce que kun a agi d’une manière qui ne lui ressemble pas vraiment.. Mais c’est impossible n’est-ce pas ? Il n’y a pas de secrets entre eux. Haussant les épaules, elle balaye de la main ses inquiétudes. Elle doit se faire des idées et kun est juste terriblement fatigué. la preuve en est qu'il vient de s'endormir en deux secondes ce qui n'arrive... jamais.  après un temps, et en bougeant le moins possible, jinah finit par attraper la manette de sa play et son casque posés sur la table à côté pour s'occuper sans le réveiller.  

(ootd) Tu n’aimes pas cette situation, pas du tout. Tu te sens complètement à la merci de Jin Ah, avec cette main qui décide de n’en faire qu’à sa tête. Tu n’aimes pas ça, parce que tu as l’impression que le jour où tu vas devoir lui dire la vérité veut se décider de lui-même. Cette maladie à décidément envie de te pourrir la vie jusqu’au bout en te retirant tout contrôle sur ta vie petit à petit. L’image du monstre qui te dévore petit à petit est donc de plus en plus vraie. À moins que ce ne soit ton cerveau qui ne te joue des tours? Plus tu doutes, plus à du mal à savoir ce qui vient vraiment de toi ou si c’est une pirouette que tu inventes seul? Tu maudis intérieurement ton cerveau de te jouer continuellement des tours. Jin Ah te sort de ta réflexion morbide quand sa main vient chercher la tienne. Ton cœur s’emballe alors que tes yeux se perdent sur cette vision rêver. Ce n’est rien pour elle, tu le sais, alors pourquoi est-ce que toi tu n’arrives pas à faire la part des choses? Pourquoi ton cœur te fait croire que briser tes côtes soit une bonne idée. ”Jin Ah je…” Hypnotiser par ce contact, a deux doigts de dire quelque chose que tu risques de regretter. L’envie ne t’en manque pourtant pas, de lui dire ce que tu ressens pour elle depuis longtemps. Mais à quoi bon? Lui imposer ça en plus? Sûrement pas. Tu détournes alors le regard, et tu repars dans des pensées peu agréables. ”T’es sûr que ça va?” Non ça ne va pas, ça ne va plus du tout même, au point où parfois tu crois que tu perds la tête. Puis quand elle te dit que tu parles comme si tu allais mourir tu bloques. Tu n’oses même plus bouger, l’occasion se présente et ton cerveau s’emballe ”C’est juste que c’est… Compliquer en ce moment. Ce n’est rien t’inquiète.”  Menteur. Encore une fois tu as envie de mettre une gifle.

Pourtant les mots qu’elle emploie ravivent une chaleur en toi. Tu ne le sais qu’elle est toujours là à tes côtés, et ce depuis aussi longtemps que ne t’en souvienne. Décidément aujourd’hui tu t’emballes un peu trop, où tu es trop sentimentale pour ton propre bien. Tu commences vraiment à te dire que tu vas faire une bêtise aujourd’hui sans le vouloir. ”Je sais pas, je suis fatigué je dis n’importe quoi…” Tu n’avais pour autant pas prévu que l’appel de Morphée t’attrape aussi facilement une fois allongé. Encore une fois Jin Ah a un effet bénéfique sur toi sans le vouloir. Alors que tes yeux se ferment tu grommelles un peu pour la contrarier. ”Non j’ai juste… Mal aux yeux…” Parce que tu ne veux juste pas admettre qu’elle a raison. Tu ne parviens pas vraiment à résister quand elle attire ta tête sur ses genoux. C’est même encore pire, parce que c’est diablement confortable. Tu sombres encore plus rapidement alors que tu sens ses doigts dans tes cheveux, sa main dans la tienne. Sauf que tu as le sommeil agité, alors tu bouges un peu, tu marmonnes même parce que tu es agité. Tu ne sais pas ce que tu dis, parce que tu ne contrôles pas ton sommeil. Par contre tu te retournes, envoyant valser l’oreiller pour te lover directement sur ses jambes. Oui elle te sert à la fois d’oreiller, de doudou et de support émotionnel. Clairement pas un rôle de choix quand on doit en prime te supporter c’est certain.

Tu ne sais pas combien de temps tu es resté endormir, mais tu émerges doucement, roulant sur le côté  cherchant un endroit plus confortable sur les jambes de Jin Ah. Tu n’ouvres encore pas les yeux alors que tu commences de t’étirer doucement. Ton lit te semble bien différent avant que tu n’ouvres les yeux. Un peu perdu, tu peines à recoller les morceaux avant de te rappeler que tu es dans la chambre de la jeune femme. ”J’ai dormi longtemps?” Tu bailles un peu avant de te frotter les yeux sans pour autant te lever. Tu n’es pas si mal installer que ça sur elle. ”Tu sais que tu es confortable, je te félicite tu fais un parfait oreiller.” Tu ris doucement avant de regarder autour de toi. On dirait bien qu’elle a trouvé de quoi s’occuper finalement. Tu baisses la tête tout en redressant ta main frivole, histoire d’être convaincu que c’est terminer. Au moins tu n’as plus à te soucier de ça pour le moment. ”Désolé si je t’ai fais peur Jin Ah.” Parce que oui, tu as toujours dans l’idée qu’elle a subit ta situation et aussi ton sommeil pour le coup. Tu t’étires une dernière fois sur ses genoux avant de te relever pour t’assoir à côté d’elle.  ”A quoi tu joues? Où plutôt qui est-ce que tu traumatise à cette heure là?” Tu ris de bon coeur en lui donnant un léger coup de coup de coude, sans lui faire mal. Tu sais très bien qu’elle est douée pour tout ses jeux, mais surtout qu’elle est ce que l’on peut appeler une gameuse “hardcore”, à s’acharner jusqu’à être parfaite où gagner sans aucune discussion. Bon toi tu n’as pas cette patience, tu veux gagner même si ce n’est pas élégant, il en faut pour tout les goûts non? ”Je devrais rentrer au lieu de rester ici, j’ai un appartement pour me reposer à la base.” Oui, parce bon c’est un peu ta deuxième maison ici mais ce n’est pas pour ça que tu t’enraciner ici. Encore moins au risque d’avoir un nouvelle épisode à cacher à ton amie.

(( ootd )) Les yeux de jinah scrutent kun endormi sur ses jambes. À la recherche de quelque chose, d’un détail qui pourrait lui indiquer qu’il ne va pas bien. Qu'il est mal installé. Ou ce je ne sais quoi qui pourrait éveiller une crainte quelconque. Mais sa respiration désormais si calme et son air si paisible sur son visage lui arrache un sourire. Il n’a pas tenu dix secondes avant de sombrer dans les bras de morphée. ce constat la rend tout de même un peu perplexe parce qu’elle a plus tendance à mettre ça sur son surmenage et ses insomnies à répétition que sur l’effet soporifique de ses jambes. Et ça l’inquiète. Il en fait trop, et son corps ne suit plus. Ses doigts jouent encore un moment sur sa tête, en une caresse que beaucoup pourrait qualifier d’étrange avant de finalement quitter le crâne de son meilleur ami pour attraper sa manette. Elle ne sait pas vraiment combien de temps passe entre le moment où kun s’est assoupi et celui où il émerge. Absorbée par l’écran de sa télé et le jeu qu’elle a lancé. Elle en oublie presque le compte à rebours qui se joue dans sa tête. Son meilleur ami qui est presque en train de faire sa nuit sur elle. Comme souvent quand elle joue. Le reste du monde passe à la trappe, complètement plongée dans sa bulle. Elle ne réagit qu’à peine quand elle sent la masse confortablement installée sur elle se mettre à remuer, ses yeux ne quittant pas l’écran, trop occupée à terminer de manière parfaite ce qu’elle est en train de faire. Elle répond à peine « hm. » à vrai dire a-t-elle vraiment entendu la question ? Oui et non. « merci. » c’est presque d’une manière robotique et automatique qu’elle lui répond. À croire qu’elle n’a toujours pas compris que kun était vraiment réveillé. Ses sourcils froncés à tenter de finir la quête qu’elle a commencé sans se planter. C’est la suite qui lui fait baisser les yeux pour tomber en plein dans ceux de kuni qui a quitté le monde des songes. Reconnectant avec la réalité. Peur ? Quoi ? « oh. T'as bien dormi ? » elle met sur pause, pose sa manette à côté. « ça va mieux ? » parce que le kun de tout à l’heure était bien étrange. et elle prend soudainement conscience de la question qu’il lui a posé un peu plus tôt. À vrai dire, elle non plus n’a aucune idée du temps qui s’est écoulé. C'est l’heure sur l’écran de sa télé qui lui donne la réponse. « il est quatorze heures. » autant dire qu’il a dormi comme un bébé et que jinah n’a absolument pas bougé. « si pour que tu dormes autant il faut que je te serve d’oreiller tu vas venir t’installer ici hein. » elle sait que ça ne marchera pas à chaque fois, mais bon. Qui sait. Elle retrouve les sensations de ses jambes quand kun se relève, avant de bailler un peu et de se frotter les yeux, car elle à contrario n'a pas franchement beaucoup dormi du coup. « je terminais juste les quêtes que j’avais pas fini sur hogwarts legacy. Il me manque deux trois trophées pour le terminer à cent pour cent. »  une formalité pour elle. Mais c’est une règle à laquelle elle ne déroge jamais. C'est impensable qu’elle ne boucle pas un jeu sans avoir débloqué toutes les quêtes et les succès, même les plus durs à obtenir. Ses yeux remontent vers kun un peu perdue quand il suggère de partir, avant de se rendre compte qu’elle ne lui a toujours pas parlé de ce qui la stresse depuis plusieurs jours. « quoi ? Déjà ? Non attends. » mon dieu. Elle avait tout le temps du monde de réfléchir à comment amener ça à son réveil, mais elle a préféré fuir les responsabilités et jouer pour oublier tout ça. « je.. Attends, il faut que j’te parle d’un truc. » ses yeux fuient un peu, ses lèvres se pincent tandis qu’elle ne sait pas trop comment lui dire ça sans qu’il se moque. À vrai dire, elle ne sait pas trop ce qu’elle attend de lui. Qu'il la rassure ? La conseille ? Lui dise que c’est une idée de merde ? Ses doigts jouent avec le rebord de son pull, avant qu’elle laisse le silence planer un moment. En pleine réflexion avant de dire en marmonnant... « je.. Hm.. Tu.. Te rappelles de mon binôme avec qui j’ai fait mon projet en début d’année ?  » oui, évidemment qu’il doit s’en rappeler. C'était un goguryeo. De la même promo qui plus est. Et surtout, elle a passé plus de temps avec lui qu’avec kun durant cette période pour boucler un dossier en béton armé. Ce qui n’était jamais arrivé jusqu’à ce moment-là. « il.. » jinah se pince les lèvres avant de finalement lâcher la bombe. « il m’a proposé de sortir samedi.. » sauf que là n’est pas le problème. Ce n’est pas le premier tout comme ce n’est pas la première fois. En revanche.. Elle murmure presque entre ses dents. « j’ai dit que.. J'y réfléchirai. » ça par contre, c’est totalement inédit. Tout comme la chaleur qui prend place sur ses joues tandis qu’elle est incapable de regarder kun dans les yeux. Persuadée qu’il va rire. Parce que si ce n’est pas son cas, bon nombre de ses amies la poussent et n’attendent que ça, qu’elle voit quelqu’un. Tout comme elle passe pour la nana un peu bizarre et socialement inapte pour d’autres. Pourtant il y a ce quelque chose qui la retient. Cette angoisse de l’inconnu. Elle ne sait pas ce qu’elle attend de kun. Lui qui, au contraire, a surement plus de conquêtes à son actif que toute sa promo réunie. Mais jinah n’est pas de celle qui intéresse généralement. Alors elle hésite. Parce qu’elle ne comprend pas vraiment pourquoi elle. « je.. J'ai pas encore répondu.. Je sais pas trop.. Tu crois que c’est juste pour boire un verre ? Ou que.. Toi quand tu proposes ça qu'est-ce que tu.. » elle ne finit pas sa phrase. Elle se sent stupide. parce que tout le monde fait ça tous les jours. ce n'est qu'une formalité pour beaucoup. mais pas vraiment pour elle. ses jouent s’empourprent un peu plus. Elle lui jette un regard nerveux avant de finalement lancer avec un peu plus de conviction, subitement très gênée. « te moque pas ! »