((ootd)) Trois jours. Silence radio. Pas un message. Pas un appel. Rien. Ni d’un côté, ni de l’autre. Juste le vide et les vestiges de leur échange qui la hante. Elle est restée longtemps à digérer leur retrouvaille amère entre les quatre murs de la salle de musique, meili. Son coeur jonchant le sol. Obsédée par les photos de jonah qui ont effacé l’euphorie de le revoir. Ce sentiment ignoble de tromperie balayant tout le reste. Ça n’a pas rendu les choses plus simples. Déchirée qu’elle était de se faire planter là, tandis que ce qu’elle voulait par-dessus tout, c’était qu’il reste. Cette journée a tourné au cauchemar. Après plus de deux mois d’absence, le gouffre qu’il a laissé en quelques secondes a été pire que tout. Meili n’est pas du genre à se laisser aller aux émotions qui ravage l’âme pourtant. Elle préfère parader sous ses airs de reine de glace, enterrant tout ce qui pourrait l’égratigner au plus profond d’elle-même. Empêchant toute intrusion pour ne pas souffrir. Pourtant, elle en a été incapable. engloutie par ce torrent de peine. Douce ironie quand on sait qu’elle se doutait que ça finirait ainsi. Et pourtant.. Si sa mère a vent de tout ça, elle saura parfaitement taper là où ça fait mal, réduisant le peu de sa fierté qui lui reste en miettes. Ce n’est qu’en pleine nuit, incapable de dormir qu’elle a finalement été les voir. Les fameuses vidéos dont il lui parlait. La gorge nouée et la boule au ventre. Et elle les a regardé, encore et encore. Complètement perdue. Cette impression d’avoir tout gâché à cause de ses peurs profondes et ses doutes. Mais pourtant, elle n’est pas complètement folle, les photos parlaient d’elles-mêmes à ses yeux. Seulement, ses mots ont fini par avoir raison d’elle. Parce que c’est bien d’elle dont il parle, elle en est sûre, pour le coup. Et ça l’a chamboulée. Quand bien même il ne l’est pas ouvertement citée, il ne faut pas être un génie pour comprendre qu’il vient littéralement d’avouer devant les médias qu’il y a quelqu’un dans sa vie. Pourtant, ce n’est pas ce que le monde a retenu puisque les seules choses qui ressortent sur internet, sont encore et toujours les photos de jonah et de la chanteuse de ses premières parties. C'est à s’arracher les cheveux. Rien n’a de sens. Alors meili n’a fait que ça. Jongler entre les photos et les vidéos, avant de finalement ne plus qu’écouter le son de sa voix. Ces aveux cachés qui ont le mérite de lui donner envie d’y croire. Pourtant le silence qui l’entoure lui rappelle à quel point il n’est pas là. Elle s’attendait à ce qu’il revienne. Vraiment. Et le fait que ça ne soit pas le cas lui donne envie de vomir. Ce fameux besoin d’y voir plus clair et ce silence sont comme une réponse à ce qu’elle ne veut pas voir. Parce qu’il n’y aura peut-être pas d’après. Que c’est sans doute déjà terminé alors qu’ils en ont si peu profité.  Alors c’est le coeur qui bat comme un demeuré dans sa poitrine qu’elle finit devant la porte de son appartement. Parce qu’il faut qu’elle le lui dise. Et il faut qu’elle sache aussi. Pourtant, c’est le silence qui lui répond quand elle sonne. Elle devrait l’appeler. Lui envoyer un message mais il y a ce quelque chose. Cette peur qui l’en empêche. Elle va sans doute le regretter meili, il n’a sans doute aucune envie de la voir, mais elle finit par rentrer dans l’appartement puisqu'elle a les clés. Et elle le voit. Debout, de dos, à faire elle ne sait trop quoi. Et si l’espace d’une seconde elle a envie de pleurer de le savoir là sans lui avoir répondu, elle se rend aussi compte que la musique qui sort, bien trop fort, du casque qui orne sa tête et qui a dû couvrir le bruit. ça la soulage un peu. Ses pas la mènent jusqu’à lui, hésitante, avant que ses doigts n’effleurent son bras pour signaler sa présence. Ses yeux plongent dans les siens pendant ce qui lui semble être une éternité sans rien dire. Il est tellement absent que sa présence est presque une apparition. C'est quand il décide enfin à retirer le casque de ses oreilles que meili finit par souffler du bouts des lèvres après un moment de silence « je les ai vu.. » les vidéos. Tout ce que ça comprend. Elle finit par baisser les yeux, parce que ça a du mal à franchir ses lèvres, avouant en un murmure.  « je te crois. » pour cette fois. Parce qu'il est certains qu’elle ne supporterait tout ça à répétitions. Pourtant elle ne bouge pas. N'amorce aucun mouvement alors qu’elle a juste envie de se blottir dans ses bras. Parce qu'il est peut être trop tard. qu'elle ne supporterait pas son rejet. Et s’il y a bien quelque chose avec laquelle elle compte repartir, c’est la tête haute et sa fierté, même dévastée.

((ootd)) Le silence qui plane entre eux est si lourd. Si pesant. Une tension bien loin de celle qui les anime habituellement. Comme si le moindre faux pas réduirait en poussières le peu qu’il reste. Cette situation qui les a poussés au bord d’un gouffre dont ils ne sont pas sûrs de sortir indemnes. jonah ne se rend surement pas compte de l’effort astronomique que fait meili à revenir vers lui. Laissant sa fierté derrière. prenant le risque de se faire rejeter à l’arrivée. Alors si elle murmure du bout des lèvres cet aveu qu’elle a du mal à faire, elle se crispe quand il s’attend à ce qu’elle développe. bouche close. Il sait très bien de quoi elle veut parler. Elle a fait le premier pas, a mis son ego et sa fierté de côté alors pourquoi est-ce qu’il cherche plus. elle en vient presque à regretter d’être venue, tandis qu’elle se fige. Déchirée entre l’envie de cracher un venin pour se protéger comme elle sait si bien le faire et celle de s'effondrer. ça ne durera qu’un temps. Son coeur se serre d’une manière douloureuse alors qu’il lui envoie en plein visage que leur relation possède une date de péremption. Elle le sait. Elle s’en doute et pourtant ça n’en fait pas moins mal venant de lui. Une part d’elle lui dit d’arrêter le massacre pendant qu’il est encore temps, l’autre ne réclame que lui. Seulement, elle est sidérée que ça soit lui qui le dise. Ça lui donne envie d’hurler. Ce n’est pas lui qui est laissé derrière. Ce n’est pas elle qu’on voit en une des médias. Ce n’est pas lui qui doit vivre avec l’angoisse de la voir avec un autre en attendant un retour éphémère. Il ne comprend pas. Non, il ne comprend rien. Ses poings se serrent, et elle retient d’une manière atroce ses nerfs de lâcher. De vriller. C'est raide comme une statue qu’elle lâche d’un ton faible alors que sa voix se brise « parce que moi oui ?  » Un rire sans joie franchit ses lèvres. ses yeux remontent vers lui, mélange de tempête et de douleur qu’elle a du mal à retenir alors que toute sa bonne volonté est mise à rude épreuve pour ne pas exploser. et c’est plus froid que voulu, mais elle se sent tellement incomprise qu’elle ne peut pas s’en empêcher. « Mets toi à ma place deux minutes.. imagine que c’est moi sur ces photos, avec quelqu’un d’autre, et dis-moi comment tu aurais réagi alors que tu ne m’as pas vu depuis des mois. Dis-moi que ça ne t’aurait rien fait. » qu’il ne se serait pas posé des questions. N'aurait pas imaginé le pire. et qu’il ne lui dise pas qu’il l’aurait cru dès la première seconde, c’est faux.. Ses yeux fuient de nouveau. Elle attend que le couperet tombe. ça ne durera qu’un temps. Elle s’attend à ce qu’il mette fin à tout ça maintenant alors que ça devrait être à elle de le faire. Pour sauver ce qui peut l’être. Pour ne pas finir en morceaux. En conflit avec elle-même elle ne bouge pas. Attend la sentence. le coeur cognant contre ses côtes à lui faire mal. Peut-être qu’elle devrait prendre les devants, question de fierté, mais elle n’arrive pas à s’y résoudre. Son esprit est une zone de guerre chaotique. Contraste saisissant avec ce silence ignoble qui plane de nouveau. Et elle s’attendait à tout sauf à ça. L'incompréhension doit se lire sur son visage tandis qu’elle ne comprend pas vraiment ce qui se passe. D'où vient son sourire alors qu’il n’y a pas de raison de le faire. La seule chose de tangible est l’étreinte dans laquelle elle finit sans avoir le temps de réagir. Un peu perdu les premières secondes, partagée entre la douleur et ce désir de réconfort. Meili reste immobile un instant, les bras pendant à ses côtés, ne réalisant pas vraiment ce qui se passe. Pourtant, elle retrouve bien vite ses repères. Ses mains remontent doucement le long de son dos avant de serrer jonah contre elle. Cherchant une ancre dans la tempête émotionnelle qui la secoue. « je sais pas comment je suis censée gérer tout ça. » qu’elle murmure contre son torse. Une confession qui a du mal à franchir ses lèvres et qui englobe tellement de choses. Son absence. Ses doutes. la peur de le perdre. La peur de s’ouvrir. La peur de finir inlassablement déçue. Encore et toujours. Parce qu’elle n’est pas sûre d’y arriver non plus. Que son expérience est biaisée par une succession de traumatismes et d’échecs.  Meili ne veut plus bouger. Elle pourrait rester là des heures. À profiter de sa chaleur, à s’enivrer de son odeur. Ses mains s’agrippent un peu plus fort. elle savait que tout serait compliqué, mais pas à ce point. tout à l’air si fragile. Il y a encore quelques minutes elle était persuadée qu’il allait mettre un terme à tout ça. Parce que c’est si difficile de croire qu’il va rester. Que tout ça va durer. Ce n’est peut-être qu’une brève accalmie avant que quelque chose ou quelqu’un d’autre ne viennent empoisonner le peu qu’ils construisent. si elle a décidé de le croire aujourd'hui, il n'en sera peut être pas de même la prochaine fois. pourtant, tandis que ses doigts serrent son haut, qu’elle le serre un peu plus fort, elle n’a aucune envie de le lâcher. Et meili finit par faire un pas en avant, même minime pour quelqu’un qui a bien du mal à exprimer ce qu’elle ressent. « tu m’as manqué aussi.. » il n’imagine pas à quel point. parce qu’au final, elle n’a pas vraiment eu l’occasion de lui dire, la dernière fois, pas comme ça.  

((ootd)) Vous êtes décidément condamné à ce genre de drame, tu le savais, Mei Li le savait mais  pourtant ça ne rend rien de tout cela encore plus simple. Tu peux parfaitement comprendre Mei Li, si tu es honnête. Pourtant ça ne rend rien de tout ça plus simple. D’ordinaire tu aurais laissé couler, comme toutes les autres fois avant. C’était juste… trop. La violence avec laquelle Mei Li s’était engouffré sur ses photos t’avait coupé l’herbe sous le pied. Tu aurais sûrement réagi un peu comme elle, mais pas à ce point. Pourquoi? Parce qu’aussi bizarre que ça puisse paraître, tu fais confiance à Mei Li.  La reine des glaces peut avoir bien des défauts mais tu ne la vois pas faire ce genre de choses. Alors tu ne dis rien, parce que tu sais aussi très bien qu’elle renchérit, que cette confrontation. Sauf que les mots t’échappent, presque murmurer parce que c’est involontaire. ”Toi aussi tu es en permanence entouré de garçon qui te tourne autour…” Quoi? Tu n’as jamais dit que tu n’étais pas jaloux non plus, parce que tu vois bois toi aussi tous ces commentaires baveux sur son insta. Tu vois aussi les regards que les autres lui jettent, et Mei Li adore jouer de ça, ce n’aide pas non plus parfois.

Tu peux littéralement lire les pensées de la jeune femme sur son visage, d’abord le doute, l’inquiétude, l’incompréhension. C’est une des rares fois où tu vois clairement ce qu’elle pense pour le coup. Est-ce que ça te fait plaisir qu’elle soit si inquiète de cette situation? Un peu oui, justement parce que ça marque le fait qu’elle tient a toi, que la muraille s’ouvre, même juste un peu. Alors tu fais la seule chose qui te vient à l’esprit, tu la prends dans tes bras. Sensation étrange alors qu’au début elle ne bouge pas, tel une statue. Ça t’inquiète un peu, parce que tu te dis qu’elle veut en finir avec tout ça. Elle t’offre ensuite la délivrance, enfin alors qu’elle finit par répondre à cette étreinte. C’est comme si ton cœur repartait enfin alors qu’elle te serre de plus en plus fort. Une victoire dans la tempête, un moment pourtant si simple pour beaucoup, mais qui pour vous peu être presque impossible à obtenir. Tu déposes un baiser sur tes cheveux alors qu’elle fait une confession à demi-mot. ”Je crois que personne ne sait gérer tout ça Mei Li, pas même moi.”  Ta main quitte son dos pour venir caresser doucement sa nuque. Non personne ne sait vraiment quoi faire pour vous deux. Tu ne peux pas lui dire mais on t’a même carrément conseillé de la quitter et que tout serait plus simple. Cette simple idée te révulse et est détestable à tout point de vue. Tu ne l’as même pas envisagé une seule seconde et tu en as encore moins parlé à Mei Li. Parce qu’on est d’accord c’était une nouvelle raison de drama dont tu n’avais pas envie.

Un sourire s’encre bien malgré toi sur tes lèvres quand elle te dit que tu lui as manqué. Décidément elle semble faire des efforts surhumains  ce soir. Déjà que venir ici semble être un miracle, alors autant ne pas pousser trop ta chance. Tu t’écartes un peu d’elle, plongeant ton regard dans le sien alors que ta main quitte sa nuque pour venir caresser doucement sa joue. ”Tu ne veux pas le redire que je puisse t’enregistrer?” Tu ris doucement, c’est une tentative un peu moyenne de détendre un peu l’atmosphère, mais l’atmosphère est toujours un peu lourde entre vous-deux. Tu ne veux pas bouger, tu es bien là avec elle, tu es calme et serein, pas comme ses derniers jours. ”Je devrais te garder comme ça avec en moi en permanence, d’ailleurs en parlant de ça…” Tu ne laisses pas le temps à Mei Li de se sauver où de changer d’avis alors que tu te baisses pour l’attraper par les fesses pour la soulever contre toi. Ce stupide sourire quand tu es avec elle ne te quitte plus alors que son visage est presque collé contre le tien. Elle décidément d’une beauté presque malaisante mais tu ne t’en lasses pas, encore moins quand elle est à ta merci de cette façon. ”Je crois bien que je vais devoir rattraper le temps perdu…” Tu ne lui laisses pas le temps de répondre, alors que tu t’empares de ses lèvres de façon presque autoritaire. Tu en as besoin, comme une envie dévorante depuis des jours. Elle est une drogue, elle est un point d’ancrage depuis ce premier baiser. Pourtant elle est aussi devenue une kryptonite, parce que votre relation influe un peu trop sur toi. Elle influe un peu trop sur ton humeur, on peut trop sur ton attention. Ta vie est devenue une montagne russe dont tu ne contrôles pas l’intensité. Tu ne sais même pas combien de temps se baiser peut durer, tout ce que tu sais c’est que tu es presque à court de souffle lorsque vos lèvres se quittent enfin. Tu plonges ton regard dans le siens, sans pour autant la lâcher, la gardant précieusement contre toi. Bon en plus on va dire que ta prise est plutôt agréable on ne va pas se cacher.  ”Je ne sais pas si je vais réussir à te lâcher maintenant. On y prend vite goût non?”

Tu ris doucement, avant de déposer un baiser furtif sur les lèvres de Mei Li. Quelques secondes passent où tu ne dis rien où ne fait rien, te contentant d’observer Mei Li. Bon, vous n’allez pas non plus vous regardez dans le blanc des yeux éternellement hein? La musique qui s’échappe de ton casque en fond te ramène à ce que tu faisais avant qu’elle n’arrive. ”J’ai reçus la première maquette du prochaine album, ce n’est pas encore parfait mais tu veux écouter? Enfin, je dis ça mais l’idée de te kidnapper encore un peu est plutôt tentante.”

((ootd))  La confiance est l’élément clé de toute relation. Ce pont charnière entre deux personnes. Et on dit bien souvent que sans elle, ça ne peut pas fonctionner. Pourtant c’est ce qui fait défaut à meili. Parce qu’elle a appris de manière bancale que ça n’existe pas. Qu'on finit toujours trahie, d’une manière ou d’une autre. Jonah en paye le prix. mais comment accorder quelque chose qu’on ne connait pas soi-même. Et aussi ironique cela puisse paraître, elle ne comprend pas comment lui pourrait se mettre à douter d’elle. leur situation ne sont clairement pas les mêmes à ses yeux. Incomparable. Et c’est peut-être ce qui les mènera à leur perte. Le fait d’être incapable de se comprendre. Mais le drapeau blanc est enfin de sortie. Que la sensation de ses bras autour d’elle lui donne de nouveau l’impression de respirer alors qu’elle était persuadée que tout allait se terminer. les battements erratiques de son cœur ne sont plus aussi douloureux alors qu’elle se noie dans son étreinte. Pourtant tout à l’air si fragile. Comme si le moindre mouvement, le moindre souffle suffirait à briser en mille morceaux cette paix éphémère. Elle aurait aimé qu’il lui offre la réponse rêvée. Qu'il lui dise comment faire. pourtant il ne la conforte pas de belles paroles idylliques. Ne la couvre pas de mensonges illusoires. C'est ce qui rend les choses plus réelles. Plus vraies. Même si elle aurait aimé que tout soit plus simple. Difficile de gérer quelque chose qu’on ne maitrise pas quand on a toujours vécu entouré de mauvais exemples... meili se laisse couler sous ses caresses. Geste si minime mais qui lui a tant manqué. Elle pourrait rester là des heures. Parce que finalement, qu’a-t-elle besoin de plus ?  peut-être aussi que rester cloitrer dans ses bras repousse le moment où il faut avancer. Tout est si bancal. Imparfait. leur précédente confrontation, d’une violence telle qu’elle en sent encore les contrecoups dans l’air. Comme si un rien pouvait tout refoutre en l’air. C'est  à contrecoeur  que meili se détache de jonah, qu’elle ne peut empêcher le regard noir qu’elle lui lance. Même s’il y en a eu des plus convaincants. « dans tes rêves. » elle a déjà mis sa fierté de côté d’une manière significative aujourd’hui. Pour lui. Qu'il ne lui en demande pas trop. Parce qu’en réalité, elle ne sait pas vraiment comment alléger la tension qui plane toujours. meili ne sait pas vraiment comment agir après tout ça. Comment relancer des choses qui ont failli se détruire. Mais jonah sait y faire bien mieux qu’elle. Un domaine quil maitrise bien mieux qu’elle ne le fera jamais. transformant cette atmosphère lourde en quelque chose de bien plus habituel entre eux. Une tension électrique addictive. Et tandis qu’elle décolle du sol, ses mains glissent sur son visage comme un réflexe. Que ses rétines impriment chaque centimètre carré de ce qui se trouve près d’elle. Ses lèvres, si près, frôlant les siennes avant qu’il ne scelle ses jumelles contre elles. C'est le seul avantage de la distance. Des coups de colère. C'est que ça rend les retrouvailles et la réconciliation plus intenses. Qu'elle se laisse sombrer dans ce baiser qui parle pour eux. Qui expriment bien plus que des simples mots pourraient le faire vraiment. Il lui a tellement manqué et elle a de plus en plus de mal à survivre à la distance. Qu'il est devenu une véritable drogue dont elle ne parvient plus à se passer. Elle se demande tous les jours quel genre de sorcellerie il a pu exercer sur elle pour la faire craquer à ce point. Pour réussir là où tous les autres ont échoué alors qu’il partait avec les pires des handicaps. Ses mains se perdent dans ses cheveux. Son corps se presse au sien. Elle pourrait l’embrasser des heures sans s’arrêter mais le manque d’oxygène met fin à cet échange malgré eux. Et si ses yeux fixent ses lèvres encore quelques secondes, ils finissent par se perdre dans les siens tandis qu’elle souffle « hm. je ne sais pas si j’ai vraiment envie de redescendre de toute façon. » non, absolument pas. Savourant ce baiser furtif puis ce silence où tout se joue en un regard. Tout se dit sans prononcer un seul mot. Ses doigts jouant avec la douceur de ses mèches tandis que ses yeux glissent sur le casque à son cou où la musique s’échappe. Elle hoche la tête, parce que c’est ce qui les a reliés depuis le début. La musique. L'écoute d’une ébauche pas terminée. Une maquette inachevée qui l’a faite succomber avant même qu’elle ne se doute de quoique ce soit. Une esquisse de sourire sur les lèvres elle ne peut pas vraiment refuser ça. Au contraire. « évidemment. Après.. l’un n’empêche pas l’autre tu sais. C'est ce que tu écoutais ? » sans vraiment lui laisser le temps de dire ou non, meili retire le casque autour de son cou pour le mettre sur ses oreilles. Tombant en plein milieu d’un morceau. Coupant le monde qui l’entoure. Et tandis qu’elle écoute, ses yeux plongent dans ceux de jonah. Et si elle apprécie le son au gobal, un trouble évident l’assaille quand ce sont les paroles de certains couplets qui la font tiquer. Un peu perdue elle ne sait pas vraiment comment le prendre. Si elle doit être vexée ou touchée. Même si elle sait parfaitement que les meilleurs morceaux sont faits des sentiments les plus durs. Ceux qui peuvent briser et démolir. Retirant un côté du casque lorsque ce bout de musique s’arrête, elle laisse le silence planer avant de demander en haussant un sourcil. « je crois que je suis tombée sur celle où tu m’en voulais. » si tant est que ça parle bien d’elle.. Mais elle se retient tout juste de le demander. elle exagère peut être. Mais c’est l’impression que ça lui donne. « il faut croire que te prendre la tête avec moi ça t’inspire.. C'est.. pas mal. » mais ça a tout de même un arrière gout étrange. Ses doigts serrent un peu les mèches de ses cheveux. Son visage se rapproche du sien. ses lèvres frôlent les siennes sans pour autant lui donner ce qu’il veut, tandis que l’orage plane dans l’air d’une manière presque addictive. « dis moi... elles sont toutes comme ça ? » question dangereuse. à double tranchant. malgré le côté satisfaisant de savoir qu’elle puisse être au coeur même de ses propres chansons. Peu importe la manière.  

((ootd)) Tu ne savais pas vraiment comment elle allait réagir, si elle allait aller dans ton sens, participer à ce baiser où bien juste de mettre une gifle monumentale pour avoir tant d’arrogance. Après tout tu ne sais toujours pas vraiment ce qui se passe entre vous. Quoi que, en y repensant est-ce que tu as seulement jamais su? Non, pas vraiment, alors tu fais ce que tu as toujours fait avec elle: ce que tu as envie de faire sans réfléchir. On ne va pas se mentir, alors qu’elle se colle encore plus à toi et qu’elle plonge autant que toi dans ce baiser tu es rassuré. Tu peux alors complètement te laisser aller, laisser aller cette passion et un peu de cette colère qui t’anime depuis ton retour. Parce qu’elle déclenche en toi tellement de choses que tu as du mal à suivre, que tu as bien du mal a te comprendre, et pourtant tu adores ça. Tu adores ça et la preuve est que tu ne peux plus te passer de son contact bien longtemps, que lorsque ses lèvres partagent les tiennes, tu ne peux plus vraiment lui en vouloir. C’est d’ailleurs un problème, parce que tu ne penses plus à cette dispute en ce moment même. Tu ris doucement quand elle te répond qu’elle ne veut pas descendre. ”Ça tombe bien je ne comptais pas te laisser filer de toute façon. C’est bien trop agréable. Tu n’as pas le temps de rétorquer quoi que ce soit après avoir repris furtivement ses lèvres. Tu acquiesces juste pour lui dire que c’était ce que tu écoutais avant qu’elle ne s’empare de ton casque.

Tu tentes de déchiffrer ce qu’elle en pense alors que vos regards s’affrontent. Tu peux presque la sentir se tendre et se détendre contre toi au fil des notes, des paroles, de ce qu’elle écoute. Honnêtement? Tu as un peu peur de sa réaction, tu aimes le résultat, tu aimes la globalité de l’album mais c’est peut-être un peu trop… Intimiste. Tu as mis un peu trop de toi dans ses chansons, un peu trop de vous de ces chansons. Tu ne sais pas vraiment sur laquelle elle tombe, jusqu’au moment où elle parle. Tu sais instantanément de quelle chanson elle parle et on peut dire qu’il a fallu qu’elle tombe sur celle-ci en premier hein? Le karma t’en veut décidément. Elle te le fait payer d’ailleurs, alors que ses doigts se font un poil trop fermes dans tes cheveux et qu’elle te tente horriblement, frôlant de nouveau tes lèvres. Elle joue avec toi et tu as horreur de ça. Tu tentes d’attraper ses lèvres mais elle ne t’en laisse pas l’occasion. Traîtresse avide de torture qu’elle est. ”Ce n’est pas de ma faute si tu m’inspires mêle quand tu m’agaces…” Un rictus de douleur s’affiche sur un visage, alors que tu tentais de te rapprocher pour prendre ses lèvres mais sa prise sur tes cheveux ne se fait pas plus douce. ”D’accord, d’accord, écoute la suivante. Disons simplement… Que ce n’est pas quand je t’en veux.” Non pas du tout même, parce que pour être honnête c’est votre folle soirée, et plutôt cette folle nuit que vous avez passée qui te l’a inspiré. Bon d’accord on va dire que ce n’est pas la plus fine de l’album, même si elle veut aussi dire beaucoup d’autres choses. Allez, dépêche-toi, je peux sentir ton envie de me tuer augmenter secondes après secondes.” Nan parce que, bien que ce soit agréable de l’avoir sous les doigts, tu préférerais mourir… Plus tard.

The death of peace of mind C’est littéralement ce que tu as ressenti depuis cette soirée où elle, c’est incrusté dans ton cerveau de façon définitive. La paix t’a quitté depuis ce jour. Tu attends un peu, l’observant avant que tu ne perçoives les premières notes s’extraire du casque. Instantanément tu commences à te balancer un peu, donc Mei Li avec, au rythme de la musique. Honnêtement, c’est une des très préférées de l’album. Tu chantonnes alors, gardant tes yeux dans ceux de Mei-Li, un air bien trop amuser aux lèvres. Oui parce qu’en même temps ça parle littéralement de comment elle l’obsède mais surtout que tu n’arrives pas à te retirer certaines… “images” de la tête. Tu es à l’affût des réactions sur le visage de Mei Li, alors que tu chuchotes les paroles. Tu réussis à te rapprocher tout doucement d’elle, laisser vos lèvres presque se frôler. ”On dirait bien que tu m’as inspiré d’autres chansons beaucoup moins sages Mei Li.” Tu ris doucement avant de laisser tes lèvres venir jouer avec l’épaule nue que son haut te met à disposition. Tu auras bien continué vers son cou, mais le tissu t’empêche de faire ce que tu veux. Oh et puis zut tiens, tu quittes rapidement son épaule pour déposer un baiser dans son cou sur le tissu, avant de la mordiller doucement, venant susurrer dans son oreille. ”Qui sait, je suis peut-être même inspiré en ce moment même.” Tu déposes un baiser furtif sur sa peau en quittant son oreille. Pour être honnête tu es plus qu’inspirer, même si c’est franchement bizarre après tout ça. Mais c’est comme un besoin, de la sentir contre toi, de la sentir avec toi, encore et encore. Une de tes mains quitte finalement son fessier pour venir dans son dos, la plaquant un peu plus contre toi alors que tu la relèves un peu pour avoir une meilleure prise et éviter qu’elle ne tombe. Tu replonges ton regard dans le sien, cherchant une réponse à une question que tu n’as pas encore posée. ”Alors? La muse est-elle satisfaite du travail de son artiste?”

((ootd)) Le casque sur les oreilles, les yeux plongés dans les siens, meili est bien incapable de mettre des mots sur ce qui la traverse actuellement. Un cocktail d’émotions différentes si énorme qu’il est presque inconcevable de toutes les ressentir en même temps. Qu'il est gratifiant et frustrant à la fois d’être ainsi exposé. Que cette image qui ressort d’elle est loin d’être des plus glorieuses et en même temps, il y a ce je ne sais quoi qui réveille en elle un sentiment addictif qui la pousserait presque à recommencer rien que pour qu’il puisse écrire encore et encore pour elle. Sur elle. Parce ce qu’il se passe entre eux depuis le début n’a rien de stable. C'est bancal et pourtant intense. Il n’y a pas vraiment de juste milieu. Ils ne font que se déchirer ou se désirer si fort d’une passion dévorante. Alors c’est contradictoire ce qui plâne dans l’air. Une envie brûlante et pourtant le pas vers la bascule d’explosion est des plus minime. « oh.. je t’agace ? » qu’elle murmure contre sa bouche. Aura dangereuse et addictive. ses doigts serrent son emprise un peu plus fort. Ses lèvres continuent de frôler les siennes sans jamais lui en laisser l’accès. Savourant presque cette emprise possessive sur lui. Se privant de ce fait elle-même aussi. Mais c’est bien trop satisfaisant. Il faut savoir reculer pour mieux sauter. Il parvient tout de même à l’intriguer tandis qu’elle s’exécute, sourire narquois au bord des lèvres. Replaçant le casque correctement, meili se laisse absorber par la prochaine chanson. Et ce qui se passe n’a rien à voir avec la précédente. Les paroles réveillent en elle quelque chose de brûlant. Ses yeux, incapable de quitter les siens. Son sourire, contraste saisissant avec le chaos total qui se joue dans son esprit à l’heure actuelle. Il y a un côté presque indécent à certains passages qui ravivent en elles des moments loin d’être tout public. Chaque note, chaque mot la renvoie à tout ce qu’elle ressent à chaque fois qu’elle est avec lui ou quand il n’est pas là et qui lui provoque autant de chaleur que de douleur. Ses doigts lachent un peu son emprise tandis qu’elle se laisse submerger par tout ce que cette chanson peut sous-entendre derrière. Miroir de ce qu’elle ressent égalemement. Ses lèvres effleurant les siennes alors que son coeur cogne contre ses cotes. Parce ça lui fait un effet dévastateur tout ce qu’elle entend. Ce mélange de passion et de provocation qui rend leur relation si unique. Si intense. Pourtant il y a plus que ça entre eux. Quand bien même les termes n’ont jamais vraiment été établis. Mais ce qui ressort de cette chanson en pose pourtant les bases. Que c’est comme ça que marchent les personnes qui composent. Bien plus apte à étaler par écrit, en chanson, ce qu’ils ressentent vraiment. Pour faire passer un message des plus puissants. Son corps réagit instantanément au traitement qui se joue dans son cou avant qu’elle ne finisse par répondre « moins sages ? Je dois m’attendre à plus explicite que celle-là sur le reste de l’album ? » c’est dit de manière si provocatrice. Comme si elle n’attendait que ça. Et ses mains se reperdent dans ses cheveux tandis qu’elle se colle un peu plus à lui avant de souffler dans son oreille « ah oui ? Et qu’est-ce qui te passe par la tête là.. Maintenant.. Tout de suite ? » elle joue avec le feu meili. Se laisse aller contre lui tout comme elle a presque envie de le faire craquer parce qu’elle adore ça. Et alors qu’il demande enfin ce qu’elle pense de la chanson en question, ses yeux plongent dans les siens et un sourire satisfait orne le coin de ses lèvres. Murmurant doucement « je ne sais pas.. Il y a eu tentative de corruption pendant l’écoute. » en témoigne sa bouche qui a pris un peu trop à coeur de jouer avec sa peau et réveiller le désir ardent qu’il provoque en elle constamment. Et tandis qu’elle le fixe, ses lèvres s’emparent des siennes en guise de réponse avant de finalement avouer après quelques secondes de silence. « plus que satisfaite.. » et que ça lui donne envie de continuer. Le troubler. L'énerver. Le rendre dingue. Lui rendre la pareille de tout ce qu’il éveille chez elle aussi. Parce que tout est d’une réciprocité folle. Le bon comme le mauvais. Meili marque une pause et un sourire amusé susurre contre ses lèvres. « je pense aussi que.. tu n’as clairement pas fini de t’inspirer de moi.. » tout comme elle n'a jamais autant écrit que depuis qu'il a déboulé dans sa vie. et ces derniers mots planent dans l’air. Lui laisse comprendre qu’elle ne compte pas le lâcher. Qu'elle ne veut pas qu’il s’en aille. Qu'elle n’est pas prête à le laisser partir et que cette danse destructrice et addictive entre eux ne fait que commencer. Scellant une nouvelle fois ses lèvres contre les siennes d’une manière bien plus possessive. Comme une réponse à tout ce qu’elle vient d’entendre. Elle se laisse presque complètement aller dans ce baiser. Parce que c’est plus facile pour elle de montrer de cette manière l’effet que ça lui fait plutôt que de trouver les mots justes. Qu'elle n’est même pas sûr de pouvoir formuler correctement. « fais-moi écouter le reste. » c’est une demande autant qu’un ordre. Parce que ces deux chansons sont littéralement des hommages à sa personne sous des aspects drastiquement différents. Alors forcément qu’elle est plus qu'intriguée d’entendre le reste. Parce qu’elle ne sait pas vraiment à quoi s’attendre. Sur quel aspect de leur relation électrique il s’est appuyé. S'il s’est inspiré du meilleur comme du pire. Et elle veut le savoir. Elle veut le ressentir alors qu’il est juste-là avec elle.

((ootd)) Est-ce que tu angoisses un peu de laisser Mei Li écouter tout ça? Absolument. Que tu le veuilles où non ces chansons sont un moyen de dévoiler ce que tu ne dis pas, ce que tu ne parviens pas à dire. Ce que tu ne parviens pas à LUI dire. C’est se livrer complètement sans retenue, sans barrière, sans filtre, et c’est effrayant. Entre vous deux tout peut toujours partir dans tous les sens, alors tu es clairement le flou artistique quand elle écoute. Ce qui ne t’empêche pas de la teaser un peu, beaucoup, parce que c’est plus fort que toi, alors que tes lèvres jouent avec ce qui leur est accessible. MMnh, pas dans le même genre du moins…” Tu joues encore un peu avec elle, avant qu’elle ne te rende la monnaie de ta pièce, t’arrachant un murmure alors qu’elle vient te chuchoter à l’oreille. Tu rentres dans le jeu, venant lui mordiller le lobe de l’oreille, avant de chuchoter à ton tour, sur un ton plus que provoquant. ”J’ai bien envie d’appliquer à la lettre mon refrain. Me rappeler ta façon de te crisper, de bouger, de t’emmener un peu plus loin à chaque fois…”  Oui tu la provoques, oui tu joues dangereusement et surtout tu n’es pas sûr de gagner à ce jeu-là. Encore moins quand elle est d’humeur aussi joueuse, parce que tu ne sais plus t’arrêter avec elle, encore moins après autant de temps sans pouvoir la voir, passer du temps avec elle. Tu es en manque de Mei Li voilà, c’est dit. Tu ris doucement, ”Corruption? Non. Je ne faisais que prendre une dose ce qui m’a trop manqué.”  Le moment plane encore un peu avant qu’elle ne s’empare de tes lèvres comme une douce délivrance. Encore, enfin, bien trop de sensations qui se mélangent aujourd’hui. Tu ne peux que sourire quand elle dit être satisfaite, même si tu aurais aimé en avoir encore plus. Mais elle balance une bombe contre tes lèvres. Parce qu’elle sous-entend beaucoup de choses sans les dires, parce que ses mots ont plus de sens que ce qu’elle n’admettra jamais pour le moment. Tu lui souris, plongeant ton regard dans le sien. ”Comme si j’avais l’intention de faire autrement Mei Li. Tu es ma muse maintenant, il faut en assumer les responsabilités.” Parce qu’elle est une inspiration démoniaque, dans le bon et le mauvais. Elle est un phare qui te guide toujours ici même si tu ne comprends toujours pourquoi.

Elle s’empare de tes lèvres a nouveau, de façon beaucoup plus possessive, ce qui n’est pas pour te déplaire. C’est une suite logique, elle te montre encore ce qu’elle ne dit pas, elle te fait comprendre ce qu’elle veut, ce qu’elle ressent. Tu as bien compris que Mei Li n’était pas du genre à s’épancher en déclaration, à parler de ses sentiments. Non, elle ouvre un peu sa muraille de cette façon, et tu en profites à chaque instant. ”Vos désirs sont des ordres” Comme si elle sous-entendait que tu avais le choix de toute manière. Peut-être pas, mais tu peux contrôler comment elle va écouter ça. Tu lui retires le casque des oreilles en venant jouer avec sa peau, laissant des lèvres caresser les siennes, jouer avec son col au passage. ”Mais pas comme ça…” Tu la ramènes un peu plus contre toi alors que ta main vient raffermir ta prise sur son fessier pour la porter vers le canapé tout en capturant furieusement ses lèvres. Pourquoi se priver après tout? Tu continues ce baiser alors que tu la déposes sur le meuble, te couchant presque sur elle alors que ta main se glisse sur sa hanche. Tu laisses ton poids sur elle alors que ce baiser dure encore un peu. Tu finis par lâcher ses lèvres, à regret, sourire aux lèvres alors que tu caresses doucement sa cuisse en plantant ton regard dans le sien. ”Arrête de laisser m’emporter comme ça, j’en oublie presque ce que tu me demandes et tu vas m’en vouloir.” Tu ris contre ses lèvres, ta main venant chercher sa joue pour la caresser doucement, profitant de cet instant plus que tu ne devrais. Tu finis par te relever presque à regret, la chaleur et la présence de Mei Li te manquant instantanément. Tu te diriges alors vers une chaîne Hi-Fi sur laquelle tu branches ton téléphone pour que Mei Li puisse obtenir ce qu’elle veut. Tu mets alors en route la musique, mettant en route la chanson suivante, avant de revenir vers Mei Li. Tu t’approches d’elle, sans te mettre sur le canapé, mais suffisamment pour que ce soit dangereux pour vous deux. ”Tu sais que j’aurais pu te faire une démo en live. À moins que tu ne prévoies de m’occuper à autre chose petit maligne.” Tu ris de nouveau en te passant une main dans les cheveux avant te retourner sur le canapé à côté de Mei Li. Tu te contentes d’observer ses réactions avant d’attraper ses mains pour l’attirer vers toi. Non plutôt sur toi si on veut être honnête parce qu’elle est presque couchée au-dessus de toi maintenant. Pourtant tu ne peux t’empêcher de sourire alors que tu portes une de ses mains contre ses lèvres, alors que l’autre quitte la main de la chanteuse pour se poser sur elle, caressant doucement ses côtes.  ”Comment est-ce que je peux me passer de toi aussi longtemps? Je me le demande encore alors que lorsque tu es avec moi, je ne pense à rien d’autre que toi.” Tu l’attires encore une fois un peu plus vers toi, te contentant cette fois d’une étreinte, de juste la sentir contre toi, de profiter de cette présence. Oui tu sous-entends aussi beaucoup de choses sans parvenir à les dires, mais après tout elle veut avant tout écouter l’album avant tout le monde pour le moment non?

((ootd)) Jonah possède un pouvoir sur elle qui est presque destructeur. L’équivalent d’une drogue dont aucune cure de désintoxication ne peut être efficace. Les instants volés rendant chaque moment plus intense. Plus addictif et presque primaires. À tel point que leur précédente dispute, pourtant terrible, ne semble plus qu’être un mauvais souvenir. Relançant le compte à rebours du sursis avant qu’un autre évènement ne vienne remettre en péril cette relation si forte et pourtant si fragile à la fois. chaque mot qu’il prononce résonne en elle d’une manière presque indécente. Parce qu’elle s’imagine parfaitement le traitement qu’il pourrait lui infliger. Le simple fait qu’il en ait même fait une chanson ne la laisse clairement pas de marbre. Son regard trahissant un tourbillon d’émotions. Ses lèvres sur les siennes, elle pourrait l’embrasser pendant des heures. Parce que toute notion temporelle est surfaite quand elle est avec lui. Douce ironie quand on sait que le temps est ce qui défile de manière cruelle quand il n’est pas là. Ressentant son absence comme un vide abyssal. Qu’il a su s’installer partout où elle ne voulait de personne au départ. Et l’aveu caché qu’elle lui fait rend les choses encore plus électriques. Un pas de plus. De géant en ce qui la concerne. ça la rassure de savoir que leur querelle est désormais entre parenthèse. Même pour un temps. Parce qu’il ne fait aucun doute qu’elle ressurgira peut-être. Mais entendre qu’il ne compte pas la laisser embrase son cœur. Qu’il parvienne à trouver quelque chose de positif à écrire sur leur histoire malgré les moments tendus rend les choses plus fortes. Un sourire amusé étire le coin de ses lèvres parce qu’il y a toujours un côté satisfaisant d’avoir l’impression que jonah soit à sa merci alors qu’en réalité c’est un combat des deux côtés. qui aura réellement l’ascendant sur l’autre. Duel sans jamais de vrais vainqueurs. « pas comme ça ? » qu’elle murmure contre ses lèvres parce que ça lui allait bien, pourtant. Ça attise sa curiosité bien vite comblée par sa bouche qui reprend ce qui lui revient de droit de manière presque autoritaire et meili se laisse clairement faire. Se noie dans l’échange et le lui rend bien. Et tandis qu’elle se sent presque allongée contre le canapé, son corps se presse un peu plus contre le sien. Ses mains glissant doucement le long de son dos. Ses yeux plongeant dans les siens juste après avec une intensité dure à camoufler. « j’étais justement en train de revoir mes priorités. Et si tu penses que je vais t’en vouloir pour ça.. » elle en avait presque oublié sa demande quelques secondes plus tôt. L'effet jonah, dans toute son ampleur. La manque, aussi. Et elle est presque frustrée qu’il s’en soit rappelé. Tout n’est que contradiction totale. Ses yeux le suivent du regard tandis qu’elle se redresse pour s’asseoir nonchalamment sur le canapé, une jambe repliée. « c’est vrai tu aurais pu.. Envie de me faire un concert privé peut-être ? Tu es en tenue en plus. » qu’elle balance amusée. Car clairement, là pour le coup, il n’innove pas vraiment. À croire qu’il n’a qu’une tenue dans son placard. Avant de hausser un sourcil, un air presque provocateur sur les lèvres feignant l’innocence. « autre chose ?  je ne vois pas de quoi tu parles. » meili le toise alors qu’il la surplombe. L'image qu’il renvoi est presque divine. le fixant d’un regard brûlant qui le suit tandis qu’il reprend place à ses côtés. et elle ne se fait pas prier pour revenir se lover contre lui alors que le son de la chanson suivante emplit l’appartement. l’atmosphère électrique d’il y a quelques secondes laisse place à quelque de plus profond et intimiste. Un peu prise de court par ce type d’aveu qui sort si aisément de sa bouche. Qui a le don de la chambouler. Alors qu’elle est incapable de dire de son côté ce qu’elle ressent, elle. Ou au prix d’un effort colossal. Mais il met une nouvelle fois le doigt sur le coeur même du problème. De la chose la plus dure entre eux. La distance. « hm.. » ses yeux fuient les siens une micro seconde parce qu’il parle comme un miroir pour elle aussi. Meili se laisse faire alors qu’elle se cale vraiment contre lui. Sa tête se posant contre son épaule. son corps est en harmonie parfait contre le sien. Caressant du bout des doigts son torse sans rien dire. Profitant juste de sa chaleur et de sa présence. Une étreinte si naturelle qu’il n’en faut parfois pas plus. Les moments de tendresse ne sont pas vraiment leur marque de fabrique et pourtant ça fait un bien fou. Meili ne dit plus rien. Ecoutant chaque parole avec une attention toute particulière alors que les chansons défilent. Elle somnolerait presque parfois. Bercée par le son de sa voix et par cette bulle presque parfaite. Jonah. La musique. sa voix. Une étreinte. Meili n’a peut-être besoin de rien d’autre, finalement. Les dernières notes se jouent et un calme apaisant règne dans l’appartement. Meili finit par redresser un peu la tête sans vraiment bouger pour apercevoir son visage avant de de demander un peu amusée « rassure-moi.. Je vais toucher des royalties pour toutes les allusions à ma personne j’espère ? » pourtant tous les passages sur eux l’ont complètement retournés. Il y a des aveux qui chamboulent l’âme. Des sous-entendus qui retournent. Quand bien même certaines chansons sont inspirées de leurs plus mauvais moments. Mais ça n’en reste pas moins d’une profondeur déroutante. « si mon nom n’est pas le titre de l’album je risque de faire un scandale. » qu’elle lâche de but en blanc avant de se redresser un peu plus pour le regarder vraiment. Se pinçant les lèvres, sa main vient jouer avec ses cheveux. Quelques secondes passent avant qu’elle ne fixe sa bouche des yeux, c’est plus simple que de soutenir son regard tandis qu’elle avoue en un murmure. « c’était.. Je sais pas quoi dire. » troublée. et rien que ça, ça vaut toutes les déclarations du monde pour quelqu’un comme elle.  

((ootd)) Tu ne peux qu’étouffer un rire quand elle te parle de ta tenu. Bon d’accord, tu peux clairement entendre le reproche sur tes tenues de scènes. Tu plaides coupable, parce que sur scène tu préfères d’abord être à l’aise. Bon, c’est peut-être aussi parce que tu as tendance à faire n’importe quoi sur scène et que du coup tu as très vite chaud, donc que tu transpires comme un âne. Mais le fait qu’elle mette ça sur le tapis est toujours drôle. ”Est-ce que tu sous-entends que mes tenues de scènes ne te plaisent pas? Tu veux peut-être préparer les prochaines si ça ne te convient pas? À condition que tu viennes avec moi.” Une proposition peut être compliquée à organiser, mais pas impossible. Ce serait aussi un moyen pour elle de voir que tu ne vas pas chercher une femme dans chaque port que tu parcours. Quoi? Toi rancunier? Un peu, disons juste que tu as toujours un peu en travers de la gorge ses arguments et son manque flagrant de confiance en toi. Tu lui souris de nouveau alors que tu es au-dessus d’elle, alors qu’elle fait la parfaite innocente. ”Non bien sûr, tu es une blanche colombe. Où est-ce que j’avais la tête.” Ce n’est pas comme si elle te dévorait du regard juste avant hein? Ce n’est plus vraiment le moment de chercher la petite bête, en plus c’est le dernier de tes soucis à ce moment précis. Tu veux juste profiter de Mei Li le plus longtemps possible.

Tu ronronnerais presque quand elle vient se caler contre toi, créant un moment comme vous en avez assez rarement. Tout est souvent électrique entre vous, dans le bon comme dans le mauvais sens d’ailleurs. Ce genre d’intimité est alors d’autant plus agréable. Tu ne peux pas détacher tes yeux d’elle, alors que tu passes une main dans son dos pour mieux la caler contre toi. Ta main caresse doucement son dos alors qu’elle fuit ton regard, se contentant d’acquiescer d’une simple onomatopée. Tu n’attendais pas vraiment de réponse, parce que ce n’est pas le genre de Mei Li et tu le sais, quand bien même tu aimerais qu’elle le fasse. Elle a clairement peu envie d’exprimer ce genre de choses, alors tu ne la brusques pas, tu n’en attends pas plus. Tu te contentes de ce qu’elle est et de ce qu’elle veut bien te donner à son rythme. Tu es bien là, avec elle, à écouter de la musique, à guetter ses réactions au fil des chansons. Tu es même à deux doigts de t’endormir par moments. C’est elle qui te sort, un peu, de cette bulle, levant ses yeux de jais vers toi et ouvrant ses lèvres carmines. ”Humm, ça dépend? Je comptais payer en nature si ça te va…” Tu lui lances un regard plein de sous-entendu alors que ta main quitte son dos pour venir sur sa cuisse. Quoi? C’est échange équitable non? Elle t’inspire et tu lui donnes de ta personne? Comment ça c’est déloyal? Non non, c’est PAR-FAIT. Surtout quand le moment le permet. Puis la réflexion sur le titre de l’album t’amuse, tu soutiens son regard, laissant ta main divaguer un peu plus sur elle. ”Quel genre de scandale? Parce que ce serait peut-être une bonne pub qui sait? Ah moins que tu ne veuilles un arrangement à l’amiable?” Tu attends, tu la cherches, tu provoques. L’électricité revient dans l'air parce que tu la provoques. ”En plus je croyais que tu voulais rester en dehors de tout ça ma belle Mei Li. J’aurais même trop peur que quelqu’un cherche à te t’arracher de mes bras.” Presque un aveu, presque un murmure alors que ton visage se rapproche du sien.

Ses yeux quittent les tiens, murmure des sous-entendus contre tes lèvres. Ton coeur qui s’emballe à chacun de ses mots parce que tu sais l’effort que ça représente pour elle. ”Alors ne dit rien…” Tu combles la distance entre-vous, pressant tes lèvres contre les siennes furtivement. ”Je ne crois pas que l’on soit doué pour parler de toute façon.” C’est un euphémisme de dire ça, parce que ça finit presque invariablement en carnage quand vous parlez trop. Bref. Tu lui souris, tu l’observes, tu fais planer ce moment un peu plus que nécessaire, laissant tes lèvres presque contre les siennes sans jamais la libérer de cette douce torture. Tu la presses un peu contre toi avant de la faire pivoter sous toi, un peu trop brutalement, ce qui se termine dans un baisé involontaire mais dans lequel tu te noies immédiatement. C’est comme reprendre une bouffée d’oxygène que de respirer à travers elle. Tu sépares tes lèvres de leurs jumelles à regret, tu es taquin, tu es joueur, tu la provoques un peu plus, ta main glissant à l’intérieur de cuisse, remontant lentement, affreusement lentement. Tu viens glisser dans son cou, tirant sur le tissu qui le recouvre avec tes dents. Se maudit haut te privant de jouer un peu trop avant elle. ”Peut être que je devrais commencer à te payer en avances, tu ne crois pas? Parce que je sens que toute cette inspiration va me coûter affreusement cher…” Tu joues alors que tu sais que tu vas t’y brûler les ailes autant qu’elle, mais est-ce si grave? Pas vraiment. Tu quittes alors son cou, embrassant à travers le tissu lors de ta descente qui rend lente, affreusement lente. Tu t’attardes un peu sur sa poitrine, jouant avec elle, évitant soigneusement les endroits les plus réactifs même sans retirer son haut. Tes mains la parcourent tout aussi lentement, alors tu tires ton haut avec les dents, sauf que sa ceinture t’empêche de faire ce que tu veux. Tu relèves les yeux vers elle, un air provocateur sur le visage. ”Pourquoi est-ce que tes tenues sont toujours aussi belles mais aussi agaçantes?” Tu embrasses son ventre avant de glisser tes mains sur la ceinture de Mei Li, que tu commences de défaire. ”Oups…”