Not a damn thing changed (Elliot&Yuma)
Miura Yuma Enoha
☆ ROOKIE SHAKER
Pseudo : Alina.
Célébrité : Yuzuru Hanyu (Athlète)
Crédits : Sohaline.
Messages : 53
Âge : 29
Célébrité : Yuzuru Hanyu (Athlète)
Crédits : Sohaline.
Messages : 53
Âge : 29
Not a damn thing changed (Elliot&Yuma) | Hier à 10:46 Citer EditerSupprimer
________________________________
☆゜・..・゜★゜・..・Not a damn thing changed・..・゜☆゜・..・゜★
Si parfois Yuma a l’impression d’avancer, il y a aussi des périodes plus compliquées… La saison des compétitions de patinage artistique a repris il y a quelques mois. Yuma se tient au courant de ce qu’il se passe dans le milieu, les nouveaux patineurs qui tirent leur épingle du jeu, des anciennes connaissances ou ami(e)s qui patinent toujours en compétitions, Yuma aime savoir ce qu’ils deviennent. Cependant, cela ravive aussi des souvenirs peu agréables. Il n’y a encore pas si longtemps, il parcourait le monde par amour de son sport. Il n’a jamais voulu être célèbre, ni qu’on le traite comme tel. Il ne faisait que vivre de sa passion, montrer ce dont il était capable sur la glace. Yuma a toujours tout donné, parce qu’il est comme ça. Oui, il avait l’esprit de compétition, il voulait être le meilleur sinon rien, par besoin de se prouver à lui-même qu’il en était capable. Jamais il n’a voulu devenir une star nationale. S’il ne s’était pas blessé, s’il n’en avait pas fait qu’à sa tête, si on ne l’avait pas poussé à bout, sa carrière aurait pu être bien plus longue, qui sait… Avec des « si » on pourrait refaire le monde. Depuis le temps, sa cheville est remise, son mental par contre, c’est loin d’être le cas. Tous les jours Yuma se confronte à ses anciens démons : la dépression, l’addiction… Il va mieux, mais il reste prudent. Il se sent encore capable de rechuter.
Aujourd’hui, il a donné cours, comme d’habitude. Ses étudiants font des progrès, il est fier d’eux. Lorsqu’il se retrouve enfin seul, il décide de rester plus longtemps sur la glace, pour se détendre. Il a besoin de ces moments. Yuma sait que son corps est moins en forme qu’à l’époque où il faisait des compétitions, moins habitués à l’effort intense et après quelques figures, la douleur dans sa cheville se réveille. Sa blessure est remise, mais s’il force trop, par moment il ressent encore une douleur chronique, qui d’après le chirurgien ne partira jamais pour de bon. Yuma la ressentira de temps en temps, jusqu’à la fin de sa vie. La seule solution est du repos et éventuellement du froid quand elle revient pour soulager son articulation. Ce qu’il ne fait pas ce soir, parce que ça l’agace. Il aimerait que tout redevienne comme avant. Avant que sa vie ne parte en vrille, mais… Absolument rien n’a changé. Parfois il se dit que son rétablissement n’est qu’une façade, le temps que ses efforts tiennent encore. Le jour où il craquera finira par arriver.
Il s’élance de nouveau dans les airs pour un énième saut : un quadruple boucle piqué. Yuma cherche la difficulté, pour repousser ses limites comme il l’a toujours fait. Même s’il n’est plus autant en forme qu’à l’époque de ses compétitions, il est encore très doué. Il n’a perdu aucun de ses sauts, ni sa souplesse… C’est son endurance qui en pâti le plus en réalité. Toutefois, ce soir, aucun de ses sauts ne fonctionnent. Chaque tentative se solde par une chute sur la glace, qui pourrait paraître douloureuse à un spectateur extérieur, mais sur le moment, Yuma est comme anesthésié au fracas de la glace contre son corps. Il tente un nouveau saut : triple salchow, moins compliqué pour son niveau. Encore une chute. Double flip. Nouvelle chute. Yuma est à bout de souffle. Il revient près du bord de la piste et s’adosse contre la rambarde, assis sur la glace. Des larmes de colère commencent à couler sur ses joues. Il déteste ces moments où rien ne va… Où l’éventualité d’aller boire un verre pour se soulager le démange dangereusement. Il espérait que déménager en Corée du Sud l’aiderait. Il aurait aimé que ce soit une solution miracle. En réalité, s’il y a du mieux, Yuma a encore un long chemin à parcourir. Se pensant seul, il ne prend même pas a peine de se retenir, ni de se cacher.
@Xu Elliot
Aujourd’hui, il a donné cours, comme d’habitude. Ses étudiants font des progrès, il est fier d’eux. Lorsqu’il se retrouve enfin seul, il décide de rester plus longtemps sur la glace, pour se détendre. Il a besoin de ces moments. Yuma sait que son corps est moins en forme qu’à l’époque où il faisait des compétitions, moins habitués à l’effort intense et après quelques figures, la douleur dans sa cheville se réveille. Sa blessure est remise, mais s’il force trop, par moment il ressent encore une douleur chronique, qui d’après le chirurgien ne partira jamais pour de bon. Yuma la ressentira de temps en temps, jusqu’à la fin de sa vie. La seule solution est du repos et éventuellement du froid quand elle revient pour soulager son articulation. Ce qu’il ne fait pas ce soir, parce que ça l’agace. Il aimerait que tout redevienne comme avant. Avant que sa vie ne parte en vrille, mais… Absolument rien n’a changé. Parfois il se dit que son rétablissement n’est qu’une façade, le temps que ses efforts tiennent encore. Le jour où il craquera finira par arriver.
Il s’élance de nouveau dans les airs pour un énième saut : un quadruple boucle piqué. Yuma cherche la difficulté, pour repousser ses limites comme il l’a toujours fait. Même s’il n’est plus autant en forme qu’à l’époque de ses compétitions, il est encore très doué. Il n’a perdu aucun de ses sauts, ni sa souplesse… C’est son endurance qui en pâti le plus en réalité. Toutefois, ce soir, aucun de ses sauts ne fonctionnent. Chaque tentative se solde par une chute sur la glace, qui pourrait paraître douloureuse à un spectateur extérieur, mais sur le moment, Yuma est comme anesthésié au fracas de la glace contre son corps. Il tente un nouveau saut : triple salchow, moins compliqué pour son niveau. Encore une chute. Double flip. Nouvelle chute. Yuma est à bout de souffle. Il revient près du bord de la piste et s’adosse contre la rambarde, assis sur la glace. Des larmes de colère commencent à couler sur ses joues. Il déteste ces moments où rien ne va… Où l’éventualité d’aller boire un verre pour se soulager le démange dangereusement. Il espérait que déménager en Corée du Sud l’aiderait. Il aurait aimé que ce soit une solution miracle. En réalité, s’il y a du mieux, Yuma a encore un long chemin à parcourir. Se pensant seul, il ne prend même pas a peine de se retenir, ni de se cacher.
@Xu Elliot
L'enfer
“Une fois le cœur brisé, pas besoin d'l'appeler. La solitude débarque, elle vient vite te trouver. Elle n'attend pas qu'tu ouvres, non, elle entre sans frapper. Tes coups d'blues sont, pour elle, un quatre heures à bouffer”